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EADS et BAE Systems vont créer le numéro un mondial de l'aéronautique-défense


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"Le rapport de forces entre BAE et EADS s'est inversé en 10 ans", Le Figaro, 13 sept. 2012

http://www.lefigaro.fr/societes/2012/09/12/20005-20120912ARTFIG00664-le-rapport-de-forces-entre-bae-et-eads-s-est-inverse-en-10-ans.php

Un extrait :

"Le groupe (BAE) a atteint son maximum. Il a gagné beaucoup d'argent en fournissant des matériels terrestres aux armées lors des conflits en Afghanistan et en Irak. Mais cette période s'achève. Sans oublier l'impact de la baisse des budgets militaires en Europe et aux États-Unis" souligne un très bon expert de l'industrie.

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Devinez quoi, c'est la faute au raffy, j'avais pas osé faire le rapprochement  :oops:

La victoire du Rafale en Inde, détonateur du big bang de l'industrie de la défense

http://www.air-cosmos.com/news/depeches-afp/la-victoire-du-rafale-en-inde-detonateur-du-big-bang-de-l-industrie-de-la-defense.html

PARIS, 13 sept 2012 (AFP)

C'est la victoire de l'avion de combat Rafale de Dassault, choisi par l'Inde devant l'Eurofighter construit par BAE Systems et EADS, qui a conduit les deux groupes européens à travailler à une fusion qui bouleverserait le monde de la défense, d'après des sources proches du dossier.

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Si ça se fait (pour le meilleur et pour le pire), je prédit la disparition de DA dans les 5-10 ans.

Après tout, il ne faudra que 5% de parts cédés pour que l'entreprise intègre le néo-consortium.

A noter que dans ce dernier cas, le consortium serait partie prenante dans le Rafale, l'Eurofighter ET le F-35.  :oops:

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202266452019-le-projet-de-fusion-entre-eads-et-bae-souleve-de-nombreux-doutes-361840.php

Londres s'est contenté d'un commentaire laconique, un porte-parole de David Cameron assurant que le gouvernement britannique discute avec les deux groupes pour préserver les intérêts nationaux. « On est en train d'étudier cela », a déclaré pour sa part Angela Merkel à des journalistes lors d'un déplacement à Köthen, dans l'est de l'Allemagne. Selon l'agence DPA, le gouvernement allemand a de fortes réserves, Berlin craignant de perdre une partie de son influence, tandis qu'une coordination avec Paris est prévue

Tu penses sérieusement que Paris va accepter que des étrangers rachètent notre avionneur national, Dassault Aviation celui qui nous procure nos vecteurs aériens Rafale M et Rafale Air/Mirage 2000N pour le FANU et FAS...Un Rafale concentré de haute technologie maîtrisant 17 des 22 technologies stratégiques en matière de souveraineté nationale.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/reuters-00465049-analyse-eads-bae-les-cartes-rebattues-dans-la-defense-en-france-361833.php

Quand on sait déjà que rien que sur les drones MALE, Londres ne voulait pas de Berlin dans le programme et que Berlin voulait faire capoter le projet français.

"Sauf que l'on parle de quatre pays différents au capital de l'entité ainsi constituée (Allemagne, France, Espagne et Royaume-Uni, NDLR), peut-être cinq si l'Italie est amenée à participer ultérieurement. Il y aura des problèmes de souveraineté et de culture d'entreprise, rien ne garantit son efficacité industrielle", ajoute cette source selon laquelle des choix en France vont devoir intervenir rapidement.

Les difficultés rencontrées par EADS dans l'assemblage de l'avion de transport militaire A400M sont encore dans les mémoires des états-majors et des gouvernements, contraints de pallier les surcoûts liés aux retards du programme.

DRONES ET AVIONS DE COMBAT

Le ministre de la Défense du gouvernement Ayrault, Jean-Yves Le Drian, va devoir choisir dans les prochaines semaines les industriels retenus pour la fourniture à l'armée française d'une nouvelle génération de drones (avions sans pilote) de surveillance Male (moyenne altitude longue endurance).

Jusqu'ici pressenti pour l'emporter, le tandem Dassault Aviation -BAE Systems attend toujours un contrat ferme.

EADS, en compétition avec Dassault et BAE, a renoncé à aller jusqu'au bout du projet en juillet, une décision qui a précipité l'éviction de Stefan Zoller début septembre de la filiale de défense du groupe, Cassidian.

