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AIR-DEFENSE.NET

Julien
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la cadence de production elle peut s'augmenter, c'est comme partout, il suffit d'agrandir la partie qui coince dans l'usine, et même si ca coute au début, c'est tout bénef pour tout le monde car une fois qu'on passera sur la production d'ariane 6 on aura encore une bonne cadence de production

et puis pensez aussi comme ca:

si on augmente la production la fusée sera moins cher et on devient encore plus concurrentiel

en fait j'y pense ce qui doit se passer c'est que c'est pas rentable d'agrandir la chaine de production pour produire quoi, 2 fusée de plus annuellement, mais maintenant si on en produit 5 ou 6 de plus, peut être que la ca devient rentable

A ce niveau la, il vaut alors mieux lorgner sur la prévision d'économie technologique et notamment spatial dans les milieux scientifiques qui avaient annoncés que les besoins mondiaux de tir en 15 ans (bref pour les 15 prochaines années) étaient évalués a 1500 !

Et la, il me parait clair que sur un tel nombre de satellites a lancer, l'ESA peut tirer l'épingle du jeu grace au lanceur ariane 5 pour la catégorie lourde et pourrait bien nécessiter un investissement pour quasi doubler la quadence de tir (en oui en parallèle baisser sérieusement les prix du kg/GTO) et alors la : ben si ATK veut y puiser des besoins, ça pourrait être une stratégie rationnelle ... Mais pas aux USA alors ^^

L'alternative ça serait de nouvelles usines en guyane, faisant bien + travailler pour certaines pièces : les sous traitants US habituels des Boieng, LM, NASA, USAF ect et en parallèle faire aussi bosser un peu le brésil (qui nous le rendrait par de belles courbettes d'ouverture de marché militaire)

Et une autre alternative partielle : commencer une politique de récupération des boosters ? J'ai oui dire, qu'ils pouvaient éventuellement être récupéré pour être recyclés sur d'autres tirs : mais a 6 tirs par an c'était pas "économiquement possible" : peut être qu'a 10/12 ça deviendrait jouable ? (je ne sais même pas si l'ESA et arianespace continuent a les récupérer en mer pour les étudier après tir comme ils le faisaient avant)

En tout cas, on sait une chose : Vega et soyuz qui sont en place, font déja clairement partie de la stratégie de ramener la couverture de la croissance du marché vers l'ESA pour rester a 50% le dominant des tirs commerciaux, car sur 1500 charges utiles a lancer, une immense majorité sera des satellites de moins de 3t dits "moyens" et même des mini-sats de moins de 1,5t (d'ou ces 2 lanceurs)

Reste a savoir qu'est ce qu'il peut etre espéré en marché de charges lourdes de 5-6t x 2 en un tir pour une croissance de cadence pour ariane 5

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  • 2 weeks later...

Le constructeur ATK vient de donner quelques informations supplémentaires sur le lanceur Liberty.

Les constructeurs prévoient une cadence de 2-4 lancements par an. Pour eux, c’est compatible avec les usines actuelles d’EADS bien quelles n’effectuent que 6-8 livraisons par an. D’après les constructeurs, il n’y aurait pas besoin de modifier une usine pour encaisser cette augmentation de la production. Il est probable que les usines les plus couteuses concernent la propulsion à poudre. Or le projet reprend l’usine existante ATK pour la Navette Spatiale.

Le deuxième étage d’Ariane 5 devra être renforcé. C’est probablement à cause de l’architecture différente de Liberty. Les efforts ne sont pas transmis de la même manière. Tous les efforts passent par le bas de l’étage alors que sur Ariane 5, c’est mieux réparti.

Le moteur Vulcain devra être testé pour vérifier sa comptabilité avec un démarrage sous vide. ATK est en train d’organiser un essai sur un des bancs de tests de la Nasa.

ATK explique que Liberty n’aura pas les mêmes problèmes de vibration qu’Ares 1. Ce lanceur aurait infligés de grosses vibrations au décollage. Tellement grosses que les passagers auraient été incapables de lire leurs instruments.

ATK veut baser sa capsule sur un prototype de capsule en composite qu’elle avait réalisé pour le compte de la NASA. Paradoxalement, les composites ont des problèmes pour s’imposer dans le spatial habité. Une pièce en composite travaille mieux quand les efforts sont simples. Or une capsule doit résister a des contraintes variables.ATK estime qu’elle peut surmonter ses difficultés et que son prototype a fait preuve d’une bonne étanchéité.

Je termine ce message par une information qui ne vient pas de chez ATK. Un projet de loi est en discussion au Congrès américain. Actuellement, la NASA compte aider financièrement plusieurs constructeurs (SpaceX, Boeing, …) afin de ne favoriser personne et d’avoir plusieurs fournisseurs. Si la loi passe, la NASA devrait choisir un seul fournisseur et lui donner tout le budget des autres.

Cette loi pourrait être fatale au projet Liberty. Ou lui permettre d’avoir enfin un budget suffisant.

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euh les gas je me posais la question pourquoi aucun des constructeurs ne proposent de lancer la capsule Orion? certes elle est plus lourde sauf que ça permet de ne pas devoir en développer une autre et ça permet a la NASA de pouvoir aussi dans le cas échéant d'utiliser ses capsules et d'avoir seulement un type d'entrainement pour ses astronautes

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euh les gas je me posais la question pourquoi aucun des constructeurs ne proposent de lancer la capsule Orion? certes elle est plus lourde sauf que ça permet de ne pas devoir en développer une autre et ça permet a la NASA de pouvoir aussi dans le cas échéant d'utiliser ses capsules et d'avoir seulement un type d'entrainement pour ses astronautes

A l’origine, Orion était dimensionnée pour pouvoir transporter 6 passagers. Mais ce concept était bien trop lourd pour pouvoir être lancée sur Ares 1. La Nasa a fait un amaigrissement drastique aux prétentions de sa capsule. Le diamètre a été réduit et elle ne peut plus accueillir que 4 passagers. Néanmoins Orion reste relativement lourde car elle devait être utilisée pour le voyage vers la Lune. Donc le module de service a des gros réservoirs, des gros moteurs, des gros panneaux solaires…

On pourrait imaginer d’en faire une version plus légère mais il faudrait réaménager l’intérieur pour mettre une personne ne plus. Il faudrait développer un nouveau module de service. Il ne va plus rester que la coque. Beaucoup de travail pour pas grand-chose.

Il est à noter que Boeing avait proposé d’être maitre d’œuvre sur le programme Orion avec une capsule qui ressemble beaucoup à Orion. Ils n’ont pas été sélectionnés mais ils ont modifié le concept pour en faire une nouvelle offre. Mais avec 7 passagers. Cette offre est spécifiquement étudiée pour faire des allers-retours vers l’ISS. Pas beaucoup d’autonomie. Pas beaucoup de carburant. Pas de panneaux solaires, seulement des batteries.

