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[LPM] Loi Programmation Militaire


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Le 20/01/2023 à 21:02, Alexis a dit :

Et va falloir économiser et être efficient ! Car les ambitions sont telles que je doute qu'elles puissent être atteintes avec une simple augmentation d'un tiers des moyens (moins en fait, ne pas oublier l'inflation à venir)... sans une rationalisation et une dépense ciblée et efficace.


1) l’augmentation du budget se fait annuellement, prendre 413 milliards et diviser par 7 n’est pas le bon calcule. L’important c’est qu’en 2030, on sera a 2,6% du pib. il sera difficile de redescendre en dessus par la suite au vu du contexte (qui ne s’ameliorera pas avant 2035 sauf crise epouvantable entre temps qui rappel tout le monde a la raison). 
2) Le budget se fait en euro constant ou en pourcentage du pib. Il n’y a que si le pib diminue que le budget diminuera.
3) la france est deja le pays de l’ouest le plus efficient dans ce domaine. 
4) il est tout a fait possible qu’une nouvelle augmentation doit décisidé car l’industrie civile a ete laminé pour 10 ans avec covid. Ca se voit pas encore mais les entreprises ont enormement souffert. L’inflation permet justement a ces dernieres de reduire leur dette par effet de levier et dans le meme temps l’impression d’argent des differents plans etatiques, super etatiques … leur donne/ prette des liquidités. Mais ca reste le militaire qui aura l’avantage. 
5) Les cardres normatifs de l’activite eco de guerre va completement changer et favoriser ces entreprises (a l’inverse de la situation qu’on connait). 
6) l’inflation va pas durer 10 ans non plus. En 2027 au plus tard, on aura stabilisé la masse monetaire, redessiner les chaines d’approvisionnement et d’energie. Il restera certaines matieres premieres rare et difficile d’acces qui seront un probleme. Mais ca allait etre probleme tout aussi reel dans un monde globalisé. 

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Il y a 17 heures, U235 a dit :

Je ne suis pas familier avec la structure et le terme du financement militaire en France. Pour résumer, quel est le nouveau budget annuel, en euros absolus et en % du GDP ? Les chiffres pour les années futures sont-ils garantis en € nominaux ou en € réels (ajustés pour l'inflation future) ?

Le budget militaire va augmenter progressivement jusqu’a atteindre 2,6% du pib (gdp en francais).

attention en comptabilite fr, ca ne compte pas les pensions alors que le mode de calcul otan les compte. Inversement la gendarmerie entre dans le budget defense.  

Normalement ajusté a l’inflation. 

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Il y a 1 heure, herciv a dit :

Economie de guerre c'est pas pour demain :

Zonebourse

 

L'"économie de guerre", un chantier de longue haleine

21/01/2023 | 15:39

PARIS (awp/afp) - Le passage à une "économie de guerre" annoncé au printemps par Emmanuel Macron doit permettre à l'industrie de défense de monter rapidement en puissance face au spectre d'un conflit majeur, mais ce chantier peine à se matérialiser.

En contrepartie de l'augmentation de plus d'un tiers du budget de la future loi de programmation militaire (LPM) --400 milliards d'euros entre 2024 et 2030-- annoncée vendredi, le président de la République a appelé les armées et industriels à "faire beaucoup plus vite, beaucoup mieux, parfois à moindre coût" dans la fourniture d'équipements militaires.

Le conflit en Ukraine a mis en lumière des faiblesses de la France, qui se veut avoir un "modèle d'armée complet" mais calculé au plus juste, particulièrement en ce qui concerne les stocks de munitions ou la défense sol-air.

L'industrie d'armement dont la capacité de production est taillée pour les besoins limités des 30 dernières années malgré ses 200.000 salariés, doit, selon le président, "faire autrement, raccourcir drastiquement les cycles de production, ne pas céder à la sur-sophistication".

