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EADS et BAE Systems vont créer le numéro un mondial de l'aéronautique-défense


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De mémoire la création d'EADS suivait un élan politique. c'était les beau jour de l'OCCAR, de la PESC et de l'eurofor au kosovo. On lançait l'A 400m; l'A380, les frégates horizons...il y avait une ambition.

Aujourd'hui: nada!

"Lancaster house" sonne creux et de plus en plus.

l'Allemagne devient une Suisse (les fusils perso en moins et la culpabilité en plus). l'Industrie de la défense est probablement plus politique que la politique elle mème. Alors avant d'envisager un Bigbang dans le domaine faudrai quand même y voir plus claire pour le future. Nos dirigeants n'ont pas fait ce travail je trouve. 

C'est pour ça qu'a défaut d'y voire un intérêt industriel claire pour la France j'aurai aimé voire quelque chose qui ressemble a une stratégie de défense commune ( c'est quand mème dans les traité).

PS; Au moins le 70/30 évoqué plus haut fait un peu passé la pilule.

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+ 1 avec thibaut

Je me demande si Tom ENDERS n'est pas encore plus + stratège  qu'on ne l'imagine communément sur les média pourtant bien renseignés

Il savait que la fusion BAE - EADS  serait un scénario impossible => Il vise autre chose qu'un mariage impossible

Il vise au moins les Politiques européens, pour qu'ils se mouillent !

Mais peut-être aussi à une recomposition complète après dislocations de BAE et d'autres, qui vont se sentir bien mal et bien déstabilisés après le 10/10/12

En stratégie il y a souvent plusieurs coups !  AVIS ??? sur les scénarios cachés

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BAE est aussi affaibli par une politique court terme : dividende à 5.5% pour les actionnaires contre 1.7% pour EADS, ce qui a vidé les fonds de R&D.

Chez BAE , ce sont les grands groupes financiers qui dirigent, chez EADS, ce sont encore des industriels et des serviteurs des intérêts stratégiques des états (ce qui plombe la rentabilité court terme mais assure l'avenir).

Évidemment pour BAE et pour le gouvernement UK, c'est leur modèle qui doit s'appliquer au nouvel ensemble. Se faire sucer vite et bien puis revendre ou faire payer l'état pour la R&D futur et les coût unitaire prohibitif, sinon on ferme et on va sucer ailleurs.

je remets l'article de FT déniché par Chimera

"http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,19213.msg648083.html#msg648083"

Un autre article qui parle DES SCÉNARIOS... quand y en a autant, aucun n'est crédible ?!

http://www.defensenews.com/article/20120924/DEFREG01/309240002/BAE-EADS-Deal-Faces-Questions-From-Investors?odyssey=mod_sectionstories

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Oui, d'ailleurs, c'est EADS NV, le siège social est aux pays-bas (enfin ils y ont une adresse postale  :lol:) et ils paient l'impôt sur les sociétés là-bas.

Non l'impôt sur les sociétés ça ne marche pas comme ça. L'IS est payé par les sociétés du groupe EADS dans leurs pays respectifs. Le groupe a probablement des dizaines voir des centaines de sociétés qui payent leur IS dans chaque pays d'établissement, si tant est qu'elles génèrent un profit. L'IS au niveau du groupe c'est juste la consolidation des comptes de chaque entité légale. L'établissement du siège du groupe aux Pays-Bas procure certains avantages surtout juridiques, et un peu fiscaux, mais ce n'est pas "pour payer l'impôt sur les sociétés là-bas" comme tu dis. Un des gros avantages de mettre le siège aux Pays-Bas lors de la création d'EADS c'est que ce n'était ni en France ni en Allemagne donc cela ménageait les histoires d'équilibres Franco-Allemands. Pour finir je rappelle que Enders veut rapatrier à Toulouse beaucoup des fonctions traditionnelles dévolues aux sièges, comme par exemple la localisation du PDG (Gallois était basé à Paris), la Finance (basée à Munich), etc...

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EADS-BAE : attention fragile

Personne ne peut reprocher aux politiques de défendre les intérêts des pays qu'ils gouvernent. Voir François Hollande, Angela Merkel et David Cameron se pencher sur le projet de rachat du britannique BAE par le groupe à dominante franco-allemande EADS est à ce titre normal. Quand des géants industriels, employant des dizaines de milliers de personnes et contribuant positivement à notre balance commerciale, parlent union, les officiels ont le devoir de consulter les bans de mariage. Surtout si ces industriels sont en prime actifs dans un domaine de souveraineté comme la défense.

