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[LPM] Loi Programmation Militaire


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non mais il serait peut-être temps de baisser une masse salariale qui ne diminue quasiment pas malgré la baisse des effectifs ... étonnant non ? comme aurait dit Mr Cyclopède

comment se fait-ce ?

 

En partie par le repyramidage des grades et le fait que ce sont les "petits salaires" qui jerkent majoritairement et pas les gros; il va bien falloir un moment qu'on se pose aussi les vraies questions qui fâchent dans cette boutique car à ce rythme là ce seront bientôt les capitaines qui tireront à l'Eryx et les lieutenant-colonel qui seront les chevilles ouvrières des escadrons

 

Peut-être aussi discuter des primes; système complexe parfois opaque et souvent siège de magouilles sans nom (qui explique en partie le fiasco de Louvois) ... peut-être aussi parler des retraites versées à des gens qui ont à nouveau un emploi à plein temps (là je vais me faire des potes ...) et qui cumulent salaires et retraites.

 

Vous en voulez vous des sujets de discussion ?

 

Comme tous les sujets complexes aborder celui-ci sous l'angle unique de la trahison des uns par les autres et de l'aspect uniquement matériel sans parler du volet gestion (personnels, carrières, finances ...) c'est se priver de beaucoup d'arguments de réflexion.

 

 

Et si l'absence de réel débat sur ces sujets était finalement une faveur faite par les politiques au monde militaire ? Faveur qui satisferait beaucoup plus de monde dans l'institution que la baisse des crédits d'équipement ne fait de mécontents...

 

Vous mordez le tableau ?

 

On ne que plussoyer

 

Je ne pense pas qu'ils soient sur représentés parce que l'armée et obligée de former un certain nombre d’officiers pour faire marcher des systèmes d'armes de plus en plus complexe. Je rappel juste que les officiers à leurs sortie d'école ont un diplôme d’ingénieurs en poche et pour rembourser leur diplôme ils doivent effectuer un certains nombre d'année de service avant de pouvoir quitter l'administration.

Et comme maintenant il y a de plus en plus de poste d’équivalent ingénieur dans l'armée notamment dans le soutien il faut absolument formée des hommes aptes à mettre en œuvre des systèmes d'armes, de commandement, de renseignement,de soutien etc...  . Et une fois ces officiers formés l'armée est obligée de leur verser une retraite après un certains nombre d'année de service.

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non mais il serait peut-être temps de baisser une masse salariale qui ne diminue quasiment pas malgré la baisse des effectifs ... étonnant non ? comme aurait dit Mr Cyclopède

comment se fait-ce ?

 

En partie par le repyramidage des grades et le fait que ce sont les "petits salaires" qui jerkent majoritairement et pas les gros; il va bien falloir un moment qu'on se pose aussi les vraies questions qui fâchent dans cette boutique car à ce rythme là ce seront bientôt les capitaines qui tireront à l'Eryx et les lieutenant-colonel qui seront les chevilles ouvrières des escadrons

 

Peut-être aussi discuter des primes; système complexe parfois opaque et souvent siège de magouilles sans nom (qui explique en partie le fiasco de Louvois) ... peut-être aussi parler des retraites versées à des gens qui ont à nouveau un emploi à plein temps (là je vais me faire des potes ...) et qui cumulent salaires et retraites.

Et si l'absence de réel débat sur ces sujets était finalement une faveur faite par les politiques au monde militaire ? Faveur qui satisferait beaucoup plus de monde dans l'institution que la baisse des crédits d'équipement ne fait de mécontents...

 

Vous mordez le tableau ?

 

Pas faux. C'est vrai que ça évolue de plus en plus en "armée mexicaine" ce Ministère ; à quand 70% d'officiers ? La "trahison" des politiques est peut-être encore plus grave que lorsqu'on en parle au sujet des crédits d'équipements, puisque la baisse de ceux-ci ne servirait donc qu'à "faire plaisir" à certains au détriment de la sécurité nationale dans une logique clientéliste ??