"La consommation des munitions et l'attrition du matériel au combat impose de produire et de livrer vite", souligne-t-on au ministère des Armées, où les réunions avec les industriels s'enchaînent pour identifier les leviers.

L'objectif est par exemple de ramener le délai de production d'un canon Caesar, tel que ceux fournis à l'armée ukrainienne, de 24 à 12 mois et celui des obus qu'il tire de 9 à 3 mois.

Pour les armées, il s'agit notamment de réduire de 20% la paperasse demandée dans les programmes d'armement, qui doivent être davantage standardisés pour limiter les coûts. L'Etat envisage également un mécanisme donnant la priorité aux commandes de défense par rapport à celles du monde civil.

Les industriels doivent pouvoir de leur côté rapidement faire monter en cadence leur production. Problème, pour cela "il faut un certain temps", selon Eric Béranger, PDG du fabricant de missiles MBDA.

"La meilleure solution serait de stocker des missiles pour être capable d'attendre le moment où l'on atteint la bonne cadence. C'est cher. L'alternative, c'est de faire des stocks de matières premières, de composants pour fabriquer plus rapidement", expliquait-il cet automne lors d'une conférence de l'IFRI.

Marges "relativement limitées"

"Qui paye" ces stocks? s'interroge un autre industriel.

"Pour pouvoir accélérer la cadence, les industriels ont besoin de commandes, or on ne leur a pas parlé de budgets, de financement de stocks stratégiques", regrette Cédric Perrin, vice-président LR de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, qui dénonce un "coup de com'".

Avant d'engager des investissements, les industriels réclament de la visibilité. Pour y répondre, le gouvernement envisage de créer un dispositif de précommandes, garantissant à l'industriel une commande future pour lui permettre d'être plus réactif.

Il faut également identifier les potentiels "goulets d'étranglement" qui ralentiraient la production. Selon le ministère des Armées, environ 200 entreprises, souvent des PME, sur les 4.000 de l'industrie de défense française, "ne seraient pas en mesure d'augmenter leur cadence".

"On doit savoir si c'est à cause d'un manque de machines, de ressources humaines limitées, de stocks insuffisants", confie-t-on au ministère.

Une piste pour augmenter les effectifs si nécessaire, alors que de nombreux industriels font état de difficultés à embaucher, serait de faire revenir dans l'entreprise les gens l'ayant quittée récemment ou d'instituer une réserve de personnels aux compétences précieuses à l'industrie de défense.

Pour accélérer les cadences, "des marges de manoeuvre ont été identifiées à court terme mais il faut reconnaître qu'elles sont relativement limitées", convient Guillaume Faury, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) et d'Airbus, mais "il y a beaucoup de possibilités à plus long terme".

L'expression même d'économie de guerre est excessive, jugent aussi certains, comme le consultant international Marc Chassillan.

"Sur le plan industriel, si aujourd'hui on est au niveau 1 de l'échelle, le niveau 2 serait une base industrielle capable de satisfaire les besoins déployés dans les années 1960-70, le niveau 3 serait le plan de réarmement de 1936 et le niveau 4 la véritable économie de guerre, celle de 1915-1918", analyse-t-il.

"Avec la LPM qui se prépare, on va se situer bien au-dessous du niveau 2", selon lui.

Je suis assez surpris par le cote negatif de l’article. Le gouvernement est dans une phase de reveil, revision, reflection. Il faut donner le temps a cette phase d’etude du possible sans immediatement demander des budgets a l’americaine. 
il faudrait deja avoir des etudes sur la meilleure solution stockage des munitions ou acceleration de la cadence sans augmentation proportionnelle des commandes ? 
Le stockage des matieres premieres parait deja une excellente initiative. 

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8 hours ago, wagdoox said:

3) la france est deja le pays de l’ouest le plus efficient dans ce domaine. 