Cependant, si des questions méritent d'être posées, toutes ne sont pas parfaitement justifiées. Le politique est dans son rôle quand il demande des garanties stratégiques : les contrats militaires les plus sensibles seront-ils protégés du regard d'un pays tiers ? Est-il logique de se renforcer dans la défense au moment où cette industrie est fragilisée par le recul des budgets militaires ? Aurai-je le moyen de bloquer une prise de contrôle ? Mais le politique outrepasse ses droits lorsqu'il cherche à peser sur la stratégie d'un groupe privé. Le rôle d'un Etat n'est pas de nommer les dirigeants d'une entreprise dont il n'est qu'un actionnaire minoritaire. Il ne doit pas plus chercher à infléchir sa stratégie industrielle en imposant une usine par-ci, des créations d'emplois par-là. Les industriels de la défense sont de toutes les façons si dépendants des commandes publiques que jamais ils ne négligeront la dimension politique de leurs choix industriels.

Si les politiques français, allemands et britanniques considèrent que cette alliance est bonne pour ces trois pays, ils doivent tout faire pour rendre le mariage possible. Ils doivent jouer un rôle moteur plutôt que de freiner.

A ce stade, les bruits en provenance des différents palais gouvernementaux incitent à la prudence. Londres souffle officieusement le chaud mais Paris et Berlin semblent réservés. Un peu comme si, au lieu de voir tout ce que cette union pourrait avoir de bénéfique, ils se concentraient sur les risques. Or il ne faudrait pas que François Hollande et Angela Merkel soient tétanisés par ce qu'ils risquent de perdre, mais plutôt qu'ils analysent tout ce qu'ils peuvent gagner. Car s'ils vont jusqu'à faire capoter le deal, ils finiront par jeter BAE dans les bras d'un autre partenaire qui pourrait bien être un américain comme Boeing. Les britanniques auraient en effet beau jeu de dire que, après avoir essayé sans succès un mariage européen, ils n'ont pas d'autre choix que de convoler avec un autre anglo-saxon.

http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0202286055467-eads-bae-attention-fragile-365169.php

Mouais.. La conclusion revient à dire qu'il faut se plomber avec BAe pour éviter que d'autres le fassent..

Si Paris et Berlin sont réservés c'est qu'ils ont leurs raisons.

Ils pensent peut-être que Enders se prend pour Messier.

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Les Echos? c'est LVMH :lol:

Il y a des détails sur les réticences allemandes sur Aviation Week.

Le ration 60/40 en fait partie...

German Government Has Serious Misgivings About EADS/BAE Merger

Germany’s federal government is voicing serious concerns internally about the planned merger of EADS and BAE Systems. A Ministry of Economics and Technology report, destined for the federal parliament’s economics committee, points to a series of issues that puts the proposal’s viability in question.

Germany, France and the U.K. have to approve the proposed transaction and have been looking at the implications for several weeks even before the plans became public earlier this month. French President Francois Hollande, German Chancellor Angela Merkel and U.K. Prime Minister David Cameron have been discussing the issue with each other over the weekend, but have provided no clear guidance as to where they are heading.

The Ministry of Economics report says the proposed golden shares, which are supposed to give governments veto rights on key strategy questions, are not absolutely certain to provide the kind of protection to state interests that EADS and BAE Systems claim The ministry also questions whether the issuance of golden shares to three governments complies with European law and would be confirmed in possible legal proceedings.

The government also says it is not content with the proposed 60% of shares that EADS would hold in the new company. “The true value, which is closer to 70/30, is not reflected correctly,” according to the report. That is also a financial concern because Germany is in the process of acquiring a 15% stake in EADS through its KfW state development bank. That transaction is made “significantly more difficult,” the ministry says, and could be delayed. KfW had planned to buy the 7.5% from Daimler and an additional 7.5% from a consortium of banks before the year-end. France currently holds 15% of EADS, but that would be diluted to about 9% if the merger goes ahead. The French government has said it would not sell that stake any time soon.

EADS shares have lost about 13% of their former value since the plans to merge with BAE Systems were confirmed.

The ministry’s report also outlines that EADS has proposed limiting individual shareholders to stakes of no more than 15%.

It goes on to say there are doubts that the transaction makes economic sense. The paper highlights shrinking defense budgets in almost all Western countries. It was also difficult to estimate the potential synergies a deal would facilitate. It also voices concerns about the strong bargaining leverage a combined EADS/BAE Systems group would have over its customers, including governments.

