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Que valait le MiG-25 ?


Kiriyama
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Sauf que le Foxbat n'est pas ravitaillable en vol de mémoire.

 

The range at altitudes between 9-11km with speed of Mach 0.85 is 1,950km. At higher altitudes between 20-21km and speed Mach 2.35, the range is 1,650km.

 

http://www.airforce-technology.com/projects/mig25/

 

Le trajet Algérie RDA fait au plus cours en passant par la France et sans couper en Suisse ... 1800km, c'est vraiment limite.

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Ça me chiffonne qu'il n'y ait pas plus de différence de rayon d'action en passant d'une vitesse très économique à une altitude respectable, à une vitesse proche de la maxi, obtenue avec PC, à plus haute altitude encore, certes... Mais la PC est tellement goinfre, que je reste très étonné que le RA ne baisse que de 15 %!

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Non... Plus il vole haut, moins il y a de résistance à l'avancement du fait de la rareté de l'air, donc moins il consomme. Mais la vitesse de décrochage augmente rapidement avec la diminution de pression de l'air, ce qui fait que lorsqu'on approche les très hautes altitudes il faut aussi voler vite et pas trop manœuvrer. A puissance égale, il ira plus vite en altitude, donc il consommera moins ramené à la distance parcourue, mais autant ramené à l'heure de vol.

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Ça me chiffonne qu'il n'y ait pas plus de différence de rayon d'action en passant d'une vitesse très économique à une altitude respectable, à une vitesse proche de la maxi, obtenue avec PC, à plus haute altitude encore, certes... Mais la PC est tellement goinfre, que je reste très étonné que le RA ne baisse que de 15 %!

La vitesse maxi est bien au dela de M2.35 ... il me semble que c'est M3.2 pour le modèle reco sans emport externe ... M2.8 pour le modèle chasse avec ses missiles.

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La vitesse maxi est bien au dela de M2.35 ... il me semble que c'est M3.2 pour le modèle reco sans emport externe ... M2.8 pour le modèle chasse avec ses missiles.

 

Il me semble qu'à Mach 3.2 il crame rapidement ses moteurs - un Foxbat a bien été chronométré à cette vitesse au-dessus du Sinaï, mais ça semble exceptionnel.

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Le problème dans mon anecdote, c'est la distance franchissable en effet.

C'est l'argument des gens qui pensent que c'est pas possible.

Moi même, c'est pareil, ça me pose problème, le MiG-25 peut à peine se poser en ex-RDA ou ex-Tchécoslovaquie et décollant d'Algérie.

Portant, comme je le disais à NonoD44, je bien entendu un truc comme ça par le passé.

 

A mon avis le MiG-25 devait faire 1/2 tour vers Lyon s'il voulait être à fond le temps de faire le trajet cotes françaises-Lyon et retour.

Donc, genre 15 minutes en pleine PC.

NonoD44 soulevait, lui un autre problème: La traversée de la méditerranée sans être repéré. 

D'où une solution possible; se cacher sous un gros porteur à l'aller.

 

Enfin, c'est limite tout ça; donc je ne sais pas trop quoi dire.

 

PS: Quand un avion vole très haut, non seulement il traine moins car l'air est peu dense, mais il consomme aussi moins car le moteur ne peut plus ingurgiter autant de carburant pour garder le bon rapport carburant/comburant. Donc il pousse et consomme moins. Le bon mixte pour un avion comme le MiG-25 doit être vers 55/65 000 pieds peut être.

@Kyriama: Très vite. Dés 10 000 pieds par exemple, tu sens déjà la différence en pilotage et conso. Et plus ça monte et plus c'est net:

Je vais faire mon ancien combattant:

J'ai voler en Alphajet une fois à 55 000 pieds. L'avion était sur une  tête d'épingle au niveau pilotage, on avançait pas et le réacteur poussait presque plus rien.

Je passe en mode prof:

On avait atteint notre plafond de sustentation. 

Pour aller rejoindre notre plafond de propulsion, il nous aurait fallu un gros moteur.

