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Protection de nos ZEE, des modes d'actions à repenser ?


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Protection de nos ZEE, des modes d'actions à repenser ?

 Sans vouloir remettre en cause le renouvellement de la poussière navale je me demandais s'il n'était pas possible  d'assurer  une souveraineté pérenne dans nos ZEE  grâce à de nouveau modes d'actions.

 Aujourd'hui la partie recherche/identification n'est plus assuré par un navire mais par un moyen aérien voir spatial, avec comme conséquence une optimisation maximale de nos faibles capacités d'interventions en fonction du milieu.

 Le milieu constitutif de notre ZEE est multiple. Dans une zone d'action réduite tel que les étendues maritimes de nos départements  Antillais ou du littoral Guyanais nos modes d'actions actuels basé sur la patrouille navale en vu d'une intervention semblent adéquat, par contre il me semble déficient dans des zones étendues ou l'envoi d'un navire relève de l'expédition, à tel point que notre présence (connu )n'est pas assuré 365j/an et ou quand il est sur place, son unicité grève notre potentiel d'intervention au regard de la surface à couvrir comme c'est le cas dans les TAAF ou en Polynésie.

 Confronté à ce genre de problématique d'intervention les forces spéciales ont développé de nouveaux modes d'actions pour y parvenir  en toute occasion avec par exemple le largage par ATT de commando et de rihb.

 

 Dans notre cas nous n'utiliserions pas un ATT et le largage mais un hydravion pourvu d'une soute avec rampe de mise à l'eau assez grande pour contenir deux rihb et une équipe composé d'une dizaine d'hommes, pour l'arraisonnement notre commando se répartirait en deux groupes.

 En fin d'intervention un groupe s'occuperait de ramener le navire en infraction dans une entité nationale avec la collaboration d'une partie de l'équipage du navire comme le mécano mais pas le cuisinier des fois que ce soit un cousin à Steven Seagal. Le second groupe ramènerait le reste de l'équipage à l'hydravion pour retourner à la base.

Pour agir de la sorte il nous faudrait un hydravion avec des caractéristiques adaptés (dimension de la soute, autonomie, amerrissage par mer formé) à la mission. Un tel engin n'existe pas à l'heure actuelle, ce qui ne veux pas dire qu'il est inabordable financièrement.

 Peu être pourrions nous coupler ce besoin avec celui de renouveler nos bombardier d'eau et nos avion de surveillance maritime en fin de vie.

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Encore plus simple: verouillons les bases arrieres de tous ces truands.

En effet, la tyrannie de la distance est a double tranchant. Autant elle nous rend la vie difficile, autant elle limite les choix des navires illegaux, qui ont besoin de bonnes bases logistiques pour leurs activites. Notament les bateaux de peche, qui doivent acheminer  le poisson le plus rapidement possible vers le consommateur final.

Bref, la solution est peut-etre plus "a terre" que "en mer". Reglementation (traceabilite des ventes, balises AIS...), diplomatie (accords de surveillance des ports bilateraux), etc.

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Encore plus simple: verouillons les bases arrieres de tous ces truands.

En effet, la tyrannie de la distance est a double tranchant. Autant elle nous rend la vie difficile, autant elle limite les choix des navires illegaux, qui ont besoin de bonnes bases logistiques pour leurs activites. Notament les bateaux de peche, qui doivent acheminer  le poisson le plus rapidement possible vers le consommateur final.

Bref, la solution est peut-etre plus "a terre" que "en mer". Reglementation (traceabilite des ventes, balises AIS...), diplomatie (accords de surveillance des ports bilateraux), etc.

En méditerannée les prises illégales motivées par les groupements des maffias italiennes parviennent bien a fourguer leur poisson, alors qu'il y a pourtant cadre européen ... Cadre qui devrait leur rendre la vie "difficile" avec la marchandise illégale prise : il n'en est rien ... Et d'ailleurs le phénomène est en accélération en mediterranée :  ce qui veut dire que quoi qu'il arrive, il parviendront toujours a trouver débouché économique a la marchandise

Ton raisonnement est dangereux a mon sens, car il va vers l'abandon pur et simple d'une idée la présence et surveillance en mer, ou les illégaux pourront venir prélever avec encore + de facilité ... Et se concentrer qu'a leur faire difficultés admnistrative a terre a l'international avec les pays qui coopérerons réellement dans les faits ...

