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EADS et BAE Systems vont créer le numéro un mondial de l'aéronautique-défense


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Quand je vois la chute de la valorisation D'EADS avec cette idée de fusion avec BAE afin de rééquilibrer les activités de Défense et l'aéronautique civile d'Airbus je me demande si cette entité ne serait pas mieux valorisé en solo et qu'en définitif ce ne sont pas les autres branches du groupe tel que Cassidian/Astrium/.... qui stabilise le cours de l'action EADS quand Airbus rencontre des problèmes sur de nouveaux programmes mais les vaches à lait que sont les A320 et A330.

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dans leur collèges huppés, on leur apprend les faux semblants très jeune. "it is very interesting" veut dire "j'en ai rien à foutre, mon pôv vieux" et quand il t'annonce "to be honest with you", mets vite ton calebar en zinc.

Ce n'est pas spécifique aux anglo-saxons, mais plutôt propre à toute activité de business.

De la même manière que pour avoir fréquenté de très près des commerciaux agressifs, je sais pertinemment que lorsqu'ils vous disent "franchement ...", "à vrai dire, ..." et "de vous à moi, ...", il n'y a rien de franc, rien de vrai, et rien de personnel ni confidentiel. A fuir absolument chez les marchands de meuble car c'est le signe d'un coefficient de marge plus proche du 4.5 ou 5 que du 2.5 ou 3 qui est d'usage (l'autre indicateur d'entubage étant la référence au supérieur hiérarchique qui doit valider la réduction consentie, même lorsqu'elle est marquée en gros sur les affiches du magasin).

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Juste une petite anecdote..

Une de mes connaissances travaillait chez Matra aux missiles à l'époque de la fusion avec les anglois.

On donne à son chef de service une liste de domaines techniques spécifiques aux métier, en lui demandant de dire quels sont les domaines ou Matra  est le meilleur et inversement.

Après examen de la liste, il estime entre 2/3 et 3/4 des domaines sur lesquels il y a indéniablement une supériorité reconnue de Matra sur son partenaire.

Pour le reste c'est plus mitigé mais sans qu'il y ait une expertise particulière des anglois.

Beau joueur, il indique une supériorité britanniques sur  ces domaines pour ne pas paraitre trop cocardier.

Quelques temps plus tard, il a accès à la réponse de son homologue briton ....

100% des domaines à leur avantage.

:lol:

Depuis, cette connaissance a quitté la boite. Une des principales raison: ras le bol des anglais.

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Certains voient une super raison de faire du UK-Bashing... Et d'autres se disent "si on était un peu moins niais, et un peu plus comme les Anglais, y a quelques topics sur ce forum où on whinerait moins".

Bref, "c'est très Anglais de nous la mettre à l'envers", et c'est très Français, de tendre ses fesses et d'ensuite se scandaliser que le premier venu en profite. Ils font juste leur job et défendent leurs intérêts c'est vraiment pas eux qu'il faut blâmer.

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Un petit point qui me turlupine: depuis le début de ce topic, soit hier, on est passé, en l'espace de moins de deux jours, de "on l'évoque à demi-mots comme une possibilité" à "ça va se faire, les marchés sont contre, les Anglais nous enculent et la France va s'effondrer".... J'ai loupé des infos et la fusion est déjà décidée :rolleyes:?

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Il est clair qu'à 40/60 ce n'est pas possible. Le jeu des négos actuelles doit être d'essayer de tendre un maximum vers 33/66 ?

Le silence des états n'est pas surprenant mais inquiétant.

Si la proposition initiale a été faite par BAe, elle est forcément trop élevée pour être acceptée en l'état, ça permet d'avoir de la marge pour faire des concessions pendant la négociation.

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ils bandent plus vite que nous ces salauds c'est le fighting spirit ...