Et pour sortir de l'atmosphère, rien qu'un gros moteur suffit. ;)

 

(je me suis lâché, désolé!)

Modifié par syntaxerror9
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Dès que les Soviétiques eurent connaissance du programme américain de bombardier supersonique XB-70 Valkyrie, ils décidèrent de développer un intercepteur capable de contrer cette menace. On peut établir le début de la conception du nouvel appareil en 1961. Bien que le Valkyrie fut ensuite abandonné, le programme du nouveau chasseur soviétique se poursuivit.

 

Désigné d’abord comme le Ye-155, l’appareil reçut le nom de MiG-25, les analystes de l’OTAN lui attribuant le nom de code Foxbat (roussette). L’appareil devait à jamais conserver une grande partie de ses caractères initiaux, qui devaient d’ailleurs lui valoir une très flatteuse réputation à l’Ouest. Le MiG-25 fut construit autour d’un impératif de vitesse, devenant le premier appareil militaire capable d’atteindre Mach 3 (la vitesse prévue du Valkyrie) et entrant en service. Les développeurs de l’OKB MiG sacrifièrent tout à la vitesse, afin de répondre aux critères exigés par les autorités soviétiques.

 

Le MiG-25 était un intercepteur pur, sa faible maniabilité lui interdisant le combat tournoyant. Il était pourvu d’ailes fixes, fines et fortement inclinées, avec des bords d’attaque également fixes. Les deux entrées d’air de l’appareil étaient à géométrie variable, un procédé courant pour les productions du Bloc de l’Est. Comme tous les appareils soviétiques, la qualité de sa construction était déficiente, les usines du complexe militaro-industriel n’étant pas réputées pour leur contrôle qualité.

 

En revanche, le Foxbat était assez léger, incorporait un grand nombre de pièces en nickel et en titane, pouvait emporter quatre missiles air-air et enfin, disposait d’un puissant radar. Il suscita rapidement l’émoi, voire la terreur des officiels occidentaux, ce qui motiva ces derniers à lancer la construction d’un “Tueur de Foxbat”, le F-15.

 

Les Soviétiques comprirent très vite que le MiG-25 pouvait s’avérer encore plus utile que ce qu’ils avaient prévu au départ. On envisagea de multiples versions du Foxbat, mais au final, l’interception et la reconnaissance furent ses fonctions les plus importantes. Dès le départ du programme, on avait envisagé cela, le Ye-155 donnant lieu à quatre prototypes, deux tournés vers l'interception (Ye-155P-1 et Ye-155P-2) et deux vers la reconnaissance (Ye-155R-1 et Ye-155R-2).

 

Pouvant voler à Mach 3 grâce à une motorisation très puissante et pourvu d'un fuselage résistant aux hautes températures, le MiG-25 était naturellement un redoutable intercepteur, capable de monter de 0 à 35 kilomètres en moins de 5 minutes. Entre 1965 et 1978, pas moins de 25 records (vitesse, altitude, vitesse ascensionnelle) furent homologués par des exemplaires plus ou moins modifiés du MiG-25. Bien sur, à de telles altitudes, le potentiel de combat de l’appareil était très diminué. Mais il n’en représentait pas moins une terrible menace pour les bombardiers du Strategic Air Command et les appareils de reconnaissance.

 

Principales variantes :

 

- MiG-25P (Foxbat-A) : naît en 1959, entre en service trois années plus tard ; il constitue la version de base du MiG-25 ; les réservoirs de carburant remplissent près de 70 % de son volume interne ; l'armement est constitué de quatre missiles air-air R-40 (AA-6 Acrid ; deux à guidage radar et deux à guidage infrarouge) de grande portée ; les éléments marquants de l'avionique sont un radar RP-25, dérivé du RP-S utilisé par le Tupolev Tu-128, un détecteur d'alerte radar Sirena S-3M, un IFF et un système de navigation inertiel Polyot 1L.

