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Nouveaux véhicules RTD devenu Arquus


Clairon
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il y a 13 minutes, KLD a dit :
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« Nous n’avons aucun projet de fermeture de sites d’Arquus » (François Michel, John Cockerill)

Détenu majoritairement par le Français Bernard Serin, John Cockerill veut racheter Arquus, fabricant français de blindés. L'administrateur délégué du groupe belge, François Michel, explique dans une interview accordée à La Tribune les raisons de cette opération en dépit des difficultés à l'export du constructeur français.

"Nous n'avons absolument aucun projet de rationalisation ou de suppression de sites, ni de remplacement du management etc..." (François Michel, administrateur délégué de John Cockerill) (Crédits : John Cockerill (©halostudio.be))

Qu'est-ce qui a motivé John Cockerill de vouloir acquérir Arquus ?
Comme les besoins stratégiques des États ont tendance à se développer dans beaucoup de domaines sur lesquels John Cockerill est bien positionné (énergie, métallurgie, défense), l'acquisition d'Arquus est un dossier pour notre branche défense absolument structurant. On vise un « closing » au troisième trimestre. Cette opération s'intègre dans un développement plus global de notre groupe. Nous avons d'ailleurs réalisé une opération équivalente dans les énergies vertes en lançant l'année dernière une entreprise commune avec Technip Energies pour créer un champion de l'hydrogène vert.

Pour autant, aujourd'hui beaucoup de pays émergents développent des blindés de toute sorte, notamment low-cost, avec des avantages économiques supérieurs à ce que peut proposer la France. Est-ce vraiment une bonne opération pour John Cockerill de s'offrir Arquus d'autant qu'il est très en souffrance à l'exportation ?
Cette réflexion a fait l'objet de discussions en interne où nous avons partagé ce type d'interrogations. Le marché est effectivement très encombré. Mais il faut voir que Volvo a depuis 2017 réalisé un travail considérable sur Arquus pour améliorer ces usines et les mettre au niveau de l'automobile. Aujourd'hui, Arquus possède des usines et un savoir-faire industriel de tout premier ordre en termes de qualité et nettement supérieur à ce qu'on avait pu voir en 2017 (lors de la première vente d'Arquus, ndlr). Volvo a mis Arquus au meilleur niveau. En revanche, Volvo n'a pas permis à Arquus de se développer à l'export.

Pourquoi ?
Il y a des causes internes au groupe et des causes externes. Sur les causes externes, il y a effectivement de plus en plus de « véhiculiers » dans des pays émergents. Nous coopérons par exemple en Inde avec Larsen & Toubro pour développer un char léger. Et honnêtement aujourd'hui nous n'avons pas besoin de la technologie d'Arquus pour concevoir des chars avec notre partenaire indien. Deuxièmement, Arquus a perdu un certain nombre de marchés cœur, notamment en Afrique francophone, qui était des zones historiques de ventes de blindés d'Arquus. Toutefois, il existe un bon nombre de pays émergents dans le monde qui continuent aujourd'hui d'utiliser de l'armement russe mais qui vont aujourd'hui avoir besoin de se doter de nouveaux blindés et de chars légers de bon niveau. Arquus sait faire. Ensemble - John Cockerill et Arquus - nous apportons un package technologique plus global (tourelle et plateforme) alors qu'il est beaucoup plus difficile de vendre le véhicule seul. Dans les pays émergents, nous axons en outre beaucoup notre stratégie dans le codéveloppement avec un certain niveau d'intégration local comme l'assemblage. Ce ne sont pas les usines françaises qui vont assembler pour livrer en Indonésie, en Argentine ou dans d'autres pays. Ces pays vont faire l'assemblage eux-même.