Plus ça monte vite, plus vite ça descend :lol:. Mais c'est plus facile pour eux: ils ont le joli cul de Marianne à mater, alors que tout ce que la France peut voir chez eux, c'est John Bull ou la Reine :-[. De toutes les façon qu'on regarde, sur ce plan (cul), c'est mauvais pour la Gaule :lol:.
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Quand je vois la chute de la valorisation D'EADS avec cette idée de fusion avec BAE afin de rééquilibrer les activités de Défense et l'aéronautique civile d'Airbus je me demande si cette entité ne serait pas mieux valorisé en solo et qu'en définitif ce ne sont pas les autres branches du groupe tel que Cassidian/Astrium/.... qui stabilise le cours de l'action EADS quand Airbus rencontre des problèmes sur de nouveaux programmes mais les vaches à lait que sont les A320 et A330.

C'est dépitant de lire de nombreux postes sur ce topic, pas étonnant que la France décline vu le défaitisme et le manque d'ambition environnant.

1 - La valorisation d'EADS, on s'en fout. Les états ont suffisamment de parts pour que le groupe soit à l’abri. Ce qui compte ce n'est pas la valorisation mais d'être innovant et de gagner des contrats sur les domaines nationaux et à l'export.

2 - Arrêtez de fabuler sur le 40/60, ce n'est pas un partage définitif (si ça se fait). C'est un ordre de grandeur d'un communiqué de presse.

3 - Anglais ou pas, j'en vois beaucoup qui jouent les pleureuses alors que cette fusion constituerait un groupe d'environ 100 milliards de CA (loin devant les entreprises US) avec des activités / zones de marché et d'influence complémentaires. Oui, les activités de BAE baissent mais si elles augmentaient, ils ne penseraient pas à une fusion possible, ils se diraient qu'ils sont très bien tout seuls.

4 - P'tain, mais elle est où la perte de souveraineté nationale ? ? BAE arrive avec un domaine marine avec les contrats SNLE et SNA britanniques (plus du PA ! ! !) et une participation dans le F-35. C'est eux qui ont le plus à se blinder les fesses ... Sans compter les contrats nationaux avec le Canada, l'Australie et le RSA.

5 - Justement, l'intérêt d'EADS (pour répondre à la question de G4lly) est triple :

        - devenir le champion incontesté en Europe

        - équilibrer les activités civil / militaire (même si les budgets militaires sont en contraction, rien ne dit que ça durera ...)

        - avoir accès à des perspectives jusqu'alors chasse-gardée des anglo-saxons.

6 - Arrêtez de prendre les cours de bourses pour argent comptant, les marchés ont une vision court-termiste peu reliée aux stratégies du monde industriel/défense. Si vous ne me croyez pas reprenez le court de l'action Safran sur les 5 dernières années, c'est totalement incohérent de la réalité industrielle.

7 - Mais qui a peur des anglais ici du point de vue de l'engineering ? ?  :rolleyes:

Sans doute ceux qui n'ont jamais travaillés avec eux.... Ils sont très bon sur le marketing, pour vendre des solutions, faire des discours, mais derrière, ce ne sont pas eux qui vont amener la créativité. Ils auront besoin des français comme les allemands amenant la rigueur en ont également besoin.

8 - Faites vous une raison, je le répète, si la fusion se fait, DA est cuit.

J'apprends de Pascal que Charlie veut céder cette partie justement, pourtant il la défend dès qu'il le peut, le bougre ...  ;)

9 - Mais non Pascal, le "Fighting Spirit", c'est Irelandais. Eux, c'est plutôt la perfidie.

Exemple : envoyer leur princesse poser nue en France pour après pouvoir critiquer nos journaux et leur voyeurisme, tout en reluquant eux-mêmes les photos ...  :rolleyes:

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 Ce qui est flippant c'est qu'EADS reprend le modèle de croissance externe que BAE a appliqué dans une période de baisse des budgets de défense.

 Les différences sont que pour y parvenir EADS ne vend pas d'actif pour en acheter d'autres(la ruine de BAE) mais partage son capital(et sa cagnote) avec BAE en espérant bénéficier des marchés ou ce derniers est présent,  que contrairement aux entreprises rachetés par BAE EADS n'aura en échange rien de neuf a vendre mais l'espoir de pouvoir y écouler ses futurs produits. (développer ou et avec quel argent?)

