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Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises


Philippe Top-Force
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Enterrer profondément protègera peut-être le missile, mais il ne pourra néamoins plus être lancé sur le tube de sortie a été touché, et les ICBM Russe et Américains sont conçu pour pouvoir jouer ce genre de tours.

@+, Arka

L'idée n'est pas de créer de simple silos mais plutôt un réseau de galeries comportant , en plus de l'accés normal temps de paix, des sorties discrètes.

L'idéeal serait de conserver l'engin de forage dans les galeries afin que les trous ne soient effectivement percées que juste avant le tir. les missiles seraient placés sur des TEL ou des rails. Cette configuration s'adapte plus particulièrement aux zones montagneuses.

Ces travaux de génie civil sont accessibles techniquement et financièrement (à comparer au coût des snle et de leur escorte dédiées).

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L'idéeal serait de conserver l'engin de forage dans les galeries afin que les trous ne soient effectivement percées que juste avant le tir.

Je rappelle que la foreuse ultra-performante utilisée pour tenter de libérer les mineurs chiliens plafonne à 30 m/jour, le tout avec une équipe d'ouvrier pléthorique et avec une véritable usine de puissance en soutien. Un engin de forage autonome, sans équipage, pour une percée de 10/20/30 m en quelques minutes ou 1 heure max ... à part des explosifs, je ne vois pas.

Si c'est pour répliquer la semaine suivante ... c'est peut être pas la peine d'entretenir une dissuasion nucléaire.

C'est peut être plus coûteux à développer que le renouvellement des SNLE et des missiles embarqués.

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Je rappelle que la foreuse ultra-performante utilisée pour tenter de libérer les mineurs chiliens plafonne à 30 m/jour, le tout avec une équipe d'ouvrier pléthorique et avec une véritable usine de puissance en soutien. Un engin de forage autonome, sans équipage, pour une percée de 10/20/30 m en quelques minutes ou 1 heure max ... à part des explosifs, je ne vois pas.

Si c'est pour répliquer la semaine suivante ... c'est peut être pas la peine d'entretenir une dissuasion nucléaire.

C'est peut être plus coûteux à développer que le renouvellement des SNLE et des missiles embarqués.

L'idée c'est d'arrêter le creusement des galeries de sortie à très faible distance de la surface. (et l'usage d'explosif n'est pas à éliminer non plus)
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Surtout que je suppose qu'un perte de connaissance et de compétence en matière de SNLE influerait directement sur nos compétences en SNA ?

Les snle pourrait être reconverti ou abandonnés.

Dans les deux cas, on ne serait plus obligés de mobiliser la moitié de la marine pour leur sûreté (qui reste hypothètique dans les approches des ports)

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C'est la vulnérabilité de la phase d'entrée/sortie des ports d'attache qui pose problème (pour une -éventuelle- base à la Réunion ou même pour Brest).

Justement la Polynésie française a de nombreux avantages à ce niveau.

Les très nombreuses îles permettent d'installer assez facilement une barrière acoustique du même genre que celle installée entre le Groenland et l'Angleterre, sans rien demander à personne vu qu'il s'agit uniquement d'un territoire français.

Les eaux territoriales françaises sont très très étendues, ce qui empêchera aux navires de surface de participer à la traque des SNLE, surtout si des radars de détection sont installés de manière stratégique.

Les fonds marins permettent à mon avis assez facilement aux SNLE de disparaitre rapidement dans les profondeurs du Pacifique (la base pourrait être installée dans une des iles proche d'Hao par exemple)

Image IPB

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:French_Polynesia_relief_map.svg

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Justement la Polynésie française a de nombreux avantages à ce niveau.

Les très nombreuses îles permettent d'installer assez facilement une barrière acoustique du même genre que celle installée entre le Groenland et l'Angleterre, sans rien demander à personne vu qu'il s'agit uniquement d'un territoire français.

Les eaux territoriales françaises sont très très étendues, ce qui empêchera aux navires de surface de participer à la traque des SNLE, surtout si des radars de détection sont installés de manière stratégique.

En plus si on trouve un SNA ou un navire militaire (ou non) dans ces eaux, on va tirer à vue. Ce qu'on ne peut pas faire dans les eaux internationales, ni même au large de l'île Longue sans risquer une véritable crise politique. Mais vu qu'on serra chez nous, on serra en droit de faire ce qu'on veut.