 

- MiG-25R (Foxbat- 8) : variante de reconnaissance, entrant en service dès 1969 ; plusieurs sous-versions en sont dérivées, dont le MiG-25RBSh (emportant un radar SLAR à vision latérale) et le MiG-25RBF (Foxbat-D) de reconnaissance électronique.

 

- MiG-25PU (Foxbat-C) : biplace d’entraînement pour l’interception (une variante RU existe aussi, pour les missions de reconnaissance) ; un second siège remplace le radar normalement embarqué.

 

- MiG-25PD (Foxbat-E) : version sensiblement améliorée, développée à partir de 1976, en partie pour pallier les renseignements obtenus par l’US Air Force sur le MiG-25P en 1976 (suite à la défection de Victor Belenko au Japon) et mise en service dès 1979 ; 370 exemplaires du MiG-25P furent rétrofités à ce standard, comportant notamment de nouveaux moteurs (R15BD-300), un nouveau radar RP-25M Saphir 25 (pourvu de la capacité look down-shoot down que ne possédait pas le RP-25 d'origine), une avionique améliorée et un armement diversifié (R-40, R-40T et R-60, ce dernier étant aussi connu comme le AA-8 Aphid). Par la suite, certains appareils recevront en plus un senseur IRST.

 

Un total d’environ 1200 appareils sortit des chaînes de production soviétiques, entre 1969 et 1983, servant pour la plupart en Union Soviétique même. Toutefois, un Etat membre du Pacte de Varsovie, la Bulgarie, en reçut quelques exemplaires, ce qui normalement était impossible en pratique, l’Union Soviétique se réservant les intercepteurs à haute performance. Les exemplaires soviétiques passèrent après 1991 aux nouvelles républiques ex-soviétiques.

 

Quelques clients export furent aussi livrés, même si en règle générale, leurs Foxbat étaient pilotés par des équipages soviétiques. Des appareils irakiens remportèrent les deux seules victoires confirmées pour le Foxbat, en 1991 (un F-18 de l’US Navy, dont la perte a été reconnue officieusement par la CIA, et dont l’épave a récemment été retrouvée en Irak) et 2003 (un drone MQ-1 Predator).

 

A l’heure actuelle, le MiG-25 est encore utilisé par la Russie (peut-être 70 exemplaires), la Syrie (une trentaine), l’Algérie (qui en avait reçu 16 en 1979, et peut-être 4 exemplaires supplémentaires par la suite), la Libye (a reçu au moins 30 MiG-25PD, 5 MiG-25RB de reconnaissance et 5 biplaces MiG-25RU) et l'Azerbaïdjan. Les six exemplaires indiens ont été retirés en 2006. Un unique exemplaire est conservé en Arménie, à Gumran, mais il ne semble plus en état de voler. Dans tous les cas, les Foxbat encore officiellement en service sont très usés et leur activité potentielle est sujette à caution. En Russie (et peut-être bientôt en Syrie), le MiG-25 a été en grande partie remplacé par un autre MiG, qui reprend d’ailleurs une large partie de sa structure : le légendaire MiG-31 Foxhound (chien courant).

 

Les MiG-25 eurent une carrière militaire notable et souvent méconnue. Ils furent utilisés à de nombreuses reprises comme appareils de reconnaissance, rôle dans lequel ils furent imbattables jusqu’à l’arrivée du Lockheed SR-71 américain. Plusieurs appareils soviétiques ont ainsi procédé impunément à des missions de reconnaissance au-dessus du territoire israélien entre 1971 et 1973, sans que les F-4 Phantom déployés pour les contrer soient jamais en mesure de les intercepter. L’Inde utilisa aussi ses Foxbat pour survoler le territoire pakistanais, là encore sans susciter de riposte efficace. En revanche, il semble que les Foxbat irakiens aient été dominés par les F-14 Tomcat iraniens durant la guerre entre ces deux pays, entre 1980 et 1988. On parle de onze appareils irakiens abattus, mais cela n’est pas totalement confirmé. La plupart des appareils survivants furent détruits au sol en 1991, par les forces de la coalition internationale.