The report is the first official document that lists Germany’s concerns about the merger. A ministry official says, however, that the document is only a status report and that it is premature to draw conclusions.

Governments must come to an agreement on the biggest merger ever in the aerospace industry before a London stock exchange deadline expires Oct. 10. Otherwise, the companies would have to ask for an extension, which would be seen as a setback.

http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/awx_09_24_2012_p0-499263.xml

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L’Allemagne tente d’obtenir davantage de garanties et pousse Paris à sortir du capital d’EADS.

Le projet de fusion entre EADS, maison mère d’Airbus, et le britannique BAE Systems est entré dans une zone de tension. «Le deal est en difficulté», lâche-t-on chez EADS. Parmi les nombreux dossiers à traiter, la question des droits des États français, allemand et britannique vire au bras de fer entre Paris et Berlin. «Les trois États se comparent. Aucun ne veut donner le sentiment à son opinion publique d’avoir perdu face aux deux autres», explique un proche des négociations. Comme le dit l’adage, «l’essentiel dans un mariage à trois, c’est d’être l’un des deux».

Si le rapprochement EADS-BAE se réalise, Paris, Berlin et Londres se verront proposer en assemblée générale une «special share» ou action spécifique qui protège le capital en interdisant à tout actionnaire de détenir plus de 15% des titres, et impose une majorité d’Européens au conseil d’administration. De même, le président du conseil et le directeur général (CEO) seront européens. Elle évite toute prise de contrôle et protège les intérêts stratégiques relevant de la sécurité nationale. «Les États ont des droits car ce sont des États, non pas parce qu’ils sont actionnaires», résume un proche du dossier.

Lagardère et Daimler insatisfaits de la parité

Pour Londres, rien ne change vraiment puisque l’État, qui n’est pas présent au capital de BAE, troque sa «golden share» contre une action spécifique lui garantissant les mêmes droits. La situation est différente pour Paris et Berlin. L’opération rend caduc le pacte d’actionnaires franco-allemand - entre l’État français et le Groupe Lagardère (22,35 % ensemble) et le constructeur Daimler (22,35 % avec le pool bancaire Dedalus) - qui contrôle EADS depuis sa naissance en 2000. La fin du pacte entraîne celle des droits des actionnaires, notamment leur droit de veto sur les décisions stratégiques d’EADS.

«François Hollande a demandé son avis à Merkel pour trouver un accord. Berlin, qui a zéro droit puisqu’il n’est pas directement actionnaire, essaie de profiter de l’aubaine pour obtenir davantage de garanties sur l’emploi, les investissements, les sites allemands, etc. La Chancelière pose des conditions et tient un langage différent à Paris et à Londres. Merkel s’est habilement placée au centre du jeu», explique-t-on de très bonne source.

Actionnaires dilués

Berlin veut proroger, au sein d’EADS-BAE, l’équilibre franco-allemand qui fut le principe fondateur d’EADS en 1999. Or, tel que présenté, le projet EADS-BAE ne convient pas à l’Allemagne, qui se sent marginalisée. Il prévoit une intégration de Cassidian, filiale défense d’EADS, dont l’activité est surtout située en Allemagne, dans BAE. Ce qui fait peser un risque sur l’emploi ainsi que sur la base industrielle allemande, explique le ministère de l’Économie allemand. Parallèlement, Thomas Enders, le président d’EADS, a décidé de faire de Toulouse, déjà siège d’Airbus, le centre névralgique du groupe.

À cela s’ajoute le fait que l’État français sera le premier actionnaire d’EADS-BAE avec 9 % des intérêts économiques (contre 15 % d’EADS aujourd’hui). Les deux actionnaires privés seront également dilués: Daimler verra sa participation tomber de 15 à 9 % et le Groupe Lagardère de 7,5 % à 5 %. Or ces deux derniers veulent sortir, une fois l’Airbus A 350 XWB mis en service d’ici à mi-2014. Pour eux, l’essentiel est d’obtenir la meilleure valorisation possible, mais ils ne sont pas satisfaits de la parité retenue (60 % pour les actionnaires d’EADS, 40 % pour ceux de BAE). «Le management doit revoir sa copie», dit-on chez Lagardère. Et de rappeler que le groupe détient un droit de veto sur l’opération.

C’est dans ce contexte que Berlin tente d’obtenir des concessions de la France. Idéalement, l’Allemagne souhaite voir Paris sortir totalement du capital. Avec un argument choc: nul besoin d’être actionnaire quand on est un État pour jouir de l’action spécifique. À défaut, «il faut que Berlin rachète les 15 % de Daimler directement ou indirectement. Et cela coûte 4 milliards d’euros», note un proche des discussions.

