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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française


Philippe Top-Force
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Une coque non optimisée pour la surface traine plus qu'un sous marin entièrement immergé donc.

Impressionant quand même car l'eau c'est pas de l'air.

Quand il et en surface, il ne reste en gros qu'un demi bateau immergé, et malgré ça, il va moins vite!

Bien joué les ingénieurs!

En fait la coque ressemble plus a une peniche ... De plus la propulsion n'est pas du tout optimisé pour la surface elle cavite tres tot si t'envoie la puissance ce qui fait qu'a par faire des bulles tu te traine toujours autant. Accessoirement la pleine puissance d'un Sous marin nulcéaire n'est disponible a l'hélice et sans cavitation qu'a profondeur relativement importante.

Avec un carène perce vague type SMX 25, et une propulsion adapté on pourrait avoir des vitesse tres élevé en surface, mais pour les SNA c'est vraiment pas le but, la seul chose qui compte c'est le silence au fond, et la vitesse en silence au fond.

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En voyant le projet SMX-25, effectivement, on voit bien une sorte de coque type bateau "de surface.

Les photos en surface montrent bien le coté cahotique de ce type de navigation.

Le fait que les hélices qui cavitent, je n'y avais pas pensé, ça doit doit jouer beaucoup dans la dégradation des perfs.

Plus le sous marin est profond plus il est performant. L'hélice est donc adaptée au tandem fluide/pression; ça non plus je n'y avais pas pensé.

Merci pour toutes vos réponses. Tout est bien plus clair pour moi maintenant.

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  • 2 weeks later...

M'en fout, j'ai eu l'idée avant!!

Image IPB

4 tubes à l'arrière du kiosque avec 7 missiles de croisière chacun, tout pareil! Sauf que moi c'est sur la classe Suffren, mais c'est vrai qu'en théorie c'est pas bien compliqué à faire.

Rallonger un soum, ça se fait souvent pour y coller un module commando ou une propulsion AIP. Le rallonger pour y mettre des VLS (dont on maîtrise la technologie grâce à nos SNLE), ça semble pas techniquement plus compliqué. Plus cher oui, mais pas plus compliqué.

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Sur mon dessin, le tronçon supplémentaire avec les 4 silos à MDCN a été rajouté derrière le tronçon dédié aux commandos, les sas et connecteurs sont en place.

Bon après je suis pas designeur en sous-marins, donc peut-être que ça passe pas pour les véhicules des plongeurs, mais je ne sais pas de quoi on dispose par chez nous comme véhicules sous-marins pour commandos. Au pire, on ralonge encore un peu le bordel et on repousse les missiles plus loin, j'suis pas chiant hein!

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Il serait quand meme bien plus simple de juste agrandir le local armement déjà présent ;)

En dessous il y a des accessoire des batterie et de l'air comprimée il me semble, tout ceci pourrait se déplacer moyennant l'ajout d'une petite section a l'avant du kiosque

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M'en fout, j'ai eu l'idée avant!!

Image IPB

4 tubes à l'arrière du kiosque avec 7 missiles de croisière chacun, tout pareil! Sauf que moi c'est sur la classe Suffren, mais c'est vrai qu'en théorie c'est pas bien compliqué à faire.

Rallonger un soum, ça se fait souvent pour y coller un module commando ou une propulsion AIP. Le rallonger pour y mettre des VLS (dont on maîtrise la technologie grâce à nos SNLE), ça semble pas techniquement plus compliqué. Plus cher oui, mais pas plus compliqué.

Saufque pour mettre 4 barillets de mdcn les Youesses prennent 94 pieds de rallonge
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Il serait quand meme bien plus simple de juste agrandir le local armement déjà présent Wink

En dessous il y a des accessoire des batterie et de l'air comprimée il me semble, tout ceci pourrait se déplacer moyennant l'ajout d'une petite section a l'avant du kiosque

Ouais, ptête, mais VACHEMENT moins fun!  :lol: :lol:

Saufque pour mettre 4 barillets de mdcn les Youesses prennent 94 pieds de rallonge

Y'a pas que des barillets dans la rallonge US. Apparemment il y aurait également une section commando agrandit pour la rendre similaire à celle des SSGN ou du Jimmy Carter (en plus petit).

On en parle beaucoup moins (et du coup on communique beaucoup moins dessus), mais les SSBN ne se sont pas illustrés récemment que dans le lancement de Tomahawk au cours du conflit Lybien. Ces derniers (ainsi que le Jimmy Carter) auraient vraisemblablement montré toute leur utilité pour les opérations spéciales et la dépose de commandos, que ce soit en pleine mer ou en AVT (que ce soit dans le monde arabe récemment ou en Asie précédemment).

Si on parle de les remplacer par des Virginia rallongés pour les MDCN, il est logique de les rallonger aussi pour les commandos et autres opérations spéciales (qui à dit "drones"?).

Bon là on sort un peu du sujet.