Pour les responsables de l’ISS, l’offre Boeing doit couter moins cher que l’offre Orion tout en transportant 75 % de plus. C’est tentant. D’autant plus que la NASA a pour objectif d’avoir un prix similaire à Soyouz.

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euh les gas je me posais la question pourquoi aucun des constructeurs ne proposent de lancer la capsule Orion? certes elle est plus lourde sauf que ça permet de ne pas devoir en développer une autre et ça permet a la NASA de pouvoir aussi dans le cas échéant d'utiliser ses capsules et d'avoir seulement un type d'entrainement pour ses astronautes

Ben justement, la partie du programme SLS qui porte sur un accès a l'ISS pour une crew + charge utile, prévoit l'utilisation d'Orion MPVC + SLS block 1 il me semble bien ! En fait apparemment pour la Nasa, orion est toujours sur roulette et bel et bien prévu si j'ai bien tout compris sur leur format de missions SLS prévues sur l'ISS

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parce que la ils vont se retrouver avec je sais pas combien de modèles de capsules différentes

Ben oui, mais bon je pense pour la Nasa : au niveau de leur programme SLS sur les missions ISS désirées, qui est stratégique quand même : il ne s'agit pas simplement d'un lancement d'une capsule habitée comme les 2 autres programmes privés, mais d'une capsule habitée + une charge utile pour remplacer celle manquante de la navette qui n'est + la ...

En gros, c'est pour reprendre une possibilité d'évolution de l'ISS avec une capacité quasi capable d'apporter un nouveau module pour l'ISS + une capsule de crew de 4 personnes pour les travaux ...

Et de toute façon il n'y a pas le choix, parce que a l'heure actuelle : imaginons par exemple, un des sous ensembles de la poutre centrale de l'ISS tombe en rade (bon j'exagère un peu, car ça arriverai même pas sur c'est réparable ou remplaçable un truc pareil) et qu'il faut le remplacer :

Ben personne ne pourrait le faire a l'heure actuelle, et ça serait la mort de la station assurée !

D'ou pourquoi malgré les 2 programmes privés d'accès habités a l'ISS par capsule : la nasa conserve la sienne développée sur Orion, laquelle elle a déja bossé des années sur bien des choses, parce que déja a l'époque de constellation il fallait prévoir une capacité de modules Orion + autre couplé pour apporter du "gros fret" d'insfrastructures éventuelles pour l'ISS, même si a la base des choses : on devait considérer l'ISS "terminée" après le retrait de la navette qui a été maintenu quasi que pour finir l'ISS

Il n'en reste pas moins, que des décisions vont être a prendre dans quelques années : notamment sur les + vieux modules centraux d'origine ... Et aussi sur des sous ensembles qui ont vieillis de sa configuration d'origine avant l'arret des navettes après le dernier accident je crois, et encore surement des travaux a prévoir pour une extension de vie "globale" a 2025-30 si elle est décidée : et la y aura que SLS pour permettre ça

Dans tout les cas, il est logique que ça se fasse sur Orion, puisque ça reprend ni + ni moins le volet ISS du programme constellation qui était déja assez bien "avancée" sur ces sujets la (c'était le + important a assurer au vu du fait des retraits des navettes)

Mais il me semble bien aussi, que la capsule Orion est encore impliquée dans le programme SLS pour d'autres missions en orbite haute, avec un module de service en + (bref tout ce pan de constellation ... Quand Obama a fait sauter constellation pour faire basculer la Nasa sur son programme SLS actuel, si on y regarde bien par rapport a ce qu'ils proposent aujourd'hui : ça correspond assez raisonnablement a n'avoir en fait annulé que le volet lunaire du programme constellation)

Il n'y a, il me semble que les missions "lointaines" qui reprendraient une autre architecture module, mais bon ça serait toujours + ou - sur des évolutions d'orion avec gros module de service ect

Si tel est vraiment le cas, on peu alors considérer qu'Orion n'a jamais été abandonné du coup

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  • 3 weeks later...

Espace : Ariane 6 ou pas Ariane 6?

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120625trib000705653/espace-ariane-6-ou-pas-ariane-6.html

Le CNES et son homologue allemande, le DLR, doivent rendre un rapport le 30 juin sur le futur lanceur européen. Il permettra à la France de définir sa stratégie en matière spatiale lors de la prochaine conférence ministérielle des Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA).

La France devrait arrêter sa stratégie spatiale dans le courant de "l'été" pour la prochaine conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA) prévue en novembre à Naples, a annoncé ce lundi le président du CNES, Yannick d'Escatha lors de la troisième édition du salon Toulouse Space Show. A l'occasion de la conférence, qui réunit l'ensemble des ministres des pays membres de l'ESA, cette dernière définira pour les trois ans à venir ses orientations en matière de programmes... Ce qui donne toujours lieu à des marchandages intenses  avant la tenue de la conférence entre les grandes nations spatiales, qui se battent pour faire financer leurs programmes et faire vivre leur tissu industriel. Et le jour même, les conciliabules entre délégations se poursuivent dans les couloirs pour arriver à faire entrer la programmation dans l'enveloppe budgétaire.

"Nous travaillons en France depuis plus d'un an, a expliqué Yannick d'Escatha, qui a rappelé que le "rôle" du CNES est de "préparer la décision du gouvernement". "Nous avons préparé toute une série de scénarios pour cette ministérielle et au-delà, jusqu'en 2020. Ces scénarios ont forcément des conséquences budgétaires et industrielles. et le choix des programmes sera très structurant pour l'avenir, nous ne visons pas le one shot". Dans ce cadre, la politique sera "définie dans le moindre détail cet été". Le CNES a travaillé sur ces scénarii en tenant compte des "priorités spatiales" des autres pays membre de l'ESA, a précisé Yannick d'Escatha.

Incertitudes sur Ariane 6

En fait, tout le débat tourne autour du futur lanceur européen - une technologie maîtrisée par la France - et surtout son coût, qui réduit considérablement les marges de manoeuvre budgétaire de l'ESA sur les autres programmes, hors lanceur. C'est d'ailleurs le sujet de divergence entre la France et l'Allemagne. Faut-il lancer toute de suite Ariane 6, qui pourrait voler à l'horizon 2025 - ce qui n'est pas sans risque au regard des défis techonologiques - ou faut-il passer par une étape intermédiaire avec la modernisation de l'actuelle Ariane 5, un programme baptisé Ariane 5 ME - ce qui pourrait faire passer ce lanceur à côté du futur marché des satellites de plus en plus lourds - ? La ministérielle devra décider en fonction de son enveloppe budgétaire... et du rapport de force entre les pays membres de l'ESA. "Nous devons faire le choix pour les 25e prochaines années mais nous n'avons pas de boule de cristal pour nous aider", a souligné Yannick d'Escatha.