 

Quel gouvernement aura le courage d'arrêter de multiplier les "privilèges" ainsi accordés voire de geler l'avancement de la moitié de ceux qui ont bénéficié d'un avancement rapide depuis 10 ans ? Les "pistonnés" des armées n'ayant pas le droit de grève, les mécontents d'une répartition budgétaire plus favorable aux équipements et à leur MCO n'auront qu'à démissionner  

Modifié par Bruno
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Je ne pense pas qu'ils soient sur représentés parce que l'armée et obligée de former un certain nombre d’officiers pour faire marcher des systèmes d'armes de plus en plus complexe. Je rappel juste que les officiers à leurs sortie d'école ont un diplôme d’ingénieurs en poche et pour rembourser leur diplôme ils doivent effectuer un certains nombre d'année de service avant de pouvoir quitter l'administration.

Et comme maintenant il y a de plus en plus de poste d’équivalent ingénieur dans l'armée notamment dans le soutien il faut absolument formée des hommes aptes à mettre en œuvre des systèmes d'armes, de commandement, de renseignement,de soutien etc...  . Et une fois ces officiers formés l'armée est obligée de leur verser une retraite après un certains nombre d'année de service.

 

Moi je remarque une chose toute simple ,mais rien qu'en terme de masse salariale au niveau des mécaniciens aéronautique se sont tous des sous/officier .Et sa s'est un reste du système de  l'armée de conscription se type d'organisation .Alors que chez les US et et britannique se sont des militaires du rang qui sont la masse des mécaniciens aéronautique avec une perspective d'évolution de carrière vers le monde des sous/officiers et officiers .

 

Un chef de groupe chez les britanniques s'est un corporal ,l'équivalent d'un caporal/chef ,avec un seul sous/off comme adjoint au chef de section qui est un officier .Chez les US par contre un chef de groupe est un sous/officier mais on doit prendre en compte une armée de masse en comparaison de celle des britanniques ,et un type de carrière différente avec pas mal de MDR envoyé chez les sous/off ,car il ne me semble pas que les US est une école de sous/off ou des civils peuvent passé directement en école et sortir sous/off directement .De plus le grade de sergent n'est pas forcément lié automatiquement à une longue carrière .

 

 

Rien qu'à se niveau revoir les cursus et possibilité d'accès à des MDR a des fonctions à responsabilité auparavant limité aux sous/officiers réorganiserait la masse salariale ,celle des salaires et de la quantité d'officier et sous/officier .Certes ont peu parlé de technologie et que se sont des officiers bardé de diplôme qui doivent gérer des systèmes d'armes ,mais ils ne sont pas non plus la plus grande masse à gérer des systèmes d'armes .

 

Mais il y a largement possibilité à des sous/officiers de gérer des fonctions sur des systèmes d'armes ou dans le soutien .Il est la le problème en fait s'est que l'équilibrage de la masse salariale se jouera sur la fonction/responsabilité redistribué vers les échelons du bas avec une perspective d'évolution de carrière vers le haut plus accessible .Après on peu se dire qu'il y aura le PB des salaires attractifs par rapport à la fonction mais si on colle une prime qui élèvera la solde d'un simple soldat sans atteindre le niveau de la solde d'un sous/off ,on obtient le côté attractif auprès de personnels civils qualifié mais qui ne penserait pas avoir le niveau pour entrer dans une école de sous/officiers .

 

En fait on pourrait trouvé le juste milieu entre le système US et Britannique et donc nous éviterait une sûre représentation et redonnerait plus de valeur aux grades , en revoyant le niveau de responsabilité vers le bas . Je vais peut-être choquer mais on devrait peut-être passé par une option semi-direct uniquement et ne plus avoir de civil arrivant en école de sous/off .