Mais comme Paris aime avoir 2 fruits dans son panier à grignoter , fusion Thales/Sagem avec Dassault Aviation/DCNS/STX France/CMN/Nexter/Lhor défense.

http://www.journal-aviation.com/actualites/18952-eads-et-bae-systems-discutent-d-une-fusion

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Je te verrais bien, Laurent-Simon, nous faire  un super cube à 3 dimensions des DAS domaines d'Activités Stratégiques  croisés de ces 2 gros groupes

- Axe "géographique" des grandes zones économico-stratégiques niveau mondial ( par ex. Inde - Chine, Europe, USAs )

- Axe BAE : liste des DAS de BAE   + Où BAE systems a t'il des implantations fortes ( En Australie par ex ? ) + Des clients récurrents

- Axe EADS : liste des DAS de EADS ( ex. Eurocopter )  + Où EADS a des implantations industriels, accords RT-RD + des clients récurrents

et on croise tout cela pour détecter Synergies ? Conflits potentiels ? sacrifices à terme ? opportunités d'investir en RT-RD ? Expériences acquises et cumuls d'expérience, autres effets de levier ?

Bon courage !   

Bon sang, je suis démasqué !

Sérieusement, ce serait effectivement bcp de travail !

Personnellement, je constate que depuis qq. années l'actionnariat de EADS n'était pas si stabilisé que nécessaire ! 

C'est à dire ? il n'a pas bougé depuis l'origine. Nécessaire, ce serait quoi ?

Va t on déboucher vers des actionnariats d'états conjugués ?

C'est à dire ?
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Il est clair que EADS et BAE sont complémentaire l'un à l'autre.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/13/jean-pierre-maulny-une-fusion-entre-eads-et-bae-serait-un-coup-dur-pour-dassault-aviation_1759703_3234.html

Pour Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), think tank influent sur les questions de sécurité, le rapprochement entre le britannique BAE Systems et le franco-allemand EADS pourrait provoquer  un big-bang dans le secteur européen de la défense.

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Cette fusion vous semble-t-elle pertinente ?

Cela faisait des années que EADS cherchait à développer ses activités de défense pour compenser  le poids trop important de ses activités civiles, et notamment d'Airbus. Mais il ne pouvait le faire  seul, par croissance interne, cela lui aurait coûté trop cher. D'autant que Cassidian, son pôle défense, ne se porte pas très bien. EADS a tenté de se rapprocher  de Thalès, mais le principal actionnaire de ce dernier, Dassault Aviation, n'a pas voulu franchir  le pas.

Pour BAE Systems, l'intérêt est inverse : les Britanniques sont surtout présents dans la défense, ce qui est un risque compte tenu du caractère cyclique de cette activité. Le chiffre d'affaires de BAE a diminué ces dernières années. Se rapprocher  d'EADS lui permettra d'équilibrer ses activités. Je remarque que cette fusion a été initiée par les managers des deux groupes, et non par les politiques, ce qui montre bien qu'elle répond avant tout à des considérations industrielles.

Quel sera l'impact de cette fusion sur les autres acteurs du secteur de la défense ?

On pourrait assister  dans les mois et les années qui viennent à une vaste restructuration. Face à des géants comme Boeing ou EADS-BAE Systems, les plus petites sociétés vont avoir  du mal à exister . Le français Thalès et l'italien Finmeccanica risquent de se retrouver  marginalisés et vont avoir  intérêt à se rapprocher . Mais cela ne se fera pas sans mal : Dassault Aviation n'a jamais voulu entendre  parler  de conglomérat et a, au contraire, toujours voulu rester  maître chez lui.

N'est-ce pas le français Dassault qui a le plus à perdre  avec cette fusion ?

Ce rapprochement est un coup dur pour eux. Dassault Aviation travaille avec BAE Systems sur plusieurs programmes importants, notamment celui du futur drone sans pilote, qui est stratégique pour les Européens. Je vois mal comment cette coopération pourrait se poursuivre  si le rapprochement avec EADS se confirme.

De même, on va sans doute assister  à une restructuration dans l'aviation de combat, des bureaux d'études vont fusionner , c'est inéluctable. Dassault Aviation, dont le Rafale est en concurrence avec l'Eurofighter d'EADS-BAE Systems, pourrait se retrouver  mis de côté et avoir  à assumer  seul des coûts de développement très importants.

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" actionariat pas si stabilisé que cela" => C'est à dire ? il n'a pas bougé depuis l'origine. Nécessaire, ce serait quoi ?