En tout cas, le rapport conjoint du CNES et de l'agence spatiale allemande, le DLR, sur les avantages et les inconvénients des deux programmes, qui sera remis le 30 juin au gouvernement, devrait permettre à Paris de définir sa position pour la conférence ministérielle de novembre. "Tout le monde est d'accord pour garder l'autonomie d'accès à l'espace", a rappelé Yannick d'Escatha. C'est un bon début mais les pays ne sont pas prêts à mettre la main à la poche. Car le développement d'Ariane 6 est estimé entre 3 et 8 milliards tandis que celui d'Ariane 5 ME est évalué à 1,5 milliard.

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ARIANE 5 ME

En fin 2011 Arianespace avait une drôle de vision des choses sur l'évolution du programme en laissant "savoir" qu'elle n'en voulait pas ... :

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/lesa-prepare-la-future-ariane-5-me-a-lavenir-incertain_35003/

L'Esa prépare la future Ariane 5 ME, à l'avenir incertain

Le 5 décembre 2011 à 15h33 futurasciences.com

Face à l’avenir incertain du marché des lancements des satellites ouvert à la concurrence, la version 12 tonnes d’Ariane 5 se profile. Développé par Astrium pour le compte de l’Agence spatiale européenne, ce lanceur est certes un beau projet technologique mais sa carrière commerciale risque d’être en-deçà de celle d’Ariane 5 ECA.

Ariane 5 ME (Midlife Evolution, ex-Ariane 5 ECB) est un lanceur qui doit compléter la famille Ariane 5 vers 2017, augmentant la capacité de plus de 20 % par rapport à l’actuelle Ariane 5 ECA. Il s'agit d'« anticiper les besoins du marché commercial comme du marché institutionnel européen », explique Astrium. Il est cependant difficile de prédire le marché à dix ans et ce lanceur ne fait pas l’unanimité.

Technologiquement, c’est un beau projet qui consiste principalement à doter le lanceur Ariane 5 d’un nouvel étage supérieur équipé du moteur cryotechnique Vinci réallumable, développé par Snecma. De plus, la coiffe sera allongée de 3 mètres, permettant l’emport de charges utiles plus lourdes et plus volumineuses. Ariane 5 élargira ainsi l’éventail de ses missions à l’ensemble des orbites.

À plus d'un titre, le développement du moteur Vinci doit être vu comme une priorité. À l’avenir, ce moteur pourrait être adapté aux besoins d'autres étages supérieurs, voire ceux de véhicules orbitaux. D'ailleurs, certains concepts de lanceurs en lice pour devenir le lanceur de nouvelle génération à l’horizon 2025 prévoient de l'utiliser. Enfin, des missions plus exotiques, telles qu'un ATV amélioré ou des missions planétaires, pourraient profiter des belles performances de ce moteur.

Alain Charmeau, P-DG d’Astrium Space Transportation, s’est réjoui de cette étape majeure pour le lanceur européen dont la mise en service est prévue d’ici 2017 : « Ariane 5 ME sera donc un lanceur capable de placer en orbite, en même temps, deux satellites de plus de 5 tonnes pour anticiper les besoins du marché commercial et pour offrir une large variété de missions répondant aux besoins institutionnels de l’Union européenne. Les clients vont disposer de "deux lanceurs en un" et ce pour le même prix que la version actuelle d’Ariane, dite ECA, ce qui correspond à une diminution du prix par kilogramme lancé de 20 % ».

Ariane 5 ME, un cadeau empoisonné ?

Ce lanceur a pourtant ses détracteurs. Ariane 5 ME, en effet, rend perplexe Arianespace, qui, d'ailleurs, ne souhaite pas s’exprimer sur ce sujet. Malgré la versatilité de cette fusée et ses gains de coûts et de performance, Arianespace n’a effectivement pas besoin pour l'instant d’un lanceur de cette capacité. L’actuelle Ariane 5 ECA et ses 10 tonnes de performance font très bien l’affaire.

Pour comprendre le point de vue d’Arianespace, il faut savoir que les opérateurs de satellites s’assurent que leurs engins seront compatibles avec au moins deux lanceurs. Cette sécurité garantit une fenêtre de lancement supplémentaire dans le cas où un de ces lanceurs serait cloué au sol. Actuellement, les deux lanceurs qui dominent le marché sont Ariane 5 et le Proton d’ILS qui peut lancer jusqu’à 5,5 tonnes en orbite de transfert géostationnaire (GTO). Autrement dit, sauf pour de très rares cas particuliers, aucun opérateur de satellite commercial ne prendra le risque de construire un engin de plus de 6 tonnes s’il ne peut être lancé que par Ariane 5.

L’avenir d’Ariane 5 ME se jouera en fin d’année prochaine, lors de la réunion au niveau ministériel du conseil de l’Esa qui se tiendra en Italie. On garde à l’esprit les propos de Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'Esa, qui nous expliquait lors du Salon du Bourget de juin 2011 que la décision de lancer le développement de l’étage se fera si on « a démontré qu’en investissant dans ce lanceur [Ariane 5 ME] on améliore la compétitivité d’Arianespace sur le marché des lancements de satellites ouvert à la concurrence ».

En gros arianespace ne "veut pas" de Ariane 5 ME pour des questions de format commercial qui ne correspondrait a des réalités de marchés dominé par le format double d'ariane 5 ECA a 5t x2 ou de Proton a 5t idem

Pour la bonne raison invoquée par arianespace que les opérateurs veulent pouvoir avoir des options de secours en cas de lanceurs "cloué" au sol après par exemple des échecs en série éventuels (ce qui est drole : parce que justement, ce n'est pas le cas d'ariane 5 avec son taux d'échec très faible, mais par contre ça a été le cas plusieurs fois de Proton qui cumule "grave" depuis plusieurs années les bévues, échecs et arrêts d'exploitation momentanés !

Proton avec + de 377 lancement et + de 42 échecs cumule quand même un taux d'échecs fichtrement passable de 11,2% qui doit poser le problème des assurances qui depuis quelques années, même si on aurait pu relativiser ce taux d'échecs du lanceur par le fait qu'elle vole depuis 47 ans et que l'immense majorité des échecs a forcément eu lieu + vers les débuts de carrière du lanceur que durant sa carrière moderne ...