 Je suis désolé mais la participation de l'état dans EADS c'est aussi la mienne, quand il s'agit de s'accommoder entre Français ça passe mais arranger les Allemands et les Anglais sur notre dos c'est insupportable, z"avait qu'a faire le Rafale avec nous au lieu de s'ereinter sur le TOOMOOOOCHE!!!

 Je trouve les prix politique d'un drone en commun trop chère a payé alors qu'on va se retrouver en position de force dans 6 mois/1 an.

 Enders joue sa dernière carte et j'espère que ça va capoter pour qu'ensuite il rende des comptes et soit débarquer du groupe avec scission de certains actifs si les Allemands rechignent.

ps: il faut aussi avoir à l'esprit qu'en raison de la répartition de ses activités plus importante au USA qu'en UK il était question que le prochain Boss de BAE soit Américain et plus Anglais......

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http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/reuters-00465247-eads-bae-un-probleme-de-politique-interieure-pour-hollande-362300.php

Une querelle entre anciens et modernes ?BAE s'opposerait à toute "ingérence politique"Dassault menacé par la future fusion

Le projet de rapprochement entre EADS et BAE Systems, qui pose clairement la question de l'implication future de l'Etat français, risque aussi de créer des problèmes de politique intérieure au président François Hollande.

Le chef de l'Etat a diverses raisons d'observer une prudente discrétion (voir notamment ), ne serait-ce que pour ne pas prendre le risque de faire capoter ce qui pourrait aboutir à la formation du numéro un de l'aéronautique mondiale.

L'extrême sensibilité de la classe politique française aux questions de souveraineté économique en est de toute évidence une, alors qu'il a déjà fort à faire pour éviter que sa majorité s'écharpe sur la ratification du pacte budgétaire européen.

"Si à l'occasion de la création de cette holding EADS-BAE se posait la question du retrait de l'Etat d'EADS, alors il y aurait un affrontement au sein du PS, c'est clair", a dit à Reuters l'ancien ministre socialiste de la Défense Paul Quilès.

Pour ce proche de l'aile gauche du PS, il est difficile d'imaginer que l'Etat français sorte d'EADS "pour faire plaisir à BAE" - "Si jamais c'était le cas, ce serait une erreur."

Le sénateur socialiste et vice-président de la commission de la défense du Sénat Daniel Reiner juge a contrario que maintenir une présence de l'Etat au capital et au conseil d'administration de la future entité n'est pas nécessaire.

"L'expérience prouve que si on veut pouvoir exporter à des prix raisonnables, il faut avoir des formes agiles et souples", dit-il. "On ne peut plus avoir les arsenaux du siècle dernier."

Un débat entre "anciens", partisans de l'intervention publique, et "modernes", à la fibre plus libérale, traverse aussi le gouvernement, à en croire une source proche du dossier.

Il est problable qu'une éviction de l'Etat susciterait également une levée de boucliers à droite, comme en convient le sénateur UMP Jacques Gautier, vice-président de la commission des affaires étrangères et de la défense au Sénat.

UNE GOUVERNANCE BOULEVERSÉE

"Je pense que certains de nos amis très nationalistes vont camper sur la souveraineté française", a-t-il dit à Reuters.

Or il ne fait guère de doute qu'un rapprochement entre le constructeur aéronautique européen et le groupe britannique se soldera par un bouleversement de la gouvernance du premier, ne serait-ce que parce que la part de l'Etat français dans EADS devrait mécaniquement tomber de 15% à environ 9%.

Selon le Financial Times, qui cite des sources proches du groupe britannique, BAE a mis en garde EADS contre toute ingérence politique dans la future entité si elle voit le jour et menacé de se retirer des discussions dans le cas contraire.

Pour BAE, la fusion éventuelle doit créer "un groupe commercial, avec un conseil d'administration équilibré et libre de toute influence politique", précise le Financial Times.

