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[LPM] Loi Programmation Militaire


xav
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5 hours ago, Jojo67 said:

Oui je suis surpris moi aussi. J'avais le chiffre de 1,70% en tête, mais ça dépend si on compte les forces de gendarmerie, les pensions...

La source du calcul est ici https://www.sipri.org/databases/milex

Visiblement ce n'est pas le mode de calcul OTAN. Le SIPRI integre tout, y compris les pension gendarmerie pour arriver a un budget de 48 milliards € ... ceci explique cela.

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Il y a 19 heures, g4lly a dit :

La source du calcul est ici https://www.sipri.org/databases/milex

Visiblement ce n'est pas le mode de calcul OTAN. Le SIPRI integre tout, y compris les pension gendarmerie pour arriver a un budget de 48 milliards € ... ceci explique cela.

Faudra signifier aux suédois, ce changement.

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il y a 38 minutes, collectionneur a dit :

Tiens, la Turquie a beaucoup baissé sa part du PIB dans la Défense ?

 

Les militaires et les islamistes ne sont pas très potes. Erdogan n’arrête pas de saigner l'armée depuis plus de 15 ans.

 

En tout cas ils sont gentils avec la France l'Otan, je croyais que nous atteignons difficilement les 1.5%, si l'on enlevait les pensions etc.

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Je déteste ce genre de sondage, je suis sur qu'on aurait la même réponse sur l'éducation, la recherche, la justice, la fonction hospitalière, etc...

Poser la question "voulez vous plus de <un truc qui vous tiens à cœur> au détriment de <plein d'autre truc mais on vous dis pas quoi>", c'est une façon biaisée de poser la question.

J'aimerai bien voir ce que donnerai les sondages sur un arbitrage spécifique sécurité vs hopitaux, sécurité vs éducation, etc..

Vu la période, je pense que la sécurité serait probablement devant, mais certainement pas avec une telle marge.

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Budget: pourquoi l’armée réclame 2% du PIB  http://www.challenges.fr/entreprise/defense/20160906.CHA3065/budget-pourquoi-l-armee-reclame-2-du-pib.html

Citation

Selon Pierre de Villiers, il faut d’urgence repasser la fameuse barre des 2% du PIB, ce qui, selon le CEMA, supposerait de passer de 32,6 milliards d’euros de budget en 2017 à 41 milliards en 2020. Pourquoi 2%? Pour trois raisons, explique le CEMA. Un, "boucher les trous capacitaires", comme la flotte d’avions de transport, la reconnaissance, les ravitailleurs, patrouilleurs, drones. Deux, respecter le contrat opérationnel des armées fixé par le dernier livre blanc, qui est inatteignable avec le budget actuel. Trois, financer le renouvellement de la dissuasion nucléaire, dans ses deux composantes (aéroportée et océanique).

Citation

 

"C’est ce que j’appelle l’effort de guerre, nous n’avons pas le choix, martèle Pierre de Villiers. Nous avons des soldats exceptionnels, nous avons des héros, tous les jours. J’ai le devoir, en tant que chef militaire, - parce que nous, on n’a pas de syndicats- de donner à des héros les moyens de mener le combat qu’ils ont à mener. C’est comme ça, et je ne me tairai pas. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas". Quelques minutes plus tard, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian approuvera l’objectif des 2%: "C'est l'objectif vers lequel il faut tendre".

De fait, le chiffre ne sort pas de nulle part. Il figurait déjà dans l’article 6 de la loi de programmation militaire de décembre 2013, qui en faisait un objectif à moyen terme. Le seuil de 2% faisait aussi l’objet d’un engagement collectif des 28 Etats membres de l’Otan, prononcé en septembre 2014 lors du sommet de Newport, avec l’objectif d’atteindre ce chiffre en 2025. Le chiffre a été confirmé en juillet dernier lors du dernier sommet de l’OTAN à Varsovie. A ce jour, seuls les Etats-Unis, la Grèce, le Royaume-Uni, l’Estonie et la Pologne sont dans les clous.

 

 

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Je ne sais pas si c'est le bon fil, mais au moins un candidat qui détail son programme de défense... :

 

http://www.opex360.com/2016/09/19/presidentielle-2017-bruno-le-maire-presente-programme-precis-chiffre-pour-la-defense/

 

Citation

Il est rare de voir un prétendant à l’Élysée dévoiler d’une manière aussi précise ses intentions en matière de politique de Défense. C’est le cas de Bruno Le Maire, qui, candidat à la primaire de la droite et du centre, vient de rendre public son « contrat présidentiel », un pavé de 1.000 pages [.pdf] dans lequel figurent toutes ses propositions en vue de la prochaine élection présidentielle. Et les forces armées y tiennent une bonne place, ce qui n’est pas étonnant dans la mesure où le député de l’Eure veut « recentrer l’État sur ses fonctions régaliennes », c’est à dire sur sa « raison d’être ».

En juillet, M. Le Maire avait déjà levé le voile sur une partie de ses propositions pour la Défense sans toutefois trop s’attarder sur les détails. Pour rappel, et comme d’autres avant et après lui, il avait avancé l’idée de porter le budget des forces armées de 1,4% à 2% du PIB en 10 ans, soit à 58 milliards d’euros d’ici 2027. « Mettre le paquet » devrait ainsi permettre de combler les lacunes observées et relevées par les chefs d’état-major successifs depuis quelques années (et dont ce site se fait régulièrement l’écho) tout en renforçant la Base industrielle et technologique de défense (BITD) française et en préservant « une expertise nationale contribuant à la capacité d’évaluation et de choix autonome sur les questions internationales. »

Pour l’armée de Terre, M. Le Maire propose d’augmenter ses effectifs de 30.000 hommes (+30%) afin qu’elle puisse « soutenir dans la durée le niveau d’engagement actuel ». Cette hausse se traduirait par la création d’une troisième division SCORPION de 20.000 soldats et d’une brigade aéromobile (4.000 pax) de plus dotée de 40 hélicoptères d’attaque Tigre, de 65 NH-90 Caïman » et de 45 Hélicoptères interarmées légers (HIL). S’ajouterait également une nouvelle unité de forces spéciales (1.000 hommes). Enfin, les commandements spécialisés seraient renforcés à hauteur de 5.000 personnels.