Enfin ce serra assez complexe d'installer une base permanente à l'autre bout du monde dans une zone très peu peuplé. L'avantage de la Réunion, c'est qu'on dispose déjà d'infrastructure permettant de soutenir la base. Et la protection est peut-être suffisante avec une ZEE qui s'étend à 200 miles (alors qu'en métropole c'est beaucoup moins) et surtout une menace beaucoup moins importante.

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Les snle pourrait être reconverti ou abandonnés.

Dans les deux cas, on ne serait plus obligés de mobiliser la moitié de la marine pour leur sûreté (qui reste hypothètique dans les approches des ports)

Je parlais d'un point de vue de conception et fabrication.

Les Barracudas vont tenir beaucoup de l'expérience SNLE-NG

à mon avis, abandonner les SNLE c'est abandonner les SNA

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Enfin ce serra assez complexe d'installer une base permanente à l'autre bout du monde dans une zone très peu peuplé. L'avantage de la Réunion, c'est qu'on dispose déjà d'infrastructure permettant de soutenir la base. Et la protection est peut-être suffisante avec une ZEE qui s'étend à 200 miles (alors qu'en métropole c'est beaucoup moins) et surtout une menace beaucoup moins importante.

Vous l'avez déjà fait dans un autre domaine pendant des années (Centre d'expérimentation du Pacifique) et d'ailleurs, certaines infrastructures, tel que la piste de plus de 3000m à Hao, sont encore présentes.

Bon, après, la Réunion a aussi des avantages, notamment le fait que l'Inde et la Chine sont à portée d'un SNLE basé dans l'océan indien.

(sans compter que vous avez signé un traité faisant de l'Océanie une zone dénucléarisée...)

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Le problème d'une base en Polynésie, c'est qu'il faudra presque tout importer (nourriture, fourniture de bureau ...) de la métropole. Et même pour les familles des militaires ce serra plus dur de trouver du travail et des loisirs (et je ne parle pas des écoles) en Polynésie qu'à la Réunion. Enfin je ne connais pas la situation locale actuelle, mais je présume qu'une île de presque un millions d'habitants offre plus de possibilité qu'un ensemble d'îles regroupant 200 000 personnes.

En plus politiquement ce serra vraiment plus problématique qu'à la Réunion. Déjà on a signé des traités, ce n'est pas très important mais ça donne une très bonne excuse officielle pour préférer une installation à la Réunion. Ensuite la Polynésie c'est beaucoup plus loin que la Réunion et donc complique significativement les transits de SNLE (qui seront indispensable au moins pour toute les IPER) Mais surtout ce serrait problématique pour la politique interne à long terme. La Polynésie n'est qu'une collectivité et non un département (contrairement à la Réunion) donc on pourrait avoir de gros problèmes politiques dans 20 ou 50 ans.

Enfin si je parle de la Réunion, c'est surtout que ça a déjà été envisagé contrairement à la Polynésie. C'était avant la fin de la guerre froide, quand on envisageait d'avoir 6 SNLE et avec des missiles à moins grande portée que les M51.

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Des nouvelles de nos sous marin et de leurs équipages.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/10-11/c1011006.asp#P6_259

M. Francis Hillmeyer. Vous avez parlé de la prolongation de la vie des sous-marins Rubis. Quel est le nombre des bâtiments concernés ? Est-ce vraiment financièrement plus rentable que de renouveler plus rapidement notre équipement ?

Amiral Pierre-François Forissier. Il n’y a pas au monde d’objet plus compliqué qu’un sous-marin nucléaire. Nous ne pouvons donc pas aller plus vite ; les Barracuda sont en construction mais en attendant, pour assurer la permanence de la dissuasion, il faut utiliser les Rubis. En effet je ne peux pas garantir au Président de la République la permanence de la dissuasion à la mer si je ne dispose pas, en permanence, de dix équipages de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) opérationnels. J’en ai fait l’expérience concrète : pour une question de ressources humaines, nous avions dû nous résoudre il y a quelques années à en dissoudre un, ce qui a entraîné pendant sept ans des conséquences graves. Or compte tenu de la maintenance de nos bateaux, pour avoir dix équipages – et deux par bateau –, il nous faut six coques. Je ne peux donc pas accepter un désarmement de Rubis avant l’arrivée du premier Barracuda.

