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La guerre navale pendant la Guerre Froide


Redstone
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Ou alors combiner les avantages du TEL et du SNA. Capacité de frappe nuke depuis un Barracuda, par tube d'une munition like ASMP-N ou bien une section de coque rajoutée pour y mettre 1/2 silos type M51, en plus des 4 SNLE => Meilleure dispersion des armes nuke, modularité de la frappe encore améliorée, il faudra détruire tous les SNA, potentiellement vecteurs, pour être surs de ne pas craindre de rétorsion nuke majeure (un seul tir de M51 ferait déjà énormément de dégâts). Par contre, l'addition grimpe, si on maintient des SNLE remplis à fond de missiles. Mais on a quelque chose de déjà moins "saturable".

La multiplication des vecteurs est effectivement un gage de sécurité, mais les coûts sont rédhibitoires. 

Dans l'idéal, je vois nos 48 m51 basés au sol, 2 ou 3 MDCN nuke par sna, posture inchangée pour les FAS.

Si les finances permettent de conserver les snle, je les préfèrerais reconvertis en frappeurs apte a faire de la saturation à base de MDC (à raison de 4 à 6 MDC par silo).

 

PS : Redstone va en avoir marre qu'on pollue son fil.

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Pas forcément rédhibitoire car à 6 SNA, une dispo de 65% en temps normal (en cas d'attaque surprise par l'ennemi), cela donne 4 Barracuda en mer, 4 missiles soit environ 500 millions d'euros (sans les frais d'adaptation). On passe d'un à 5 vecteurs nuke permanents en temps de paix pour un demi milliard d'euros sur 25 ans. Quatre vecteurs graduant la rétorsion (en plus de la composante aérienne) et l'ultima pour la fin du monde.

 

PS : je pense aussi.

Modifié par Rémy
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Le mieux c'est de passer de 4 a 6/8 SNLE complétement armée + torpilles et ASM/MDC nuke sur SNA/SNLE pour leur permettre de faire du nuke tactique en toute autonomie.

 

Suppression de la FAS, les ASMP-A/MDC nuke sont considéré comme des armes pouvant etre tiré par tout le monde (AdA/AdT/MN) et donc disperser dans ses 3 composantes.

Modifié par stormshadow
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Les soviétiques avaient équipé certains bâtiments de missiles mer mer P700 granite dotés d'une charge nucléaire . Je crois qu ils avaient pour cible les PA américains en Atlantique Nord.

Qui aurait une idée un peu précise de l'efficacité de ces systèmes et de leur capacité à détruire leurs cibles?

Plus largement, les Alliés envisageaient ils l'emploi d'armes atomiques tactiques en mer ( en dehors des Subroc) ?

Et plus largement encore, à quoi aurait ressemblé une guerre navale avec emploi d'armes atomiques tactiques dans la période disons 1965-1990 ?

La simple menace d'emploi du granite n'aurait elle pas contraint l'OTAN à disperser ses forces ?

Et du côté français y a t il eu des études, des projets 'ou des plans d'emploi d'armes nucléaires en mer ? Je crois que nous avions des jaguars de la FATAC à Istres qui auraient pu avoir pour mission d'atomiser une escadre soviétique en méditerranée . Est ce une légende ?

Peut être n'aviez vous pas lu mes questions ? Ou dois je ouvrir un fil séparé ? Mais j'aimerais connaître vos réponses sur ces sujets ! J'avais compris que le fil portait sur la guerre navale pendant la guerre froide 1948-1991 j'imagine dans l'acception devenue courante).

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  • 2 weeks later...

Je remet un article sur la statégie soviétique en très bonne position sur Google, en gros, on largue une horde de missiles dés le déclenchement du conflit sur les flottes otaniennes puis la flotte de surface russe passe par perte et profit ne pouvant se ravitallier :

La reconnaissance et le renseignement dans le développement de la marine soviétique

 

http://rha.revues.org/7101

 

L'URSS des années 60 avait peur malgré ses romonomtades de la puissance nucléaire US. Et en HS, un général de l'armée de l'air français - quelqu'un voit qui s'est ? - travaillait pour les Russes et donnaient des quantités de documents  :

 