6) l’inflation va pas durer 10 ans non plus. En 2027 au plus tard, on aura stabilisé la masse monetaire, redessiner les chaines d’approvisionnement et d’energie. Il restera certaines matieres premieres rare et difficile d’acces qui seront un probleme. Mais ca allait etre probleme tout aussi reel dans un monde globalisé. 

3) Pourriez-vous développer cette affirmation particulière ? Il doit y avoir des statistiques qui la soutiennent.

6) C'est une prévision dangereuse. Je suis désolé de vous le dire mais vous ne savez rien de l'inflation future. Les esprits les plus brillants qui ont reçu des prix Nobel d'économie ne le savent pas non plus. L'histoire montre que l'inflation est imprévisible et peut être assez "collante". Presque tous les gestionnaires de portefeuille conservent des couvertures contre l'inflation à l'avenir, avec de l'argent réel. Qu'est-ce qui vous rend certain que l'inflation ne sera pas un problème dans quelques années ? Avez-vous seulement envisagé ce que votre idée d'une inflation "normale" fait aux budgets dans seulement 3-4 ans ? Sortez une calculatrice, je pense que vous serez éclairé.

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1 minute ago, U235 said:

3) Pourriez-vous développer cette affirmation particulière ? Il doit y avoir des statistiques qui la soutiennent.

C'est pas compliqué le français fait en 35h ce que les autres font en 40 ou 42h ... mais en pratique on ne produit pas plus de richesse.

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3 minutes ago, U235 said:

6) C'est une prévision dangereuse. Je suis désolé de vous le dire mais vous ne savez rien de l'inflation future. Les esprits les plus brillants qui ont reçu des prix Nobel d'économie ne le savent pas non plus. L'histoire montre que l'inflation est imprévisible et peut être assez "collante". Presque tous les gestionnaires de portefeuille conservent des couvertures contre l'inflation à l'avenir, avec de l'argent réel. Qu'est-ce qui vous rend certain que l'inflation ne sera pas un problème dans quelques années ? Avez-vous seulement envisagé ce que votre idée d'une inflation "normale" fait aux budgets dans seulement 3-4 ans ? Sortez une calculatrice, je pense que vous serez éclairé.

Structurellement elle devrait être supérieure à celle qu'on a connu ... tout simplement parce qu'on met en place des politiques qui renchérisse les biens et les services, la "transition énergétique" par exemple.

En pratique l'IPCH "fine core" gonfle aussi vite que l'alimentaire et l'énergie ... ce n'est donc pas une inflation bêtement conjoncturelle.

bdf240-1_inflation-sous-jacente.png

http://www.rexecode.fr/public/Analyses-et-previsions/Lettre-de-Rexecode/De-l-inflation-vers-la-recession/A-t-on-passe-le-pic-d-inflation

Ac0DK92.jpg

 

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Et un avis tranché http://www.rexecode.fr/public/Analyses-et-previsions/Perspectives-economiques-et-Bilan-de-l-annee/Bilan-de-l-annee/Bilan-de-l-annee-economique-2022-le-grand-reveil-de-l-inflation

Quote

Le débat sur la nature transitoire ou non de l’inflation a été vite tranché en 2022. Point le plus marquant de l’année économique, la résurgence d’une hausse durable et généralisée des prix a conduit à un resserrement quasi-général des politiques monétaires. L’année 2022 clôt ainsi une période exceptionnelle de taux négatifs. Elle clôt aussi la phase de rebond post-Covid. Associés au ralentissement chinois, les effets récessifs de l’inflation ont commencé à infuser et se propageront ces prochains mois.

La résurgence d’une hausse durable et généralisée des prix a été le point le plus marquant de l’année 2022 sur le plan économique. Elle a conduit au basculement quasi général des politiques monétaires et notamment à la hausse des taux.

Les effets récessifs de l’inflation ont commencé à infuser en 2022.

