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Marine Norvegienne


xav
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Il y a 1 heure, FATac a dit :

A mon avis, l'appui des 2 sous-marins à acquérir pour la Deutsche Marine dans cadre de la vente à la Norvège n'a probablement pas grand chose à voir avec la notion de stock de secours ou de stock tampon.

C'est un engagement de l'Allemagne pour rassurer les norvégiens sur le soutien qui sera apporté à leurs bâtiments, au moins tant qu'ils seront présents dans l'inventaire du partenaire.

C'est une garantie de limitation des coûts, qu'ils soient de construction, d'entretien, de formation. Ces coûts étant répartis sur une série plus importante que le seul équipement norvégien.

Faut pas trop jouer sur les mots, me semble t il .. L'idée ou le concept derrière les mots  c'est la garantie d'un entretien tout au long du cycle de vie, chez l'acheteur ... 

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il y a 33 minutes, mehari a dit :

Les Grecs ont des MEKO, des U209 et des U214, les Italiens ont des U212 (les Todaros sont en fait des U212), les Portugais ont des U214 et des MEKO, les Algériens ont des MEKO, les Israéliens ont des tonnes de sous-marins allemands et viennent d'acheter des Sa'ar 6 qui sont des MEKO basées sur les K130, les Turcs ont des U209 et des MEKO, le Ślązak polonais est un MEKO, etc. Il est sûr qu'ils sont un peu partout.

Cependant, on notera aussi qu'ils se sont fait (à l'instar de DCNS) éjecté du contrat SEA5000 au profit d'une Type 26, FREMM-IT ou F-100...

Du reste, ils sont évidemment assez présent sur le domaine des chars d'assaut (le Leo 2 se vent plutôt bien) mais aussi les armes légères et ils ont aussi quelques missiles qui se vendent relativement bien (le RAM surtout et l'IRIS-T).

Merci mehari,

Les parts de marché des allemands dans les marines en surface et sous la surface sont importantes.

Dans les sous marins, seuls les Français sont en mesure de mordre dans le gâteau.

En surface, on voit les Espagnols et les Italiens en dynamique agressive.

Tout ces acteurs sont supposés collaborer dans une Europe de la défense.

Un jour, des concurrents extérieurs viendront mettre tout le monde d'accord, il faudra probablement en passer par là.

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Bah, c'est comme d'habitude : Les norvégiens avaient fait croire et croyaient peut-être eux-même que face aux menaces russes, ils allaient renforcer sérieusement leur défense. Mais au final,  et malgré le fait qu'ils soient assis sur un énorme tas d'or vu leurs revenus pétroliers accumulés, ben ils ont quand même privilégié l'économique, avec la perspective de produire en partie chez eux un sous marin allemand susceptible aussi de se vendre ailleurs. C'est un partenariat stratégique au sens large, et plus industriel et économique que militaire

La Suisse, autre pays riche, a fait exactement la même chose avec le Gripen. Le plus important, c'est de faire des économies et de maximiser les retombées industrielles, les perf militaires passent au second plan et c'est service minimum sur ce point.

Ce qui m'étonne, c'est que DCNS et l'état français, plutôt prompts en général aux coopérations généreuses, n'aient pas voulu ou pu proposer aussi bien voir mieux que les Allemands, ou qu'ils n'aient pas anticipé la réaction allemande. La perspective d'un programme de sous marin européen autour de l'Allemagne et contre le principal concurrent DCNS, c'est un gros retournement de situation. Il y a eu un gros foirage (ou un coup de p...) quelque part.

Modifié par Carl
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En quoi le fait que les allemands achètent 2 soum de plus (qu'ils sont bien foutus de revendre d'ailleurs) rend leur proposition imbattable, alors que les u212 et scorpene ont tout deux un passé et un futur commercial pour lisser les coûts, au point de pousser les norvégiens à annuler la compétition et entrer en négo exclusive avec les allemands sur un projet où beaucoup reste à définir, sans même tenter de faire monter les enchères avec la France ?