M. Philippe Vitel, président. Pour les quatre SNLE, y a-t-il bien sept équipages ?

Amiral Pierre-François Forissier. Oui. Et pour faire vivre ces sept équipages de SNLE, il nous faut dix équipages de SNA.

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D'un point de vue plus pessimiste, on voit aussi qu'il faut juste réduire le nombre d'équipages pour pouvoir réduire le nombre de SNA. Il faut 10 équipages de SNA pour disposer de 7 équipages de SNLE.

Mais si on se contente d'un unique SNLE à la mer et éventuellement d'un second pour de courtes périodes pendant les arrivées et sorties du port (et non 2 à 3 comme souhaités actuellement) on doit pouvoir passer de 7 équipages de SNLE à 4 ou 5.

Et si on se contente de 5 équipage de SNLE, on doit pouvoir se contenter de 8 équipages de SNA donc de 5 SNA.

Le pire c'est qu'avec la coopération avec les anglais (pour cause d'économie), ça ne me surprendrait même pas que nos dirigeants acceptent de se contenter de 5 équipages de SNLE.

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C'est vrai qu'un équipage de SNA/SNLE est très nombreux(le guignol qui pose la quéstion est au parfum?) et coûte très chère.

En vérité les éffectifs de la sous marinade ne doivent pas dépasser ceux du CDG.

Qu'on me parle plus de PA2.

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Je crois que ce qui coûte cher dans l'équipage d'un sous marin, c'est plus son entraînement (donc le temps passé à le mer pour le SNA ou SNLE) que le salaire de l'équipage.

D'ailleurs je crois qu'il y avait sur ce forum une étude financière (de Philippe ?) sur le cout d'une marine à 10 SNA mais toujours 10 équipages comme actuellement. Le surcoût était assez faible (presque uniquement du à l'achat de nouveau navire mais pas à leur maintenance) et même si ça n'augmentait pas le nombre moyen de navires en mer, ça permettait une plus grande flexibilité adaptée aux crises de faible durée.

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C'est vrai qu'un équipage de SNA/SNLE est très nombreux(le guignol qui pose la quéstion est au parfum?) et coûte très chère.

En vérité les éffectifs de la sous marinade ne doivent pas dépasser ceux du CDG.

Qu'on me parle plus de PA2.

Moi, je veux soulever ça.

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/10-11/c1011006.asp#P6_259

S’agissant du format, j’observe tout d’abord que l’exécution budgétaire et les récents ajustements de ressources consécutifs à la crise préservent les grands équilibres de la programmation. L’équilibre général de la marine continue de reposer sur les deux composantes majeures que sont la force océanique stratégique d’une part, le groupe aéronaval d’autre part.

S’agissant de la force océanique stratégique, il faut saluer la performance exceptionnelle réalisée par l’ensemble des acteurs des programmes de dissuasion pour permettre le rendez-vous, que nous attendions depuis dix ans, entre le missile M51 et le sous-marin Le Terrible. Peu de programmes d’armement respectent aussi scrupuleusement un calendrier fixé avec autant d’avance. Le ministre de la défense vient de prononcer la mise en service opérationnel du M51, nous-mêmes avons prononcé l’admission au service actif du Terrible. Pour autant, celui-ci n’est pas encore prêt à assurer sa mission de dissuasion : il reste à l’insérer dans le cycle opérationnel, en particulier à l’équiper de ses missiles ; ce qui devrait se faire dans les semaines qui viennent.

Le troisième Barracuda sera commandé en 2011. Du fait du plan de relance, la composante amphibie va voir le Dixmude admis au service actif en 2012. Ce bateau, dont nous avons découpé la première tôle il y a un an, a déjà flotté en changeant de cale dans les chantiers de Saint-Nazaire. Fabriquer une coque de 22 000 tonnes en moins d’un an est une performance remarquable, qui explique que certains pays étrangers s’intéressent à notre industrie navale.