Ce que l'on confirme en France de source industrielle :

"Le pacte d'actionnaire (d'EADS) sera caduc", explique-t-on. "Il faudra régler le cas des Etats français et allemands, c'est la plus grosse question. Il faut définir les pouvoirs de l'Etat français. Les droits qu'il a avec les Allemands ce serait fini."

Tout en admettant la nécessité de constituer des champions européens compétitifs, toute une frange de la classe politique française ne verrait pas sans douleur se tourner cette page de l'histoire industrielle française et européenne.

"S'il n'y avait pas eu à l'origine du côté français une forte implication de l'Etat, on n'aurait peut-être pas d'avions européens aujourd'hui", souligne le député PS Pierre-Alain Muet, qui fut un conseiller du Premier ministre Lionel Jospin à la fin des années 1990 lors de la constitution d'EADS. "Donc il y a une histoire à laquelle nous sommes attachés."

Pour Paul Quilès, les temps ont changé depuis qu'il proposait à la fin des années 1990, quand il présidait la commission de la défense de l'Assemblée nationale, une fusion comme celle qui se négocie.

QUE FAIRE DE DASSAULT ?

L'opération proposée aujourd'hui, dit-il, risque d'être un "marché de dupes" s'il s'agit de permettre à BAE d'accéder aux marchés civils où EADS est fort, en échange d'un accès d'EADS au marché militaire américain.

"Compte tenu des règles draconiennes des Américains (...) ça ne sera pas possible", estime-t-il. "Il ne faudrait pas que ce projet, qui avait il y a 15 ans une vraie logique européenne, se traduise par des conséquences qui ne soient pas très bonnes pour l'Europe par rapport aux marchés américains."

Et de souhaiter plus de transparence sur les objectifs poursuivis par l'opération en discussion.

Si Jacques Gautier se montre plus enthousiaste, il pointe le risque que cette opération se fasse au détriment du "tandem national" Dassault Aviation - Thalès, ce qui ne manquerait pas de susciter des remous politiques en France.

"Ça pose un problème au gouvernement qui va devoir faire un choix", souligne-t-il. "Il me semble que si on devait avancer vers cette fusion, cela obligera et Safran et Thalès et certainement Dassault à réfléchir à certains rapprochements."

"Dassault a joué la carte du nationalisme. C'est fini", renchérit-on de source industrielle française.

Un avis partagé par Daniel Reiner, pour qui il ne sera possible de sortir du dilemme qu'en élargissant l'opération à Thalès et Dassault, voire à l'italien Finmeccanica.

"Ça éviterait les luttes fratricides et les querelles sur les marchés à l'exportation", souligne le sénateur socialiste.

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C'est dépitant de lire de nombreux postes sur ce topic, pas étonnant que la France décline vu le défaitisme et le manque d'ambition environnant.

Ah bon??? valider la création d'un groupe d'envergure mondiale qui faciliterait la vente de Typhoon partout dans le monde, alors même que la France lutte pour placer les Rafales de Dassault au travers de sa war room , ça te parait un manque d'ambitions toi??

La France n'a AUCUN intérêt à renforcer les positions d'EADS Cassidian et celles de BAE a l'international, si ce n'est au dépend de sa propre industrie de défense. La France a toujours eu plus d’intérêts dans la branche civile du groupe que coté systemes de defense.

Il y a des dossiers biens plus urgents sur la table du président Hollande (Thales-DA-DCNS-Safran-Nexter) que celui d'EADS. EADS marche très bien comme il est, tu n'as qu'à regarder les créations d'emplois nettes effectuées par le groupe cette année en France.

Quant aux opportunités américaines que BAE apporterait en cas fusion, tu n'as qu'à lire le communiqué de Boeing de ce jour. EADS n'aura rien de plus là bas que ce qu'il n'a déjà.

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Ah bon??? valider la création d'un groupe d'envergure mondiale qui faciliterait la vente de Typhoon partout dans le monde, alors même que la France lutte pour placer les Rafales de Dassault au travers de sa war room , ça te parait un manque d'ambitions toi??