La partie s’annonce serrée. Certains poussent François Hollande à se montrer conciliant comptant sur une Allemagne plus souple sur d’autres dossiers (l’Union bancaire européenne). D’autres le poussent à ne pas céder, redoutant «un bradage des intérêts français»

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/eads-bae-berlin-engage-le-bras-de-fer-286653

Pourquoi est ce que j'ai un sentiment de déja vu? Pourquoi j'ai l'impression que ça va mal terminer cette histoire?

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Après avoir baissé ses commandes sur TOUS les programmes lancés en commun au sein d'EADS. Berlin voudrait faire jeu égal avec la France, sécuriser les emplois des sites de Cassidian qui a cruellement besoin de restructuration, avoir des garanties sur les investissements futurs, après avoir pris un malin plaisir à dégommer sur ordonnance les nombreux cadres français chez Eurocopter année après année.

Nous avons été bernés à la création d'EADS avec la grande braderie de l'Aérospatiale par notre économiste en chef DSK, il va falloir nous préparer à la une nouvelle quenelle... après les transferts technologiques de Toulouse vers Hambourg (qui a maintenant autant d'employés qu'à Toulouse hors effectifs siège), après l'arnaque de la répartition de charge en fonction des commandes, les ratages de Hambourg sur l'A380, après le lobbying incessant pour que l'Allemagne augmente sa part du gâteau au sein d'Astrium, que va t'il falloir encore qu'ils obtiennent pour se sentir satisfaits?

Le post de  On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus sur le blog de Merchet:

D'une part sous la pression des actionnaires, Enders veut augmenter les activités de Cassidian 5,8M€ de CA et pour cela il a commencé par viré Stefan Zoller le mois dernier qui n'était pas d'accord et élargi le comité exécutif de 11 à 13 sièges à Toulouse, au détriment de Munich dont ses 4 copains Bernard Gewert à Cassidian, le new-yorkais John Leahy, ex-directeur commercial Amérique du nord qui a la ferme intention après la Chine d'implanter une usine d'assemblage Airbus aux USA, le directeur financier Harald Wilhelm et le directeur des ressources humaines Thierry Baril complète ce quarteron de choc inféodé au casque à boulon de l'ex-parachutiste Enders. Qui ne fait pas l'unanimité des deux côté du Rhin ! Les Bavarois s'insurgent, qu'en compensation du transfert de Munich vers Toulouse, le siège d'Eurocopter soit transféré de Marignane à Donauwörth ! Alors qu'ils ont eu la création d'un nouveau centre de développement intégré tout neuf !

D'autre part, EADS emploie davantage de salariés en Allemagne qu'en France: sur les 122 000, 48600 sont allemands, contre 45 600 français, en 2011, EADS a créé 1800 emplois en Allemagne contre 1500 en France. Et depuis sa création en 2000, il a embauché 9500 personnes en Allemagne, soit le ¼ des 39 000 emplois créés à l'international...Il existe donc un déséquilibre et Merkel sème la merde en réclamant encore davantage en fournissant un prêt d'un milliard d'euros, dont la moitié a déjà été versé, pour le développement de l'A350. Mais d'après FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung), EADS et Airbus aimeraient aujourd'hui s'en passer afin de limiter l'influence du gouvernement allemand ! Et là ; c'est le gouvernement français qui râle que la parité n'est plus respectée !

Le principal souci de Louis Gallois était bien évidemment de respecter scrupuleusement la parité !

Ce qu'il ne s'est jamais permis de faire ce que Enders fait ; il a donc toutes ses chances de se faire remercier par les deux principaux actionnaires ! C'est le même topo avec CASA alors imaginez le bordel avec en prime BAE et ses 107000 employés ? Vous imaginez bien les boulets que l'on se traînent par la règle imbécile du juste retour alors que les compétences n'existent pas ! Bien des retards de livraisons sont dû aux allemands ! BAES n'acceptera pas cette règle imbécile en devenant l'actionnaire majoritaire !

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Fusion-EADS-BAE-est-ce-une-bonne-idee-pour-la-France_a759.html

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Qu'est ce qu'il ne faut pas lire quand meme...

Nous avons été bernés à la création d'EADS avec la grande braderie de l'Aérospatiale par notre économiste en chef DSK, il va falloir nous préparer à la une nouvelle quenelle... après les transferts technologiques de Toulouse vers Hambourg (qui a maintenant autant d'employés qu'à Toulouse hors effectifs siège)

Combien d'employes Aerospatiale a Toulouse en 1980 et combien d'employes EADS maintenant?