Concernant l’aéronautique navale, l’un de mes sujets majeurs de préoccupation est le retrait inéluctable du service opérationnel du Super Etendard en 2015 et la nécessité de disposer de 45 Rafale opérationnels à cette échéance. Certes il ne nous en reste plus que 15 à recevoir mais sur les 30 qui nous ont été livrés, 10 sont au standard 1, c’est-à-dire interdits de vol ; leur rétrofit dans la version F3 est programmé et nous veillons à ce qu’aucun retard ne soit pris

À plusieurs reprises, un SNLE français a fait escale dans la base écossaise de Faslane ; de même, nous avons reçu plusieurs fois à l’Île Longue un SNLE britannique.

La mutualisation est possible dans différents domaines. Le développement d’un programme futur permettant de nous doter d’un même équipement serait également une source de partages. Il est essentiel que, parallèlement, des rapprochements industriels se réalisent : ainsi, l’électronique sous-marine britannique est fournie par Thalès UK, tandis que la française est fournie par Thalès France...

Le sujet est donc à la fois complexe et global, mais nous avons aujourd’hui l’opportunité, face à la crise, de faire preuve de pragmatisme, au bénéfice des uns comme des autres

Les discussions éventuelles entre la France et le Royaume-Uni sur la dissuasion nucléaire ne relèvent pas de ma sphère de compétences. En tant que fournisseur de moyens, je considère que des rapprochements sont inéluctables, ne serait-ce que sur le plan technique. Nous avons le même fabricant de sonars, Thalès, qui travaille de façon séparée au Royaume-Uni et en France, ce qui nous coûte très cher ; notre indépendance nationale ne serait pas remise en cause si nous avions des équipements voisins. Je rappelle qu’à bord du Redoutable, les usines de traitement de l’atmosphère étaient britanniques, à une époque où pourtant l’indépendance nationale de la dissuasion était un dogme absolu. Un certain nombre de composants, en particulier électroniques, sont fabriqués par les fournisseurs mondiaux spécialisés, qui sont peu nombreux. Cela ouvre donc un champ possible de coopération, dont la mise en œuvre dépend de décisions politiques. Quel est le degré de coopération que nous sommes prêts à envisager ? Il peut être symbolique ou très large ; nous appliquerons les directives de nos Gouvernements respectifs. En tout cas, pour nous, ce n’est plus un sujet tabou.

Pour le reste P4, je te parle du PA2 ailleurs. :lol:

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À plusieurs reprises, un SNLE français a fait escale dans la base écossaise de Faslane ; de même, nous avons reçu plusieurs fois à l’Île Longue un SNLE britannique.

Je n'étais pas du tout au courant de ça. On frôle la dissuasion nucléaire commune. Nos politiques risquent de bientôt se contenter d'un SNLE européen en permanence à la mer.
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Je n'étais pas du tout au courant de ça. On frôle la dissuasion nucléaire commune. Nos politiques risquent de bientôt se contenter d'un SNLE européen en permanence à la mer.

là je n'y crois pas trop 
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  • 3 weeks later...

Je me permet de replacer ici le commentaire de Coriace pour pouvoir mieux y répondre (c'est un peu hors sujet par rapport aux Lafayette)

J'en ai beaucoup entendu parler de ça , mais jamais par voie officielle ou par sous entendu , des articles existent ? Je parle des Anglais venant chez nous , et de nous allant chez eux .

Car là , c'est carrément donner notre signature ..

Ce qui implique donc que contrairement à la posture récente , on se fie aux Anglais .. Etant donné le fait que les sous entendus quant aux Américains se baladant pas loin de l'Ile Longue sont assez courant .. Ce qui implique qu'ils ne possèdent pas nos signatures ; et donc que les Anglais ne leur ont pas donnés (ou vendus) . Je me demande à quel prix ça peut se négocier ça.

Non , en fait , je me suis toujours demandé , il doit bien exister des exercices pour nos SNLE , de cache cache , voir d'interception d'un SNA (enfin , de neutralisation , avant qu'il ne neutralise le dit SNLE) , mais ces exercices se font ils uniquement avec des SNA Français ?

Et surtout , quand pourraient ils avoir lieu ?

Cela impliquerait il , que parfois un SNLE voyage avec un SNA ? Ou que le SNLE en patrouille est juste au large dans l'Atlantique ?