« De tous les documents classifiés top secret fournis par "Murat" deux étaient extrêmement importants. Le plan publié par le commandement suprême des forces aériennes de l’OTAN numéro 110/59, daté du 10 janvier 1960 sur les frappes nucléaires. En 1960, personne ne s’imaginait que les États-Unis planifiaient la destruction totale de l’URSS. Et "Murat" était celui qui nous a donné ces plans. Quand Khrouchtchev les a vus, il était commotionné. C’était comme s’il lisait l’arrêt de mort de la mère patrie. Aujourd’hui, beaucoup (…) considèrent que Khrouchtchev a sur-réagi à Cuba [et] qu’il nous a conduit au bord de la catastrophe (…). Ce n’est pas mon avis. »

 

Les russes espionnaient tout ce qu'il pouvaient, et parfoit meme avec la bénédiction US :

 

A contrario, durant la guerre des Six jours en 1967, le secrétaire à la Défense américain Robert McNamara peut se féliciter de la présence d’un collecteur de renseignements soviétique au milieu de la 6e flotte au moment où Nasser et Hussein de Jordanie accusent les États-Unis de bombarder les forces égyptiennes : « C’est parfois important pour nous que les Soviétiques aient ces bâtiments au milieu de nos forces (…). Dans ce cas, il était absolument essentiel qu’ils sachent que nous n’avions pas attaqué les Égyptiens. »

 

Pour les opérations offensives  :

 

À l’image des Américains, les Soviétiques considèrent que la destruction des bases et des centres de commandement de l’adversaire est l’une des conditions de la victoire sur mer. Outre les missiles balistiques des sous-marins stratégiques, la marine soviétique tirerait contre la terre une partie de ses missiles antinavires à charges nucléaires. Parallèlement, la théorie soviétique insiste sur le blocus des bases adverses par le minage préventif et leur sabotage par les forces spéciales (Spetnatz). Les opérations coordonnées de lutte antinavires intègrent l’aviation à long rayon d’action et les satellites d’observation. Les radars des bombardiers à long rayon d’action transmettent l’image de leur écran aux sous-marins et aux bâtiments de surface . Cette information permet de lancer les missiles qui retransmettent à leur tour une image radar au lanceur pour choisir la cible prioritaire dans un groupe de navires

 

Analysant les possibilités d’un appareil de reconnaissance volant à 10 000 pieds, l’expert américain Norman Friedman note que cet appareil peut détecter le groupe aéronaval à 150 nautiques et transmettre l’information à un sous-marin à 100 nautiques derrière lui, soit à plus de 250 nautiques du porte-avions. Cette méthode présente certaines limites. Détectée par le groupe aéronaval, la présence de l’appareil de reconnaissance annonce l’imminence de l’attaque. La transmission de données entre l’appareil de reconnaissance et le sous-marin risque également de donner la position du sous-marin. La durée de vol des missiles serait d’environ 30 minutes vers une position future estimée du porte-avions, ouvrant une marge d’erreur qui pourrait faire échouer l’attaque même avec une charge nucléaire de 500 kilotonnes.

 

Et la flotte US, malgré les espions qui transmettaient des tas d'infos s'est se faire discrete :

 

« La marine américaine a joué un rôle décisif dans le programme d’action psychologique autorisé par le président Reagan en mars 1981. Les exercices conduits dans les régions septentrionales et extrême-orientales de l’URSS entre 1981 et 1983 ont démontré la capacité des États-Unis à déployer des groupes de porte-avions à proximité de sites militaires et industriels sensibles, apparemment sans avoir été détectés ou rencontrés [par les forces soviétiques]. »

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L'URSS des années 60 avait peur malgré ses rodomontades de la puissance nucléaire US. Et en HS, un général de l'armée de l'air français - quelqu'un voit qui s'est ? - travaillait pour les Russes et donnait des quantités de documents

 

Je n'ai pas le livre de Sheldon-Dupleix et Huchthausen donné en source de l'article (je l'avais vu en librairie, mais il m'a donné une impression de décousu ; paradoxalement l'article de RHA fait nettement plus cohérent), si quelqu'un peut y aller voir les références données...

 

Coup de bol, j'ai trouvé une petite page d'infos sur ce "Murat" dans East German Foreign Intelligence qui est mis en consultation libre par son éditeur jusqu’au 31 janvier 2014 : http://www.ewidgetsonline.net/dxreader/Reader.aspx?token=0683f8c46f55429596ddec5fc089cfa4&rand=628091206&buyNowLink=&page=&chapter= (page 230 du fichier électronique).