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il y a 26 minutes, Carl a dit :

Ce qui m'étonne, c'est que DCNS et l'état français, plutôt prompts en général aux coopérations généreuses, n'aient pas voulu ou pu proposer aussi bien voir mieux que les Allemands, ou qu'ils n'aient pas anticipé la réaction allemande. La perspective d'un programme de sous marin européen autour de l'Allemagne et contre le principal concurrent DCNS, c'est un gros retournement de situation. Il y a eu un gros foirage (ou un coup de p...) quelque part.

Vu de l'extérieur, la détermination Française dans le secteur naval semble plutôt floue.

Certe DCNS émerge honorablement de sa transition "d'arsenal" vers une structure d'entreprise autonome, et en situation d'être rentable.

Mais nous sommes observés et jugés sur l'ensemble de la filière navale.

STX France est a vendre a un prix dérisoire, et malgré son plan de charge plus qu'honorable, l'indifférence apparente de l'état Français et des investisseurs nationaux pose question.

Les cales sèches de Brest dont une géante sont passées sous contrôle des Hollandais.

Les cales sèches de Marseille dont une géante sont passées sous contrôle des Italiens.

La cale sèche de La Ciotat vient de passer sous contrôle des Allemands.

Se lier pour trente ans avec un état d'apparence indéterminé dans le secteur industriel et indéterminé dans sa volonté de convergence "de bonne gouvernance économique", c'est un aspect qui nous échappe peut être mais je suis

sûr que les Allemands savent en tirer des arguments très convaincants.

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Il y a aussi le Canada où DCNS semble bien partis ! Le Canada a besoin de sous-marins de +4 000t, là où notre savoir faire est clairement supérieur à TKMS, d'autant plus qu'il est possible que, comme pour l'Australie, le Canada demande la construction de ses sous-marins sur place et là encore DCNS est plus généreux

Notez aussi que concernant la Norvège, il s'agit de discussions prématurés (puisque en avance sur la date prévu du choix norvégien), il est encore possible que (comme ça l'a été pour de très nombreux cas dans l'histoire des ventes d'armes) la Norvège finisse par ré-engager l'appel d'offre ou même se tourner directement vers DCNS.. les chances sont très maigres, mais je tiens juste à préciser cela pour remettre un peu d'optimisme ! Je cite DCNS: "Nous restons disponibles pour reprendre les discussions notamment dans l’hypothèse où la coopération envisagée avec le gouvernement allemand n’aboutirait pas"

Modifié par Tonton Charlie
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19 hours ago, capmat said:

Merci mehari,

Les parts de marché des allemands dans les marines en surface et sous la surface sont importantes.

Dans les sous marins, seuls les Français sont en mesure de mordre dans le gâteau.

En surface, on voit les Espagnols et les Italiens en dynamique agressive.

Tout ces acteurs sont supposés collaborer dans une Europe de la défense.

Un jour, des concurrents extérieurs viendront mettre tout le monde d'accord, il faudra probablement en passer par là.

Tout dépends de la façon qu'on a de jouer notre coup:

         I. Protectionnisme sur le matériel de défense

Tout d'abord, si il y a défense européenne, on verra sûrement s'instaurer une sorte de protectionnisme sur les matériels de défense. Autrement dit, tout ce qui n'est pas produit par un constructeur européen ou par un groupe majoritairement européen (histoire de garder MBDA UK et d'autres du même genre) dégage si il y a un concurrent européen valable (à moins que le produit extérieur ait un avantage indéniable sur le produit européen (genre pour un missile: 3 fois la portée et la vitesse et une meilleure tête)) et existant (pas question de retarder l'achat d'un SM-3 si c'est juste parce que l'entreprise X a un prototype prêt dans 10 ans). Autrement dit, ce serait bien beau de faire de la défense européenne mais si c'est pour continuer à acheter des ESSM, SM-2 et autres, on ne sera pas forcément moins dépendant des US. Cependant, si c'est le cas, il n'est plus question d'avoir du protectionnisme intérieur.

Autrement dit, la France sera obligée de considérer l'IRIS-T SL en même temps que le MICA VL ou le CAMM-L pour le remplacement des Crotales (et de justifier tel ou tel choix) sauf pour une liste d'exception plus ou moins large (mais on y viendra plus tard).