Ils sont passés par les pertes de pouvoir d’achat des agents économiques aux revenus non indexés et la réapparition de déséquilibres globaux massifs dont les bénéficiaires sont des économies exportatrices de matières premières à faible capacité d’absorption et fort taux d’épargne (Moyen-Orient, Norvège) ou à la demande contrainte (Russie). La politique zéro-Covid chinoise a également pesé tout au long de l’année. Au total, la phase du rebond post crise sanitaire est close.

La remontée des taux d’intérêt directeurs a dicté le tempo sur les marchés financiers.

La Fed, puis la BCE, ont en partie comblé leur retard sur les banques centrales émergentes au prix de la plus forte hausse de taux directeurs réalisée en une année. Le retard de la BCE a induit un écart de rendement des titres à court terme en faveur des placements en dollar, propice à son appréciation contre l’euro et la plupart des devises, du moins jusqu’en novembre et l’apparition des premiers signes du pic d’inflation aux Etats-Unis.

La répercussion de la hausse des taux a pris la forme d’un krach sur les marchés obligataires, avec par exemple une hausse inédite du taux à 10 ans des titres publics français (+284 points de base) et une chute de 20% des titres publics de cette maturité. De cette manière, 2022 aura marqué la fin de la période exceptionnelle des taux négatifs.

 

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il y a 32 minutes, U235 a dit :

3) Pourriez-vous développer cette affirmation particulière ? Il doit y avoir des statistiques qui la soutiennent.

6) C'est une prévision dangereuse. Je suis désolé de vous le dire mais vous ne savez rien de l'inflation future. Les esprits les plus brillants qui ont reçu des prix Nobel d'économie ne le savent pas non plus. L'histoire montre que l'inflation est imprévisible et peut être assez "collante". Presque tous les gestionnaires de portefeuille conservent des couvertures contre l'inflation à l'avenir, avec de l'argent réel. Qu'est-ce qui vous rend certain que l'inflation ne sera pas un problème dans quelques années ? Avez-vous seulement envisagé ce que votre idée d'une inflation "normale" fait aux budgets dans seulement 3-4 ans ? Sortez une calculatrice, je pense que vous serez éclairé.

Oui, je retrouverai ca a des heures de bureau. 
6) si a partir du moment ou on casse la croissance, on casse l’inflation (une connerie selon moi). Dés que la recession va s’intaller on remettra des taux ridicules. On sait mieux gerer l’inflation que la deflation, au pire on partiera sur un cycle start and stop comme au ru dans les annees 60-70. 
 

il y a 21 minutes, g4lly a dit :

Structurellement elle devrait être supérieure à celle qu'on a connu ... tout simplement parce qu'on met en place des politiques qui renchérisse les biens et les services, la "transition énergétique" par exemple.

En pratique l'IPCH "fine core" gonfle aussi vite que l'alimentaire et l'énergie ... ce n'est donc pas une inflation bêtement conjoncturelle.

bdf240-1_inflation-sous-jacente.png

http://www.rexecode.fr/public/Analyses-et-previsions/Lettre-de-Rexecode/De-l-inflation-vers-la-recession/A-t-on-passe-le-pic-d-inflation

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C’est exacte mais les consequences economiques seront telles que le politique devra bien vite revenir dessus. 
 

Si le gouv s’entete a ne pas augmenter les salaires pour suivre les prix, c’est qu’il parie sur une fin de l’inflation a court moyen terme. Sur le long terme c’est intenable et politiquement dangereux. (Attention, je ne dis pas qu’on reviendra sous les 2% serait pas bon non plus mais entre 4% d’inflation an et 10, c’est pas la meme histoire).
 

A mon sens, le risque infla reside plus dans la crise eco de demographique chinoise (bien qu’on pourra toujours bouger les industries ailleurs). Dans l’incapacité de l’europe du sud de fonctionner sans la planche a billet qu’ailleurs. 
 

L’inflation est voulu pour deminuer la dette mais a plus de 10%, il fallait bien la juguler. 