"Actionnariat conjugués des états" => C'est à dire ?

ACTIONNARIATs  EADS : Je rappelle  que Si le père Lagardère fut un bon suppoter pour la création d'EADS ... il n'en a pas toujours été du fils, plus intéressé par la presse ou autres secteurs que l'aéronautique ... Lagardère prié de rester dans l'actionnariat côté Français pour donner une teinture "capitaliste privé" à côté de l'action qu'est l'état français.. Et rester aussi jusqu'à la fin du cycle de l'A380 ... maintenant peut-être aussi la mise en route de l'A350 ...

Idem côté Allemand: Mercédès s'est un peu fait prié au départ ... Puis il fut question que Mercédès ressorte de manière assez conséquente. Il fut envisager de remplacer la part de capital de Mercédès par des parts des Landers allemands ... Je rate ou résume ou scématise certains épisodes .. mais c'est une réalité d' EADS  .. d'ou ma réflexion "actionnariat pas si stabilisé que cela" 

ACTIONNARIAT conjugué des ETATS: au départ, l'état français héritier, et habitué à disposer, d'entreprises nationales et à les piloter serait monter peut-être seul dans l'aventure EADS. Mais ce sont les allemands qui ont exigé un part non négligeable de partenaires privés ... d'ou Mercédès et Lagardère...

Maintenant face à une BAE-systems semble t-il entièrement privée ( bien dans l'esprit des privatisations des conservateurs ), sauf golden share de l'état ( sous quelle forme ? ): les Allemands et les français, pour garder un contrôle + sérré ne vont ils pas remettre en cause le caractère plutôt privé du capital du groupe fusionné et trouver des moyens de contrôle + étatiques: C'est ce que je veux dire par actionnariat conjugué des états ...    Question de POUVOIR d'abord ( qui(s), comment(s) ) !! 

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120913trib000719369/la-mega-fusion-eadsbae-systems-fait-hesiter-berlin.html

Berlin redouterait une perte d'influence au sein du nouveau géant aéronautique européen issu du rapprochement entre les deux groupes aéronautiques et de défense.

La nouvelle d'une possible méga fusion EADS/BAE Systems anime depuis mercredi soir le tarmac berlinois du salon ILA, quelque peu éteint en cette fin d'été, faute d'annonces de gros contrats aéronautiques. A quelques encablures, dans le centre-ville de la capitale, le gouvernement allemand hésite quant à lui sur la position à adopter. Alors qu'il avait prudemment annoncé en début de journée qu'il était informé des négociations et étudiait toutes les questions liées à un tel rapprochement, le gouvernement aurait finalement émis de fortes réserves concernant la méga-fusion, selon l'agence de presse allemande DPA. "Il est douteux que le projet puisse susciter un accord", indiquait à l'agence une source proche du gouvernement.

Berlin redouterait notamment une perte d'influence au sein de la nouvelle entité. Les "golden shares" laisseraient notamment le gouvernement sceptique, selon l'agence allemande. Ces actions préférentielles devraient remplacer le pacte d'actionnaires, qui permettait jusqu'ici aux Etats allemand et français de garder la main sur les activités d'EADS. Mais elles pourraient être invalidées par la Commission européenne.

Le syndidat IG Metall et le Land de Bavière favorables à l'opération

Pour Daimler, actionnaire d'EADS, pas de changement de position : l'industriel allemand cherche toujours à se débarrasser de ses parts du champion aéronautique européen d'ici à la fin de l'année (15 % des actions d'EADS et 22,5 % des droits de vote). La disparition du pacte d'actionnaires permettrait à Daimler de les vendre sur le marché.

Pour le syndicat IG Metall, pas de quoi sonner l'alarme : "EADS et BAE travaillent ensemble depuis longtemps, et sont partenaires dans une série de projets comme les avions de combat Eurofighter. Nous n'attendons donc pas de conséquences négatives de cette fusion sur l'emploi en Allemagne", indiquait le représentant du syndicat, Bernhard Stiedl, sur le site internet du journal économique Handelsblatt. Même décontraction pour le ministre de l'Economie du Land de Bavière, Martin Zeil, qui souligne un "processus normal d'une économie de marché ». Le ministre de Bavière, Land qui compte 15.000 employés d'EADS, voit dans cette fusion une opportunité pour les deux groupes de mieux se positionner au sein de la compétition mondiale.

