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SPECTRA et ce que vous savez


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Une black ops, un Mirage 2000 suivi de pres derriere par un MIV pour lacher une bombe chez milosevic.

 

Je sais pas si c'est vrai, ca tourne sur les forums. Ici compris.

 

Un bombe d'une tonne, une sorte d'avertissement suite a des attaques sur des soldats FR

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Je ne vois pas bien l'intérêt d'utiliser un Mirage IV pour faire ça.

L'inverse pourrait être plus logique. Un Mirage IV en mission reco officielle qui prend des joli photo et qui "couvre" la mission d'un Mirage 2000 qui lui bombarde le jardinet de Milosevic.

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L'inverse pourrait être plus logique. Un Mirage IV en mission reco officielle qui prend des joli photo et qui "couvre" la mission d'un Mirage 2000 qui lui bombarde le jardinet de Milosevic.

disons que c est la construction de la phrase qui pose soucis: un Mirage 2000 suivi de pres derriere par un MIV pour lacher une bombe chez milosevic.

on sait pas trop qui largue la bombe

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C'est le MirageIV qui officiellement part faire des photos pour l'OTAN, et dans le même temps, le 2000, en profite pour se cacher aux yeux des radars serbes en volant "collé" au MirageIV.

Ainsi, le 2000 peut balancer sa grosse bombe en toute discrétion.

Modifié par syntaxerror9
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heu, question innocente :

 

Elle à explosée la bombe? 

La première ligne commençait bien mais la suite, ça pique les yeux: En bon français il eusse été plus sage d'écrire: " elle a explosé la bombe?".

a étant l'auxiliaire avoir et explosé le participe passé qui ne s'accorde pas ni en genre ni en nombre du fait d'être utilisé au passé composé avec avoir. 

Je sais, je chipote mais un peu de bon Français serait de bon aloi . C'est de pire en pire, merci les tablettes, smartphones qui font que notre langue devient une véritable poubelle lorsque celle- ci est écrite. En entreprise, cela devient une catastrophe et bientôt certains patrons vont réintroduire l'écriture lors d'un entretien d'embauche... Aïe Aïe Aïe!!!

Lé fotes son tolairée mè fot pa héxagérer....

Désolé Fox 49, je ne t'en veux pas,mais tu n'es pas le seul et ça craint....

Modifié par Nenel
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Si on veut vraiment chipoter, autant aller jusqu’au bout des choses.

La phrase n'est même pas interrogative. Du coup en bon français cela donnerait plutôt :

 

"La bombe a-t-elle explosé ?"

 

M'enfin bon, niveau orthographe je suis vraiment mauvais, donc je ne blâme personne, étant donné qu'il m'arrive souvent de lire un post en me disant, "mais quel illettré à pondu ça", avant de voir qu'il s'agit d'un des mien :lol:

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elle aurait été volontairement lâchée à côté de la cible ... avec le message suivant

 

"Toi y'en a comprendre ce que moi te causer ?"

 

"Si toi cloquer ce que moi te dire gentiment toi y'en arrêter de jouer au con"

 

voici en petit serbe le message qui aurait été délivré

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  • 2 weeks later...

Il ne doit pas y avoir d'inconvénients à utiliser la partie passive de SPECTRA.

 

Même la partie active en fait.

L'intérêt des brouilleurs avec des émetteurs AESA est la petite taille de leurs lobes qui sont donc très directionelle.

Donc tu peux brouiller sélectivement une cible sans que des systèmes ESM de la zone te repère.

Comme la cible ne peut pas écouter avec son ESM pendant qu'elle émet car sinon elle se détecte elle même, elle a du mal à détecter la source du brouillage.

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Même la partie active en fait.

L'intérêt des brouilleurs avec des émetteurs AESA est la petite taille de leurs lobes qui sont donc très directionelle.

Donc tu peux brouiller sélectivement une cible sans que des systèmes ESM de la zone te repère.

Comme la cible ne peut pas écouter avec son ESM pendant qu'elle émet car sinon elle se détecte elle même, elle a du mal à détecter la source du brouillage.