 

De facto en revoyant cette posture on revoit une pyramide hiérarchique  plus "aérer" mais sans bloqué le système de carrière .

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Rien qu'à se niveau revoir les cursus et possibilité d'accès à des MDR a des fonctions à responsabilité auparavant limité aux sous/officiers réorganiserait la masse salariale ,celle des salaires et de la quantité d'officier et sous/officier .Certes ont peu parlé de technologie et que se sont des officiers bardé de diplôme qui doivent gérer des systèmes d'armes ,mais ils ne sont pas non plus la plus grande masse à gérer des systèmes d'armes .

 

Mais il y a largement possibilité à des sous/officiers de gérer des fonctions sur des systèmes d'armes ou dans le soutien .Il est la le problème en fait s'est que l'équilibrage de la masse salariale se jouera sur la fonction/responsabilité redistribué vers les échelons du bas avec une perspective d'évolution de carrière vers le haut plus accessible .

Je suis d'accord avec toi Gibbs. D'ailleurs je voudrais bien connaitre les systèmes d'arme dont la complexité est telle qu'elle nécessite un diplôme d'ingé pour être mis en oeuvre ! 

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Je suis d'accord avec toi Gibbs. D'ailleurs je voudrais bien connaitre les systèmes d'arme dont la complexité est telle qu'elle nécessite un diplôme d'ingé pour être mis en oeuvre ! 

Y'en a un paquet : avions de chasse/transport, central ops d'un batiment de guerre, oreilles d'or, guerre electronique, cyberguerre, calculs balistiques d'artillerie, météorologie (basiquement le role de tout VOA), controle d'un drone HALE ou MALE etc etc

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Je crois que vous vous égarez un peu tous, pas besoin d'être ingénieurs pour occuper les postes que vous énumérez. Dans la marine, il y a du moins du temps ou j'y étais, assurait  une formation continue de ses hommes. Donc un sous-off en fin de carrière avait un équivalant bac +2 pour certaine spécialités.(ils se sont battus dans les années 90 pour que leur diplômes militaires soit réévalués en fonction du civil). Si pour un officier, c'est bien d'avoir un diplôme d'ingénieur, ce qu'on lui demande, c'est une prise de décision en fonction des renseignements qu'on lui donne, qu'il ai,  ou non, un cursus universitaire long comme le bras ne fera pas de lui un meilleur commandant. La fonction d'un ingénieur est de mettre au point des "système", pas de les utiliser. Ce que je veux dire, même si cela aide à la compréhension d'un système d'armement, un technicien peut occuper les postes que vous énumérez.

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La fonction d'un ingénieur est de mettre au point des "système", pas de les utiliser. Ce que je veux dire, même si cela aide à la compréhension d'un système d'armement, un technicien peut occuper les postes que vous énumérez.

Non non il y a plein d'ingénieur ne conçoivent rien et qui ne font qu'opérer des choses, dans le civil comme dans le militaire. D'ailleurs c'est ingénieur "de production" c'est ce dont on manque le plus dans le civil...

Alors certes les oreilles d'or ne sont pas des ingénieurs, mais il y a pas mal de boulot d'ingénieur dans les transmissions, les radars, toute la filière nucléaire, la météo, la mécanique naval, le génie, logistique etc. Ensuite il y a tout ceux qui ont fait l'ESM l'EN et l'EA qui tombe ingénieur de fait en fin d'étude pour peut qu'il est pris la bonne "filiere" et d'autant plus s'il file vers un DEA d'une autre école d'état associé Mine etc.

Il me semble meme qu'a l'école naval t'es ingénieur de fait, et a l'école de l'air aussi. Du moins en formation initiale.

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Non non il y a plein d'ingénieur ne conçoivent rien et qui ne font qu'opérer des choses, dans le civil comme dans le militaire. D'ailleurs c'est ingénieur "de production" c'est ce dont on manque le plus dans le civil...