 

http://www.aviationsmilitaires.net/display/aircraft/125

Modifié par khairou
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La vitesse maxi est bien au dela de M2.35 ... il me semble que c'est M3.2 pour le modèle reco sans emport externe ... M2.8 pour le modèle chasse avec ses missiles.

Les performances de vitesse max du Mig 25 ont été surestimées dans l'ensemble, et le mythe demeure... Dans la réalité, celui qui est allé à Mach 3,2 a fusillé ses moteurs, ce qui fait qu'on peut difficilement considérer cette vitesse comme représentative de la vitesse max.

 

La vitesse max communément admise est de Mach 2,83 soit environ 3000 km/h à plus ou moins 15 000 m il me semble.

La vitesse de "croisière" soutenable sur 500 km est d'environ Mach 2,5, devenu par la suite la vitesse max autorisée sur l'avion sans motif d'urgence particulier.

 

Mach 2,35 est donc relativement proche de la vitesse max utile de l'avion.

Mais en tout état de cause, là n'est pas le problème. Le soucis, c'est que pour tenir cette vitesse de plus de Mach 2,00, il sera forcément obligé d'avoir recours à la réchauffe. En poussée sèche, le Mig25 ne disposait que de 14t de poussée ce qui reste relativement faible pour son gabarit, toute proportion gardée.

Hors on sait que la réchauffe est particulièrement consommatrice, pouvant tripler ou quadrupler la consommation du moteur! Dés lors, une baisse de distance franchissable de seulement 15% entre Mach 0,83 et 2,35 ne me parait simplement pas possible.

 

@Syntaxerror : Le souci du demi-tour à Lyon, c'est qu'à Mach 2,5 ou plus, à l'altitude où il se trouvait, et avec la facteur de charge qu'il peut encaisser, le rayon du virage va être assez monstrueux! S'il tourne à droite, je ne suis pas sur qu'il arrivera à faire demi-tour en restant sur la France! :D

Bref, comme tu dis, dans cette histoire il y a quand même une zone d'ombre en terme de distance franchissable...

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@Syntaxerror : Le souci du demi-tour à Lyon, c'est qu'à Mach 2,5 ou plus, à l'altitude où il se trouvait, et avec la facteur de charge qu'il peut encaisser, le rayon du virage va être assez monstrueux! S'il tourne à droite, je ne suis pas sur qu'il arrivera à faire demi-tour en restant sur la France! :D

Bref, comme tu dis, dans cette histoire il y a quand même une zone d'ombre en terme de distance franchissable...

Excat...

Quand les Algériens faisaient de la recco sur le "mur" marocain, le virage les emmenait... jusqu'au dessus des Canaries !

Modifié par Starshiy
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Excat...

Quand les Algériens faisaient de la recco sur le "mur" marocain, le virage les emmenait... jusqu'au dessus des Canaries !

Tout a fait d'ailleurs ce virage a grand vitesse a l’emmenait a passer au dessus de l’Espagne .

 

 

Les actions les plus spectaculaires de l'AAF furent l'oeuvre de Mig 25. L'avion de chasse le plus rapide de l'histoire et volant le plus haut avait été acquis par l'Algérie au début des années 80 pour se doter de réelles capacités d'interception contre des ennemis ayant une aviation moderne (France, Israel ..) et pour effectuer de la reconnaissance loin des frontières sur les pays limitrophes et même ceux se trouvant sur l'autre rive de la Méditerranée.

En 82 ou 83, les forces royales de l'air (FRA) ragaillardies par un un exercice aérien commun avec l'US Air Force se sont mis à voler de façon agressive et provocatrice tout au long de la frontière Algéro-Marocaine. L'Etat Major des forces aériennes décide alors de sortir le grand jeu, pour ce faire un Mig 25 fut secrètement déployé à Tindouf, arrivé à basse altitude et de nuit de d'Ain Ouessara.