Donc vous croyez à cette opération...
... Si on n'y croyait pas, on n'investirait pas d'argent dans ce segment. Pourquoi alors est-ce que nous voulons acquérir Arquus ? Nous croyons beaucoup au marché des blindés légers. Nous constatons que sur les champs de bataille, il existe une forte demande de systèmes d'armes ayant une grande puissance de feu. Deuxièmement, les armées ont besoin sur ces champs de bataille de capacités anti-drones. La meilleure manière d'avoir des capacités anti-drones est d'avoir une puissance de feu répartie un peu partout. Nos systèmes appui-feu sur des blindés sont exactement ce qu'il faut pour lutter contre les drones de manière répartie. En outre, comme je le disais, nous anticipons une accélération très forte du renouvellement dans les prochaines années des flottes de blindés légers de fabrication russe dans beaucoup de pays émergents dépendants historiquement des fabricants russes sur lesquels ils ne peuvent plus compter. En rassemblant nos savoir-faire, John Cockerill et Arquus seront capables d'amener des packages technologiques très convaincants en Europe et en dehors d'Europe.

L'exportation va être vitale pour votre modèle économique alors que Arquus vit beaucoup actuellement sur la loi de programmation militaire française ?
Notre vision est tirée par les grands marchés export, notamment dans les grandes zones émergentes. Dans ces zones, nous souhaitons apporter des packages technologiques et industriels qui font sens et où il pourra y avoir du co-développement (châssis et tourelle). Nous voulons également, sur la base de ces grands programmes export, être capables de faire baisser le coût des blindés légers pour les clients européens, qui pourront bénéficier des effets d'échelle. Notre activité défense est aujourd'hui extrêmement cyclique. Ainsi, d'une année sur l'autre, elle monte ou elle baisse en fonction des contrats gagnés. Nous n'avons pas de marché domestique garanti. Nos forces commerciales doivent accepter au quotidien d'avoir des relations très intimes avec un certain nombre de clients dont elles écoutent vraiment les desiderata partout dans le monde. Notre ADN va forcément aider Arquus.

Quel est votre chiffre d'affaires moyen sur un cycle ?
Si je prends un cycle de cinq ans, notre chiffre d'affaires est lissé sur un montant de l'ordre de 400 millions d'euros par an. En 2022, c'était par exemple un peu moins de 200 millions d'euros. Après la consolidation des deux entités, nous prévoyons de manière crédible et réaliste une augmentation des ventes de l'ordre de 15 %, qui va nous amener à atteindre un chiffre d'affaires dans la défense de l'ordre de 1 milliard d'euros de ventes en 2026 avec 2.000 salariés. En vérité, nous souhaitons faire beaucoup plus. Il suffirait de gagner un ou deux grands contrats émergents pour dépasser notre prévision conservatrice. Mais nous préférons surprendre à la hausse plutôt qu'à la baisse.

Quelle sera votre stratégie. Allez-vous restructurer Arquus en supprimant des sites et/ou réduisant les effectifs ?
Nous n'avons pas eu accès à toutes les données dans le cadre des discussions. Mais le cœur de notre projet industriel est de développer des synergies et de faire des co-développements pour mieux servir les clients et créer du volume ensemble. Nous n'avons absolument aucun projet de rationalisation ou de suppression de sites, ni de remplacement du management etc... Pour moi, Arquus est un actif industriel de tout premier niveau. C'est ce que nous constatons sur le terrain. Mais Arquus est un actif sous-employé parce qu'il a été entravé dans ses capacités de développement à l'export. Dès lors qu'on résout ce problème, nous allons recréer de la charge de travail.

Quel est le prix d'acquisition d'Arquus ?
Tout va dépendre de nombreux facteurs mais le prix d'acquisition pourrait se situer sans doute autour de 300 millions d'euros. Mais ce prix peut évoluer en fonction de la santé économique d'Arquus dans les 18 à 24 prochains mois. Nous avons effectivement une clause d'« earn out » (complément de prix, ndlr) qui est importante. Nous estimons que Volvo fait une bonne opération. Arquus n'est certainement pas un actif sous-payé, ni bradé. Nous l'achetons à un prix, qui est très raisonnable. Le « payback » (temps de retour, ndlr) viendra des synergies. Il viendra de notre capacité à vendre des systèmes intégrés à l'export et on va mettre toutes nos forces pour réussir.

A combien avez-vous évalué le montant des synergies en rythme de croisière ?
Nous ne communiquons pas sur ce chiffre. Mais il suffirait que nous gagnions quelques grands contrats dans les pays émergents pour produire environ un millier de véhicules.