Il n'en reste pas moins que Proton cumule depuis 6 ans une quantité non négligeable d'échecs depuis 2006 : qui confirment d'ailleurs le taux d'échecs a environ 10% sur cette seule période moderne d'exploitation du lanceur ! (2006-2011) ce qui veut dire en gros que le lanceur n'est pas + fiable dans les années 2000-2010 qu'il ne l'aurait été dans sa carrière soviétique il y a + de 30 ans

De la on peu se poser quelques "questions" quand a l'argumentaire donné par Arianespace fin 2011 dans cet article pour "trainer des pieds" quand a cet version + puissante de lanceur (alors que l'ESA et EADS présente des arguments qui ont du sens : +20% de charge utile gagnée sur les capacités du lanceur, peuvent se transformer si tout va bien et si la capacité n'est pas vraiment "exploitée" en "tonnage max" a  environ 20% d'économie sur les couts a termes d'exploitation d'ariane 5) ...

Proton, qui est certes un concurrent historique sérieux a ariane 5, n'en a pas moins pour autant une image désastreuse actuellement de fiabilité chez les clients de charge utile/opérateurs propriétaires satellites et très certainement les Cies d'assurance sur ce genre de technologie (car oui un satellite cela s'assure) 11,2% de taux d'échecs historique : ça doit "peser" si on veut faire assurer son satellite sur une Proton ... Même si le lanceur en lui même est bien moins cher qu'un vol d'ariane 5 (moins cher que la moitié)

Il n'en reste pas moins qu'un sat lourd prévu pour du GEO et performant ça coute aussi une petite fortune

On peut se poser la question de la validité de l'argumentaire d'Arianespace dans cette histoire qui n'en veut pas de la ME, car au niveau technique ...

Qui dit nouvelle version, dit formation technique personnel a revoir sur site très certainement

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Personnellement, je suis d'avis de faire les deux, Ils ont fait l'erreur de supprimer ariane IV,  ca avait failli

être la fin d'ariane. C'est une leçon qu'ils auraient du retenir.

Je préfère faire une ariane V ME avec un objectif de réduction des couts pour des lancements doubles ou pour les satellites lourd

supérieurs à 6t, et une Ariane 6 pour le format commercial pour les satellites moyen 3-6t.

Ariane V ME coute bien moins cher pour des objectifs à court/moyen terme et Ariane 6 s'inscrit sur du long terme comme successeurs.

A moins qu'ils font deux versions d'ariane 6,  une version medium, une version heavy avec un nouveau standard industriel

pour rationaliser les coûts.  les japonais ont la H2A et la H2B.

On en saura bientôt plus

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Yep je pense comme ZX. Je trouve absurde d'opposer les deux. Ariane 6 arrivera bien plus tard. Il faudra attendre au minimum 10 ans pour la voir arriver en opération si ce n'est 15. Du coup il faut occuper les bureaux d'études et continuer d'améliorer Ariane 5 en attendant. Surtout qu'une partie des crédits est déjà débloqué pour la version ME, qu'une partie du boulot sera de la ME sera réutilisé pour A6 et qu'Ariane 6 à ses Début commencera sur des sats de 3t.

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Ce que je comprend surtout mal dans l'attitude d'Arianespace :  c'est que cela fait quand même un bout de temps qu'ils se plaignent de la difficulté "croissante" de commercialiser les vols double du lanceur (qui sont l'exploitation commerciale GTO normale du lanceur) alors que ME est quand même sensée apporter un moteur ré-allumable sur le 2nd étage du lanceur qui devrait fortement aider a lacher un peu de lest concernant la difficulté a réunir 2 clients en un vol tout 2 ayant une destination GTO : le problème de base étant les destinations en GTO qui peuvent être très difficile a "marier" selon l'exposition hémisphérique que désirent les clients ect

Je ne dis après qu'un moteur ré-allumable peu "tout" faire, mais normalement il devrait apporter des solutions pour faciliter des "mariages" de charges utiles qui n'auraient pas été possible sur une ECA (et on sait que c'est un casse tête commercial de pire en pire pour Arianespace a ce niveau) il y a aussi après le hasard des choses qui joue dans la loterie des "besoins mondiaux" qui rend ces mariages difficiles ou non selon les dates de fenêtre que les clients ont besoin, et les retards industriels éventuels qui peuvent faire tomber a l'eau un mariage que tout réunissait au départ sur ECA

ME devrait pouvoir lacher du lest ! J'imagine bien entendu que ça sera pas si facile et va pas apporter la solution ultime : si un client veut un satellite exposé a l'opposé d'un autre sur la planète (par exemple un au dessus de l'europe, l'autre au dessus du Japon) bon évidemment peut être qu'on pourra pas lui demander pour autant lui demander de telles performances

Mais la situation de base d'Arianespace qui a un mal fou justement a réunir les clients sur 1 vol ECA devrait quand même s'assainir un minimum avec + de possibilité et souplesse de mariages de charges utiles GTO qui est le problème de base de l'opérateur lanceur !

C'est aussi cela qui rend étonnant le fait qu'en coulisse Arianespace traine des pieds quand a l'acceuil de cette future version, eux qui se plaignent de la situation commerciale si tendu avec ECA ...

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Yep je pense comme ZX. Je trouve absurde d'opposer les deux. Ariane 6 arrivera bien plus tard. Il faudra attendre au minimum 10 ans pour la voir arriver en opération si ce n'est 15. Du coup il faut occuper les bureaux d'études et continuer d'améliorer Ariane 5 en attendant. Surtout qu'une partie des crédits est déjà débloqué pour la version ME, qu'une partie du boulot sera de la ME sera réutilisé pour A6 et qu'Ariane 6 à ses Début commencera sur des sats de 3t.

Disons que pour l'instant c'est surtout la version ME qu'Arianespace traine les pieds (ou a trainé les pieds, et ne le fait plus après s'être fait tirer les oreilles + haut, car ce n'était que des émois en messe basse chez Arianespace qu'on pouvait entendre encore il y a 6 mois)

Il est même fort possible que tout cela soit en lien avec l'arrivée de Vega et de Zoyuz qui a fait qu'Arianespace a en interne du mal a digérer le surcroit de travail avec l'arrivée historique de 2 nouveaux lanceurs quasi les 2 a la fois et qu'on parle de leur en mettre un 3 ème dans les pattes, tout en programmant Ariane 6 pour au de la de 2020 ...

