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Chine-Japon : dégradation spectaculaire des relations.


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Les étudiants chinois notamment font un boulot de diffusion de leur culture. Mais perso ceux que j'ai fréquenté étaient plus fascinés par la notre  :lol: (ou heu ... la notre mixée avec la ricaine  :-[)

Le rock, le sexe libre, le cinéma, la liberté de ton, les réseaux sociaux "libres" ... ce sont des choses qui sont et restent extrêmement puissantes.

La culture chinoise chez moi pour l'instant ça passe plutôt par la bouffe, et en fait pour le coup je m'attache plutôt à cuisiner où à aller au vietnamien/cambodgien/laotien, cuisines plus fine je trouve.  :lol:

Je regarde aussi des films chinois(Pas HongKong ...), il y a effectivement une industrie en développement dans ce domaine. Qui copie d'ailleurs pas mal l'américaine ...

Pour l'instant ça casse pas trois pattes à un canard ...

Je vois pas bien comment sont perçus les chinois en Amérique du sud ou en Afrique j'avoue. 

Pour les Japonais histoire de vous donner une idée de leur influence au cinéma c'est simple :

- Star Wars est une reprise adaptée SF d'un film japonais de Kurosawa.

- Le bon la brute et le truand, aussi (et du même Kurosawa  :lol:)

Pour l'instant je donne un net avantage au jap pour leur soft power en occident. Ils font partis de la "famille" parce qu'ils ont trouvé une synthèse entre leur culture et celle de l'occident moderne, et qu'elle est accueillie assez largement et intégrée dans nos repères au niveau subconscient dans pleins de trucs.

Je ne connais pas trop la culture chinoise. Pour la culture japonaise je connais un peu.

Et là attention aux histoires d'Honneurs et de territoire ! En plus le japon n'a pas fait comme l'Allemagne, une purge nazis.

On glorifie des généraux Japonais de la deuxième  guerre qui ont commis des crimes de guerre en chine.

Attention il va y avoir de la bataille naval.

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En cas de tensions avec Taiwan et d'intervention américaine et japonaise pour protéger ces derniers,la Chine pourrait être tentée de verrouiller ce carrefour maritime essentiel à titre d'exemple...C'est une sorte de chantage:si vous vous ingérez dans nos affaires,nous bloquons cet accès stratégique.Une sorte de dissuasion conventionnelle mais assymetrique.

Ces démonstrations de force sont peut-être faites dans le but de donner cette idée aux japonais et américains.

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Un article de fond sur le contentieux historique entre ces deux "ennemis héréditaires" en Asie

Le lourd héritage des conflits sino-japonais

Romaric Godin | 18/09/2012

Depuis le 13ème siècle, la Chine et le Japon ont connu de nombreux conflits. Tour d'horizon.

La montée de tension entre le Japon et la Chine rappelle combien les relations entre les deux pays ont été dans le passé mouvementées, particulièrement au XXe siècle.

L’influence chinoise

Dans les premiers moments de l’histoire japonaise, la relation avec la Chine joue un élément moteur dans le développement du pays. L’écriture japonaise emprunte les idéogrammes chinois et un double système syllabique qui s’inspire de l’écriture chinoise. La religion japonaise est fortement influencée par le Bouddhisme venu de Chine. Le commerce chinois joue un rôle moteur dans l’économie du «Cipango» comme on appelait le Japon au Moyen-Âge en Europe.

Les deux invasions ratées par les Chinois

Au XIIIe siècle, cependant, l’invasion de la Chine par les Mongols change la donne. La nouvelle dynastie chinoise, celle des Yuan, fondée par le fameux Kubilaï Khan (celui qui reçut Marco Polo) lance une expédition formidable pour l’époque contre le Japon en 1278. On ne donne alors pas cher des Japonais, bien moins expérimentés et moins bien équipés. Mais une tempête réduit à néant les deux tiers de la flotte chinoise. Une seconde expédition est lancée en 1291, mais là encore, le «vent divin» (kamikaze en japonais), détruit l’expédition et sauve le Japon. Sauf que ces expéditions ont ruiné et isolé le pays. Ce sera un traumatisme collectif qui ne sera pas étranger à la fermeture du Japon à toute influence étrangère au XVIème siècle.

L’effet Meiji

En 1867 commence au Japon l’ère Meiji, période de forte modernisation du pays. L’obsession des Japonais est alors d’apparaître comme une puissance «occidentale» face à la «barbarie» du vieil empire chinois en pleine décrépitude. Le Japon considère désormais que son avance technique et intellectuelle lui donne le droit de dominer l’Asie. Et la première victime de cette idéologie doit être la grande puissance asiatique qu’est restée la Chine.