         II. Quelle Défense européenne?

Un fois cette collaboration renforcée en place, on va finir par se demander quelle forme la collaboration poussée aura. Il y a plusieurs options:

                  1. Forces Armées de l'Union Européenne

Imaginons que l'Union se fédéralise au point où elle défini par traiter que les relations de politique étrangère se fait désormais au niveau de l'Union1 qui a pour tâche de protéger les ressortissants de l'UE, l'intégrité territoriale de ses membres que ce soit sur le continent européen et les intérêts de l'Union de part le monde. Cette politique étrangère aurait un bras armé: les FAUE dont le bras naval serait la Marine de l'Union Européenne (MUE). Dans ce cas-ci nous aurions un équipement standard et l'avenir de la construction navale européenne dépendra du modèle sur lequel sera construit la Marine:

                  a. "Modèle Américain"

On construit un seul modèle de destroyer pour remplir toute les tâches à cinquante exemplaire avec quelques navires d'une classe différente (croiseur ou frégate/LCS) et plein de SSN. Cependant, ce modèle qui marche bien pour les US n'est pas forcément applicable à l'UE: nous avons besoin de navires de toutes les tailles pour pouvoir opérer dans les différentes mers qui nous bordent, des plus petits en Golfe de Finlande aux plus gros dans l'Océan Atlantique. Ceci dit, on pourrait resituer le centre sur plein de frégates avec des corvettes et destroyers pour étoffer le tout. Ceci dit ce modèle pose problème dans le sens où

  1. Une frégate ne peut pas être vraiment multi-rôle ou alors elle ne ferra aucun des jobs à son plein potentiel ou alors d'autres sacrifices auront été faits (portée, etc.)
  2. Ce sera un massacre pour les fabricants car l'un d'entre eux va se payer 80 frégates tandis qu'un deuxième se fera une vingtaines de destroyers et peut-être qu'un troisième construira les corvettes et le reste (OPVs, navires lance-missile, etc.) sera laissé en miettes au plus petits constructeurs. Au final, les groupes laissés sur le carreau seront rachetés par les plus gros (au mieux)... Aux US les San Antonio, America, Gerald Ford, Nimitz, Wasp sont construits pas Northrop Grumman, les Seawolf par General Dynamics et les Tico, DDG-51, Virginia, Los Angeles par les deux ensembles...

        b. Modèle "une classe, un rôle"

Chaque type de navire a un rôle bien défini et une défense correcte dans les autres domaines. Il s'agit du modèle actuellement utilisé par la plupart des marines européennes. Dans ce cadre-ci, chaque frégate possède son propre rôle (ASW, AAW + ASuW) et une défense dans l'autre domaine (SAM courte portée ou sonar courte portée). Ainsi, on pourrait imaginer avoir

  • Destroyer multi-rôle aux environs de 9000 t possédant radar BMD, VDS, un tas de VLS, des torpilles, 2 hélicos ASW ou un tas de drônes, etc.
  • Frégate ASW avec VDS (style CAPTAS 4), un radar moyenne portée, quelques VLS pour sa défense propre (CAMM-ER (et peut-être quelques Aster 30 mais pas nécessairement)) et éventuellement des VLS en plus pour des missiles de croisière (en gros la FREMM-FR)
  • Frégate AAW avec radar BMD, plein de VLS (Aster 30 et CAMM-ER plus un intercepteur BMD type SM-3), sonar de coque (voire petit VDS) pour assurer son auto-défense ou de l'ASW limitée (style Horizon)
  • Éventuellement une frégate multi-rôle capable d'assumer tout les rôles plus ou moins efficacement (la FTI avec 32 VLS sans la BMD)
  • Corvette multi-rôle avec radar courte-moyenne portée (SMART-L Mk2 par exemple), des SAM courte portée (CAMM ou VL-MICA), un sonar de coque et des torpilles (voire un CAPTAS 1) et des AShM (Sigma 10514 par exemple)

De plus, on pourrait imaginer avoir un nombre limité de SSN (une dizaine ou une quinzaine) et une flotte de SSK. On pourrait aussi rajouter une série d'hybride SSGN/SSN type Severodvinsk/Virginia. On aurait donc les 6 SSBN français qu'on maintiendrait, les SSGN, les SSN (fait par DCNS pas le choix au niveau des sous-marin nucléaire en Europe) et le reste composé de SSK de chez TKMS (ou DCNS mais les U2-- sont plus présent en Europe).