Dans son cœur de métier, Arquus vend des camions logistiques pour les armées. Une de ses grandes forces était d'avoir un actionnaire comme Volvo, qui lui permettait d'avoir un réseau de maintenance très dense. Avez-vous négocié avec Volvo un partenariat pour avoir une chance de gagner ces programmes dans le cadre de la LPM ?
Je ne peux pas entrer dans le détail du secret du contrat qu'on a avec Volvo. Mais ce point a fait l'objet de très, très longues discussions avec Volvo On va continuer à se coordonner avec lui.

Donc vous ne coupez pas le cordon ombilical entre Arquus et Volvo ?
Non, il y aura une relation privilégiée très forte entre Volvo et Arquus, qui sera bien encadrée. Elle concerne les camions logistiques ainsi qu'un certain nombre d'éléments comme par exemple les moteurs. Donc il y aura une relation très importante. Volvo était très attaché à ce que, comme acheteur, nous puissions nous engager sur le long terme sur des relations client-fournisseur. Nous, notre intérêt va être de respecter ces accords. Nous avons très fortement veillé au maintien des très bonnes relations avec Volvo dans la durée. C'est pour cela que nous avons introduit dans le contrat d'acquisition cette clause de « earn-out » pour assurer sur le long terme la maintenance et les services associés des camions.

Arquus a développé un prototype de blindé léger, le Scarabée. Estimez-vous capable de le vendre ?
Oui. Sur ce segment des petits véhicules 4x4, nous avons développé l'intercepteur i-X. Si l'opération se finalisait, il est vraisemblable que nous demanderions à Arquus de finaliser le développement du i-X, qui est différent du Scarabée. Nous pourrions avoir entre le Scarabée et l'i-X une famille de véhicules d'entrée de gamme pour nos clients et qui pourrait être destinée à faire de la lutte anti-drone pour les forces armées.

Avez-vous eu du mal à convaincre l'État français pour mener à bien votre opération ?
C'est une transaction qui a fait l'objet de très, très longues tractations entre la France et la Belgique. Il y avait une certaine réticence de certains pour des raisons que nous n'avons pas complètement comprises. Cette opération va permettre à la France de créer un acteur belgo-français très fort et beaucoup plus fort que ne l'est aujourd'hui Arquus. Nous sommes aussi conscients que notre premier client devient l'État français. Mais le capital de John Cockerill est français (Depuis 2002, le Français Bernard Serin est l'actionnaire majoritaire du Groupe John Cockerill, ndlr). Certes John Cockerill est une entreprise belge, nous sommes belges, je suis basé à Liège, mais le poids de la France est considérablement renforcé dans notre écosystème. John Cockerill en sort également renforcé.

Votre ténacité a été récompensée...
... Cette opération n'aurait pas été possible sans le climat de confiance à très haut niveau qui a été établi par nos gouvernants tant en France qu'en Belgique. Une fois la confiance établie entre les ministres de la Défense, les armées et les chefs d'État, nous avons été capables de réaliser ce type d'opération industrielle. C'est un bon exemple d'intégration européenne, avec une grande marque de confiance de la France vis-à-vis de la Belgique, qui va pouvoir peser sur le destin d'Arquus, premier fabricant « véhiculier » de l'armée française aujourd'hui en volume, mais pas en valeur. Et la France élargit son aire d'influence à la Belgique en prenant pied, un pied très fort à Liège qui est le cœur de cette Wallonie industrielle métallurgique. Cette opération est très favorable tant à la Belgique qu'à la France.

La coopération européenne était en panne. Vous la relancez.
C'est effectivement une belle alliance européenne tournée vers l'export. Cette opération coïncide fortement avec ce que souhaitent les chefs de gouvernement belges et français. J'ajouterai que cette opération ne menace en rien d'autres acteurs de la défense européens. Ni KNDS, ni Rheinmetall, qui sont tous les deux sur une toute autre échelle. Nous souhaitons apporter une pierre à la consolidation européenne en espérant augmenter les capacités des deux entités pour renforcer l'innovation et standardiser des plateformes. Nous allons tenter de travailler avec d'autres entreprises de défense de manière plus étroite en Europe et hors d'Europe. Nous sommes ouverts à d'autres types d'alliances et de mariages. Mais bien sûr sans jamais perdre le contrôle. Il n'en sera jamais question.