La première guerre sino-japonaise

A la fin du XIXe siècle, la tension est forte entre les deux pays, particulièrement en Corée, vassal de Pékin. En 1882, la légation japonaise à Séoul est proche d’être lynchée. En 1884, un coup d’Etat pro-japonais échoue. Mais l’assassinat d’un Coréen favorable à Tokyo en 1894 à Shanghaï donne le prétexte à l’offensive nippone. Un an plus tard, la Corée et Taïwan sont annexés par Tokyo qui, en 1900, participe au contingent «occidental» qui mate la révolte des Boxers en Chine.

L’invasion de la Mandchourie

L’idéologie de la domination naturelle du Japon sur l’Asie est remise au goût du jour au début des années 1930 et a beaucoup d’influence sur l’armée et la famille impériale. Alors que la Chine est, depuis la chute de l’empire en 1911, en état de déliquescence avancée, elle est naturellement une proie facile pour l’expansionniste nippon. Le 18 septembre 1931, voici 81 ans presque jour pour jour, un attentat fait exploser une section de chemin de fer à Mukden, en Mandchourie. L’attentat a été orchestré par les Japonais qui prennent néanmoins prétexte de cet incident pour envahir cette province du nord de la Chine frontalière avec la Corée. Hergé saura décrire l’événement dans l’album le «Lotus Bleu». L’invasion est achevée en février 1932 et le dernier empereur de Chine, Pu Yi, est placé sur le trône d’un Etat client du Japon, le Mandchoukouo.

La seconde guerre sino-japonaise (1937-45)

Durant les années qui suivent, les interventions japonaises en Chine ne cessent de se multiplier. Certaines provinces chinoises, comme le Hebei deviennent des Etats clients du Japon qui soutient aussi les autonomistes mongols. La progression de l’influence nippone est encouragée par la guerre civile qui a déjà débutée en Chine entre Communistes et Nationalistes. Mais lorsque ces deux groupes s’allient pour contrer Tokyo, les militaires japonais décident de mener une véritable guerre : en juillet 1937, «l’incident du pont Marco Polo», près de Pékin, où les Japonais accusèrent les Chinois d’avoir enlevé un soldat nippon fut le prétexte à une déclaration de guerre. Cette guerre fut d’une violence inouïe : l’empereur Hiro-Hito suspendit les conventions de guerre concernant les prisonniers (qui furent souvent décimés dans des travaux forcés) et autorisa l’emploi d’armes chimiques et bactériologiques. En 1938, les Japonais firent de la prise de Nankin un bain de sang qui reste encore dans la mémoire collective chinoise. A partir de 1941, une campagne de destruction systématique de la Chine fut engagée devant la résistance des Chinois. Mais désormais aidée et réorganisée par les Américains, entrés en guerre après Pearl Harbor, l’armée chinoise entama la reconquête du pays jusqu’à la défaite nippone de 1945.

l’inconscient collectif chinois marqué à vif

Le bilan de la guerre de 1937 à 1945 donne le tournis : près de 12 millions de morts côté chinois. Le traumatisme de cette guerre fut entretenu par les Communistes chinois après leur victoire en 1949 et les impérialistes étaient appelés par les maoïstes «agents du Mikado (le palais impérial japonais) et de Wall Street». Un mausolée immense fut construit près du Pont Marco Polo. Les atrocités japonaises, mais aussi le traitement d’infériorité dont les Chinois furent victimes, sont demeurés dans l’inconscient collectif chinois.

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La fascination des asiatiques pour la culture occidentale est aussi à remettre en perspective, surtout chez les jeunes ! Certes la culture occidentale offre certains avantages (plus grande liberté de pensée, émancipation plus forte...) mais ils voient aussi les à côté de notre système : système scolaire qui est une fabrique à chômeurs, criminalité et délinquance... Ils voyagent et voient bien nos rues dégueulasses, la jeunesse désoeuvrée... Aucun asiatiques de ceux que je connais bien (des Taiwanais et des Malaisiens) n'échangerait "son" système contre l'occidental  !  