Comme une éventuelle crainte de pas pouvoir "l'assumer" en tant qu'opérateur via du manque de personnel éventuel, étant donné que chez un opérateur spatial : embaucher en claquant des doigts ne résoudrait pas le problème (tant au niveau ingeneering que techniciens : aussi doués qu'ils soient sortis des écoles, très long a former sur place, et d'autant + long qu'il y a une multiplication tant des lanceurs, que des versions et des méthodes d'asemblage sur site pas les mêmes)

Il est possible qu'Arianespace craint le pire en gestion personnel et qu'on arrive a saturation, qu'aucune embauche directe ne résoudrait dans l'immédiat

Il y a quelques années : ils ne bossaient que sur Ariane 5 et quelques versions (ES & ECA aujourd'hui, et les G auparavant)

Aujourd'hui avec Vega et Soyuz ils se retrouvent avec pléthores de lanceurs, qui pourraient eux aussi avoir des versions différentes en cascade au fil des années (déja prévu pour Vega qui doit s'accroitre en performances) et des procédures différentes de partout

Arianespace craindrait il l'indigestion de lanceurs variés, aux procédures variées, pas de tir pas du tout les mêmes, assemblages pas du tout les mêmes (bien que soyuz a été partiellement "Arianisé" pour l'installation de l'étage Fregat en bossant en vertical : ce que ne faisait pas les russes chez eux, eux même ont du s'y faire aussi car grouillant dans les locaux ... (au grand dam de la NASA qui l'a vu d'un mauvais oeil) et sécurité globale demandant aussi des particularités qui sont apparues ces dernières années

Manquerait plus qu'en parallèle peut d'embauches n'aient été anticipées AVANT l'arrivée de ces lanceurs par budget "serré" et on peu obtenir un industriel en train de crouler sur lui même éventuellement, bon après a cela j'ai quand même des doutes, car on sait par exemple qu'a Kourou l'arrivée de Soyuz et de Vega s'est traduit par plein de chantier d'infrastructures de services (hotelière et de restauration ect, actant une augmentation sensible du personnel sur place, dont un centre d'acceuil "tout compris" pour les russes étendu jusqu'a même des services touristiques spécialisés pour les russes pour la découverte "locale") normalement tout devrait bien aller a se niveau

Mais de l'autre coté, on sait qu'Arianespace a frisé plusieurs fois la catastrophe budgétaire lors des changements/arrivés de lanceurs, Ariane 5 fut d'ailleurs l'exemple bien connu chez eux, qui a failli les couler avant de rafler le marché les années d'après (la transition Ariane 4/5 fut extrêmement tendue au niveau budgétaire avec 50% de chance que l'aventure Arianespace s'arrête la)

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  Il y aura un peu d'Ariane 5 dans le futur lanceur Liberty

Le 4 juillet 2012 à 08h32  futura-sciences.com

Le système de lancement Liberty que développe actuellement ATK pourrait bien être la bonne surprise de cet été. Lockheed Martin vient de rejoindre le projet, amenant avec lui une capsule Orion. De son côté, Astrium s’est assuré que l’étage qu’il fournira au lanceur Liberty pourra être développé sur la chaîne de production d’Ariane 5.

Dans le cadre du partenariat public-privé CCDev de la Nasa, qui vise à fournir un système de lancement complet pour envoyer des astronautes dans l’espace, l’Agence spatiale américaine doit réduire le nombre de compétiteurs en sélectionnant trois propositions, dont une serait moins dotée financièrement que les deux autres.

Parmi les prétendants à cette nouvelle phase, l'un à marquer des points est le futur lanceur Liberty, dérivé des propulseurs à poudre de la navette (pour son premier étage) et du premier étage d’Ariane 5 (pour le second). D’une part, ATK a démontré à la Nasa son faible coût d’utilisation et d'autre part, Lockheed Martin vient de rejoindre le projet en apportant une capsule Orion ! Quant à Astrium, qui fournit le second étage du lanceur, il se dit prêt à produire cet étage dans les mêmes conditions qu’il le fait pour Ariane 5.

Si l’adaptation de l’étage principal cryogénique (EPC) au lanceur Liberty « nécessitera seulement des modifications mineures », tout l’enjeu est de « s’assurer que les principales technologies de fabrication d’Ariane 5 peuvent être adaptées au deuxième étage de Liberty ». C’est un point que nous explique Silvio Sandrone, directeur des nouveaux programmes de lanceurs et du business développement d'Astrium.

Un EPC plus lourd et plus épais sur Liberty

À proprement parler, « il n’y a pas de points durs » à adapter le premier étage d’Ariane 5 au lanceur Liberty mais quelques différences, dues au fait que l'étage d'Ariane 5 « est tracté ». Ce sont les propulseurs d’appoint à poudre (EAP) qui le « tirent par les épaules en quelque sorte ». Utilisé sur Liberty comme second étage, l’EPC ne sera plus tracté « mais poussé ». Il n’y aura donc plus d’effort de contraction mais de compression, ce qui implique que « les parois des réservoirs devront être plus épaisses pour supporter cet effort ».

Pour Astrium, l’objectif est d’être en capacité de produire rapidement et à faible coût. D’où la nécessité de « s’appuyer sur la chaîne de production d'Ariane 5 » en utilisant les mêmes outils et méthodes que l’on emploie actuellement pour le premier étage du lanceur européen.

Cette nécessité, Astrium l’a récemment vérifiée avec succès lors d’une série de tests des structures de réservoir, qui prouvent que les principaux procédés de conception et de fabrication employés pour le lanceur Ariane sont prêts à être appliqués à la production du deuxième étage du lanceur commercial Liberty.

Quant au moteur Vulcain, conçu pour s’allumer au sol, Astrium et Snecma devront s’assurer « qu’il peut démarrer en vol ». Ce n’est également pas un « gros souci technique » et encore moins une nouveauté pour l’étagiste comme le motoriste. Snecma, qui construit le Vulcain, a une très grande expérience des moteurs cryogéniques allumables en vol. On peut prendre en exemple les moteurs cryogéniques de la famille HM-7 utilisés avec succès sur les Ariane 2, 3 et 4 et qui servent aujourd'hui pour l’étage supérieur ECA d’Ariane 5. Enfin, Snecma développe actuellement le Vinci réallumable de l’étage supérieur de l’Ariane 5 ME (12 tonnes).

Liberty lancera une capsule Orion

Liberty lancera une capsule Orion fournie par Lockheed Martin. Ce ne sera pas l’Orion-MPCV, tel que la firme le développe pour les expéditions lointaines dans le Système solaire, mais un dérivé ébauché du temps du programme Ares-1.

À cette époque, la Nasa a souhaité savoir si une capsule en composite apporterait des avantages de coûts, de robustesse et de cycle de production par rapport à une capsule dite métallique. Pour lever ce doute, le centre Langley en a construit une avec la même architecture et géométrie qu'Orion, mais en composite. Des essais mécaniques et un essai d'éjection avec la tour d’extraction ont montré simplement que ces deux capsules se valaient.