Franchement la ca depasse les limites de la mauvaise foi... Si la region Toulousaine est en pleine croissance depuis 20 ans ce n'est pas a cause du cassoulet que je sache.

Il fallait faire quoi? continuer a creer des grosses reussites commerciales comme la Caravelle (282 construites... A320 > 5200 construits) tout seul dans son coin au lieu de devenir leader mondial des helicopteres, de l'aeronautique civile et dans le top3 spatial?

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Il fallait faire quoi? continuer a creer des grosses reussites commerciales comme la Caravelle (282 construites... A320 > 5200 construits)

Je n'ai jamais dit qu'il fallait tout faire dans son coin. Je remets juste en cause la gestion des négociations lorsque des grandes décisions ont du être prises et l'affaiblissement constant des intérêts français au fil des années. Mais peut être que ce n'est qu'une vision de l'esprit.

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Qu'est ce qu'il ne faut pas lire quand meme...

Combien d'employes Aerospatiale a Toulouse en 1980 et combien d'employes EADS maintenant?

Franchement la ca depasse les limites de la mauvaise foi... Si la region Toulousaine est en pleine croissance depuis 20 ans ce n'est pas a cause du cassoulet que je sache.

Il fallait faire quoi? continuer a creer des grosses reussites commerciales comme la Caravelle (282 construites... A320 > 5200 construits) tout seul dans son coin au lieu de devenir leader mondial des helicopteres, de l'aeronautique civile et dans le top3 spatial?

Il ne faut pas tous mélanger, l'A320 est un programme qui date d'avant la création d'EADS et Airbus fonctionnait très bien du temps du GIE, une situation que l'on regrette.

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Et ben on a rien perdu alors...

Sinon on peut se la jouer a la PSA, tout seul dans son coin avec de timides partenariats et se vautrer la ou ceux qui ont su se consolider prosperent.

Alors je suis d'accord qu'il y a des ameliorations possibles, notamment si les gouvernements voulaient bien arreter de tirer la plus grosse part du gateau dans leur pays et si on commencait a penser un peu "equipe" et moins "perso". neanmoins on a tout a gagner a se diversifier, se renforcer. Donc une alliance avec BAe, OUI, mais dans les conditions proposees... NON.

Pourquoi ne laisserions nous pas cette fameuse contraction de budget americain faire son oeuvre et ramener les anglais a la raison, lorsqu'ils seront vraiment dans le besoin de s'unir, alors les negos nous seront plus favorables.

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Pourquoi ne laisserions nous pas cette fameuse contraction de budget americain faire son oeuvre et ramener les anglais a la raison, lorsqu'ils seront vraiment dans le besoin de s'unir, alors les negos nous seront plus favorables.

En tout bien tout honneur, mais je t'aime, aviapics.  =)

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Perso quand on a un chiffre qui sort après 5 mois de négociations secrètes, dans la presse la plus respectable, que les gouvernances des entreprises et les gouvernements se sont plus ou moins pronconés, il y a peu de chance qu'il bouge beaucoup. Je dis ca à partir des négociations passées (EDF-British Energy, etc ... j'ai pas d'exemple contraire) . En fait, ca empire souvent pour "l'acheteur". Maintenant le différentiel est tellement énorme qu'on va j'imagine terminer à du 63%-37%. J'espère quand même me tromper...

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Donc une alliance avec BAe, OUI, mais dans les conditions proposees... NON.

Pourquoi ne laisserions nous pas cette fameuse contraction de budget americain faire son oeuvre et ramener les anglais a la raison, lorsqu'ils seront vraiment dans le besoin de s'unir, alors les negos nous seront plus favorables.

J'ai l'impression qu'on tombe tous finalement d'accord sur ça. Et vu que la répartition 60/40 semble à peu près intangible, que le pourcentage des bénéfices accordés aux actionnaires sera certainement aligné sur celui de BAe et non sur celui d'EADS, que les Anglais et les Allemands vont former les "deux" du trio, la France jouant le rôle du dindon de la farce industrielle, le gouvernement français devrait logiquement répondre "NON" dans l'immédiat. Mais le fera-t-il ? :rolleyes:

J'ai peur de ça :

Certains poussent François Hollande à se montrer conciliant comptant sur une Allemagne plus souple sur d’autres dossiers (l’Union bancaire européenne).

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