Alors certes les oreilles d'or ne sont pas des ingénieurs, mais il y a pas mal de boulot d'ingénieur dans les transmissions, les radars, toute la filière nucléaire, la météo, la mécanique naval, le génie, logistique etc. Ensuite il y a tout ceux qui ont fait l'ESM l'EN et l'EA qui tombe ingénieur de fait en fin d'étude pour peut qu'il est pris la bonne "filiere" et d'autant plus s'il file vers un DEA d'une autre école d'état associé Mine etc.

Il me semble meme qu'a l'école naval t'es ingénieur de fait, et a l'école de l'air aussi. Du moins en formation initiale.

 

Mais les armées ne se cantonnent pas qu'à se type de job .

 

 

Et on devrait toujours partir du principe que celui d'en bas peu remplacer celui d'en haut , en revoyant l'équilibre des responsabilités .On reste encore sur du format armée de conscription qui n'a plus lieu d'être . Il est évident qu'un pilote de chasse ne peut-être qu'un officier ,idem pour certaines spécialité .Mais la masse ne se trouve pas à ses niveaux de spécialité loin de là .

 

Donc on doit revoir les niveaux de responsabilité et affinée à se niveau là dans les unités de combat ,logistique ,d'appui etc ...

 

l'USMC ne forme pas de sous/off  arrivant directement du civil mais avec forme ses sous/officiers avec ses MDR . les chefs de section ,lieutenant de l'USMC ne font pas tous une longue carrière ,mais qui y gagne quand même en sachant qu'ils pourront avoir un poste à responsabilité dans le civil .Il y a un donc un renouvellement qui se fait sans que sa bouchonne en direction de la piste "aux étoiles" .

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Non non il y a plein d'ingénieur ne conçoivent rien et qui ne font qu'opérer des choses, dans le civil comme dans le militaire. D'ailleurs c'est ingénieur "de production" c'est ce dont on manque le plus dans le civil...

Alors certes les oreilles d'or ne sont pas des ingénieurs, mais il y a pas mal de boulot d'ingénieur dans les transmissions, les radars, toute la filière nucléaire, la météo, la mécanique naval, le génie, logistique etc. Ensuite il y a tout ceux qui ont fait l'ESM l'EN et l'EA qui tombe ingénieur de fait en fin d'étude pour peut qu'il est pris la bonne "filiere" et d'autant plus s'il file vers un DEA d'une autre école d'état associé Mine etc.

Il me semble meme qu'a l'école naval t'es ingénieur de fait, et a l'école de l'air aussi. Du moins en formation initiale.

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Actuellement un MDR n'a pas besoin d'avoir le BAC, en tout cas il n'est pas BAC+2

Un sous-officier doit avoir le BAC pour être recruté et un fois formé il obtient un BAC+2 et souvent le niveau licence.

Un officier a au moins une licence et souvent un diplôme d'ingénieur.

Ces critères permettent de définir une solde correspondant (plus ou moins mal) au salaire du civil. On peut encore adapter les rémunérations avec des primes plus ou moins élevés, mais ça ne suffit pas toujours pour être compétitif avec le civil sans atteindre des montants discrédibilisant ses supérieurs hiérarchiques.

On utilise du matériel de plus en plus perfectionné ce qui fait que de nombreux techniciens doivent au minimum (vu le niveau scolaire demandé pour un travail "équivalent" dans le civil" être des sous-officiers voir même des officiers. Cela veut dire que pour les encadrer, il faut très vite avec des chef haut gradé.

On ne peut plus comparer avec une armée de conscription ou il suffisait de quelques heures de formation pour permettre de transformer des analphabètes en chair à canon. Au XXIeme siècle, il faut des "spécialistes" de la guerre utilisant toute la technologie moderne.

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Actuellement un MDR n'a pas besoin d'avoir le BAC, en tout cas il n'est pas BAC+2

Un sous-officier doit avoir le BAC pour être recruté et un fois formé il obtient un BAC+2 et souvent le niveau licence.