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Le projet EADS-BAE rebat les cartes dans la défense en France

http://www.latribune.fr/depeches/reuters/le-projet-eads-bae-rebat-les-cartes-dans-la-defense-en-france.html

PARIS (Reuters) - Le rapprochement d'EADS et de BAE Systems, s'il se concrétise, va accélérer la mue attendue du secteur de la défense en France.

L'alliance apparaît à l'évidence pour ses promoteurs comme une contribution idéale à "l'Europe de la défense" avec l'émergence d'un leader mondial. Elle devrait logiquement être présentée comme telle par les directions des deux groupes début octobre.

Les experts interrogés par Reuters notent toutefois qu'elle soulève des préoccupations de souveraineté et de concurrence ainsi que des arbitrages sensibles en matière de programmes, susceptibles d'entraîner d'autres mouvements de consolidation.

"Les mathématiques ne prennent pas nécessairement en compte les hommes. On additionne des périmètres et des chiffres d'affaires et on se félicite de ce que le nouvel ensemble sera beaucoup plus gros que Boeing", explique une source industrielle.

"Sauf que l'on parle de quatre pays différents au capital de l'entité ainsi constituée (Allemagne, France, Espagne et Royaume-Uni, NDLR), peut-être cinq si l'Italie est amenée à participer ultérieurement. Il y aura des problèmes de souveraineté et de culture d'entreprise, rien ne garantit son efficacité industrielle", ajoute cette source selon laquelle des choix en France vont devoir intervenir rapidement.

Les difficultés rencontrées par EADS dans l'assemblage de l'avion de transport militaire A400M sont encore dans les mémoires des états-majors et des gouvernements, contraints de pallier les surcoûts liés aux retards du programme.

DRONES ET AVIONS DE COMBAT

Le ministre de la Défense du gouvernement Ayrault, Jean-Yves Le Drian, va devoir choisir dans les prochaines semaines les industriels retenus pour la fourniture à l'armée française d'une nouvelle génération de drones (avions sans pilote) de surveillance Male (moyenne altitude longue endurance).

Jusqu'ici pressenti pour l'emporter, le tandem Dassault Aviation-BAE Systems attend toujours un contrat ferme.

EADS, en compétition avec Dassault et BAE, a renoncé à aller jusqu'au bout du projet en juillet, une décision qui a précipité l'éviction de Stefan Zoller début septembre de la filiale de défense du groupe, Cassidian.

Un rapprochement EADS-BAE pourrait changer la donne en incitant la maison mère d'Airbus à tenter de revenir dans la course, un risque majeur pour Dassault Aviation.

Les drones revêtent un caractère stratégique. Ils préfigurent les avions de combat de prochaine génération, avec à la clé des marchés estimés à plusieurs milliards d'euros.

En Europe, le Rafale de Dassault et l'Eurofighter d'EADS et de BAE Systems se partagent le marché quand ils ne se font pas une concurrence acharnée. Les spécialistes sont unanimes: les gouvernements confieront à un seul industriel la maîtrise d'oeuvre d'un prochain programme.

LEGO

EADS détient par ailleurs 46% de Dassault Aviation, lequel détient 26% de Thales, société un temps convoitée par EADS.

"Il y a clairement un risque de taille", souligne un expert basé à Paris. "Il est probable que des recompositions seront imposées par les autorités de la concurrence à Bruxelles si BAE Systems entre dans le tour de table."

Des banquiers d'affaires mentionnent fréquemment une éventuelle fusion entre Thales et Safran comme un objectif à terme pour l'industrie de la défense française, préalable à une vague de concentration paneuropéenne.

Les deux entreprises ont annoncé fin 2011 un projet de coentreprise dans l'optronique, bien en deçà d'un schéma d'échange d'actifs ambitieux envisagé pendant plusieurs années par l'Etat, présent au capital de Thales et de Safran.

Compte tenu de la diminution des budgets de défense en Europe et aux Etats-Unis, le délégué général de l'armement, Laurent Collet-Billon, avait estimé en février que la consolidation du secteur français de la défense n'en était qu'à ses débuts.

Selon lui, l'industrie française doit envisager des restructurations radicales avec des fusions d'entreprises plutôt que des opérations de rapprochement limitées.

"Dans un environnement de baisse des budgets, nous estimons qu'il est judicieux de réduire le nombre des acteurs en présence qui offrent les mêmes produits", souligne Neal Dihora, analyste chez Morningstar. Un accord entre EADS et BAE Systems pourrait accélérer la cadence.