Si on suppose que tu brouille son radar, ta cible doit tout de même écouter le retour, donc le blanking laisse passer ton brouillage en même temps. Maintenant si ton brouillage est particulièrement intelligent et à faible puissance ça peut passer.

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C'est pas comme ça que je l'ai compris.

L'IFM est une autre technique de détection des signaux qui est moins "précise" mais plus réactive. On analyse pas les signaux de manière fine mais on se contente de faire des corrélations entre signaux décalés dans le temps pour trouver les "trains" de pulses émis par un radar. Il n'y a pas de raison d'utiliser des antennes séparées, ce traitement peut se faire en parallèle avec une analyse plus "en profondeur" via des FFT.

 

 

Cf mon post ci-dessus sur le contenu du doc Thales.

Ils parlent d'une fusion entre le capteur interférométrique dont tu parles et du capteur basé sur une antenne active.

Ils y disent que le premier capteur fait une détection dès le premier pulse mais de façon moins précise.

Ils disent que le deuxième capteur sert donc individuellement de manière plus précise ou à raffiner l'information du précédent.

C'est donc une manière intelligente de tirer le meilleur des 2 mondes.

Je vais essayer de donner mon interprétation:

La mesure d'une phase est une mesure de distance, 2pi correspondent à la longueur d'onde soit de l'ordre de 3 cm en bande X. Le problème c'est que c'est une mesure de distance précise modulo la longueur d'onde.

 

La direction d'un émetteur peut être calculée en mesurant le retard entre l'arrivé du signal sur deux antennes dont on connait l'éloignement. En effet le lieu des points qui engendrent un même retard est une hyperbole dont les foyers sont les deux antennes. On assimile alors les hyperboles à leurs assymptotes car l'émetteur est éloigné en général.

 

Pour mesurer un retard on peut faire comme le dit Blue Apple des corrélations entre les signaux reçus par une antenne et ceux reçus par l'autre: on décale dans le temps les signaux d'une antenne par rapport à l'autre jusqu'à ce qu'on ait la corrélation. Le temps qui a permis cette corrélation est le décalage de l'arrivé du signal sur les deux antennes.

 

On a donc notre hyperbole, c'est à dire 4 directions, mais si on fait le même traitement avec un autre doublet d'antennes on aura 4 autres directions et si on a bien conçu la géométrie des deux doublets  seule une direction sera commune aux deux doublets. On a donc la direction de l'émetteur.

 

Mais elle n'est pas précise. Pour la rendre plus précise on mesure la phase du signal à l'arrivé sur les deux antennes. On a vu que c'etait une mesure de distance modulo la longueur d'onde, le retard est aussi une mesure de distance en multipliant par la vitesse de la lumière. L'ensemble des deux mesures donne une mesure de distance précise qui pourra être convertie en mesure de retard précis.

 

Si le retard est mesuré précisément et que la distance entre les deux antennes est aussi connues précisément, on pourra en déduire une direction précise de l'émetteur. Les antennes ont des positions connues par construction, mais elles ne doivent pas "bouger" l'une par rapport à l'autre, c'est pourquoi l'interférométrie n'est pas recommendée si les antennes sont en bout d'aile. Il faut les placer sur une partie rigide de l'avion si on ne veut pas perdre l'avantage de la précision du retard mesuré.

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En traitement du signal, la corrélation croisée est une mesure de la similitude des deux formes d'onde en fonction d'un décalage dans le temps appliqué à l'une d'entre elles. Pour les fonctions continues f et g, la corrélation croisée est définie comme:

 

3065b8e6462c3ac314880a44bb8c9b7c.png

 

où f * désigne le complexe conjugué de f et où t est le temps.

A titre d'exemple, si on considère deux fonctions réelles et ne différant que par un décalage inconnu en x. On peut utiliser la corrélation croisée pour trouver de combien on doit décaler les x pour les superposer. La formule consiste à calculer pour chaque point x l'intégrale du produit des deux fonctions. Lorsque les fonctions se superposent, la valeur du produit est maximisée. En effet si les valeurs extrêmes sont superposées elles contribuent fortement  à l'intégrale que cette valeur soit positive ou négative parce que le produit de deux nombres négatifs est positif.