Totalement, ça montre que tu ne vois pas plus loin que le pont de Saint-Cloud ...

Je parle de constituer un groupe capable de lancer de nouvelles générations d'aéronefs/drones alors que DA, et la France seule, en est incapable et toi tu en restes à la guéguerre Rafale/Typhoon.

De mon point de vue, DA aura à intégrer le nouveau géant et donc le portefeuille produit aura le Rafale ET le Typhoon. Mais l'intérêt c'est d'être capable de faire la suite ; ça c'est l'ambition.

La France n'a AUCUN intérêt à renforcer les positions d'EADS Cassidian et celles de BAE a l'international, si ce n'est au dépend de sa propre industrie de défense. La France a toujours eu plus d’intérêts dans la branche civile du groupe que coté systemes de defense.

Cela dépendra de la composition de la branche défense. Dans un premier temps, elle sera effectivement assez anglo-allemande. La façon la plus cohérente de la ré-équilibrer sera d'intégrer DA, j'en revient à cela ...

Il y a des dossiers biens plus urgents sur la table du président Hollande (Thales-DA-DCNS-Safran-Nexter) que celui d'EADS. EADS marche très bien comme il est, tu n'as qu'à regarder les créations d'emplois nettes effectuées par le groupe cette année en France.

Le manque d'ambition revient ...

Pour qu'EADS continue à bien aller, il faut faire progresser le consortium.

En plus, le marché civil est assez cyclique. Quand la demande aura faibli ( compagnies asiatiques fournies), que la Chine sera de plein-pied un concurrent sur le marché, que les modèles 320néo, 380, 350 auront vécu et qu'il faudra ré-investir pour la suite, ça ira moins bien.

Donc rester sur les acquis n'est jamais gage de prospérité. Diversifier les activités (tout en restant aéro) et solidifier le CA du groupe est une très bonne chose.

Pour les autres industriels cités, le chemin serait ouvert et le scénario le plus efficient serait le suivant :

- constitution d'un géant de l'aéro/espace civil et militaire : EADS + BAE (aéro) + DA

- constitution d'un géant de l'industrie de marine : DCNS + BAE (marine)

- constitution d'un géant de l'industrie terrestre : KMW + Rheinmetall + Nexter + BAE (terrestre)

Quant à Thalès et Safran, il me semble qu'ils feraient mieux de rester en marge.

Il n'y a aucun intérêt à avoir un méga-équipementier car à ce niveau-là le mono-source fait exploser les coûts.

Quant aux opportunités américaines que BAE apporterait en cas fusion, tu n'as qu'à lire le communiqué de Boeing de ce jour. EADS n'aura rien de plus là bas que ce qu'il n'a déjà.

Ah oui, les communiqués de Boeing font loi pour ce qui concerne EADS ...  :lol:

Sauf qu'EADS est bel et bien implanté aux US et y gagne des contrats dans la branche civile.

D'ailleurs, je n'ai pas parlé que des US. La croissance n'est pas là-bas de toute façon.

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De mon point de vue, DA aura à intégrer le nouveau géant et donc le portefeuille produit aura le Rafale ET le Typhoon. Mais l'intérêt c'est d'être capable de faire la suite ; ça c'est l'ambition.

Si l'intérêt c'est de ne plus être capable d'avoir du "sur mesure" dans les délais et coûts impartis, alors ce n'est plus de l'ambition mais de la soumission, voire du défaitisme.

Comme disait mon grand père, quand on veut, on peut. Il disait aussi que quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage. On en est là, sur l'autel d'intérêts très particuliers.

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Tactac, j'apprécie ton analyse mais là tu présentes un réorganisation optimale et fantasmagorique du secteur défense en Europe qui ne verra jamais le jour. L'intégration de DA dans EADS BAE? Peut être si les falcon de Charles, Serge et cie se crashent tous en même temps et que des Britanniques soient només à leurs places. Là ça serait envisageable. ^-^ Je veux bien être ambitieux mais là on est dans du pur délire.