Au meilleur des cas, cela fermerait peut être pontentiellement l'accès a ces prises illégales aux marchés a hautes valeurs ajoutées (tenter de vendre les prises pour des débouchés occidentaux ou autres pays riches) mais ça ne les empêchera pas de changer de stratégie et d'aller le vendre ailleurs ... D'autant par exemple qu'en Chine pour les illégaux des mers : il va devenir de + en + interessant d'aller y livrer du poisson illégal ou pas la bas du fait de la forte croissance des prix ces dernières années des viandes et produits de la mer (prix qui vont s'aligner d'ici a quelques années avec ceux qu'on peu espérer dans les ports occidentaux)

  Pour cela ils changerons simplement de stratégie en abandonnant l'idée de livrer du frais par exemple, mais du surgelé et c'est de toute façon déja le cas quand il s'agit par exemple de prise illégale de thon : c'est immédiatement congelé : de la tu peux fermer quelques bases arrières, avec des prises congelés ça change quoi ? Ils irons ailleurs ! Pour vendre ...

  Ceci dit selon les espèces la différence de prix peut être immense entre frais et congelé : pour le thon ça change rien (au japon par exemple principal acheteur de thon rouge et d'autres espèces de thon : les arrivages sont congelés systématiquement : ça ne porte pas préjudice a la qualité de la viande)

  La solution a terre : ça marchera qu'avec des pays qui ont les mêmes intérets : les principales puissances, affiliés a l'occident présentes dans le pacifique (Japon, corée du sud, australie) qui ont les mêmes intérêts que nous :  préserver des stocks halieutiques ... Mais la Chine, les phillipines, viet nam, Indonésie ect j'ai des doutes qu'on puisse régler le problème comme ça avec eux : ça marchera jamais : ils auront toujours possibilité de vendre la marchandise quelque part ... Et les valeurs ajoutée en hausse dans les pays asiatiques en développement est un bon indice qu'ils auront des débouchés a bonne valeur ajoutée qui prendront tracés ou pas ...

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Pour protéger notre ZEE, il faut prédisposer notre matériel : une partie dans l'océan Indien et une partie dans l'océan Pacifique donc avoir du matériel .....

Le temps qu'une frégate parte de Toulon et arrive la bas, le poisson aura le temps de sécher.

Actuellement, on conçoit cette ZEE plus comme une charge que comme un potentiel à venir. On ne parle que du pétrole guyanais mais pas des ressources halieutiques ou autres.

Il faut construire une base dans l'océan Indien (Le Qatar ou Djibouti peuvent changer d'alliance un jour ou l'autre) et une autre dans le Pacifique et la remplir  8)

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Exactement, au lieu de fermer les bases il faut au contraire les rendre plus polyvalente et déployer une partie des futures FREMM sur zone.

De même, une solution de surveillance, de secours et de police maritime de notre ZEE à base d'hydravions (des appareils civils existants militarisés suffisent amplement) permettrait de couvrir de larges zones en beaucoup moins de temps tout en permettant aussi d'embarquer ou de débarquer du fret ou du personnel dans les endroits isolés. 

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Nos effectifs en fremms seront trop reduits pour se permettre de les prepositionner en indien et dans le pacifique, je pense. sans parler du coté overkill des fremms en police des peches.

Il faut avoir dispo sur zone des patrouilleurs type adroit en nombre suffisant, et dans l'ideal avoir un batiment un poil plus armé à proximité qu'on rapprocherai en cas de tension, rien qu'une floreal ca suffit, une lafayette serai deja luxueux, le but etant d'avoir une capacité exocet et une artillerie credible, de sorte qu'un "gros" assaillant eventuel ne pourra pas l'ignorer sous peine d'etre coulé. et ca, ca rend legitime une riposte d'envergure, sans couter un batiment de premier rang et en mettant moins de marins en position de chevre.