Si les fonctions ont des valeurs complexes, en prenant le conjugué on garantit que les extrêmes avec des composantes imaginaires contribueront positivement à l'intégrale.

Le produit de convolution de deux fonctions réelles ou complexes f et g, est une autre fonction, qui se note généralement «945624babab691d999ca815ff8be85ec.png » et qui est définie par :

fc96aa2dffc3af22dfd74570d4b55e8f.png

 

On a  

 

e4b104e080ea0ded3f514ab0502c919b.png 

 

Cette égalité est utilisée en traitement de signal pour réduire les temps de traitement. En effet la transformée de Fourier d'un produit de convolution s'obtient par multiplication des transformées de Fourier des fonctions et donc si f et g sont de carré intégrable alors:

 

749a1677dd114c2b8d46d6c4a3c777b7.png

 

L'intérêt principal du calcul du produit de convolution par transformées de Fourier est que ces opérations sont moins coûteuses en temps pour un ordinateur que le calcul direct de l'intégrale. Cette dernière formule permettra de calculer efficacement la corrélation croisée de deux signaux ou l'auto corrélation d'un même signal reçu à des instants différents.

 

Ce calcul spécialisé a d'abord été réalisé par des calculateurs généraux, mais on peut maintenant faire des composants massivement parallèles dédiés à cette seule fonction. Pour une utilisation dans des récepteurs GPS global locate a réalisé un composant de 16000 corrélateurs:

 

Global Locate is producing a chip that has in excess of 16000 correlators. The packaged chip is 8mm×8mm.

 

 

http://d1.ourdev.cn/bbs_upload782111/files_35/ourdev_607138GSZQOV.pdf

 

Je compte montrer quelques applications possible de cette approche et de cette technologie.

 

 

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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La première application qui vient à l'esprit concernant l'utilisation des corrélateurs dont j'ai parlé dans le post précédent est celle qui concerne les RWR. Comme on ne sait rien de la menace on doit surveiller toutes les fréquences et tous les retards dans la limite du temps de propagation de la lumière entre le doublet d'antenne que l'on utilise. Le plan fréquence/temps est découpé en case élémentaires dans lesquelles la corrélation va être testée.

 

Plus la découpe est fine et plus la détection sera sensible: en effet la superposition n'est jamais parfaite car le temps est discrétisé et la fréquence subit un effet doppler différent pour chaque antenne. Plus la découpe est fine plus la superposition sera de qualité, plus la corrélation rendra un signal fort.

 

Si on avait qu'un seul corrélateur (ou un calculateur général), il faudrait faire le calcul successivement pour tous les temps et toutes les fréquences, ce qui pourrait prendre plus de temps que l'acquisition et on serait donc obligé de grossir la maille et donc réduire la sensibilité. On voit donc l'intérêt d'avoir un chips avec 16000 corrélateurs. Rien n'interdit d'ailleurs d'en utiliser plusieurs.

 

Pour atteindre une bonne précision dans la mesure de la direction, il y a deux techniques: on peut augmenter la distance entre les antennes, mais on doit alors augmenter la taille de l'élément du plan temps/fréquence à mesurer. On peut aussi faire une mesure de la phase du signal, qui donnera un retard précis et donc une direction précise.

 

Mais il n'y a pas que les RWR. Les radars aussi peuvent utiliser cette technique. En effet un radar sait très bien quelle impulsion il a envoyé, et donc il est bien placé pour tester le retour en utilisant la technique précédemment décrite. Comme ce qu'il cherche est précis il pourra consacrer beaucoup de temps (faire un découpage fin) à la détection.

 

Par exemple si le radar a utilisé une impulsion longue pour répartir l'énergie dans le temps et augmenter sa discrétion, la detection du retour avec des corrélateurs revient à comprimer l'impulsion comme si elle était courte et avec la même énergie.

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