J'avoue que ça me pose beaucoup de question . Même en partant du principe que les équipages de ces appareils sont composés des meilleurs sous mariniers Français, rien ne vaut l'entrainement .

Et vu comme on est à flux tendu , et le sérieux de la mission , y a un trou dans mon analyse .

Enfin bref, tout ça pour dire que là aussi l'Anglois pourrait être utile .. Et que ça a l'immense mérite de ne pas se voir, ne pas s'entendre, et de ne donc pas s'exposer à la presse bien pensante notamment Française , défendant une pseudo idée de France indépendante, dont on a une certaine idée .. Bref, vous voyez le courant dont je parle, qui singe le Gaullisme ,en y voyant juste la nécessité de s'éloigner de nos seuls vrais alliés (pourvu que ça existe) au sens large dans le monde .

C'est toujours d'actualité les rumeurs de SNA US traquant nos SNLE ? Ou ils ont arrêté depuis qu'on est retourné dans l'OTAN et qu'on transmet nos signatures et nos positions aux Anglais ? (Sachant que les Anglais transmettent aussi leurs positions et signatures aux Américains)

Pour les missions d'entraînement, c'est possible qu'on profite des économies d'échelles avec les Anglais. Vu qu'on se donne déjà nos zones de patrouille, il suffit d'être à peine plus précis pour qu'un SNA allié puisse s'occuper en essayant de repérer le SNLE dans la zone en question. Pour ces exercices, ce n'est même pas sur que les militaires aient besoins d'informer nos politiques et c'est sur que ça pourrait se faire sans que les journalistes ne soient au courant.

Concernant la disponibilité de nos SNLE, je pense qu'on n'a pas trop de soucis à se faire si on a pu récemment effectuer plusieurs visites de SNLE alors que sur nos 4 SNLE, on en avait un pas finis et un HS. Enfin je m'avance peut-être, mais la déclaration aurait probablement été différente si on s'était contenté de faire 2 passage à Faslane avec l'Inflexible (SNLE AG) en 2008. En plus vu comment on paraît allié avec les Anglais (et qu'on n'a pas véritablement d'ennemi), c'est peut-être moins grave qu'avant si nos (notre ?) SNLE en mer devient relativement vulnérable (parce qu'un SNA pas discret lui tourne autour) tant qu'il reste un SNLE européen assurant pleinement la dissuasion et la capacité de seconde frappe.

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Arpa

Mais si on se contente d'un unique SNLE à la mer et éventuellement d'un second pour de courtes périodes pendant les arrivées et sorties du port (et non 2 à 3 comme souhaités actuellement) on doit pouvoir passer de 7 équipages de SNLE à 4 ou 5.

On se contente d'un SNLE à la mer en période de paix ce qui dissuade d'une attaque complètement surprise et rend impossible l'attaque préemptive de nos SNLE.

En période de grave crise, il faut 3 SNLE à la mer pour être crédible et c'est pour cela qu'on a 3 lots de missiles avec leurs têtes.Sinon on les aurait pas si 1 SNLE suffisait et on économiserait 500 millions par an. ;)

La dissuasion ne se joue pas avec un seul SNLE à la mer en temps de crise car ça nous empêcherait de frapper le dispositif industriel ou militaire de l'adversaire les premiers, suite à un premier avertissement ou de faire face à une escalade graduée de l'aversaire.

Notre dissuasion serait alors uniquement anticité en une seule frappe, ce qui implique l'anéantissement total de la France en représaille et notre suicide automatique, donc ce n'est pas crédible pour les dirigeants étrangers, sans compter le risque d'avoir un unique SNLE pisté.Essayes de comprendre en détail le concept de notre dissuasion.

D'autre part, l'accord avec les Anglais n'implique pas le partage de la dissuasion mais une coordination politique.

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En plus du SNLE en patrouille pret a tirer, il y en a autre en transit allant ou venant de la zone de patrouille. Et un, possiblement le meme qui est en transit, qui sert de backup. Normalement y en a un troisieme dispo avec un préavis raisonnable, le dernier étant indiponible.

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On fait le plein d'essence!