 

"Murat" y est décrit comme un officier de l'armée de l'air, nom inconnu mais né en 1916, ayant accès à des documents du QG de l'OTAN de Paris en 1960, à la 17th Air Force à Rammstein en 1963, muté au SHAPE l'année suivante, promu général de brigade et transféré dans les réserves en 1965, décédé dans un accident de voiture à l'été 1968. Il n'est pas précisé de quelle armée de l'air il est question (!) et je ne vois pas ce qui permettrait de dire que c'est un "général français". Vu qu'il est surtout question d'affaires US je penche pour l'US Air Force.

 

Étonnant que l'homme ne soit pas identifié nommément, vu le nombre d'informations précises à son sujet.

 

Les sources données sont un article d'un capitaine du GRU qui était officier traitant de "Murat", un livre en allemand et un livre en russe sur le GRU.

Modifié par Rob1
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  • 2 months later...

Sur le blog L'autre côté de la colline, il y a récemment eu une contribution en deux posts sur la fin de la guerre froide, avec un résumé des aspects navals :

 

 

La flotte au cœur de la nouvelle stratégie

C’est également sous l’administration Carter que la marine initie, à partir de 1977, un programme de réarmement sans précédent, la « 600 ships Navy » de l’amiral Holloway, devant lui permettre dans les 15 ans d’avoir suffisamment d’unités pour être présente simultanément sur toutes les mers du globe, tout en faisant face à la montée en puissance de la flotte soviétique sous l’impulsion de l’amiral Gorshov.

D’autre part, des simulations effectuées au Naval War College de Norfolk à partir de 1979 (le Global War Game), permettent de se rendre compte que, malgré un développement rapide et récent, la marine soviétique n’as pas l’allonge suffisante (par manque de moyens aéronavals et de bases) pour s’opposer à une offensive majeure. Ceci va amener à un changement de stratégie. En effet, jusque là, la flotte américaine et ses alliées de l’OTAN se préparaient à une nouvelle bataille de l’Atlantique en mettant une grande part de leurs moyens à la protection des convois chargés d’acheminer les renforts en Europe. Finalement, elles peuvent l’emporter en se focalisant plutôt sur la destruction de la flotte ennemie : ainsi, une maîtrise de la mer méditerranée est aisément envisageable, ainsi que le soutien aux opérations terrestres dans le nord de l’Europe (Danemark, Suède, Norvège) par notamment des opérations amphibies, couplée à la recherche et destruction des sous-marins soviétiques dans l’atlantique Nord, sans oublier la domination du Pacifique. La zone Atlantique Nord-Est sera la plus disputée, car menant directement aux bases et aux chantiers navals soviétiques. Globalement, on s’attend à perdre malgré tout plusieurs porte-avions, victimes d’attaques de saturation à l’aide d’armes nucléaires.

 

Perdre la Guerre Froide : la somme de toutes les erreurs (2/2)

 

J'ai l'impression que Tempête Rouge correspond plus à l'ancienne stratégie (certes sans doute avec des éléments issus du Global War Game) qu'à la nouvelle, en fait.

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vu sur le blog :

En 1981 et 1983, 2 grands exercices navals sont réalisés. Le premier amène une flotte de l’OTAN de plus de 80 navires à franchir la ligne GIUK (Groenland, Iceland, United Kingdom : seul passage maritime entre l’Europe du nord et l’Atlantique, en dehors de la Manche) sans être détectée, à stationner près des approches maritimes de l’URSS et à y effectuer des simulations d’attaques, en particulier en direction de la péninsule de Kola, base principale des sous-marins stratégiques soviétiques. Le second consiste à envoyer la VIIème flotte avec 3 groupes de porte-avions à 450 nautiques de la péninsule du Kamtchaka, zone hautement stratégique abritant en particulier la grande base navale de Petropavlosk, et à y effectuer une attaque simulée sur une des îles Kouriles3. A l’issue de ces exercices, la marine américaine retrouve une grande confiance en elle, et est persuadée que l’URSS n’a pas les moyens de protéger ses frontières maritimes.