Dans ce cas de figure, on pourrait avoir un destroyer construit par un consortium ou l'autre (mettons DCNS-Damen-Navantia), la frégate AAW par Navantia, la frégate ASW par Fincantieri, la frégate multi-rôle par DCNS, les corvettes par Damen, les SSK par TKMS, les SS(G/B)N par DCNS, les LHA par Fincantierri, les LPD par Damen-Navantia, les porte avions nucléaires par DCNS, etc.

2. Standardisation matériel

L'Union ne se fédéralise pas mais standardise sont matériel. Autrement dit, tout le monde achète la même chose. Cela peut se faire de trois manières différentes:

a. Standardisation légère

L'armement et les suites de senseurs sont standardisés. Ainsi, tout le monde a du CAPTAS, des Aster 30, CAMM, CAMM-ER, des 57 Bofors, 76 ou 127 Oto Melara, RAM, Millennium, Exocet ou RBS-15, MU90, FN SeaDefender, MdCN, etc. Chacun est libre de faire ce qu'il veut sur ses navires tant qu'il a cet équipement dessus afin d'assurer que tout soit interopérable (et qu'une frégate AAW française (actuellement avec le PAAMS) puisse donner des instruction de tir à une frégate AAW espagnole (actuellement en AEGIS). Ça permet aussi de faire des achats de gros à l'échelle européenne ainsi que de financer la recherche radar à la même échelle.

b. Standardisation moyenne

Voir au dessus mais les pays ont des minimums à respecter. Ainsi tout navire doit pouvoir assurer sa sécurité en ASuW, ASW et AAW quel que soit sont rôle. Tout les navires de la taille d'une frégate doivent avoir 2 CIWS, les corvettes 1, tout le monde doit avoir des torpilles. Des configurations de senseurs et d'armement minimum selon les rôles (si on a un radar longue portée, obligation d'emporter 32 VLS pour pouvoir agir en conséquence (et pas 16 comme sur les FTI). Si c'est une simple frégate ASW, pas besoin de ce radar et un truc à plus courte portée fera l'affaire, etc.). A ce stade, la standardisation se trouve plus dans la manière de construire les navires et de les équiper que dans l'armement en lui même. Les États ne sont donc plus  autorisé à faire n'importe quoi avec leurs navires (comme mettre un SeaMaster 400 sur un OPV de 3000t dépourvu du moindre missile).

c. Standardisation lourde

Voir le point I. sans les FAUE. L'Union fait des classes de frégates qui sont conçues par un bureau européen et achetée par les États membres suivant leur besoin (voire le rôle qui leur a été attribué dans la défense européenne). Les classes de navires et leurs mises à jour sont standard et leur développement est financé par un budget européen tandis que leur aquisition est financée par l'État membre.

3. Pas de standardisation

Rôle au sein de la Défense européenne attribué ou pas, on reste à l'état actuel des choses concernant les acquisitions de matériels avec simplement les règles de protectionnismes énoncées au point I.

À la rigueur, on peut imaginer un scénario ou chaque pays est groupé au sein d'un commandement formé sur base régionale (par exemple NORTH SEA (Benelux, Allemagne, Danemark), BALTIC (Pologne, Suède, Finlande, Baltes), IBERIC, BLACK SEA (Roumanie, Bulgarie), FRANCE, ITALY, EAST MEDITERANEAN (Grèce, Chypre et Malte) et je ne sais pas où mettre l'Irlande) qui standardiserait l'équipement (suivant une des propositions au point 2 (idéalement 2b ou 2c)) en son sein. Ces commandements serait valable d'un point de vue naval mais serait différents de ceux terrestres (BENELUX, GERMANY, FRANCE, IBERIC, ITALY, BALKANS (avec Chypre), CENTER (Autriche, République Tchèque, Croatie, Slovaquie, Slovénie, Hongrie), NORDIC (avec les Baltes), POLAND et je ne sais de nouveau pas où mettre l'Irlande et Malte) qui partageraient leur équipement, logistique, maintenance, etc.