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Au XIIIe siècle, cependant, l’invasion de la Chine par les Mongols change la donne. La nouvelle dynastie chinoise, celle des Yuan, fondée par le fameux Kubilaï Khan (celui qui reçut Marco Polo) lance une expédition formidable pour l’époque contre le Japon en 1278. On ne donne alors pas cher des Japonais, bien moins expérimentés et moins bien équipés. Mais une tempête réduit à néant les deux tiers de la flotte chinoise. Une seconde expédition est lancée en 1291, mais là encore, le «vent

Je ne vais pas jouer mon petit historien de bas étage mais il me semble que Marco Polo ne soit jamais allé en Chine.

Il s'agit de l'un des plus grands mensonges historiques vus que les contemporains de cette époque ont cru les histoires de l'un des plus grand mythomane : Marco Polo.

Mais bon on est Hors sujet.

D'ailleurs, je ne sais pas si il existe un topic dans le forum qui relève les plus grands mensonges historiques de notre histoire : Bataille de Poitiers, Tombeau de Napoleon, les oeuvres de "Molière" alias Corneille , la "Catastrophe" de Pearl Harbor, etc...

Si il y en a pas, je compte le créer .

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Dans des proportions telles que celles que l'ont connaît et de façon visible, depuis plus de 30 ans je dirais.

On part dans le complet HS, mais encore une fois c'est vision complètement caricatural et fause. C'est autant idiot et faux de déclarer que ces problèmes touches tous les occidentaux et uniquement eux que de prétendre que tous les chinois boivent de l'eau violette pollué de composant chimique du textile ...

Fin bon fin du HS, je ne pense pas qu'on ne sera pas d'accord sur ce sujet. On en reparlera dans 10 ans rien que niveau chômage en Chine.

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En cas de tensions avec Taiwan et d'intervention américaine et japonaise pour protéger ces derniers,la Chine pourrait être tentée de verrouiller ce carrefour maritime essentiel à titre d'exemple...C'est une sorte de chantage:si vous vous ingérez dans nos affaires,nous bloquons cet accès stratégique.Une sorte de dissuasion conventionnelle mais assymetrique.

Ces démonstrations de force sont peut-être faites dans le but de donner cette idée aux japonais et américains.

Les Chinois ne sont pas si sots que ça. D'autant que si Obama veut montrer qu'il a des c**illes, il peut rendre la pareille aux Chinois en paradant devant Ormuz et/ou Malacca. Et là, si on gratte dans le mauvais sens du poil, on peut aller jusqu'à la guerre ouverte.

Mais le PCC ne tient vraisemblablement pas à ça. Il a son XVIIIè Congrès à gérer, et ça c'est beaucoup plus important pour le Parti que le reste (du moins pour le moment). D'autant que la Chine a déjà quelques soucis internes à régler en plus.

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Pour ma part je reste quand même très inquiet sur la situation. Le nationalisme asiatique, et particulièrement chinois est extrêmement puissant voir hystérique. N'oublions pas que la Chine n'a pas hésité à plusieurs reprises à rentrer en conflits avec ses voisins pour des raisons territorial ses dernières 50 ans. Si la plus part furent assez limités, on est passé pas loin d'un conflit nucléaire avec l'URSS en 1969 pour l'île Damanski !

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Senkaku/Diaoyu: 11 patrouilleurs chinois près des îles disputées

Image IPB

TOKYO, 18 septembre

Onze patrouilleurs chinois ont été dépêchés mardi près des Senkaku/Diaoyu, des îles controversées au centre d'un litige entre Pékin et Tokyo, rapporte mardi l'agence nippone Kyodo.

Le service japonais de sécurité en mer a qualifié le déploiement des onze navires de patrouille chinois près des eaux territoriales nippon de "situation sans précédent".

En outre, plusieurs goélettes de pêche ont été observées près de la frontière maritime japonaise. Toutefois, d'après le service portuaire du pays, elles ne font pas partie de la flottille d'un millier de bateaux de pêche qui a mis lundi le cap sur les îles Senkaku, indique l'agence.

Le 10 septembre dernier, Tokyo a pris la décision de racheter trois îles contestées en Mer de Chine orientale à leurs propriétaires privés provoquant une vague de protestations en Chine. Qualifiant cette transaction de "violation de sa souveraineté territoriale", Pékin a sommé Tokyo d'annuler immédiatement l'achat pour éviter des "conséquences graves" et a envoyé deux patrouilleurs vers l'archipel des Senkaku.

Les protestations du Pékin ont été soutenues par des milliers de Chinois qui ont pris part à de violentes manifestations antijaponaises à travers tout le pays.

http://fr.rian.ru/world/20120918/196074657.html

Senkaku/Diaoyu: deux patrouilleurs chinois dans les eaux territoriales japonaises

TOKYO, 18 septembre

Deux des onze patrouilleurs chinois repérés mardi près des îles litigieuses de l'archipel Senkaku (Diaoyu eh chinois), sont entrés dans les eaux territoriales du Japon, a annoncé le service japonais de sécurité en mer.