Cela dépendra de la composition de la branche défense. Dans un premier temps, elle sera effectivement assez anglo-allemande. La façon la plus cohérente de la ré-équilibrer sera d'intégrer DA, j'en revient à cela ...

Je ne vois pas vraiment Britanniques et Allemands accepter par la suite l'intégration de DA car eux ils sont pragmatiques et se contre foutent des retombées industrielles en France et de l'ambition européenne dont tu nous parle. Une fois que c'est allemand, ça a tendance à le rester...

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EADS +BAE ca fait dans les 200000 personnes dans les domaines civiles et militaire et qui ouvre un accès porteur sur le marché des USA, en France on a des groupes fragmentés un peu partout dans divers domaines pour commencer les groupes Thales + Safran peuvent fusionner, ca doit peser 120000 personnes dans pas mal de domaine, ca reste insuffisant, on peut ajouter DCNS et d'autres, mais il faut ajouter une partie civile(areva,alstom,..?), faut regrouper et grossir pour survivre. Je comprends les manoeuvres de l'état qui poussait au rapprochement ces dernières années, pour peser il faut une pression alternative conséquente pour  équilibrer les intérêts et éviter d'être lésés dans EADS si la fusion se fait. Après on peut rechercher des alliances.

En sachant que les budgets de la défense vont se réduire considérablement un peu partout, a moins d'avoir de nouvelles guerres.

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De mon point de vue, DA aura à intégrer le nouveau géant et donc le portefeuille produit aura le Rafale ET le Typhoon. Mais l'intérêt c'est d'être capable de faire la suite ; ça c'est l'ambition.

Ambition de qui? Le groupe que tu décris aurait-il encore le moindre intérêt pour la France? Acheter américain serait aussi pertinent passé un certain stade. Juste 2 géants produisant ce qu'ils veulent sans réellement se préoccuper des desideratas des Etats, sauf à la marge pour quelques options "nationales". C'est fou ce transfert de nationalisme sur des groupes industriels transationaux complètement privés, répondant à des intérêts purement privés, et en position de plus imposer leurs conditions aux Etats que l'inverse.

Je ne vois pas vraiment Britanniques et Allemands accepter par la suite l'intégration de DA car eux ils sont pragmatiques et se contre foutent des retombées industrielles en France et de l'ambition européenne dont tu nous parle. Une fois que c'est allemand, ça a tendance à le rester...

Ca va être la question en fait: l'Allemagne, si protectionniste quand on parle des industries de défense, va t-elle franchir le pas de ce type de consortium hors de tout contrôle et sur lequel elle n'aurait plus d'emprise? Ne se retrouve t-elle pas dans le même type de problématique que l'Etat français?

Et pourquoi tout le monde parle de ce truc comme si c'était déjà décidé et fait? Y'a une certitude d'évoquée? En moins de 3 jours, on est passé de discussions sur une possibilité (ce qui arrive tous les jours dans les grands groupes) à un problème d'Etat, d'avenir d'industries stratégiques, de conditions posées par BAe.... A quel stade en est ce truc, concrètement?

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Fusion EADS-BAE : Paris et Berlin attendent un projet "mis au clair"

L'Élysée a indiqué que les deux gouvernements jugeraient le projet de fusion une fois que les industriels se seront mis d'accord.

http://www.lepoint.fr/economie/fusion-eads-bae-paris-et-berlin-attendent-un-projet-mis-au-clair-14-09-2012-1506427_28.php

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Si EADS et BAE Systems décident finalement de se lancer dans cette opération, ils présenteront une opération conditionnée à l'accord de Washington. Qui décidera in fine de la réalisation de l'opération.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120914trib000719499/eads-washington-sera-l-ultime-arbitre-de-la-fusion-eads-bae-systems.html

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On peut dire ce qu'on veut ... Mais bon, je vois pas en quoi le Typhoon bénéficierait de cette fusion, alors qu'EADS était déja un géant et que pourtant ça ne l'a pas aidé pour autant pour réussi a imposer le typhoon hors d'Europe dans les marchés extérieurs ou il est en concurrence avec le Rafale !