Le coût de cette remontée en puissance serait de 3,305 milliards par an en « rythme de croisière », selon l’évaluation donnée par l’équipe de M. Le Maire. Ce chiffre comprends la masse salariale, l’entretien programmé des matériels (EPM) et le soutien. Mais, avant cela, il faudra équiper les nouvelles unités. Aussi, les matériels de la 3e division SCORPION (VBCI, Jaguar, Griffon, etc) coûteraient 5 milliards d’euros. La facture serait de 2,2 milliards pour les hélicoptères de la seconde brigade aéromobile.

Ces chiffres sont basés selon l’idée qu’il faudrait compter 150 millions d’euros pour faire « sortir de terre » un régiment. En outre, le surcoût « infrastructures » est évalué, sur 10 ans, à 2,4 milliards d’euros. Seulement, une question n’a pas trouvé de réponse dans le programme de M. Le Maire : où seront implantées ces nouvelles unités, sachant que de nombreuses casernes ont été cédées, ces dernières années, pour l’euro symbolique…

Pour la Marine nationale, l’effort promis sera moindre, quoique conséquent. En tout cas, les questions maritimes constituent un enjeu important pour le candidat de la primaire, la mer étant « une source de richesse » et un « défi sécuritaire ». En outre, M. Le Maire souligne le « phénomène de territorialisation des mers générant des tensions entre pays riverains », comme cela est le cas dans la région Asie-Pacifique. En outre, il est nécessaire de protéger la Zone économique exclusive française (ZEE), la deuxième au monde.

Ainsi, le « contrat présidentiel » de M. Le Maire propose, pour un investissement de 10,8 milliards sur 10 ans, l’acquisition de 16 bâtiments de surface supplémentaires, dont 1 porte-avions (le fameux PA2), 3 frégates multimissions (FREMM), 6 frégates de taille intermédiaire (FTI) pour remplacer celles de type La Fayette, 1 navire de ravitaillement FLOTLOG et 5 patrouilleurs livrés en urgence entre 2021 et 2023. Au niveau aérien, il prévoit l’acquisition de 20 hélicoptères NH-90 Caïman NFH de plus ainsi que la rénovation de 6 avions de patrouille maritime Atlantique-2 supplémentaires (15 sont actuellement programmés).

S’agissant de l’armée de l’Air, le projet de M. Le Maire manque de clarté car plusieurs programmes qu’il propose sont d’ores et déjà dans les tuyaux (comme l’achat, par exemple, de 4 C-130J Hercules). Mais d’après ce que l’on comprend, il serait question d’acquérir, en plus, 8 avions ravitailleurs A330 MRTT (12 sont prévus actuellement), 8 avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR – 2 ont été commandés par la DGA en juin) et de 3 systèmes de drones MQ-9 Reaper. En outre, il est aussi proposé de (re)créer deux escadrons de chasse, dotés de 20 Rafale chacun, et de renforcer les capacités de défense aérienne, avec 2 Systèmes Sol-air de moyenne portée/terrestre (SAMP-T) supplémentaires.

Au registre des surprises, M. Le Maire souhaite l’acquisition de 5 Systèmes ISR/ESM aéroportés type SENTINEL ainsi que 45 hélicoptères lourds, qui pourraient être des CH-47 Chinook. En tout, à l’horizon 2027, l’armée de l’Air disposerait de 160 aéronefs de plus par rapport à maintenant.

Cet effort nécessiterait un investissement de 10 milliards d’euros sur 10 ans et un coût de fonctionnement de 1,47 milliards de plus par an, en prenant en compte l’adaptation du « volume d’heures de vol au nouveau format de l’aviation de chasse », en fonction des « des besoins opérationnels et d’entraînement. »

Quant à la dissuasion nucléaire, M. Le Maire n’entend nullement remettre en cause ses deux composantes (océanique et aérienne). Son programme rappelle seulement que sa modernisation exigera des dépenses d’équipement qui « augmenteront à partir du milieu du prochain quinquennat » et qui « plafonneront à environ 6 milliards à partir de 2025. » Et de préciser que « dans le cadre d’une augmentation des dépenses de Défense à 2% du PIB en 10 ans, cette programmation budgétaire, inscrite dans le long terme, est non seulement possible mais aussi compatible avec le renforcement des capacités conventionnelles. »

Enfin, sur le plan international, M. Le Maire ne s’attarde pas trop sur la défense européenne – un leurre à court-terme – et préfère insister sur les coopérations avec l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Pologne. « Seules des coopérations renforcées entre pays de l’UE, en partenariat avec le Royaume-Uni, pourront à court terme créer un pilier européen au sein de l’Otan », croit-il.

Justement, au sujet de l’Otan, M. Le Maire estime que la France doit « peser de tout son poids » dans ses instances et chercher systèmatiquement à y être « influente concertation avec les pays européens membres de l’UE et avec le Royaume-Uni, souvent présenté comme le ‘partenaire fiable’ dans la gestion de crise de moyenne ou de haute intensité. »

 

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