Ce dernier a qualifié le déploiement des onze navires de patrouille chinois près des eaux territoriales nippones de "situation sans précédent", rapporte la chaîne NHK.

Toutefois, le service japonais de sécurité en mer n'a pas découvert de goélettes de pêche, dont l'arrivée a été annoncée par les médias chinois.

Le contentieux territorial entre la Chine et le Japon porte sur trois des cinq îlots de l'archipel Diaoyu (Senkaku) situé en mer de Chine orientale, rachetées le 10 septembre par le gouvernement japonais à leurs propriétaires privés. Pékin a qualifié cet achat de "violation de sa souveraineté territoriale" et a sommé Tokyo d'annuler immédiatement la transaction. D'importantes manifestations antijaponaises se déroulent en Chine depuis une semaine.

La Chine et le Japon n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le tracé de la frontière séparant les zones économiques exclusives des deux pays près des îles contestées. Tokyo insiste sur la ligne médiane entre leurs côtes respectives, alors que Pékin estime que la frontière doit être définie par son plateau continental et qu'elle doit passer plus près de la côte japonaise.

L'archipel a été remis au Japon après la fin de l'occupation américaine en 1972. Le Japon affirme contrôler les îles depuis 1895, alors que la Chine rappelle que les îles Diaoyu sont marquées comme appartenant à la Chine sur les cartes japonaises de 1783 et de 1785.

http://fr.rian.ru/world/20120918/196076546.html

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Bon, ce sont des patrouilleurs sous armés: la chine fait preuve de fermeté (à l'intention de qui?), monte d'un cran, sans pour autant provoquer véritablement le Japon.

le Japon n'est pas, encore, face à un ultimatum militaire.

La présence de véritables navires de combat, ou la découverte de sous marins aurait une tout autre signification

Pour l'instant nous restons donc dans une gesticulation diplomatique de deux partenaires économiques inter dépendants, qui certes, historiquement se détestent mutuellement.

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Même si la Chine n'a pas peur de la baston en apparence elle est prudente. Ses "guerres" face à ses voisins ont toujours soit limitées (Corée, Union soviétique), soit face à des adversaires qu'elle pouvait vaincre militairement. Elle évite la guerre totale, surtout si sa survie n'est pas menacée.

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Fin 2012, l'ordre de bataille de la marine chinoise comptera 3 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (1 type Xia, 2 type Jin), un sous-marin classique lanceur d'engins (type Golf), 6 sous-marins nucléaires d'attaque (3type Han, 3 type Shang), 56 sous-marins d'attaque classiques (12 type Kilo, 9 type Yuan, 14 type Song, 20 type Ming). La flotte de surface, pour sa part, alignera un porte-avions (en service mais non opérationnel), 25 destroyers (4 type Sovremennyy, 2 type Lujang I, 3 type Lujang II, 2 type Luzhou, 1 type Luhai, 2 type Luhu, 7 type Luda I et 4 type Luda III) ; ainsi que 52 frégates (11 Jiangkai II, 2 type Jiankai I, 4 type Jiangwei I, 10 type Jiangwei II, 15 types Jianghu I et Jianghu II, 3 type Jianghu III, 1 type Jianghu IV et 6 type Jianghu V). En parallèle, la marine chinoise dispose de 86 patrouilleurs lance-missiles, 123 patrouilleurs, un mouilleur de mines et 43 dragueurs de mines.

La flotte de débarquement est forte de deux transports de chalands de débarquement (+ 2 en achèvement) et 38 bâtiments de débarquement de chars, alors que la composante logistique compte 5 gros pétroliers-ravitailleurs en service. S'y ajoutent 14 bâtiments bases de sous-marins.

Maire et Marine : http://www.meretmarine.com/fr/content/la-marine-chinoise-construit-tour-de-bras

La marine japonaise comptait officiellement, en 2007, 46 000 hommes, et opèrait quelque 110 navires de guerre principaux, y compris deux porte-hélicoptères, dix-huit sous-marins, quarante-sept destroyers et frégates (il n'y a pas de distinction entre ces catégories dans la terminologie japonaise), vingt-neuf navires dédiés au dragage de mine, neuf patrouilleurs et neuf navires amphibies, le tout totalisant un déplacement d’environ 432 000 tonnes). Son parc comprend alors également 179 avions et 135 hélicoptères ; l’essentiel de ces aéronefs est destiné à la lutte anti-sous-marine et anti-mines.