 

Michel Cabirol

 

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26 minutes ago, Patrick said:

Et le "gouvernement" "français" laisse passer un truc pareil.

Ca me fait penser à un post vu sur linkedin par un secrétaire du FN qui crie au scandale parceque la France laisse vendre "sa poule aux oeufs d'or" et crie à la perte de souveraineté.

... C'est plus mieux que la situation actuelle où VOLVO ne se cache pas depuis DES ANNEES de vouloir se séparer de ce "boulet".

Et je comprends pas ce type de réaction...

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Il y a 1 heure, Clairon a dit :

Je ne comprends plus le "patriotisme" industriel de @Patrick ....

Une entreprise française déténue à 100 % par un groupe suédois, va être reprise par un groupe implanté en Belgique Francophone détenu totalement ou presque par des capitaux français, dirigée par un Français, il y a même un ancien MinDef dans le CA (D'accord, pas le plus propre de la bande des anciens Mindef), et c'est pas bon ?

Quand un français passe le Quiévrain, il est juste bon a être apatride et oublié par la République ?

Clairon

Ça pue l'embrouille et certains termes ne trompent pas.

D'autre part ça va léser Nexter.

C'est tout.

 

Il y a 1 heure, Asgard a dit :

Ca me fait penser à un post vu sur linkedin par un secrétaire du FN qui crie au scandale parceque la France laisse vendre "sa poule aux oeufs d'or" et crie à la perte de souveraineté.

... C'est plus mieux que la situation actuelle où VOLVO ne se cache pas depuis DES ANNEES de vouloir se séparer de ce "boulet".

Et je comprends pas ce type de réaction...

Ah FN maintenant, de mieux en mieux. C'est bien continuez.

Modifié par Patrick
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24 minutes ago, Patrick said:

Ah FN maintenant, de mieux en mieux. C'est bien continuez.

Dsl si je t'ai blessé, il ne fallait / faut pas voir de lien, je ne t'associe pas au FN

 

25 minutes ago, Patrick said:

D'autre part ça va léser Nexter.

Tu pourrais développer stp ? Je ne vois pas en quoi

Modifié par Asgard
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il y a 20 minutes, Patrick a dit :

Ah FN maintenant, de mieux en mieux. C'est bien continuez.

Mais non @Patrick, c'est une secrétaire à la FN, à Liège quoi, c'est une voisine de John Cockerill, qui est jalouse, ça est une querelle entre Seraing et Herstal, quelque chose qu'on ne peut pas comprendre si l'on a jamais été au marché de la Batte ou dans le carré ...

Clairon

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il y a 24 minutes, Patrick a dit :

D'autre part ça va léser Nexter.

En quoi ça va léser Nexter ? Pour les tourelles ? Quelles tourelles a Nexter qui va sur un véhicule Arquus, à part quelques montages d'ARX20, je vois pas .... C'est pas une T40 qui va pouvoir aller sur un Sherpa Light ...

Clairon

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Je pense qu'a l'époque il n'aurait pas fallu vendre  entièrement Renault véhicule industrielle ou alors garder la même part pour être le principal actionnaire ou faire un montage entre  Renault V.I. Renault Renault Trucks Defense et Nexter par exemple le gros des véhicules Renault véhicule chenillé et char à roues Nexter. Le plus intéressant  dans ce genre d'entreprise c'est les moteurs que l'on peut mettre  par exemple sur le VBCI et les camions pour une armée c'est important.  Maintenant que l'activité défense soit reprise par John Cockerill  français de cette société et intéressant mais l'entreprise (Arquus) n'est plus aussi importante qu'elle l'aurait pu l'être il est vrai que même sur leur site internet ils ont viré les camions kerax et sherpa les moteurs c'est du Suédois. Il faut faire européen et acheter européen c'est d'actualité Nexter ça donne KNDS on est plus capable de faire un châssis (avec ses composants) de char de 50 T et après on se bagarre pour savoir le % de chaque pays dans les composants un jour peut-être qu'être souverain sur de l'armement c'est important y compris pour l'exportation.