Un officier a au moins une licence et souvent un diplôme d'ingénieur.

Ces critères permettent de définir une solde correspondant (plus ou moins mal) au salaire du civil. On peut encore adapter les rémunérations avec des primes plus ou moins élevés, mais ça ne suffit pas toujours pour être compétitif avec le civil sans atteindre des montants discrédibilisant ses supérieurs hiérarchiques.

On utilise du matériel de plus en plus perfectionné ce qui fait que de nombreux techniciens doivent au minimum (vu le niveau scolaire demandé pour un travail "équivalent" dans le civil" être des sous-officiers voir même des officiers. Cela veut dire que pour les encadrer, il faut très vite avec des chef haut gradé.

On ne peut plus comparer avec une armée de conscription ou il suffisait de quelques heures de formation pour permettre de transformer des analphabètes en chair à canon. Au XXIeme siècle, il faut des "spécialistes" de la guerre utilisant toute la technologie moderne.

 

Justement ,tu reprends les arguments de se que propose la défense dans son recrutement ,on recrute tel catégorie avec tel diplôme ...

Donc fatalement si s'est bon et bien on ne change rien  à se niveau ...

 

Le problème s'est qu'il y a une option que personne ne veut entendre ,s'est qu'une carrière dans l'armée elle peut très bien commencer comme MDR avec des passerelles vers le monde des sous/officiers et officiers .

 

Est-ce que une école qui forme des sous/officiers arrivant du civil n'est pas non plus un reste d'une armée de conscription ?

 

Que cette école ne forme plus que des MDR ayant le niveau pour passé la case au dessus , il est la le bond en avant dans une armée de métier .

Cela se fait déjà en partie mais on a toujours des personnels initiaux qui arrivent à l'école de sous/off .Donc on offre d'office un décalage des cursus de carrière sur un système qui remonte à la conscription ...

 

 

 

http://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Marine_Corps_rank_insignia

 

http://www.military-ranks.org/marine-corps

 

 

https://www.marines.com/being-a-marine/marine-corps-careers/enlisted#private

 

https://www.marines.com/being-a-marine/marine-corps-careers/officer#lieutenant

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Warrant_officer_(United_States)

 

 

 

 

On s'aperçoit que jusqu'à sergent Major ,il n'y a pas de distinguo entre simple soldat et les sous/officiers ,donc une carrière commençant à partir de soldat .

 

Après il y a la case "warrant officer " qui correspondrait à un intermédiaire entre le monde des MDR et les officiers .

 

Et les officiers .

 

 

 

 

Au Canada ,s'est encore plus simple : carrière MDR (qui englobe aussi le monde des sous/officiers ) et les Officiers .

http://www.forces.ca/fr/page/optionsdecarriere-123

 

http://www.forces.gc.ca/fr/instruction-perf-prof/membres-du-rang.page

 

Enfin voilà mon humble avis ,mais j'aime bien le système canadien  =)

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Y'en a un paquet : avions de chasse/transport, central ops d'un batiment de guerre, oreilles d'or, guerre electronique, cyberguerre, calculs balistiques d'artillerie, météorologie (basiquement le role de tout VOA), controle d'un drone HALE ou MALE etc etc

Les filières EOPN/EOPAN sont ouvertes pour les détenteurs du BAC. La seule difference avec les filières EA/EN est le niveau de responsabilité au niveau encadrement.

Les oreilles d'or / opérateurs de detection acoustiques/ opérateurs sonar sont pour la majorité d'entre eux des officiers mariniers issus de maistrance.

 

 

Non non il y a plein d'ingénieur ne conçoivent rien et qui ne font qu'opérer des choses, dans le civil comme dans le militaire. D'ailleurs c'est ingénieur "de production" c'est ce dont on manque le plus dans le civil...