En tous cas, pour les deux barillets avant, les Virginia n'ont pas une section dédiée de 45 pieds de long, donc pas de raison que 4 barillets arrière demandent impérativement 90 pieds.

Donc pour le Suffren rallongé, je me suis basé sur les barillets avant des Virginia.

Mais hé! C'est une licence artistique, que diable!  :happy:

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  • 2 weeks later...

La France fabrique des sous-marins conventionnels Scorpène/Marlin, il n'a jamais était question que la marine française en achète, en plus des 6 SNA en service ? Ca pourrait renforcer la capacité de la France dans ce domaine, à moindre coût (par rapport au Barracuda)

Bien sur, la première raison est budgétaire sans doute, on cherche par tout les moyens à faire des économies, mais quand même  =D

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Non trop chère. On en a eu pendant très longtemps (d'ailleurs pour cela que l'on sait les faire !) mais nous avons fait le choix du tout nucléaire.

De plus l’intérêt serait très limiter, à part se promener en Méditerranée et protéger les SNLE lorsqu'ils sortent/rentrent je vois pas l’intérêt. Les ennemis de la France sont loin.

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Le problème des SSK, c'est qu'ils ont vraiment des performances ridicules par rapport aux SNA. En plongé la vitesse de croisière d'un SSK (donc la vitesse qu'il peut maintenir plus que quelques heures, peut-être quelques jours mais pas plus) se limite souvent à 5 nœuds alors que le SNA peut maintenir une vitesse de 15 nœuds en restant discret et à l'écoute. Un SNA en patrouille peut donc faire 3 fois plus de boulot qu'un SSK (sans parler de la qualité des capteur sur un navire qui peut être 3 fois plus cher qu’un SSK équivalent). Et s'il s'agit juste de faire du transit, le SNA peut aller à 25/30 nœuds alors que le SSK restera à une vitesse relativement faible (plutôt 10/15 et en surface pour fonctionner sur les diesel) et vu que les SNA n'ont pas de problème de carburants, ils sont prévus pour rester en mer plus longtemps. Donc entre un SNA passant moins de temps en transit et ayant une mission plus longue et un SSK restant en mer moins longtemps et avec plus de transit, on arrive à un temps de patrouille nettement plus élevé pour le SNA que pour le SSK.

Les SSK sont des systèmes d'armes défensifs limités à la protection d'un port (ou d’un site stratégique) en restant en embuscade. Même pour patrouiller en méditerranée et longer les côtes africaines, il vaut mieux (à prix égale) des SNA que des SSK. Des SSK ne nous serviraient qu’à protéger le départ de nos SNLE (et encore) ou éventuellement lors de conflits à proximité d’un de nos ports (donc aux EAU, vu que j’ai du mal à les imaginer utiles dans nos DOM TOM)

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J'ajouterais qu'en plus les SSK seront aussi forcément limité par la puissance électrique disponible pour les équipements ( système de combqt, detection etc.).

Alors que les SNA ont une grosse centrale électrique qui peut fournir ce qu'il faut pour alimenter la propulsion à temps plein et toute l’électronique nécessaire.

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Meme si on ne connait pas les caracteristiques precises de la bestiole, un SMX25 reste quand meme un moyen d'action local, je ne vois pas un batiment de ce type rester plus de 10 jours en mer sans ravitailler, surtout s'il doit faire usage de grande vitesse pendant sa patrouille.

M&M est ton ami ;)

C'est le dernier-né des concept-ships sous-marins de DCNS. Présenté à l'occasion du salon Euronaval, le SMX-25 mesure 109 mètres de long pour un déplacement d'environ 3000 tonnes en plongée. Comme d'habitude, les ingénieurs sont partis sur un axe de travail précis et ont développé un concept répondant aux besoins. Cette fois, il s'agissait de pouvoir déployer rapidement, sur un théâtre d'opération, un bâtiment dépourvu de propulsion nucléaire. Le SMX-25 a donc été taillé pour la course, avec une carène optimisée pour les navigations en surface. Long et effilé, le sous-marin de DCNS dispose d'un appareil propulsif particulièrement puissant. Une turbine à gaz et trois hydrojets assurent au bâtiment une vitesse de 38 noeuds et, à cette allure, une autonomie de 2000 nautiques. Pour la turbine à gaz et les moteurs diesels, une cheminée, située sur le massif, accueille les échappements et entrées d'air. En plongée, ces ouvertures sont, évidemment, automatiquement fermées. Une fois sur zone, le SMX-25 peut naviguer en plongée, s'appuyant notamment sur des pods (moteurs électriques placés dans des nacelles) permettant d'améliorer la manoeuvrabilité.

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Et une autonomie de 8000 nautiques max. avec une reserve pour rester 30 jours en mer, ce qui est suffisant pour patrouiller dans toute la mediterranee, et/ou escorter nos SNA/SNLE assez loin. Par contre c'est vrai qu'en plongee, ca plafonne a 10noeuds. Enfin ca c'est le plan, on ne sait pas si l'engin naviguera un jour...