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Nos effectifs en fremms seront trop reduits pour se permettre de les prepositionner en indien et dans le pacifique, je pense. sans parler du coté overkill des fremms en police des peches.

Il faut avoir dispo sur zone des patrouilleurs type adroit en nombre suffisant, et dans l'ideal avoir un batiment un poil plus armé à proximité qu'on rapprocherai en cas de tension, rien qu'une floreal ca suffit, une lafayette serai deja luxueux, le but etant d'avoir une capacité exocet et une artillerie credible, de sorte qu'un "gros" assaillant eventuel ne pourra pas l'ignorer sous peine d'etre coulé. et ca, ca rend legitime une riposte d'envergure, sans couter un batiment de premier rang et en mettant moins de marins en position de chevre.

Le programme BATSIMAR (bâtiments de souveraineté et d'intervention maritime) qui prévoit 18 OPV (à voir si le prochain Livre Blanc maintient ce format ou invente un prétexte pour justifier qu'il soit réduit) est censé répondre à cette problématique.

Le problème c'est que comme d'habitude au moment de voter les financements nos élus tortillent 107 fois et préfèrent différer, gagner du temps, du coup à ce petit jeu ces OPV modernes avec capacité aéro dont la MN a bien besoin pour assurer une présence et police permanente dans nos ZEE (ce qui fait partie de son contrat de mission) ne devraient pas être commandés avant 2017.

Pour la capacité Exocet "dissuasive" sur nos vastes ZEE que tu évoques il faudra compter encore longtemps sur les "Floréal" (qui n'ont que les vieux MM38) et les ATL II dont 18 vont être revalorisés d'ici 2020. Les A69 reconvertis n'ont plus de missiles, et ni les prochains "B2M" (4), ni les OPV BATSIMAR (qui seront donc théoriquement 18) n'en auront.

@Raoul : de gros hydravions à turboprop pour la surveillance + police des ZEE ça serait effectivement pas mal du tout, mais il n'y a quasiment aucune chance pour que le développement d'un tel appareil, qui n'existe actuellement ni dans l'inventaire des industriels européens ni dans celui des industriels américains, puisse bénéficier d'un financement dans les 15 ans qui viennent.

On pourrait alors envisagé kle développement d'un ATL 3 avec hélices à haut rendement, etc ... mais ce serait 4 fois plus cher que la modernisation à minima des ATL 2 déjà reportée plusieurs fois.

>> Quand on voit ce qu'à coûté l'avion cargo longue distance A400M on se dit qu'effectivement le développement d'un nouveau modèle d'OPV sur appel d'offres ouverts à tous nos chantiers coûtera bien moins cher que tout développement d'un nouvel avion ; et pourtant même le financement de BATSIMAR n'est pas vraiment acté aujourd'hui : il est juste "plannifié" pour 2017 ... ;)    

     

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Pourquoi développé de gros hydravions ? un modèle commercial civil réaménagé suffit amplement.

Exemple : http://photos.linternaute.com/photo/1452807/1798163414/1638/hydravion-6/

http://www.airliners.net/photo/Malaysia---Coast/Canadair-CL-215-6B11-CL-415MP/1650421/M/

On peut aussi remettre au gout du jour le Catalina ou utilisé un Canadair ou encore plus gros, un Beriev 200....

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Pourquoi développé de gros hydravions ? un modèle commercial civil réaménagé suffit amplement.

Exemple : http://photos.linternaute.com/photo/1452807/1798163414/1638/hydravion-6/

On peut aussi remettre au gout du jour le Catalina ou utilisé un Canadair ou encore plus gros, un Beriev 200....

Voilà, ce genre de solution me plairait bien.

Une seule plateforme volante permet de couvrir beaucoup plus de distance que x plateforme flottante. Etant donné la faible vitesse des embarcations "hostiles" il n'est pas nécessaire d'avoir une réelle permanence en vol ; 1 à 2 patrouille quotidiennes suffisent.

L'avantage du gros hydravions est la possibilité d'amérir afin de "débarquer" des canots rapides.