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A part être (partiellement) francophone je ne vois pas ce que les Belges ont comme argument pour être meilleur que les Suédois d'un point de vue Francais.

Ce qui est intéressant je pense c'est que si un actionnaire s'engage sur une entreprise qui plus est en communiquant au delà de ce qui est demandé sur le maintient de l'emploi c'est qu'il a probablement quelques idées dans sa besace. je suis très favorable a l'idée d'imposer de la concurrence entre les constructeurs / entreprises de l'armement Français, ça évite souvent la sclérose. Voyons ce qui sera proposé, le développement de la R&D et les prochains sites. 

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Il y a 11 heures, Coriace a dit :

A part être (partiellement) francophone je ne vois pas ce que les Belges ont comme argument pour être meilleur que les Suédois d'un point de vue Francais.

Ce qui est intéressant je pense c'est que si un actionnaire s'engage sur une entreprise qui plus est en communiquant au delà de ce qui est demandé sur le maintient de l'emploi c'est qu'il a probablement quelques idées dans sa besace. je suis très favorable a l'idée d'imposer de la concurrence entre les constructeurs / entreprises de l'armement Français, ça évite souvent la sclérose. Voyons ce qui sera proposé, le développement de la R&D et les prochains sites. 

On sent quand même une plus grande motivation que les suédois qui se bouchaient le nez quand il s’agissait d’Arquus. 

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15 hours ago, Coriace said:

A part être (partiellement) francophone je ne vois pas ce que les Belges ont comme argument pour être meilleur que les Suédois d'un point de vue Francais.

Ce qui est intéressant je pense c'est que si un actionnaire s'engage sur une entreprise qui plus est en communiquant au delà de ce qui est demandé sur le maintient de l'emploi c'est qu'il a probablement quelques idées dans sa besace. je suis très favorable a l'idée d'imposer de la concurrence entre les constructeurs / entreprises de l'armement Français, ça évite souvent la sclérose. Voyons ce qui sera proposé, le développement de la R&D et les prochains sites. 

D'un point de vue purement franco-français? Rien, si ce n'est évidemment que Cockerill est détenu à 80% par un français. Donc, en gros, Arquus redevient français.

Vous pouvez vous plaindre des détails mais c'est manquer l'élément crucial si c'est ça qui vous importe le plus.

 

C'est comme se plaindre que Nexter appartient désormais à une boîte néerlandaise. C'est oublier à qui appartient cette boîte néerlandaise.

Modifié par mehari
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Il y a 3 heures, rodac a dit :

On sent quand même une plus grande motivation que les suédois qui se bouchaient le nez quand il s’agissait d’Arquus. 

C'est encore mieux, c'est une boîte "wallonne" et je peux vous rassurer, les Wallons (contrairement à bien d'autres en Europe) vont pas vous casser les c.uilles quand il s'agira de vendre à l'Arabie Saoudite ou toute autre joyeuse contrée réputée pour son amour du prochain ...

Clairon

Modifié par Clairon
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Il y a 22 heures, Clairon a dit :

C'est encore mieux, c'est une boîte "wallonne" et je peux vous rassurer, les Wallons (contrairement à bien d'autres en Europe) vont pas vous casser les c.uilles quand il s'agira de vendre à l'Arabie Saoudite ou toute autre joyeuse contrée réputée pour son amour du prochain ...

Clairon

Imaginez si c'était une boite de la deutschsprachige gemeinschaft belgiens !

:tongue:

Modifié par gargouille
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  • 2 weeks later...

Une interview du ceo de john cockerill https://www.lecho.be/entreprises/defense-aeronautique/francois-michel-john-cockerill-j-ai-pris-l-engagement-d-etre-capable-de-refaire-des-vehicules-en-belgique/10519285.html

Sur le forum, c'est le coté français de jc qui est mis en avant. Dans toutes les interviews du ceo, c'est la Belgique qui est mise en avant. Affaire à suivre...

Modifié par MrSpirou
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