Alors que pourtant EADS a sacrément le bras long en pouvoir de persuasions et négociations en se servant de son marché des moyens courriers (ristournes sur des A320, 380, 330-40 et maintenant le 350 si tu me commandes mon Typhoon ...) pourtant, ça ne l'a pas tant aidé a s'imposer commercialement apparemment

Par rapport au Rafale, ou Dassault n'a aucune marge de manoeuvre a part sur quelques zings d'affaires qui est un marché riquiqui en comparaison

Pourtant Dassault est en train de marquer des points sur lesquels le Typhoon bientot n'aura plus aucun espoir de pouvoir espérer remonter, et cela va aller en s'aggravant a cause du F35 brit de BAE qui va assécher tout développement britannique vers le typhoon

Alors que Dassault a l'inverse conserve du potentiel pour le Rafale : même si les marchés, on peut le dire : sont capricieux (le brésil, faut vraiment s'accrocher par exemple et avoir le moral ...)

Il y a l'Inde, les UAE, Qatar ect ... Et et et ... La France, qui n'a toujours pas de furtifs réels (un furtif pur et dur hein) et a qui ça risque de lui manquer cruellement passé 2025 ...

Il reste a Dassault du bon potentiel, pour espérer pourquoi pas si la reprise le permettrait d'ici quelques années a ce que la France envisage sérieusement de passer a un Rafale NG : un rafale sérieusement remanié en furtif ... Car je vois pas la France se contenter uniquement de son futur UCAV, stratégiquement on pourra pas se reposer uniquement la dessus ... A moins de céder aux sirènes US et au F35, mais vu l'état du dossier F35 : je vois personne en France céder non plus la dessus ... Du coup Dassault n'a pas tant a rougir de cette fusion, ces chances de survie reste potentiellement bonnes

 

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La fusion EADS-BAE assurerait un successeur à l'Eurofighter mais pas du tout au Rafale... Dassault se trouvant presque seul et sans assez de budgets étatiques disponible. : fin du projet Drone avec BAE, fin du projet next gen fighter avec BAE, fin du partenariat Safran - Rolls Royce (hypothétique mais pourquoi est-ce que BAe ne demanderait pas à RR de collaborer avec un motoriste plus proche d'EADS que Safran)

On se retrouve pile poil dans une configuration ECF avec un groupe DE-UK-ES et la France (Dassault-Safran-Thalès) poussée seule dans son coin mais sans la possibilité de payer la facture de développement cette fois-ci.

Comme Charles l'a encore dit, ce n'est pas Dassault Aviation qui s'est retiré du programme ECF/Eurofighter mais la FRANCE et tous les partenaires de l'époque y compris les anglais, n'étaient pas contre à ce que Dassault Aviation soit le maître d’œuvre du futur avion de combat. ;)

Il ne faut pas se tromper dans le domaine de l'aviation de combat, DA aviation est de loin le n°1 en Europe, lui il maîtrise toutes les technologies stratégiques depuis de nombreuses années.

Dassault Aviation étant le maître d’œuvre du programme NeuroN, DA et BAE systems n'ont pas encore renoncés aux 2 programmes distincts MALE et UCAV en coopération industrielle.Par ailleurs, DA est détenue aussi par EADS France...

Depuis le temps que Charles Edelstenne veut se débarrasser de la branche militaire ...

Ce n'est pas ce qu'il a dit Charles lors des universités de la défense ces jours-ci en présence du MinDef et des autres parlementaires et industriels.