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Cette solution de porteur aerien pourrai etre utile en effet, mais a des limites tout de même: déja, l'effecteur, type rhib, ca va pour la police des peches, ou pour le skiff pirate, mais pour des intervention type humanitaire, des evacuations, du petit fret, du secour en mer...ca ne va plus, et cela peut aussi faire partie des taches des patrouilleurs en outre mer.

Ensuite, quid du cout à l'année si on souhaite avoir une bonne dispo?

En cas de plafond bas, un hydravion aura 't il vraiment une efficacité meilleure qu'un couple navire/drone?

Quid de la question des bases d'operation? tous les territoires a patrouiller sont ils a portée d'hydravions des iles possedant les moyens d'operer un tel appareil?

Enfin, l'efficacité d'un navire m'apparait moins dependante de la meteo que celle d'un porte avions edit hydravion (je vais reprendre un café)...la mise a l'eau par l'arriere peut se faire par mer assez formée, mais un hydravion même gros peut il amerrir et surtout redecoller dans une forte houle?

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Pour la surveillance, il serait sans doute plus judicieux d'employer un reseau de satellites d'observation geostationnaire, parce que faire des patrouilles journalieres d'hydravion, entre les couts d'acquisition, de fonctionnement, d'entretien sur place, avec la logistique et les personnels kivonbien, les risques lies a ce genre d'activite dans ce genre de milieu, ca va vite couter tres cher...

Avec les satellites, ils sont la en permanence pendant 15-16 ans pour faire de la detection (spectre visible/radar/IR), pour peaufiner une identification on peut ensuite envoyer un moyen aerien (habite ou non) et si confirmation d'intervention, envoyer l'OPV le plus proche. Si on veut utiliser des drones, de toute facon il faut deja des satellites geostationnaires, donc...

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Pour la surveillance, il serait sans doute plus judicieux d'employer un reseau de satellites d'observation geostationnaire, parce que faire des patrouilles journalieres d'hydravion, entre les couts d'acquisition, de fonctionnement, d'entretien sur place, avec la logistique et les personnels kivonbien, les risques lies a ce genre d'activite dans ce genre de milieu, ca va vite couter tres cher...

Avec les satellites, ils sont la en permanence pendant 15-16 ans pour faire de la detection (spectre visible/radar/IR), pour peaufiner une identification on peut ensuite envoyer un moyen aerien (habite ou non) et si confirmation d'intervention, envoyer l'OPV le plus proche. Si on veut utiliser des drones, de toute facon il faut deja des satellites geostationnaires, donc...

Les coût des ces éventuels hydravions est à mettre en rapport avec celui des patrouilleurs...

Concernant la surveillance via des sat géostationaire, je suis surpris... Ils ne sont pas trop hauts ??

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Les distances dans le Pacifique sont vraiment grandes

La Polynésie française est à :

    3 900 km d'Auckland,

    4 700 km de Nouméa,

    5 700 km de Sydney,

    6 200 km de Los Angeles,

    7 500 km de Santiago du Chili

    8 800 km de Tōkyō,

    17 100 km de Paris.

(source wikipédia)

La zone à couvrir correspond à la moitié de l'Europe : L'avion est essentiel pour couvrir ces distances. Il est évident qu'un patrouilleur comme l'Adroit ne suffit pas. Il faut au minimum un BPC et son escorte.

On voit bien qu'un nouveau mode d'action avec des bouts de ficelle n'est pas possible.

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Un Hydravion a pour lui la vitesse et donc la capacité à surveiller une zone considérable en peu de temps où à se rendre à un endroit précis très rapidement.

Il ne faut pas mettre en concurrence un patrouilleur et un Hydravion : ils sont complémentaires.

D'ailleurs, les USA, la Russie, la Chine et même le Japon disposent d'hydravions militaires/Garde-côtes alors que (à part pour les USA), leur ZEE est considérablement plus réduite.

J'ai toujours trouvé extrémement bizarre de constater qu'avec la 2ième ZEE au monde, on ne dispose pas d'hydravions pour nos garde-côtes.... Ne serait-ce que pour l'aide médicale, la possibilité d'évacuer un blessé/malade très rapidement est aujiourd'hui dépendante de moyens civils (parce que les hydravions civils, eux ils volent bien!).