ATK et Lockheed Martin ont décidé de la recycler et de l’adapter au lanceur Liberty. Elle embarquera les mêmes systèmes et le même équipement électronique, électrique et informatique qu'Orion-MPCV, à l'exception de ceux spécifiquement conçus pour les expéditions lointaines.

Bref, Astrium répond par la positive ... ! L'étage principal d'Ariane 5 est bien et bien aisément adaptable a la proposition d'ATK a peu de modifications près, et Astrium propose de réaliser l'étage sur les chaines européennes qui le produisent déja ! (peut on espérer un effet sensible sur le prix d'Ariane 5 a terme ? Si la cadence de production des étages principaux d'Ariane 5 augmente : on peu  l'espérer ... D'autant + que c'est la macro-pièce la + couteuse du lanceur avec Vulcain 2 ...)

Reste maintenant plus qu'a la NASA de sélectionner la proposition sur les 3 qui remporteront le CCdev et qui auront le droit a l'essai réel

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Si le projet se fait et se confirme "vraiment" dans le sens : ok, on y va + sélection de la NASA dans les 3 propositions qui auront droit a un essai ...

Je pense, qu'au final liberty sera LE LANCEUR + capsule qui présentera le + d'atouts et qui aura le + grand potentiel de "last survivant" au point de vu économique ET de POLITIQUE SPATIALE ...

Il permettra a la NASA de "limiter les frais" sur Orion, et de tenter d'obtenir une + grande intégration européenne sur sa politique d'accès habité a l'espace "de base" : car l'europe via l'ESA a souvent apprécié de pouvoir apporter sa contribution sur les programmes comme l'ISS ect par des engins, au lieu de "payer" bêtement, et la c'est un moyen supplémentaire d'avoir de la participation européenne qui nous ouvrirait des portes supplémentaires d'accès régulier a l'espace pour nos "spationautes" soit une fusée qui arrangera tout le monde au final (+ économique, voir éventuellement + "fiable" sur certaines pièces aux yeux US/NASA enfin surtout NASA et participation industrielle européenne inespérée pour l'europe a un programme habité qui tombe du ciel de lui même ! Il suffisait d'y penser ...)

Problèmes a prévoir :  faire "grogner" une partie de la droite américaine qui ne peut pas se voir l'europe et l'européen en peinture, et qui va porter de grand coup de hache sur cette éventualité : "pask c'est pas américain" j'ai bien peur ... Bien que c'est un type d'électorat partagé avec celui du "moins disant en dépenses publiques" qui pourrait lui être éventuellement séduit

Une chose est sure : s'il fait parti des 3 sélectionnés, il faudra compter sur le fait que se sera la proposition qui va très certainement subir le + d'attaques politiques protectionnistes et cie ... (et les 2 autres aux yeux des politiques forcément meilleurs puisque "bien + américain")

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Ce soir, Ariane 5 ECA numéro 63 lance Echostar XVII et MSG-3 (meteosat next gen) mission de 9,635t

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/ce-soir-ariane-5-lance-les-satellites-meteosat-et-echostar-xvii_39846/

 

Ce soir, Ariane 5 lance les satellites Meteosat et Echostar XVII

En attendant de lancer des humains dans l’espace, Ariane 5 continue ce qu’elle sait faire de mieux, c'est-à-dire mettre à poste des satellites. Dans la nuit de jeudi à vendredi, elle va lancer un satellite Internet et le troisième satellite de météorologie de seconde génération d'Europe, Meteosat.

Pour son quatrième lancement de l’année, après le vol inaugural de Vega et de deux Ariane 5, Arianespace a pour mission de mettre en orbite deux satellites : Internet EchoStar VIII et le troisième Meteosat de seconde génération. Pour cette mission, la 63e d’Ariane 5, la performance demandée au lanceur est de 9.635 kg, dont 6.100 kg représentent la masse d’Echostar XVII et 2.032 kg celle de MSG-3, à séparer sur l’orbite visée avec un périgée de 250 km et un apogée de 35.786 km à l’injection.

Quant à l’étage principal cryogénique (EPC) qui pourrait être utilisé pour lancer des astronautes avec Liberty, il est utilisé actuellement comme premier étage. Propulsé par un moteur Vulcain 2, il doit fonctionner pendant 539 secondes. Sa mission se terminera à 172 km avec l’extinction du moteur Vulcain. Il se désolidarisera alors du composite supérieur et retombera dans l’océan Atlantique.

Haut de plus de 30 m, avec un diamètre de 5,4 m et une masse à vide de seulement 14,1 tonnes, l’EPC est essentiellement constitué d’un grand réservoir en alliage d’aluminium, d’un bâti moteur transmettant la poussée du moteur à l’étage, d’une jupe avant assurant la liaison avec le composite supérieur et transmettant la poussée des deux étages à poudre.

C'est l'heure du lancement pour EchoStar XVII et Meteosat

Pour ce vol, la charge utile la plus lourde est le satellite EchoStar XVII, construit par Space Systems-Loral autour de la plateforme LS 1300-E BUS, qui compte, en totalisant tous les satellites réalisés autour d'elle, plus de 1.900 années en orbite. D’une masse au lancement de 6.100 kg, ce satellite comprend 64 faisceaux en bande Ka qui fournira des connexions Internet à grande vitesse avec un débit supérieur à 100 gigabits par seconde. Ce satellite doit fonctionner pendant au moins 15 ans et sera positionné à 107,1° ouest, d’où il pourra fournir ses services aux États-Unis.

radiofréquences et sa compatibilité électromagnétique. © Hughes

Le lancement de cette Ariane 5 prévu le 19 juin avait été reporté en raison du mauvais déploiement d’un panneau solaire du satellite Intelsat-19, construit par SSL et lancé au début du mois de juin.

Quant au second passager, il s’agit du troisième satellite de Meteosat de seconde génération (MSG). Construit par Thales Alenia Space, il sera exploité par Eumetsat depuis l’orbite géostationnaire à la longitude 0°.

Ce satellite doit fonctionner pendant au moins 7 ans. Il sera utilisé dans le cadre du système global de météorologie opérationnelle par satellites. Avant de passer à la troisième génération de Meteosat, un quatrième satellite de seconde génération sera lancé en 2015.

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MSG-3, Meteosat de seconde génération, bientôt à son poste

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/meteorologie-1/d/msg-3-meteosat-de-seconde-generation-bientot-a-son-poste_39896/

Lancé jeudi dernier par Ariane-5, le satellite MSG-3 deviendra Meteosat-10 quand l'Esa en confiera le contrôle à Eumetsat, une fois l'engin installé en orbite géostationnaire. C'est le troisième spécimen de la seconde génération de satellites météorologiques.