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36 minutes ago, wagdoox said:

L’inflation est voulu pour diminuer la dette mais a plus de 10%, il fallait bien la juguler. 

Mais ça ne se commande pas l'inflation ... c'est un "problème" d'équilibre entre le besoin des uns et la capacité à plus ou moins le satisfaire des autres.

La seule chose qui plombe sérieusement l'inflation c'est la récession ... pour le reste c'est très aléatoire.

Sur le sujet https://www.capital.fr/entreprises-marches/inflation-recession-les-erreurs-strategiques-impardonnables-de-la-bce-1451098

Et ici https://www.coface.fr/Actualites-Publications/Actualites/Recession-inflation-Ukraine-Chine-politique-monetaire-L-annee-2023-vue-par-Jean-Christophe-Caffet-Chef-economiste-Coface

L’inflation a atteint son pic aux Etats-Unis, où elle recule désormais depuis plusieurs mois. Il en est vraisemblablement de même en Europe, où l’inflation devrait significativement baisser au cours du premier semestre, pour de simples raisons arithmétiques –effets de base sur l’énergie notamment. Enfin, la situation est plus contrastée dans les pays émergents, comme souvent.

La question qui se pose actuellement n’est pas de savoir si l’inflation va baisser, mais jusqu’où. Hors énergie et alimentaire frais, l’inflation dite sous-jacente ne baisse pas, ou très peu. Compte tenu de l’évolution des salaires – certes négative en termes réels – et du ralentissement de la productivité, il y a peu de chances que l’inflation revienne à sa cible d’ici fin 2023. Sauf bien sûr si l’économie mondiale entrait en récession et entrainait dans son sillage les prix des commodités, ce qui n’est pas notre scénario central. Au contraire, nous pourrions plutôt assister à un rebond de l’inflation au cours du second semestre, avec de conséquences non négligeables sur la conduite des politiques monétaires. 

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Il y a 10 heures, Asgard a dit :

Ah ? j'avais cru voir passer une news comme quoi on le comptait désormais ... c'etait ptre en 2014 ou 15 déjà

Dans la "mission défense" telle qu'exprimée dans les textes, il est bien différenciée le budget "opérationnel" (affectée aux armées) et le budget pensions. En 2022 le total, pensions comprises, est de 49,6 milliards d'euros.  

https://www.defense.gouv.fr/sga/ministere/budget-finances/budget#:~:text=- Au titre de la mission,6 Md€ pensions incluses).

 

 

Modifié par Fusilier
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Il y a 12 heures, wagdoox a dit :

Inversement la gendarmerie entre dans le budget defense.  

Négatif.  Le budget Gendarmerie est bien un budget à part de la défense et il figure dans le budget du ministère de l'intérieur. Mis à part quelques forces spécialisées comme la Gendarmerie  Maritime, dont l'équipement (navires, embarcations, armement, casernement, etc) sont la charge du budget Marine Nationale, de facto c'est une force MN par l'équipement et les missions.  Peut-être d'autres forces spécialisées, Gendarmerie Nuc (sécurité armement nuc) Gendarmerie Air (statut similaire à la GenMar) Prévôté.  Mais le total c'est relativement mineur, 1200 GenMar; 1000 GenAir;  GenNuc ~300 ;  Prévôts ~90.... Sachant qu'à priori les soldes sont versées par l'Intérieur.  

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2 hours ago, Fusilier said:

Dans la "mission défense" telle qu'exprimée dans les textes, il est bien différenciée le budget "opérationnel" (affectée aux armées) et le budget pensions. En 2022 le total, pensions comprises, est de 49,6 milliards d'euros.  

https://www.defense.gouv.fr/sga/ministere/budget-finances/budget#:~:text=- Au titre de la mission,6 Md€ pensions incluses).

 

 

C'est pas parceque c'est une ligne à part qu'il n'est pas inclus dans les annonces de la LPM et du budget de la défense...