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Le monde/Nathalie Guibert : http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/11/07/comment-les-sous-marins-ont-joue-un-role-en-libye_1599905_1496980.html#ens_id=1481986

Comment les sous-marins ont joué un rôle en Libye

Tous les moyens auront été mis en oeuvre par l'exécutif français pour que l'opération militaire en Libye soit une réussite. Paris a ainsi successivement déployé quatre sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) sur ce théâtre, dont l'un a effectué deux passages. En plus de tous ses avions de combat disponibles, son porte-avions, ses deux bâtiments de commandement porte-hélicoptères et ses forces spéciales au sol.

Les SNA ont été engagés durant huit mois, soit avant le feu vert de l'ONU pour l'intervention aérienne. Le premier est parti dès la fin février collecter le renseignement préalable à la décision de lancer les premières frappes sur les colonnes kadhafistes à Benghazi, le 19 mars.

Les discussions entre chefs d'état-major de la marine britannique et français ont commencé elles aussi un mois avant le début de l'opération, pour répartir les zones d'intervention respectives : en langage de sous-mariniers, "pour que chacun puisse avoir de l'eau". Conservant un commandement national sur ses moyens stratégiques, "la France a pu faire ce qu'elle voulait" dans l'opération "Unified Protector" de l'OTAN, note un officier sous-marinier. Elle fut le seul membre de la coalition à décider de maintenir ce moyen tout du long.

Les sous-marins nucléaires américains et les britanniques ont joué un rôle essentiel les premiers jours pour lancer les missiles Tomahawk qui ont neutralisé les défenses antiaériennes libyennes. Turquie, Italie, Espagne ont ensuite ponctuellement déployé des sous-marins classiques pour des missions de surveillance.

Le SNA qui est parti le premier vient de rentrer à Toulon, après avoir également clos l'opération le 25 octobre. En "précurseur", il a balayé toute la côte libyenne. "Il s'agissait simplement de savoir ce qui se passait : quelle était l'intensité des combats et la valeur opérationnelle des camps en présence, explique le commandant L., que Le Monde a rencontré le 4 novembre. Quand nous sommes arrivés, nous avons vu que les mouvements de pétroliers avaient cessé autour des terminaux côtiers, qu'il n'y avait plus aucune activité de pêche, notamment dans le golfe de Syrte, fermé par une "death line" par le colonel Mouammar Kadhafi."

Les yeux du conflit

Le jour suivant le vote de la résolution de l'ONU, le sous-marin a assisté au changement immédiat d'attitude des forces kadhafistes : "Elles ont arrêté de faire voler leurs avions et de faire sortir leurs bateaux, et ont mis en place leur défense antiaérienne." Le Guide libyen avait pris la mesure de ce qui s'annonçait.

En revenant sur le théâtre mi-juillet, le même SNA a cette fois préparé l'intervention des hélicoptères français. Habituellement, le sous-marin chasse seul. "Une telle intégration en soutien des frappes des hélicoptères de l'aviation légère de l'armée de terre, c'est sans précédent", souligne le commandant H. Tirs d'artillerie, feux d'artifices, activités portuaires, déplacements humains : "Nous avons pu détecter le soulèvement de Tripoli", ajoute le commandant H. Avec une frégate britannique, le SNA est alors le seul bateau en mer devant la capitale libyenne.

Maîtres du littoral, les sous-marins ont été les yeux du conflit. "Cela a pallié l'absence de troupes au sol", commente le commandant H. Ils ont aussi contrôlé les ports, neutralisant la marine du colonel Kadhafi. La seule menace qui a persisté était celle des bateaux-suicides et des mines ; elle a finalement été très limitée, sans que l'on sache vraiment pourquoi. "Ils auraient pu faire très mal", ajoute l'officier français, sachant qu'en surface, une quarantaine de bateaux de la coalition encombraient les côtes sans vraie coordination.

Les équipages n'avaient pas connu une telle mission de guerre depuis le Kosovo. Elle s'est déroulée en immersion périscopique, position de faible profondeur la plus délicate pour le sous-marin. Pour ses hommes, ce fut une guerre en direct et à distance. "Vous êtes face à un territoire sur lequel les gens s'entre-tuent. Vous les voyez." En l'absence de troupes au sol, une étrange impression de "spectateur".

Nathalie Guibert

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renseignement optique, optronique, électronique (ELINT SIGINT HUMINT) ...

qu'est ce que ce sera avec les Suffren ...!

il saura distinguer un badge loyaliste d'un badge rebelle à 10km de distance tout en coulant une frégate Krivak escortant 2 mouilleurs de mines, + SSK Kilo en passant, avec images en direct par satellite à l'Elysée, + MSN & Facebook pour l'équipage (50% de femmes  :happy:)

sur le papier

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