 

Quelqu'un à des infos sur ces manœuvres ?

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Trouvé sur un blog uchronique dans un message du 1er juin 2013 à 12h53 :

http://www.alternatehistory.com/discussion/showthread.php?t=279881&highlight=Goldsboro&page=11

En 1981, une flotte composé de 83 navires US, britanniques, canadiens et norvégiens basé sur le USS Eisenhower et le HMS Invincible franchit le GUIK, les soviétiques ont lancé 2 satellites de reconnaissance océaniques sans la repérer.

Faut il fusionné ce fil avec celui sur la stratégie navale de l'Otan des années 60/70/80.

Modifié par collectionneur
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Le second consiste à envoyer la VIIème flotte avec 3 groupes de porte-avions à 450 nautiques de la péninsule du Kamtchaka, zone hautement stratégique abritant en particulier la grande base navale de Petropavlosk, et à y effectuer une attaque simulée sur une des îles Kouriles3.

 

Il pourrait s'agir en fait de l'exercice NORPAC 82 avec l'USS Enterprise et l'USS Midway. Cet exercice est très bien relaté ici, par un officier naviguant sur le Midway:

 

Comment cacher une task force (en anglais)

www.navweaps.com/index_tech/tech-031.htm

 

Mon passage préféré c'est quand les Russes découvrent la présence de l'Enterprise. Ils envoient immédiatement un strike de bombardiers, mais une fois sur zone au lieu de tomber sur les F-14 de l'Enterprise ils découvrent une patrouille de F-4 Phantom aux marquages du Midway... Panique du coté soviétique! Pendant 4 jours durant ils remuent ciel et terre sans pouvoir localiser le Midway. A un moment, le Midway les nargue meme en envoyant un A-7 intercepter un Bear de reconnaissance a des centaines de miles de sa vraie position, les Soviets soulagés envoient un nouveau strike de bombardiers qui tombent sur un océan désespérément vide...

 

Au quatrième jour, les Russes font leur reconnaissance quotidienne au-dessus de l'Enterprise, et la découvrent avec effarement le bon vieux Midway en train de parader fièrement, comme s'il avait toujours été la!

Modifié par HK
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Je suis tombé sur un autre nom de code avec mon portable. L'exercice en question s'appelle FLEETEX-83-1 selon ce qui écrit sur l'historique de l'Enterprise. Il a fait d'abord escale a Hong-Kong, puis au Japon et a RDV avec le Midway le 30 mars puis avec le Coral Sea le 9 avril, les manœuvres se terminent le 18 avril - page 4 de ce document d'époque - :

http://www.history.navy.mil/shiphist/e/cvn-65/1983.pdf

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En fouillant les rapports de la Navy je trouve ca :

Pour l'exercice de 1981 (Atlantique nord), août-septembre 1981, impliquait 83 navires dont l'USS Eisenhower et le navire amphibie de commandement USS Mount Whitney. C'était une combinaison d'exercices appelés Magic Sword North/Magic Sword South et Ocean Venture/Ocean Safari.

 

L'exercice d'avril-mai 1983 (Pacifique nord) impliquait trois groupes aéronavals, ceux de l'Enterprise, du Midway et du Coral Sea. Ils ont aussi opéré en coordination avec des AWACS et B-52 de l'USAF. L'exercice était FLEETEX 83-1 (Fleet exercise, je présume 83 pour l'année et 1 parce que c'était le premier exercice de ce type de l'année). Je pense que la page signalée par HK qui parle de "NORPAC 82" parle en fait référence à cet exercice (NORPAC = North Pacific ?)

Il y a aussi eu un exercice en août 1986 en mer d'Okhotsk et mer du Japon impliquant l'USS Carl Vinson, rejoint par la suite par le Ranger.