III. Impact de la nouvelle défense européenne sur les constructeurs européens

Comme vous pouvez vous en douter certains sont plus que réjouis à l'idée même d'une défense européenne standardisée. Je pense bien entendu à MBDA qui se retrouverait en position de monopole sur les SAM longue portée, SAM navals courte-moyenne portée, les MRAAM/LRAAM ou a Oto Melara qui aurait le champ libre pour son artillerie navale lourde (76 et 127 mm). Par contre, dans d'autres domaines, les choses vont être un rien plus sanglantes (senseurs, véhicules, armes légères, etc.).

Pour ce qui est des chantiers navals, étudions chacun des cas examinés ci-dessus:

  • II.1.a: Comme il n'y a presque qu'une ou deux grande(s) classe(s), le constructeur qui va l'emporter va très vite dominer les autres, qui vont se battre d'autant plus fort pour remporter les contrats périphériques. Les perdants vont très vite se faire absorber par les gagnants ou fusionner pour tenter de résister. Au final, soit avant l'appel d'offre, soit après, on verra l'émergence d'un ou deux grands groupes de construction navale des ruines des précédents... A mon avis, les petits et moyens chantiers (Damen et Navantia) vont se faire absorber et la grosse question est qui de DCNS, TKMS et Fincantieri va succomber?
  • II.1.b: Tout dépend de la façon dont sont donné les contrats. Certains sont garantis: DCNS sera impliqué dans les navires à propulsion nucléaire et s'en sortira de tout façon. TKMS a l'avantage d'être le seul capable d'être en compétition pour les SSK contre DCNS mais manque de LPD/LHA. Damen tirera probablement son épingle du jeu avec ses corvettes et pourrait s'allier à Navantia pour les LPD (Enforcer). Cependant, la lutte pour les frégates et destroyers risque d'être rude car chacun a des chances de l'emporter. Reste à savoir qui prendra les navires de support... Dans ce cas-ci, il y a aussi de grande chances de voir des consortium se former mais pas deux. On pourrait avoir jusqu'à 3 ou 4 gros groupes.
  • II.2.a: C'est le statu quo à la différence près que les états ne peuvent plus faire de protectionnisme. Si la MEKO-X de TKMS est meilleure que la F-X de Navantia et la proposition de DCNS, la France devra prendre la MEKO. La concurrence sera très rude et on verra le résultat. Cependant, j'ai mentionné plus haut que l'absence de protectionnisme interne a des limites et les frégates pourraient en être une (les navires en général à partir d'une certaine taille). Dans ce dernier cas, c'est le statu quo strict.
  • II.2.b: Même chose qu'en haut, à peu de choses près.
  • II.2.c: Même chose qu'au point II.1.
  • II.3: Même chose qu'au point II.2.a.

IV. Conclusion

En somme, une défense européenne a de grandes chances de voir l'émergence de grands groupes de défense navale. Plus le niveau d'intégration est élevé, plus il seront grands et moins ils seront nombreux. Cependant, il y a de bonne chance qu'on voie le protectionnisme à l'intérieur de l'UE disparaître ce qui permettra d'éviter des fins de contrats à la norvégienne (qui est une forme de protectionnisme de l'Allemagne qui vole au secours de TKMS en lui permettant de faire cette fameuse offre). Les appels d'offres devront être menés à terme et leurs résultats justifiés. Cependant, l'utilisation par plus de pays de l'Union d'un produit compte comme un argument de vente...

 

 

1 Quelle que soit sa forme à ce moment là. On peut imaginer que l'UE à deux vitesses ait bien lieu et que certains pays poussent la construction européenne à ses limites et forment une Fédération Européenne (FE) au sein de l'UE.

 

12 hours ago, Tonton Charlie said:

Il y a aussi le Canada où DCNS semble bien partis ! Le Canada a besoin de sous-marins de +4 000t, là où notre savoir faire est clairement supérieur à TKMS, d'autant plus qu'il est possible que, comme pour l'Australie, le Canada demande la construction de ses sous-marins sur place et là encore DCNS est plus généreux

Effectivement, ça devrait être assez simple. De plus, le seul sous-marin TKMS de plus de 4000t est l'U216 proposé aux australiens. Problème: il n'a jamais été construit ou sélectionné. DCNS ne peut pas dire mieux mais au moins le Shortfin a déjà été sélectionné...

Cependant, tu es sûr qu'ils demandent du 4000t? Combien sont prévus?