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La fusion EADS-BAE assurerait un successeur à l'Eurofighter mais pas du tout au Rafale... Dassault se trouvant presque seul et sans assez de budgets étatiques disponible. : fin du projet Drone avec BAE, fin du projet next gen fighter avec BAE, fin du partenariat Safran - Rolls Royce (hypothétique mais pourquoi est-ce que BAe ne demanderait pas à RR de collaborer avec un motoriste plus proche d'EADS que Safran)

On se retrouve pile poil dans une configuration ECF avec un groupe DE-UK-ES et la France (Dassault-Safran-Thalès) poussée seule dans son coin mais sans la possibilité de payer la facture de développement cette fois-ci.

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Si ça se fait (pour le meilleur et pour le pire), je prédit la disparition de DA dans les 5-10 ans.

Après tout, il ne faudra que 5% de parts cédés pour que l'entreprise intègre le néo-consortium.

A noter que dans ce dernier cas, le consortium serait partie prenante dans le Rafale, l'Eurofighter ET le F-35. 

Depuis le temps que Charles Edelstenne veut se débarrasser de la branche militaire ...

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Le site écrit aussi que l'actuel président exécutif d'EADS, Tom Enders, serait le patron du nouveau groupe, avec la fonction de CEO (directeur général) et que le président du conseil d'administration (chairman) serait issu de BAE Systems.

On se retrouve donc avec un groupe piloté par un allemand et un britannique... Il vous semble pas qu'il manque quelqu’un ?  ;)

Et comme le pacte d'actionnaires EADS serait dissout lors de la création d'une nouvelle société, rien ne garantit qu'un de ces 2 postes soient occupés par un FR lors de leur renouvellement.

Je connais un Président qui va devoir enfin enfiler ses gants de boxe...

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La victoire du Rafale en Inde, détonateur du big bang de l'industrie de la défense

C'est ce qu'indiquent également d'autres sources fr et internationales : la défaite de l'Eurofighter a été reçue comme un électro choc, d'où cette réorganisation afin d'améliorer la compétitivité de leur avion et  de contrer l'amorce de dynamique commerciale du Rafale.

La défaite de Sarkozy, considéré comme un allié clé de Dassault donc un obstacle, est également perçue comme une opportunité pour cette fusion. La présidence socialiste actuelle est considérée comme moins combative et accepterait plus facilement cette redistribution des cartes qui laisserait Dassault/Thales dans le vent.

Il va falloir jouer serrer.

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Ce qui est rigolo c'est que les britanniques tiendraient tout le monde par les couille dans une telle association :lol: - techniquement ils seraient majoritaires autour de 40% avec autour de 30% pour chacun des deux autres - Dans le genre cheval de Troie - américain - on ne pourrait faire mieux ... d'autant qu'a priori c'est plutôt BAe qui est demandeur vu la chute des budget défense qu'EADS qui vie bien sur le civil.

Quel intérêt pour la France et l'Allemagne d'accepter cela? j’avoue que je ne vois pas du tout ... pour les inconvénients j'en vois plein par contre.

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Roooh on est plus à une quenelle près, hein?

Ahah!

http://www.challenges.fr/entreprise/20120914.CHA0819/bae-met-en-garde-eads-contre-les-interferences-politiques.html

BAE veut un groupe purement commercial, sans interférence politique = affaiblissement du camps français et allemands. Je vois pas comment Enders peut vendre un tel projet en l'état. Aucun intérêt pour les deux pays, si ce n'est de prendre le risque de compliquer la tâche d'EADS avec un troisième larron dans l'histoire...

C'est quand même fou qu'on groupe qui est en décrépitude (le CA de BAe va s'écrouler dans les 5-10 ans a venir) arrive à poser de telles conditions : 40% + plus d'ingérence + siège de la branche défense à Londres + préservation de l'emploi en UK , et quoi d'autre? Un mars et trois balles?

Aux perspectives commerciales mauvaises chez BAE vient s'ajouter le fait que le groupe a accumulé 6 milliards d'EUR de déficit sur son fonds de retraite employés. Un gouffre énorme qu'EADS devrait combler en cas de fusion.

http://www.zonebourse.com/BAE-SYSTEMS-PLC-9583545/actualite/EADS-BAE-le-deficit-des-fonds-de-retraite-pourrait-menacer-la-fusion-15198530/

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Les boursiers ne comprennent l’intérêt de cette fusion. « Une opération sans logique »

http://www.flightglobal.com/news/articles/lukewarm-response-from-markets-to-eads-bae-merger-plans-376478/

Depuis l’annonce, EADS a perdu 9%, BAE 8%

Pour les boursiers, il n’y a pas de gagnants dans ce mariage. « La somme serait inférieure au total ». Alors qu’Airbus avait amélioré son potentiel commercial, ce mariage apporte du chaos. BAE apporte des opportunités limitées. Le commandement Français contre Allemagne est un handicap pour EADS. Donc passer par un commandement à trois est une erreur.