Le plus récent des satellites européens MSG (Meteosat de seconde génération), série de satellites couronnée de succès, a été lancé par une Ariane 5 le 5 juillet à 21 h 36 TU (23 h 36 heure française) depuis le port spatial de l’Europe (CSG) à Kourou en Guyane française. Trente-quatre minutes après le décollage, le troisième satellite MSG a été largué sur une orbite de transfert elliptique. Le Centre européen d’opérations spatiales de l’Esa (EsocS), à Darmstadt en Allemagne, en assure maintenant la commande et le contrôle.

Dans dix jours, lorsque les opérations initiales seront achevées, MSG-3 sera transféré par l'Esa à son propriétaire, l’Organisation européenne pour l'exploitation de satellites météorologiques – Eumetsat – qui procédera à la recette de sa charge utile. Après cette recette, MSG-3, alias Meteosat-10, sera posté à 0° de longitude, au-dessus de l’équateur (golfe de Guinée), sur l’orbite géostationnaire où sa vitesse de révolution correspondra précisément à la vitesse de rotation de la Terre.

« Le lancement accompli cette nuit permettra à Eumetsat et à l’Esa de continuer à fournir aux Européens des observations météorologiques de grande qualité. Les satellites MSG-3 sont particulièrement aptes à détecter précocement les phénomènes météorologiques extrêmes, ce qui permet de donner l’alerte, explique Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’Esa.

La coopération exemplaire qui s’est établie entre l’Esa et Eumetsat voilà déjà plus de 30 ans est à la base du succès des programmes Meteosat et EPS/MetOp. Ces programmes permettent des prévisions météorologiques de grande qualité qui se sont améliorées au fil des satellites ; ils génèrent des retombées économiques tangibles et contribuent à la qualité de vie de tout un chacun. L’Esa et Eumetsat sont à l’origine de deux générations successives de satellites météorologiques. »

« MSG-3 assure la continuité des services actuels. L’Esa travaille actuellement au côté d’Eumetsat au développement de la prochaine série de satellites météorologiques, les satellites Meteosat de troisième génération, précise Volker Liebig, directeur Observation de la Terre à l’Esa. À la fin de la décennie, lorsqu’ils seront opérationnels, ces satellites de nouvelle génération représenteront un pas de géant en matière de technologies et de performances : ils fourniront des images à intervalles plus rapprochés, disposeront d’un plus grand nombre de canaux spectraux et d’une capacité de sondage atmosphérique leur permettant d’établir les profils des gaz à l’état de traces. »

L'Esa lance, Eumetsat exploite

Les réalisations de l’Esa dans le domaine de la météorologie et de la surveillance climatique ne se limitent pas aux satellites Meteosat. L’agence a également mis au point la série des satellites MetOp postés en orbite polaire – également exploités par Eumetsat – dont la relève devrait être assurée par la série Metop de deuxième génération si ce programme est approuvé par le Conseil de l’Esa lors de sa session au niveau ministériel de novembre. Le prochain satellite Metop se trouve au cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, d’où il sera lancé le 19 septembre.

MSG est un programme entrepris en commun par l’Esa et Eumetsat. L’Esa est chargée du développement de satellites répondant aux besoins des utilisateurs et à des spécifications définies par Eumetsat ainsi que de l'approvisionnement des satellites récurrents pour le compte de cette organisation. L’Esa assure également l'exécution de la phase de lancement et de début de fonctionnement en orbite, nécessaire pour injecter le satellite en orbite géostationnaire, avant de le transférer à Eumetsat pour exploitation.

Eumetsat développe tous les systèmes sol indispensables pour fournir les produits et services aux utilisateurs et pour répondre à l’évolution de leurs besoins, approvisionne les services de lancement et exploite l’ensemble du système au bénéfice des utilisateurs.

Le MSG-3, troisième d'une série de 4 satellites

MSG-3 est le troisième d’une série de quatre satellites dont l’exploitation a commencé en 2002 avec MSG-1 puis MSG-2. Ces satellites stabilisés par rotation sont équipés de l'imageur visible et infrarouge amélioré non dégyré Seviri, qui en constitue la charge utile principale.

Seviri focalise ses observations météorologiques sur l’Europe et l’Afrique afin d’améliorer les prévisions locales, notamment en ce qui concerne les orages et tempêtes dont la formation est rapide. Cet instrument balaie l’atmosphère terrestre et sa surface toutes les 15 minutes dans 12 longueurs d’onde différentes afin de suivre l’évolution des formations nuageuses et de mesurer les températures.

Le Seviri a une résolution d’un kilomètre dans le visible et de trois dans l’infrarouge. Pour compléter sa mission de surveillance météorologique et de collecte de données climatiques, MSG-3 est aussi équipé de deux charges utiles secondaires. Le détecteur du bilan radiatif terrestre global mesurera la quantité d’énergie solaire renvoyée dans l’espace afin de calculer la quantité d’énergie introduite dans le système climatique et de recueillir des éléments d'information sur la circulation atmosphérique entre face jour et face nuit du globe. Muni d’un répéteur de recherche & sauvetage, MSG-3 assurera le relais des signaux de détresse émis par balise.

Les satellites MSG sont construits à Cannes (France) par une équipe industrielle européenne placée sous la direction de Thales Alenia Space, France. Plus de 50 sous-traitants basés dans 13 pays d’Europe participent à ce programme. L'histoire se poursuivra puisque le lancement de MSG-4, dernier satellite de la série, est programmé pour 2015.

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  • 4 weeks later...

lancement à 22h54

pour voir le lancement en direct  

http://www.videocorner.tv/videocorner2/live_flv/index_fr.php?langue=fr

Ce soir, 64e lancement d'Ariane 5 et nouveau record à la clé

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/ce-soir-64e-lancement-dariane-5-et-nouveau-record-a-la-cle_40435/#xtor=RSS-19

Le décollage, que vous pouvez suivre en direct sur le site d’Arianespace, est prévu ce soir à 22 h 54 (heure française), depuis le Centre spatial guyanais. Ce lancement s'effectuera à l’intérieur d’une fenêtre de tir de 57 minutes qui s’ouvrira à 22 h 54 et se fermera à 23 h 51.

Nouveau record de performance pour Ariane 5

Pour cette mission, la performance demandée au lanceur est de plus de 10 tonnes (10.135 kg), dont 6.094 kg représentent la masse d’Intelsat 20 et 3.311 kg celle de Hylas-2, à séparer sur l’orbite visée avec un périgée de 250 km et un apogée de 35.786 km à l’injection.