Modifié par mehari
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il y a 9 minutes, mehari a dit :

Cependant, tu es sûr qu'ils demandent du 4000t? Combien sont prévus?

A vérifié, mais selon un Canadien qui a l'air plutôt bien informé sur la défense, c'est bien d'un +4000T que le Canada aura besoin, ce qui semble logique non? L'Australie a choisie nos Barracuda pour mettre en garde la Chine, le Canada aura lui aussi besoin de quelque chose capable de mettre en garde la Russie.

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Just now, Tonton Charlie said:

A vérifié, mais selon un Canadien qui a l'air plutôt bien informé sur la défense, c'est bien d'un +4000T que le Canada aura besoin, ce qui semble logique non? L'Australie a choisie nos Barracuda pour mettre en garde la Chine, le Canada aura lui aussi besoin de quelque chose capable de mettre en garde la Russie.

Pas faux. C'est juste que ça semble distant de leur capacité actuelle.

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il y a 12 minutes, mehari a dit :

Pas faux. C'est juste que ça semble distant de leur capacité actuelle.

Au cours des années 1980, les canadiens avaient envisagé d'acheter 12 SNA de type Rubis. Si des relents de guerre froide reviennent, certains besoins (sous-marins à forte autonomie) peuvent réapparaitre.

http://www.opex360.com/2011/10/28/des-sous-marins-a-propulsion-nucleaire-pour-le-canada/

Modifié par Benoitleg
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Les Canadiens sont comme les Australiens, ils manquent cruellement d'équipages pour leurs navires. Et ils ont un deuxième problème que n'ont pas les Australiens, leur flotte de surface est vieillissante (d'aucuns diraient obsolète) et ne suffit pas numériquement à couvrir leurs eaux territoriales (surtout si on prend en compte le réchauffement climatique et l'ouverture de nouvelles routes maritimes potentielles). Alors douze SNA...

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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

Les Canadiens sont comme les Australiens, ils manquent cruellement d'équipages pour leurs navires. Et ils ont un deuxième problème que n'ont pas les Australiens, leur flotte de surface est vieillissante (d'aucuns diraient obsolète) et ne suffit pas numériquement à couvrir leurs eaux territoriales (surtout si on prend en compte le réchauffement climatique et l'ouverture de nouvelles routes maritimes potentielles). Alors douze SNA...

Douze sous-marins, c'était une envie des années 1980 restée sans suite. Après, l'acquisition de 4 sous-marins de plus fort tonnage que les Victoria (2500 tpc de mémoire ?) ne parait pas insurmontable.

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Oui, les britanniques les avaient bazardé, comme en France les Agosta, pour ne garder que des SNA.  Comme l'opinion canadienne n'était pas très chaude pour la propulsion nucléaire, ca a fini par déboucher sur la vente de ces occases qui paraissaient une bonne affaire dans le contexte post guerre froide. Mais tout le câblage électrique était à refaire, si mes souvenirs sont exacts.

Par contre, on s'éloigne de la Norvège :ph34r:..

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40 minutes ago, Scarabé said:

La frégate Primauguet, déployée en mer de Norvège et en mer Baltique, entretient la coopération opérationnelle régionale

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La "fumée" à l'arrière de la Visby, c'est du au moteur ou au système de propulsion (jet d'eau ou un truc comme ça)?

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il y a une heure, mehari a dit :

La "fumée" à l'arrière de la Visby, c'est du au moteur ou au système de propulsion (jet d'eau ou un truc comme ça)?

En l'occurrence, vu la vitesse de déplacement apparemment relativement réduite, ce sont essentiellement les échappements, volontairement rejetés proche du niveau de l'eau et à l'arrière de la corvette pour des questions de furtivité.

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il y a 10 minutes, P4 a dit :

Ce ne serait pas un navire Suédois dans un fil marine Norvégienne.

Un navire Suédois en mer de Norvège.  Mais juste devant hors champs il y a la Roald Amundsen. Mais à l'inverse des Suédois les Norvégiens n'ont pas voulu échanger des équipages pendant l'exercice. Par contre dessous ils avaient des Soums les Nordiques.   

Et notre Lynx est allé dire bonjour au Nyköping 

 

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