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Un Hydravion a pour lui la vitesse et donc la capacité à surveiller une zone considérable en peu de temps où à se rendre à un endroit précis très rapidement.

Il ne faut pas mettre en concurrence un patrouilleur et un Hydravion : ils sont complémentaires.

D'ailleurs, les USA, la Russie, la Chine et même le Japon disposent d'hydravions militaires/Garde-côtes alors que (à part pour les USA), leur ZEE est considérablement plus réduite.

J'ai toujours trouvé extrémement bizarre de constater qu'avec la 2ième ZEE au monde, on ne dispose pas d'hydravions pour nos garde-côtes.... Ne serait-ce que pour l'aide médicale, la possibilité d'évacuer un blessé/malade très rapidement est aujiourd'hui dépendante de moyens civils (parce que les hydravions civils, eux ils volent bien!).

Tout ça est vrai, seulement il faudrait soit se lancer dans l'achat sur étagère d'un modèle d'hydravion existant (Beriev 200 par ex) et l'adapter à cette mission, ce qui ne fera quasiment pas travailler notre industrie, soit se lancer dans le développement d'un modèle national ce qui promet d'être ultra- budgétivore !

Pour ces raisons je crois qu'il vaudra mieux pour la protection de nos ZEE compter sur une nouvelle génération d'OPV, sachant que plusieurs de nos chantiers sont capables d'en concevoir du genre "simple, robuste, endurant, économiques" à condition bien sûr qu'ils disposent d'un hélico ou au moins d'un drone avec au moins 6 heures d'endurance.

En outre un OPV peut rester longtemps (2/3 semaines si nécessaire, pour un patrouilleur hauturier d'au moins 1200T) sur zone en cas de tension. Ce ne sera jamais le cas d'un hydravion, qu'il faudra relayer toutes les 24 heures en raison de sa grande sensibilité à l'état de mer lorsqu'il est posé sur l'eau ; avec au final un coût opérationnel élevé ...

Jusqu'ici nos ZEE sont surveillées par des navires dont la plupart (P400 et A69 reconvertis) ne disposent d'aucune capacité aéro, donc les remplacer par un grand nombre (au moins 18) d'unités plus polyvalentes, pouvant mettre en oeuvre un hélico ou un drone (voire des drones de surface ou des drones sous-marins), ce sera déjà un nouveau "mode d'action" par rapport à aujourd'hui ^-^      

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Les coût des ces éventuels hydravions est à mettre en rapport avec celui des patrouilleurs...

Concernant la surveillance via des sat géostationaire, je suis surpris... Ils ne sont pas trop hauts ??

On parle de faire de la detection decametrique, pas de l'identification de la marque de la casquette du capitaine  ;)

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D'ailleurs, les USA, la Russie, la Chine et même le Japon disposent d'hydravions militaires/Garde-côtes alors que (à part pour les USA), leur ZEE est considérablement plus réduite.

Certes, mais il s'agit de micro-flottes.

La Russie ne disposerait plus que d'une poignée de Beriev Be-12 opérationnels et un peu moins de 10 Beriev Be-200 (mais utilisés par l'EMERCOM russe, leur ministère pour les situation d'urgence). La Chine aurait de son côté quatre SH-5 dans sa marine, et il semble qu'elle développe de petits ekranoplans pour sa marine.

Le Japon est plus fourni avec quatre US-2 et quelques US-1 plus âgés encore en service. Quant aux Etats-Unis... ben euh là je ne vois pas ce qu'ils ont.

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Concernant la surveillance via des sat géostationaire, je suis surpris... Ils ne sont pas trop hauts ??