 

La configuration de la base aérienne de Tindouf est simple, la piste est dirigée vers le Maroc et généralement les avions les moins agiles la prennent à contre sens ou bien bifurquent rapidement afin de ne pas se retrouver de l'autre coté de la frontière. Les Algériens avaient pris l'habitude de monitorer les exercices Américains et Marocains ont attendu que tous les appareils se posent pour faire décoller le Mig25, qui prit rapidement vitesse et altitude, traversa de part en part le Maroc, puis, au dessus de l'atlantique, opéra une boucle et revint par le même chemin à sa base d'origine.

 

Les Marocains tétanisés, n'ont fait décoller aucun de leurs chasseurs ni même activés leur défense aérienne. Depuis, raconte Tom Cooper, leurs vols sont devenus plus "diplomatiques".

 

Il est rapporté aussi que plusieurs missions de reconnaissance Mig 25, furent entreprises au dessus du Maroc, pour ce faire, les Mig 25 décollaient de leur base d'attache de Ain Ouessara, allaient plein nord à toute vitesse (imaginez 80 kilomètres par minute), bifurquaient en méditerranée vers l'Ouest en survolant l'Andalousie pour traverser enfin du Nord au Sud le Royaume Allaouite et revenir à Tindouf.

 

Entre temps l'opération aura affolé les défenses aériennes de plusieurs pays, qui ne pouvaient rien contre les performances de l'oiseau gris bleu. Ce sont ces survols intempestifs qui ont poussé l'Espagne à acquérir en urgence des F18 et une frégate Aegis.

Depuis les années 90 et avec la dégradation de l'aviation Marocaine doublée de l'édification du Mur au Sahara Occidental, les tentatives d'intimidations Marocaines se sont réduites, les FAR comme les FRA se contentant de vivre à l'ombre du Mur de sable, loin des positions Algériennes qui ont su, depuis 1962, garantir l'inviolabilité du territoire national.

http://secret-difa3.blogspot.fr/2011/11/top-secret-la-guerre-froide-aerienne.html

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  • 4 weeks later...

Un MiG-31 évoluant à haute altitude et grande vitesse, ça reste coton quand même. Surtout si on ne savait pas qu'il allait arriver, ce qui laisse encore moins de temps pour anticiper.

 

J'aurais bien dit le F-22, mais il ne semble pas si opérationnel que ça.

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Je me suis mal exprimé. Je voulais savoir si l'on peut aujourd'hui intercepter un Mig--21 ou Mig-31 assez facilement ou si ça reste encore très difficile.

Le rafale en configuration air-air "classique" disposera de 6 mica donc de 6 missile longue portée, ce sera bien plus efficace qu'un mirage 2000 (ou F1) équipé de R530.

Les progrès en missiles ne sont pas valable que pour les missiles français, l'AIM120 a aussi fortement progressé entre les premières et dernières versions.

Quand il y aura des météor, ce sera encore plus dure pour les Mig.

De plus les chasseurs qui devront les affronter ont de plus en plus d'autonomie (cas du rafale, des F16 qui remplacent des mirage F1 ou qui s'équipent de CFT) ce qui veut dire que la chasse a plus de chances d'être déjà en l'air et en position de tir lors de l'arrivé du Mig 25/31.

Et les radar terrestre (ou aéroporté) détecteront plus rapidement l'arrivé du Mig ce qui laissera plus de temps à la chasse pour préparer l'interception.

Je pense que dans quasiment toute les situations (sauf attaque d'un CVN qui n'a plus ses F14 avec leur Phoenix) la situation des Mig 25/31 risque d'être bien plus difficile qu'il y a 30 ans à leur mise en service.

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Le rafale en configuration air-air "classique" disposera de 6 mica donc de 6 missile longue portée, ce sera bien plus efficace qu'un mirage 2000 (ou F1) équipé de R530.

C'est l'inverse. Le Super 530 est bien plus musclé que le MICA contre des cibles volant très haut parce qu'il est capable de rattraper le différentiel d'altitude tout en conservant suffisamment d'énergie pour l'engagement. Ainsi, d'après la brochure Matra de l'époque, un Super 530D peut engager une cible située 10000 m plus haut et 40 km plus loin.

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