Alors certes les oreilles d'or ne sont pas des ingénieurs, mais il y a pas mal de boulot d'ingénieur dans les transmissions, les radars, toute la filière nucléaire, la météo, la mécanique naval, le génie, logistique etc. Ensuite il y a tout ceux qui ont fait l'ESM l'EN et l'EA qui tombe ingénieur de fait en fin d'étude pour peut qu'il est pris la bonne "filiere" et d'autant plus s'il file vers un DEA d'une autre école d'état associé Mine etc.

Il me semble meme qu'a l'école naval t'es ingénieur de fait, et a l'école de l'air aussi. Du moins en formation initiale.

 

Dans le civil, on fait appel à des ingénieurs pour des roles d'encadrement. c'est d'ailleurs souvent le cas pour les ingénieurs de production. cela ne les empêche pas, pour certains à continuer de "coder".

 

 

+1

Actuellement un MDR n'a pas besoin d'avoir le BAC, en tout cas il n'est pas BAC+2

Un sous-officier doit avoir le BAC pour être recruté et un fois formé il obtient un BAC+2 et souvent le niveau licence.

Un officier a au moins une licence et souvent un diplôme d'ingénieur.

Ces critères permettent de définir une solde correspondant (plus ou moins mal) au salaire du civil. On peut encore adapter les rémunérations avec des primes plus ou moins élevés, mais ça ne suffit pas toujours pour être compétitif avec le civil sans atteindre des montants discrédibilisant ses supérieurs hiérarchiques.

On utilise du matériel de plus en plus perfectionné ce qui fait que de nombreux techniciens doivent au minimum (vu le niveau scolaire demandé pour un travail "équivalent" dans le civil" être des sous-officiers voir même des officiers. Cela veut dire que pour les encadrer, il faut très vite avec des chef haut gradé.

On ne peut plus comparer avec une armée de conscription ou il suffisait de quelques heures de formation pour permettre de transformer des analphabètes en chair à canon. Au XXIeme siècle, il faut des "spécialistes" de la guerre utilisant toute la technologie moderne.

Que l'on demande aux recrues actuelles des qualifications BAC , BAC + 2, ou BAC + 3, OK. Mais quelle est la plus value d'avoir un ingénieur derriere le pupitre d'un sonar ? Je persiste, aucun !!

Que l'on recrute au niveau ingénieur pour faire de l'encadrement, OK.

D'ailleurs dans le civil, les ingénieurs issus des grandes écoles ( je vais me faire des amis ...) ont vocation à faire de l'encadrement et pas à "pisser" du code ...

Modifié par jisse
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D'ailleurs dans le civil, les ingénieurs issus des grandes écoles ( je vais me faire des amis ...) ont vocation à faire de l'encadrement et pas à "pisser" du code ...

 

Pas forcément il plusieurs type d'emploi. Le classique bureau d'étude ... ou tu développes. Des boulots d'encadrement, organisation, contrôle. Des boulots de "vendeur" et d'acheteur. Et des boulot de "décisionnaire", en gros le boulot de dirigeant.

 

Et tu trouveras des ingé sortant des plus grande école dans tout le panel de métier ... ça plus tous les autres.

 

Pour les sonar ... on s'en sert tellement peu qu'il y a personne derrière. Les mecs se comptes sur les doigt d'une main surtout en flotte de surface.

 

Par contre pour l'analyse et l'exploitation des signatures etc. tu a interet a avoir du beau monde a la manoeuvre. Quand les équipages collectes des enregistrement, ils sont tous débriefé, parfois tres longuement, avec du matos et du temps dont on ne dispose pas en mer. Et la forcement le technicien qui a fait la mesure est présent, mais on lui adjoint aussi l'élite du traitement du signal et tout le trala, pour valoriser au mieux le captage.

 

Tu trouve la meme chose dans les regiment de transmission. Tout un tas de technicien pour le tout venant, mais une belle brochette d'ingénieur derriere pour exploiter tout ce qui sort du train train, faire évoluer les procédures, faire un peu de veille, un peu de dev etc.