Fin 2010, devant la montée en puissance de la marine chinoise, il a été annoncé que la sous-marinade japonaise pourrait, dans le cadre du 2011-2015 Defense Policy Guidelines, monter à 22 unités en 2016. Il n'y aura pas augmentation de la cadence de production mais un temps de service poussé à 24 ans. L'augmentation de la durée de service de destroyers et des avions P-3 Orion a également été officiellement annoncée.

Wikiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_maritime_d'autod%C3%A9fense_japonaise

PEKIN appelle Tokyo à renoncer aux îles Ryukyu

Le Japon doit "mettre immédiatement fin à l'occupation des îles Ryukyu

http://fr.rian.ru/world/20120918/196077343.html

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si les choses continuaient à se dégrader, quelles sont les alliances en présence ?

d'un côté les chinois tout seul, et de l'autre, je suppose une alliance autour du Pacifique, avec les EU au centre. l'ANZUS est moribonde (beaucoup aimé l'explication wiki :)), et je n'ai pas trouvé de traces d'une alliance réelle globale avec la Corée ou le Japon... Il semble par contre y avoir des alliances bilatérales : Japon/EU, Japon/Australie, EU/Australie,...

j'ai trouvé ces articles intéressants : http://alliancegeostrategique.org/2012/01/30/geopolitique-americaine-du-pacifique-la-chine-vraiment/ & http://www.tlaxcala.es/pp.asp?lg=fr&reference=2761

et surtout, à partir de l'instant ou les EU partent en guerre, est ce que nous aurions nous aussi à nous déployer dans le cadre de l'Otan ?

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Pas tout à fait. Il est certain que personne ne va engager des bateaux et des avions pour eux mais ils peuvent compter sur l'appui logistique du Bangladesh, de la Birmanie ou ils ont des bases navales

Ils peuvent aussi pousser les NK a aller jouer en Mer de Chine

Iran, Chavez, syrie (au moins symboliquement =)), ploutocraties africaines....ils seraient pas tout seuls.

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d'un côté les chinois tout seul

La corée du Nord pourrait être tentée de se servir de l'éclatement d'un conflit limité en mer de Chine pour régler quelques "différents" avec les sud coréens ou dans l'espoir de canarder de l'USAF ...

+ "global" si un conflit en mer de chine s'aggravait salement ... La création par la corée du nord en soutien a la Chine d'un gros front bien sérieux pour forcer les USA a devoir diviser les moyens d'appuis aux Japonais ect, enfin ça c'est + une logique ou on serait déja rentré dans une guerre quasi "totale" pour moi il ne fait quasi aucun doute qu'ils le feraient dans l'espoir de soulager les chinois

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Est-ce que les chinois pourraient utiliser les 1000 bateaux de pêches comme couverture sonore pour quelques sous-marins pré-positionnés au cas où? C'est qu'un millier d'hélice en rotation avec les bruits moteurs ça doit faire un sacré vacarme...

Est-ce que d'ailleurs une nation aurait un intérêt quelconque à déployer un ou des sous-marins dans le coin?

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Est-ce que d'ailleurs une nation aurait un intérêt quelconque à déployer un ou des sous-marins dans le coin?

Ben, déja hors contexte de cette montée soudaine de tensions (en fait y a rien de si soudain, ça fait des mois déja que les articles dans les médias le faisaient clairement pressentir)

Il aurait été étonnant que la Navy n'y ait jamais envoyé de Virginia & Sea wolf aller a la pêche aux moules chinoises du genre type 094 (leurs SNLEs tout neufs)...

En toute logique, il doit y avoir très régulièrement des raves party de soum' US la bas, avec les planctons locaux 

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/09/18/iles-senkaku-la-chine-teste-les-capacites-de-resistance-du-japon_1761928_3216.html

Ni la Chine ni le Japon ne seront donc prêts à céder sur les îles Senkaku ?

En Chine, le Parti communiste dit défendre l'honneur sacré de la patrie. En donnant une dimension nationaliste à ce conflit, le PC chinois ne peut reculer. Au Japon, une dimension nationaliste est également donnée à ce conflit mais dans une moindre mesure. Pour le Japon, céder serait donner à Pékin le signal qu'il ne peut lui opposer de résistance quant à ses ambitions maritimes en mer de Chine.