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Mais ça ne se commande pas l'inflation ... c'est un "problème" d'équilibre entre le besoin des uns et la capacité à plus ou moins le satisfaire des autres.

La seule chose qui plombe sérieusement l'inflation c'est la récession ... pour le reste c'est très aléatoire.

Sur le sujet https://www.capital.fr/entreprises-marches/inflation-recession-les-erreurs-strategiques-impardonnables-de-la-bce-1451098

Et ici https://www.coface.fr/Actualites-Publications/Actualites/Recession-inflation-Ukraine-Chine-politique-monetaire-L-annee-2023-vue-par-Jean-Christophe-Caffet-Chef-economiste-Coface

L’inflation a atteint son pic aux Etats-Unis, où elle recule désormais depuis plusieurs mois. Il en est vraisemblablement de même en Europe, où l’inflation devrait significativement baisser au cours du premier semestre, pour de simples raisons arithmétiques –effets de base sur l’énergie notamment. Enfin, la situation est plus contrastée dans les pays émergents, comme souvent.

La question qui se pose actuellement n’est pas de savoir si l’inflation va baisser, mais jusqu’où. Hors énergie et alimentaire frais, l’inflation dite sous-jacente ne baisse pas, ou très peu. Compte tenu de l’évolution des salaires – certes négative en termes réels – et du ralentissement de la productivité, il y a peu de chances que l’inflation revienne à sa cible d’ici fin 2023. Sauf bien sûr si l’économie mondiale entrait en récession et entrainait dans son sillage les prix des commodités, ce qui n’est pas notre scénario central. Au contraire, nous pourrions plutôt assister à un rebond de l’inflation au cours du second semestre, avec de conséquences non négligeables sur la conduite des politiques monétaires. 

C’est une analyse europe, je parlais de la france. Mais bref je vais pas jouer les dames soleils, on verra. 

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Il y a 4 heures, Asgard a dit :

C'est pas parceque c'est une ligne à part qu'il n'est pas inclus dans les annonces de la LPM et du budget de la défense..

Si l'on veut pinailler t'as raison, puisque c'est inclus dans la "missions défense". Dans ce cas là, le budget 2022 était de pratiquement 50 milliards pensions et anciens combattants inclus et non de 43 (de mémoire)  

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Cette partie du discours de Macron est intéressante à cet égard ;

Dans l'espace maritime enfin, il nous faut disposer des capacités navales à la hauteur des atouts maritimes de notre pays. La France possède la deuxième zone économique exclusive du monde grâce à nos Outre-mer. C'est un immense atout, c'est aussi une immense responsabilité, y compris à l'échelle des enjeux environnementaux, climatiques, de la protection de certaines infrastructures et de nos territoires. Je souhaite aussi que nous puissions acquérir une capacité de maîtrise des fonds marins jusqu'à une profondeur de 6 000 mètres pour des raisons militaires, mais aussi au titre de la protection de nos infrastructures sous-marines critiques. Je souhaite également que nos forces armées soient davantage et mieux présentes dans nos Outre-mer et que ces derniers figurent une constellation stratégique à la fois tête de pont relais et point de veille de nos intérêts dans le monde. Je présenterai prochainement le déploiement concret et opérationnel de cette stratégie ultramarine. Enfin, connectant tout cela, nous devrons refondre le commandement interarmées des opérations, notamment pour mieux lutter contre les stratégies hybrides. 

Cette LPM va faire un focus particuliers sur les outres-mers et on imagine en particulier en Indo-Pacifique non seulement pour les protéger mais également pour en faire des points d'appuis de nos relation stratégiques avec les pays de cette zone.

Je suis impatient d'en découvrir la déclinaison militaire.

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il y a 14 minutes, herciv a dit :

Je suis impatient d'en découvrir la déclinaison militaire.