 

Et dans une armée qui fonctionne essentiellement avec la bite et le couteau heureusement qu'il y a encore un peu de compétence interne pour transformer le matos tout "ripoux" en machin qui marche.

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Pas forcément il plusieurs type d'emploi. Le classique bureau d'étude ... ou tu développes. Des boulots d'encadrement, organisation, contrôle. Des boulots de "vendeur" et d'acheteur. Et des boulot de "décisionnaire", en gros le boulot de dirigeant.

 

Et tu trouveras des ingé sortant des plus grande école dans tout le panel de métier ... ça plus tous les autres.

 

Pour les sonar ... on s'en sert tellement peu qu'il y a personne derrière. Les mecs se comptes sur les doigt d'une main surtout en flotte de surface.

 

Par contre pour l'analyse et l'exploitation des signatures etc. tu a interet a avoir du beau monde a la manoeuvre. Quand les équipages collectes des enregistrement, ils sont tous débriefé, parfois tres longuement, avec du matos et du temps dont on ne dispose pas en mer. Et la forcement le technicien qui a fait la mesure est présent, mais on lui adjoint aussi l'élite du traitement du signal et tout le trala, pour valoriser au mieux le captage.

 

Tu trouve la meme chose dans les regiment de transmission. Tout un tas de technicien pour le tout venant, mais une belle brochette d'ingénieur derriere pour exploiter tout ce qui sort du train train, faire évoluer les procédures, faire un peu de veille, un peu de dev etc.

 

Et dans une armée qui fonctionne essentiellement avec la bite et le couteau heureusement qu'il y a encore un peu de compétence interne pour transformer le matos tout "ripoux" en machin qui marche.

Les ingénieurs grandes écoles au dev ou à la vente, ils y restent 6 mois / 1 an. Plus, c'est qu'il y'a un problème. Et les recruter pour ces postes est une erreur car ils n'y restent pas (c'est du vécu).

Ensuite pour en revenir à l'armée, je suis d'accord sur le fait qu'il en faille, mais pour mettre en oeuvre les matériels/systèmes d'armes au sein de nos armées, un "technicien" bien formé suffit amplement.

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Que l'on demande aux recrues actuelles des qualifications BAC , BAC + 2, ou BAC + 3, OK. Mais quelle est la plus value d'avoir un ingénieur derriere le pupitre d'un sonar ? Je persiste, aucun !!

Que l'on recrute au niveau ingénieur pour faire de l'encadrement, OK.

D'ailleurs dans le civil, les ingénieurs issus des grandes écoles ( je vais me faire des amis ...) ont vocation à faire de l'encadrement et pas à "pisser" du code ...

En fait ce n'est pas le grade ou la qualification qui compte, mais le montant de la solde.

Si un boulot équivalent dans le civil est bien payé (cas des contrôleur aérien, des pilotes, de certains technicien...) il faut une solde relativement comparable donc un grade élevé (pour être cohérent avec la hiérarchie militaire) et un niveau scolaire lui aussi élevé (pour être cohérent avec l'indice salariale de la fonction publique)

On peut le tourner comme on veut, mais réduire les salaires des militaires risque de réduire fortement le nombre de volontaires. Déjà que ce n'est pas bien brillant...

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L’Éducation Nationale souffre du même problème dans certains domaines, notamment l'enseignement. Avec un niveau requis à bac + 5, il devient difficile de convaincre des jeunes de s'engager dans un métier où, avec un niveau d'études équivalent, ils seront bien moins payés qu'ailleurs. On le voit par exemple pour les professeurs de mathématiques. Beaucoup d'étudiants en maths abandonnent cette filière et se dirigent vers les écoles d'ingénieurs ou les métiers liés à l'informatique. Bien plus rémunérateurs et bien moins e**erdants.

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