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En période de grave crise, il faut 3 SNLE à la mer pour être crédible et c'est pour cela qu'on a 3 lots de missiles avec leurs têtes.Sinon on les aurait pas si 1 SNLE suffisait et on économiserait 500 millions par an. ;)

En gros vu qu'on n'a (et n'aura) que 3 lots de missiles, cela veut dire qu'on ne prévoit pas d'être crédible pendant plusieurs mois (semaines ?) d'affilés ? A mon avis rien que 2 SNLE (et au moins 2 bases de bombardiers nucléaire) capable de riposter devrait suffire pour être crédible. Je pense même qu'un seul SNLE reste assez crédible.

Heureusement d'ailleurs, sinon quand on perd un SNLE et ces missiles (suite à une collision avec un conteneur immergé par exemple) on se retrouve avec seulement 2 jeu de missiles donc en réalité un seul d'opérationnel pendant les escales ou on change de SNLE.

Enfin ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit. Quand je dis qu'il faut en permanence un SNLE en mer, ça veut dire qu'il en faut au moins deux en service (bah oui pendant le changement d'équipage le SNLE n'est plus opérationnel) donc il en faut au moins un troisième en réserve (disponible sous 1 à 3 mois) en cas d'accident. Et vu que nos SNLE ont régulièrement des IPER de longue durée les rendant inapte au service ou même à la réserve, il en faut donc un quatrième.

Bon si t'estimes qu'il faut 3 SNLE à la mer pour être crédible, il faudrait en réalité 6 SNLE (4 en service, un en spare potentiel et un en IPER) C'est d'ailleurs ce qui avait été envisagé vers la fin de la guerre froide, il y a 20 ans mais depuis on est passé à 4 SNLE (et même 3 + 1 presque finis)

La dissuasion ne se joue pas avec un seul SNLE à la mer en temps de crise car ça nous empêcherait de frapper le dispositif industriel ou militaire de l'adversaire les premiers, suite à un premier avertissement ou de faire face à une escalade graduée de l'aversaire.

Notre dissuasion serait alors uniquement anticité en une seule frappe, ce qui implique l'anéantissement total de la France en représaille et notre suicide automatique, donc ce n'est pas crédible pour les dirigeants étrangers, sans compter le risque d'avoir un unique SNLE pisté.Essayes de comprendre en détail le concept de notre dissuasion.

Tu oublies les rafale B/M. Et même sans eux, s'il s'agit juste d'effectuer un premier avertissement le SNLE à quai doit pouvoir prendre la mer en urgence pour se mettre en position de tir (pour les SNLE russe la position de tir peut être dans le port) et effectuer le premier avertissement
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Arpa

On se contente d'un SNLE à la mer en période de paix ce qui dissuade d'une attaque complètement surprise et rend impossible l'attaque préemptive de nos SNLE.

En période de grave crise, il faut 3 SNLE à la mer pour être crédible et c'est pour cela qu'on a 3 lots de missiles avec leurs têtes.Sinon on les aurait pas si 1 SNLE suffisait et on économiserait 500 millions par an. ;)

Je ne crois pas en cette vision d'un format résultant d'une analyse rationnelle et pragmatique des besoins et des risques.

Pourquoi 4 snle (3 lots de missiles) aujourd'hui contre 6 hier ?

Pour moi, ce sont surtout les aléas politiques et budgétaires qui font que le format d'aujourd'hui est ce qu'il est.

Par ailleurs, la dissuasion s'accomade mal d'une escalade nucléaire (du genre : d'abord ultime avertissement, puis frappe anti-force/anti industire et enfin frappe anti-cité) car, étant un un pays démocratique il est peu probable que l'opinion publique reste inerte en cas d'escalade...

Enfin, que se passerait-il si, après une période de crise (donc où on met 3 snle à la mer), la tension se mettait à retomber ? Il faudrait bien que ces snle rentre au port pour leur entretien/révision : 0 snle àla mer ?

C'est pourquoi , pour les pères fondateurs tels que le général Gallois mais aussi pour des "experts" plus contemporains, la crédibilité de la dissuation doit reposer sur une certaine automaticité de la frappe.

La grande faiblesse actuelle est, selon moi, le fait de ne maintenir qu'un snle à la mer (avec tous les risques d'interception et/ou d'avarie que celà suppose) d'autant plus que si on se met à "coopérer" avec les Brits.

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