On est tous impatient 

Même si la transformation à plus ou moins commencer. 

Notament avec l'infra qui va se moderniser les POM le renouvellement des  FS peut etre avec 2 navires par zone apres 2030. Et le retour d'une capacitée de projection amphibie dans le pacifique. On a aussi l'arrivée des Caracl en Nouvelle Caledonie. La transformation du RIMA P NC en Bataillon . En gros un GTIA avec tout les appuis 

On à aussi les ALBATROS Qui vont arriver dans le pacifique avec la aussi une possibilité de les armer.

 

 Extrait 

Une optimisation des emprises militaires pour l’accueil des nouveaux moyens des FAPF

A l’occasion de sa visite en Polynésie, l’ingénieur général Plomion, directeur central de la direction de l’infrastructure de la Défense, s’est rendu compte in situ de l’importance des chantiers qui attendent les FAPF en vue de l’accueil de leurs nouveaux moyens tant à la base navale de Papeete avec l’arrivée de deux patrouilleurs outre-mer en 2 ans qu’au groupement aéronautique militaire (GAM) de Faa’a depuis lequel décolleront d'ici 2029 les nouveaux avions de surveillance maritime Albatros.

Ces nouveaux matériels, dédiés à la protection de la Polynésie et des polynésiens et aux intérêts de la France en Asie-Pacifique, en plus d’être plus performants, seront également plus volumineux. Nécessitant des aménagements fonciers spécifiques, leur accueil verra l’optimisation maximale des emprises des armées à Tahiti.

Il s’est ainsi rendu compte in situ des fortes pressions foncières exercées par les autorités locales malgré les nombreuses cessions accordées au titre du contrat de redynamisation des sites de la Défense. Les forces armées en Polynésie française, concentrées sur 4 emprises principales, ne disposant plus de marges foncières, seront notamment obligés de réaliser des phasages de travaux (opérations "à tiroirs") pour voir la réalisation de certaines opérations majeures comme au GAM à Faa’a.

 

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il y a une heure, Scarabé a dit :

Les forces armées en Polynésie française, concentrées sur 4 emprises principales, ne disposant plus de marges foncières, seront notamment obligés de réaliser des phasages de travaux (opérations "à tiroirs") pour voir la réalisation de certaines opérations majeures comme au GAM à Faa’a.

Je ne comprends pas pourquoi les statuts des terrains environnants les implantations militaires ne sont pas gelées ? Comme autour des aéroports civils et autres installations publiques susceptibles d'être agrandies  Du gâchis à long-terme

Modifié par Bechar06
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il y a 1 minute, Bechar06 a dit :

Je ne comprends pas pourquoi les statuts des terrains environnants les implantations militaires ne sont pas gelées ? Comme autour des aéroports civils et autres installations publiques susceptibles d'être agrandies  Du gâchis à long-terme

La Polynésie est un TOM pas un DOM. 

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@herciv @CortoMaltese je vous réponds... mais dans le fil approprié :tongue:

Citation

Ben oui, si tu considère que les Ukrainiens gardes les marches de l'est et qu'ils le font avec un certain talent, là il faut se demander si la cavalerie lourde en France est bien utiles. 

Ensuite si tu regardes où Macron signe ses accords de défense en ce moment (le dernier en date étant le Bengladesh), eh bien c'est l'Asie Pacifique. Là on a surtout besoin de moyen aéro maritime.

Citation

Il semble (il faudra le confirmer quand plus de détails sortiront) que le contrat opérationnel pour nos armées en cas de déploiement en HI passera de 10 000 à 20 000 hommes. Or je vois mal contre qui ont déploierait 20 000 hommes sinon contre la Russie, acteur face auquel le char se justifie à 100%. Donc ça ne colle pas vraiment avec un "abandon" de l'Europe au profit d'une réorientation tout azimut de nos moyens vers l'Indo-Pacifique

Dans la précédente LPM, le contrat opérationnel était plutôt de 15 000 hommes

« une capacité de commandement terrestre de niveau corps d’armée, et les moyens organiques de nature à permettre d’assumer les responsabilités de nation-cadre correspondant au niveau divisionnaire (systèmes de commandement, renseignement, logistique…) » incluant « jusqu’à deux brigades interarmes représentant environ 15 000 hommes des forces terrestres, mettant en œuvre près d’un millier de véhicules de combat. »

Passer de 15 000 à 20 000 reste une augmentation notable.