Les boursiers s’interrogent sur les ventes aux USA.

Mon avis personnel : Les propriétaires de BAE sont au courant d’informations confidentielles sur l’avenir de la boite. Par exemple, l’impact de la réduction des ventes de F-35 aux UK sur la participation UK au F-35. Même si le F-35 fonctionne, BAE risque de perdre une fortune sur ce point. C’est pour cela que les propriétaires de BAE ont cherchés ce mariage.

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C'est quand même fou qu'on groupe qui est en décrépitude (le CA de BAe va s'écrouler dans les 5-10 ans a venir) arrive à poser de telles conditions : 40% + plus d'ingérence + siège de la branche défense à Londres + préservation de l'emploi en UK , et quoi d'autre? Un mars et trois balles?

Aux perspectives commerciales mauvaises chez BAE vient s'ajouter le fait que le groupe a accumulé 6 milliards d'EUR de déficit sur son fonds de retraite employés. Un gouffre énorme qu'EADS devrait combler en cas de fusion.

http://www.zonebourse.com/BAE-SYSTEMS-PLC-9583545/actualite/EADS-BAE-le-deficit-des-fonds-de-retraite-pourrait-menacer-la-fusion-15198530/

+1

analyse intéressante, sinon, de Vincent Lamigeon :

"EADS-BAE : les autres séismes à prévoir"

http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2012/09/14/eads-bae-les-autres-seismes-a-prevoir.html

Comme tous les séismes de cette ampleur, la fusion entre EADS et BAE Systems, si elle aboutit d’ici à la date butoir du 10 octobre, génèrera inévitablement des répliques. Cette fusion géante  est le plus gros événement dans le secteur aéronautique-défense depuis la fusion qui a donné naissance à EADS : le nouveau groupe serait un mastodonte de 94 milliards de dollars de chiffre d’affaires, loin des 68,7 milliards de dollars de ventes de Boeing en 2011 et des 46,5 milliards de Lockheed Martin. Quel sera le coup d’après ? Revue de détail des scénarios possibles. ...

- L’intégration de MBDA, voire Eurofighter

- Finmeccanica isolé

- Thales et Dassault marginalisés ?

- Une fusion (de BAE) aux Etats-Unis ?

...

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Tous les analystes vont dans le même sens : très mauvaise affaire en perspective pour EADS et très bonne pour les actionnaires de BAe (d'ailleurs si ce n'était pas le cas, jamais les british n'auraient accepté une fusion)...

Par exemple :

http://www.challenges.fr/entreprise/20120914.REU5923/le-projet-de-fusion-avec-bae-penalise-les-actionnaires-d-eads.html?xtor=RSS-17

Bref, une fausse bonne idée, du moins à ces conditions, pour l'économie française au final. Prévoir un nouveau (gros) pot de vaseline...

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ce qu'il y a de bien avec les Anglais , c'est qu'ils ne changent pas. Or nous les connaissons , et les avons cotoyé de près voire trop près, depuis mille ans. Quand ils t'embrassent c'est soit pour te piquer ton pognon soit pour te refiler leurs maladies, en l'occurence ici leurs futures dettes. Comment peut-on encore se faire avoir ?! La négo avec eux, c'est le flingue sur la table, ils ne comprennent rien d'autre (dans le business, j'ai déjà donné avec eux).

dans leur collèges huppés, on leur apprend les faux semblants très jeune. "it is very interesting" veut dire "j'en ai rien à foutre, mon pôv vieux" et quand il t'annonce "to be honest with you", mets vite ton calebar en zinc.

puissent nos gouvernants avoir un sursaut de réalisme sur ce coup là sans céder aux sirènes de l'Europe (en sautant comme un cabris comme le disait un grand Français qui les connaissait trop bien)

ceci dit j'adore les beattles, benny hill, Elton John, les costumes sur mesure de Savile road, le whisky, leur amour pour les uniformes de toutes sortes, et j'envie par dessus tout leur "ogetherness" qui nous fait tant défaut .

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