Si on prend un capteur de 200mmx200mm et une focale de 57200mm (equivalent Hubble, donc assez ancien et pas revolutionnaire) on obtient un champs de vision de 0,2degres

(180/pi)*(200mm/57200mm)=0,2°

a 36000km on obtient une fauchee de 126km

sin0,1°x36000*2=125.66km

Avec 12000px x 12000px sur ce capteur (taille relativement standard et assez tranquile...) on obtient une resolution de 10.47m de resolution

125660m/12000=10.471m

Avec 35700px x 35700px sur ce capteur (pixels de 5.6microns equivalents a la camera de teledetection DMC) on obtient une resolution de 3.52m de resolution

125660m/35700=3.52m

Donc non, ,ce n'est pas impossible. par contre cette fauchee reste tres petite pour surveiller la Polynesie... Il faut donc envisager un satellite agile, capable de modifier son pointage.

Il faut aussi une station de reception et de programmation en vue du satellite, ou envisager une liaison vers d'autres satellites relais.

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En plus ça permettrait même de ravitailler les îles les plus inaccessibles. Bon le seul problème c'est que c'est très vulnérable à la météo (qui n'est pas très calme dans la plupart de nos ZEE) et surtout il n'y a presque aucun dirigeable moderne qui a quitté sa planche à dessin. Le plus gros dirigeable actuel peut à peine transporter une quinzaine de passager et/ou quelques tonnes de charges utiles avec une autonomie réduite, mais ce ne serrait pas suffisant pour faire plus qu'une action symbolique. Un gros hélicoptère serrait probablement plus performant et pas beaucoup plus cher.

Éventuellement on pourrait lancer la production en "série" de dirigeable de plus de 100m de long et avec une charge utile de plus de 10 tonnes pour une grande autonomie et une vitesse comprise entre 100 et 200 km/H. Mais ça risque d'être trop risqué et de coûter trop cher. Et puis si on utilise trop de dirigeable, on risque d'avoir du mal à se fournir en hélium.

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 Pour se convaincre de l'utilité d'un mode d'action et des matériels qui y sont associés il suffit d'envisager son usage par l'adversaire, pour se substituer au navire de surface et à leur hélicoptère les narco trafiquants tentent d'opérer en dessous de celle-ci avec des sous marins, ce changement de mode opératoire est directement en relation avec le potentiel de plus value de la matière délictueuse transporté.

 Dans les dix ans a venir notre action classique contre la pêche illégale dans les TAAF est relativement efficace et correspond au temps de présence d'un navire sur zone, vous noterez l'économie de moyen pour subvenir à cette mission en substituant à une FS de type Floréal les prise de guerre que sont les Malin et autre ancien navire de pêche.

 A la fin les prix de la légine finissent par atteindre des sommets et quelques intrépides mettent au point un mode d'action complexe pour satisfaire leur convoitise au nez et à la barbe de nos/notre navire sur zone en convoyant les cargaisons de poissons par hydravion, à l'exteme l'équipage restreint embarque aussi et abandonne le navire en fin de vie acquis à peu de frais ou volé, ensuite ils s'affranchissent des distances en utilisant un bateau de ravitaillement dans les eaux internationale entre le navire présent dans notre ZEE et la terre, sud de l'Indonésie ou cote est Africaine.

 Même avec une plate-forme navale doté d'un helipad et de ses voilure tournante piloté ou dronisé nos petits gars de la marine feront choux blanc !!!

 Dans mon idée l'utilisation de l'hydravion à lieu dans la phase d'intervention ce qui engendre une forte disponibilité dont l'unique frein est lié à l'état de la mer et à la possibilité d'amerrir tout en ayant présent à l'esprit le différentiel de capacité de déplacement entre le navire de pêche et notre hydravion, à la moindre fenêtre météo favorable l'intervention est déclenché.

 La prise en compte de ce frein météo est spécifique au TAAF car il peut s'inscrire dans la durée, ce qui n'est pas le cas en Polynésie, en NC, ou dans l'arc Antillais.

 Pour pallier à cette lacune et prévenir une sortie de ZEE ou un transbordement de cargaison une mission tarpon avec un A400M est déclenché depuis la Réunion, base principale de l'entité d'intervention et de notre présence militaire dans l'océan Indien, l'hydravion opère depuis les Kerguelen pour minimiser la contrainte d'autonomie et maximiser la taille de la soute et le renforcement structurel relatif à la fonction d'amerrissage.

 Nous ne manquerons pas de médiatiser l'efficacité de notre action.

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