Noter aussi que la formulation utilisée par Macron est différente

Si demain tel grand partenaire doit regarder ailleurs, nous devrons être en mesure d'agir avec les Européens à l'intérieur de l'OTAN ou en dehors de l'Alliance et, si nécessaire, d'assurer les capacités de commandement qui permettront de mener ensemble une opération d'ampleur. Pour nous, cela impliquera de pouvoir déployer une capacité interarmées représentant jusqu'à 20 000 hommes.

Il s'agit d'être en capacité de le faire dans l'OTAN ou en dehors de l'OTAN. Notamment quand si les Etats-Unis finissent par se lasser que la plupart des pays européens se reposent sur eux pour leur défense et ramènent les boys ('n girls :happy: !) à la maison. Ce qui suppose des moyens supplémentaires.

20 000 hommes (trois brigades interarmes ?) ça n'aurait guère de sens sans une cavalerie lourde en effet. Surtout pour un pays qui se serait rendu capable - c'est ce que dit Macron - de prendre le commandement d'une opération "d'ampleur" en dehors de l'OTAN... Jusqu'à 60 000 hommes peut-être, la France en fournissant un tiers ?

Au vu de ces ambitions, la bonne question ne me paraît pas être donne t on à l'Ukraine 50, 100 ou allons-y roulez jeunesse les 200 Leclerc. Mais combien de temps pour en relancer la production, sachant que le MGCS est dans un état pire encore que le SCAF - toujours pas de déblocage, point mort - donc la date de 2040 pour un remplacement n'est probablement déjà plus tenable, alors que 200 Leclerc étaient déjà trop justes pour le "contrat" précédent - pas de capacité d'absorber des pertes, notamment - sans parler du nouveau contrat plus ambitieux

Pas d'accord pour dire que "20 000 hommes ce serait forcément contre la Russie". Je dirais que ce ne serait probablement pas contre la Russie, disons que ce scénario n'est pas le plus probable. D'ailleurs, ce ne serait alors qu'une contribution assez limitée, Varsovie prévoit au total de l'ordre de 1 400 chars lourds (K2 et M1), dans cinq à dix ans ses forces terrestres seront à mesure, et comment la France pourrait-elle avoir alors la prétention de prendre le commandement :huh: ? S'il y a un jour besoin de défendre l'Europe centrale contre une agression russe, alors que les Etats-Unis ont rembarqué leurs troupes, je verrais plutôt un haut-commandement polonais, et probablement un adjoint allemand, certes avec d'autres contributions y compris de la France... mais plus anecdotiques, et pourquoi la France s'épuiserait-elle pour que sa contribution dans ce cas soit juste un peu moins anecdotique :huh: ?

Les "20 000 hommes" c'est pour un cadre beaucoup plus large.

La France a des intérêts et des alliés en Méditerranée, au Moyen-Orient, en Afrique et dans l'Océan indien. Sans doute, la Marine et l'AAE sont prioritaires dans ce cas, mais l'AdT ne peut être négligée. Rien que d'ici 2030, sans parler de la décennie suivante, la compétition de puissances montera certainement en gamme dans ces régions, y compris avec du char lourd avancé, et comment la France pourrait-elle militairement crédible si elle ne sait pas projeter un corps expéditionnaire correctement équipé dans un rayon de 5 ou 6 000 km (en ligne droite, donc distance supérieure par voie de mer) ?

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