Charles E a clairement parlé de maintien impérative des compétences capacitaires d'aviation de combat, il veut le maintien des compétences dans les bureaux d'études ,maintien pour le programme des drones.Voir son intervention et ITW dans la vidéo sur le site Mer&Marine. http://www.meretmarine.com/fr/content/video-quels-enjeux-pour-la-defense

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BAE Systems, industriel historique de la défense britannique, est actuellement la première entreprise d’armement mondial : sa gamme de produits s’étend des navires (sous-marins SSN Astute, porte-avions et navires de surface T45/T26), aux équipements terrestres (BAE Systems Land Systems, FRES/Obusier léger M777A, IFV Warrior, revalorisation Bradley/BAE Hagglünds/BAE RG31/35...) ainsi qu’aux avions militaires (notamment Eurofighter/A400M/F35). Le groupe a également une participation dans Saab et commercialise l’avion de chasse JAS39 Gripen.

C'est un plateformiste intégrateur aux activités multisegments ,premier groupe de défense en Europe ,multisecteurs (aéronautique militaires, terrestres et navals avec un CA à dominante défense (90%). Maître d’œuvres et partenaires sur deux nombreux programmes, systèmiers et équipementiers , systèmes avioniques, électroniques, ..............Et comme tout industriel de défense ,le groupe obéit à des critères de rentabilité, de plan de charges, de taille critique et d'économie d'échelle.Tout comme nous, les Britanniques veulent garantir leur indépendance et leur souveraineté.Tout comme nous, Londres sait que l'acte d'exporter est un acte pour établir des relations politiques et stratégiques particulier (peser sur la scène internationale) ,tout comme tous les pays européens, le RUGB (premier budget de défense depuis des décennies ) rencontre elle aussi une baisse et un émiettement des budgets de défense.Tout comme nous, les anglais savent que les ventes d'armement peuvent provoquer des dissensions politiques sur le contrôle de ce secteur stratégique.

Londres comme Paris ou Berlin aspire aussi à une politique industrielle de soutien de l'industrie nationale (on parle alors de préserver nos intérêts).

BAE Systems a toujours eu une stratégie de croissance internationale et sait où sont les crédits de défense et les parts de marché à acquérir. BAE sait où sont les prospects ,les conquêtes des marchés porteurs pour l'avenir, (USA/ASIE), donc ils veulent encore plus bonifier leurs profils multi sectoriels ou le renforcer par le développement ou les achats/fusions.Ne pas oublier que BAE s'est fait grâce aux rachats nombreux de sociétés et regroupements de secteurs.Ils savent absorber leurs concurrents domestiques, les sous traitants nationaux ou étrangers. (Royal Ordnance/Ballast Nedam NV/Austin Rover/Arlington Securities/HK revendu depuis/Hutchinson telecommucations uk limited/BMARC/GEC Marconi/United Technologies .....)

Moralité, ils sont prédateurs, ont toujours faim, savent être patients pour mieux acquérir et ne renoncent pas à dominer. ;)

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4 - P'tain, mais elle est où la perte de souveraineté nationale ? ? BAE arrive avec un domaine marine avec les contrats SNLE et SNA britanniques (plus du PA ! ! !) et une participation dans le F-35. C'est eux qui ont le plus à se blinder les fesses ... Sans compter les contrats nationaux avec le Canada, l'Australie et le RSA.

Moi je vois minimums 3 Domaines hyper sensibles et stratégiques que les américains ne voudront jamais accepter à ce que des Allemands ou Français y viennent voir de plus près. :lol: donc 3 gros problèmes à résoudre.

La condition du feu vert des États-Unis, c'est la structure même de la future entité (voir la tribune.fr de vendredi 14 septembre), avec la protection des actifs stratégiques des pays concernés, dont ceux des États-Unis. Les actifs les plus sensibles de chacun des deux partenaires seront portés par les groupes d'origine : BAE Systems pour ce qui concerne les actifs américains, EADS pour les actifs sensibles français . "On pourra ainsi assurer aux États-Unis que les activités qui les concernent ne bougeront pas", assure ainsi un autre proche du dossier. S'agissant des missiles balistiques nucléaires français, seuls EADS France et Paris auront un droit de regard sur la stratégie et la gestion de cette activité.

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