Quid de ce qui va arriver quand le millier de bateaux de pêches arrivera dans les eaux territoriales japonaises et où il est quasi sûre que certains Chinois essaieront de débarquer.

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Ils peuvent aussi pousser les NK a aller jouer en Mer de Chine

La Corée du nord présente une marine un peu vétuste. Sa force sous-marine, qui constitue sa principale composante, comprend une grosse vingtaine de bâtiments du type Romeo russes. Quatre ont été livrés par la Chine en 1973 et 1974, alors que 19 autres ont été réalisés localement avec l'aide technique chinoise entre 1976 et 1995. Ces sous-marins de 76.6 mètres pour un déplacement de 1830 tonnes en plongée disposent de 8 tubes et peuvent mettre en oeuvre 14 torpilles ou 28 mines.

Pyongyang aligne également 32 sous-marins de poche du type Sang-O, opérationnels entre 1992 et 1998. Dérivés des Heroj yougoslaves, ces bâtiments de 35.5 mètres et 320 tonnes de déplacement en plongée comptent deux tubes et peuvent embarquer 4 torpilles. Encore plus petits, une trentaine de submersibles du type Yugo (20 mètres, 110 tonnes) sont destinés au transport de forces spéciales, avec une capacité d'embarquement de 7 commandos.

La flotte de surface nord-coréenne tient, quant à elle, du musée flottant. Ses principaux bâtiments sont deux petites frégates (type Najin) de 100 mètres et 1500 tpc, mises en service en 1973 et 1975. Dérivées des Kola russes, elles embarquent deux missiles antinavire SS-N-2A, de l'artillerie (100mm, 57mm, 30mm, 25mm), un lance-roquette, un grenadeur et des mines.

Plus « récente », une frégate à coque catamaran de 75 mètres et 1845 tonnes (type Soho) est opérationnelle depuis 1983. Elle serait dotée de 4 missiles antinavire, de l'artillerie (100mm, 37mm, 30mm et 25mm) et deux lance-roquettes.

S'ajoutent à cela 4 corvettes du type Sariwon en service depuis 1965. Longues de 62 mètres pour un déplacement de 600 tpc, elles sont armées de canons de 57mm et 37mm, de mitrailleuses de 14.5mm et de mortiers. La Corée du nord armerait encore une ancienne corvette russe (type Tral) datant de 1938 et vaguement modernisée. Ce navire de 62 mètres pour un déplacement de 580 tonnes, elle embarque des canons de 76mm et 37mm, des mitrailleuses de 14.5mm et de mines.

Côté patrouilleurs, la flotte nord-coréenne alignerait une trentaine d'unités de 27 à 38 mètres armées de 2 à 4 missiles antinavire ; ainsi qu'une quarantaine d'autres navires seulement équipés de canons et de grenades. Ces derniers, dont la longueur varie de 42 à 59 mètres, sont en service depuis les années 50, 60, 70 et 80. Cette flotte est complétée par environ 170 vedettes lance-torpilles russes.

L'état de la marine nord-coréenne est donc délicat, le matériel étant totalement obsolète, à l'image de la défense contre avions, uniquement basée sur l'embarquement de nombreuses pièces d'artillerie légères. Le principe est, en fait, le même que pour la défense AA durant la seconde guerre mondiale. La vie dans la marine de Pyongyang semble en outre très dure, à l'image des conditions de vie dans un pays où la population vit depuis longtemps dans les privations et le rationnement. Le survol d'une frégate nord-coréenne par un avion de patrouille maritime japonais, il y a quelques années, en dit long sur le niveau d'avitaillement des marins. A leur grande surprise, les Nippons ont, en effet, découvert qu'un potager était installé au centre du bâtiment !

Seuls les sous-marins constituent une véritable menace, comme l'a semble-t-il prouvé le torpillage du Chon An, action dont Pyongyang dément toujours toute implication. Les submersibles nord-coréens, bien que vétustes, seraient donc un peu plus efficaces.

Quant à la configuration de la flotte de surface nord-coréenne, elle laisse transparaitre une stratégie plutôt radicale. En cas de guerre généralisée, Pyongyang jetterait sans doute toutes ses forces dans la bataille dans ce que l'on peut imaginer être une grande opération suicide. A défaut de rivaliser en qualité d'équipements, le nombre d'unités engagées permettrait, peut-être, d'enregistrer quelques succès. Mais les Nord-Coréens seraient immanquablement vite balayés par la puissance de feu adverse.

En cas de guerre navale de grande empleur, la marine nord coréenne n'apporterait qu'un très bref appuie.

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