À cette occasion, le lanceur établira donc un nouveau record de performance pour une mission visant l’orbite GTO standard. Le dernier exploit en date représentait 10.051 kg, lancés par Ariane 5 ECA, le 22 avril 2011. Ce gain de performance provient, d’une part, de l’ensemble des travaux réalisés lors du Performance Improvment Plan qui ont permis de réduire différents conservatismes initiaux sur l’ensemble du lanceur, à partir de l’expérience et de l’analyse des 35 premiers vols Ariane 5 ECA et, d’autre part, de l’utilisation des caractéristiques spécifiques des étages constituant ce lanceur.

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On brise encore un record de masse a mettre en GTO charge double, et y en a encore (beaucoup, qui ont des intérets dans le spatial et notamment dans astrium-EADS et pas mal de patron d'entreprises de gestions de sats) qui doutent de l'intérets d'ariane 5 ME (la version ré-allumable qui pousse la capacité a 11t-12t environ et qui sera capable de faciliter des mariages de charges utiles GTO qui parfois ne l'étaient pas : parce que ECA pas ré-allumable, ME aura la capacité de relancer l'intéret des tirs a charge double : certes elle fera pas tout, car même en réallumables de nombreux sats ne seront pas "mariables" ensemble, mais de nombreux qui ne l'étaient pas non le deviendront potentiellement aussi : on gagne en potentiel de mariage de charge utile de plusieurs dizaines de % de "possibilités")

Et il faut aussi savoir une chose : c'est parce que ariane 5 ECA a trop souvent de difficulté a marier des charges, que de nombreux propriétaires qui font construires des sats qui aimeraient disposer de sat + "gros" + lourds, plus puissants et avec + de capacités de charges télécom d'y renoncer et de se contenter de 4t maxi environ pour beaucoup d'entre eux : car contraint de faire avec la difficulté d'ariane 5 de marier les charges utiles GTO (dans les cas de figures par exemple d'un sat de 6-7t + 3t : ben non ils se limitent a 4-5t au lieu de 6-7 comme ils aimeraient avoir et disposer : car si pas de mariage de charge possible dans le calendrier de tir : il faut pouvoir faire lancer le sat par un concurrent : concurrents qui ne lancent au mieux que 4-5t monocharge

Et c'est pour cela que nombre d'opérateurs propriétaires renoncent aux sats des catégories très lourdes (+ de 5t) pour s'assurer que quoi qu'il arrive, un lanceur pourra palier a ariane 5 si on ne trouve pas un copain a loger dans la coiffe a temps : car tir double obligatoire (sinon trop cher, rares ceux qui s'offre ariane 5 en monocharge : il y en a bien  eu, c'est ce sont des exceptions et leur sats était record lançable uniquement par ariane 5 mono ou duo : terrestar-1 fut ce cas particulier par exemple)

Et pourtant : la plupart des "patrons" d'entreprises liées au marchés des sats (construction-gestion une fois en place) ont fait savoir leur "préférence" que l'ESA et arianespace lachent l'affaire a ariane 5 ME : et débloque des fonds + tot en abandonnant la ME, pour accélérer le programme d'ariane 6 (monocharge jusqu'a 8t)

Le problème, c'est que d'ici qu'ariane 6 soit dispo sur le marché dans 10 ans minimum si l'ESA tablait immédiatement dessus et finançait maintenant : qui nous garanti que les opérateurs télécoms se contenteront encore de sats limités et qu'ils ne seront pas carrément demandeur de 10-12t monocharge ?

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On brise encore un record de masse a mettre en GTO charge double, et y en a encore (beaucoup, qui ont des intérets dans le spatial et notamment dans astrium-EADS et pas mal de patron d'entreprises de gestions de sats) qui doutent de l'intérets d'ariane 5 ME (la version ré-allumable qui pousse la capacité a 11t-12t environ et qui sera capable de faciliter des mariages de charges utiles GTO qui parfois ne l'étaient pas : parce que ECA pas ré-allumable, ME aura la capacité de relancer l'intéret des tirs a charge double : certes elle fera pas tout, car même en réallumables de nombreux sats ne seront pas "mariables" ensemble, mais de nombreux qui ne l'étaient pas non le deviendront potentiellement aussi : on gagne en potentiel de mariage de charge utile de plusieurs dizaines de % de "possibilités")

Et il faut aussi savoir une chose : c'est parce que ariane 5 ECA a trop souvent de difficulté a marier des charges, que de nombreux propriétaires qui font construires des sats qui aimeraient disposer de sat + "gros" + lourds, plus puissants et avec + de capacités de charges télécom d'y renoncer et de se contenter de 4t maxi environ pour beaucoup d'entre eux : car contraint de faire avec la difficulté d'ariane 5 de marier les charges utiles GTO (dans les cas de figures par exemple d'un sat de 6-7t + 3t : ben non ils se limitent a 4-5t au lieu de 6-7 comme ils aimeraient avoir et disposer : car si pas de mariage de charge possible dans le calendrier de tir : il faut pouvoir faire lancer le sat par un concurrent : concurrents qui ne lancent au mieux que 4-5t monocharge

Et c'est pour cela que nombre d'opérateurs propriétaires renoncent aux sats des catégories très lourdes (+ de 5t) pour s'assurer que quoi qu'il arrive, un lanceur pourra palier a ariane 5 si on ne trouve pas un copain a loger dans la coiffe a temps : car tir double obligatoire (sinon trop cher, rares ceux qui s'offre ariane 5 en monocharge : il y en a bien  eu, c'est ce sont des exceptions et leur sats était record lançable uniquement par ariane 5 mono ou duo : terrestar-1 fut ce cas particulier par exemple)

Et pourtant : la plupart des "patrons" d'entreprises liées au marchés des sats (construction-gestion une fois en place) ont fait savoir leur "préférence" que l'ESA et arianespace lachent l'affaire a ariane 5 ME : et débloque des fonds + tot en abandonnant la ME, pour accélérer le programme d'ariane 6 (monocharge jusqu'a 8t)

Le problème, c'est que d'ici qu'ariane 6 soit dispo sur le marché dans 10 ans minimum si l'ESA tablait immédiatement dessus et finançait maintenant : qui nous garanti que les opérateurs télécoms se contenteront encore de sats limités et qu'ils ne seront pas carrément demandeur de 10-12t monocharge ?

Y'a une évolution assez linéaire au niveau des charges utiles et en théorie Ariane 6 devrait aussi pouvoir emporter des charges plus lourdes, du genre 6 tonnes voir plus. Après je reste partisan d'Ariane 5ME pour assurer la jointure avec Ariane 6 et pourquoi pas faire fonctionner les deux lanceurs de concert.
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