 

A chaque fois ces manoeuvres ont été faites avec des mesures de furtivité/leurrage qui ont enfumé les Soviétiques, ce qui devait être particulièrement frustrants pour eux vu qu'ils avaient passé des décennies à construire un ensemble cohérent pour justement suivre les flottes occidentales et les empêcher d'attaquer le territoire soviétique : http://rha.revues.org/7101

Modifié par Rob1
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Tiens, il y a même un page face de bouc d'un amiral avec pour nom Fleetex 83-1 :happy:

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.266713320013446.69779.265792743438837&type=1

 

Les gardes cotes US ont étaient également impliqué, voir la photo de groupe ci dessous et il y a violation de l'espace aérien soviétique par les F-14 lors de cette exercice :

 

 

http://books.google.fr/books?id=JQGHqScEFtoC&pg=PA64&lpg=PA64&dq=FLEETEX+83-1&source=bl&ots=X7WmAXHZt-&sig=CoUlag9ravc53552mCS-o4wa6o0&hl=fr&sa=X&ei=L5McU9jBOuLo7AaHyYHwBg&ved=0CEMQ6AEwAg#v=onepage&q=FLEETEX%2083-1&f=false

 

317836_266713333346778_3369697_n.jpg

 

Il y a eu deux exercices de ce type dans le Pacifique, un en 82 et celui ci en 83, cela explique les embrouilles au niveau des dates, et d'autre de même style dans l'Océan Indien :

 

http://vipulmb.blogspot.fr/2012_08_01_archive.html

 

The United States carried out extensive war games, realistic and provocative, off the Soviet coast in the Far East. In late September 1982, two U.S. aircraft carriers, the U.S.S. Enterprise and the U.S.S. Midway, sailed within three hundred miles of the Soviet Union’s major Pacific Fleet base at Petropavlovsk-Kamchatsky.

 

... Later in the autumn, while in the Indian Ocean, the Enterprise happened upon a Soviet aircraft carrier, the Kiev. The commander decided to use the ship to carry out “a practice long-range strike against the surface force.” The Enterprise sent several aircraft on a mock attack against the Soviet ship. A navy intelligence official said the planes flew “seven hundred nautical miles toward the Kiev, made contact, visual contact, with the Kiev and then came back.”

 

On parle du marin US qui espionnait pour les soviétiques :

 

After the exercise, however, the Soviets learned much more about what the Americans were doing. The ship had sent 57,000 messages and received more than 243,000 during the year; encrypted electronic communications were the backbone of the navy’s system of command. In the communications room, some of the sensitive paper messages were quietly spirited away by Jerry Whitworth, forty-four, the senior chief radioman, a lanky, bearded sailor who had served more than twenty years. He hid the messages in his locker. Whitworth had been spying for the Soviet Union since 1976 as part of a ring led by another navy veteran, John Walker.

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At a time of profound worry about nuclear war, the Kremlin had been given an original, firsthand look at U.S. war games. Vitaly Yurchenko, a top KGB official who defected to the United States in 1985, told U.S. officials that the Walker spy ring was “the most important operation in the KGB’s history,” and had led the Soviets to decipher more than one million encrypted messages. Whitworth provided the Soviets with a full year of operational message traffic from the U.S.S. Enterprise, some of it top secret, and compromised the operations order for FLEETEX 83-1, a navy damage assessment later discovered. Among other things, Whitworth compromised the plans for “primary, secondary and emergency communications” to be used by the president to link up with military forces. The damage assessment found the information given the Soviets by the Walker spy ring would “give the Soviets an ability to make almost real-time tactical decisions because they knew the true strength of our forces, their plans for combat, the details of our logistic support and the tactical doctrine under which our forces operated.”

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  • 3 months later...
  • 2 weeks later...

Je suis en train de lire le Third Battle évoqué dans mon post précédent, je trouve que c'est une super synthèse sur les évolutions de la lutte anti-sous-marine pendant la guerre froide. En tout cas pour moi qui n'ai pas lu beaucoup de choses dans le domaine à part Octobre Rouge.

 

J'essaie de faire un résumé des deux premières parties :

 

 

Introduction

 

Avant la WWI, les sous-marins étaient vus comme un instrument de blocus et de coopération avec la flotte. Pendant la guerre, l’Allemagne l’utilisa de manière inattendue comme chasseur de navires marchands. Cette menace fut contenue en 1918 avec le système de convois qui nécessite 200 escorteurs face à 140 U-Boote.

 

Se basant sur cette expérience, Doenitz privilégie dans l’entre-deux-guerres les attaques en surface de nuit par des « meutes de loups ». La Royal Navy, elle, s’intéresse au sonar actif pour chasser des U-Boote solitaires en plongée. Lors des premiers vrais combats de l’Atlantique en 1940, les Britanniques subissent de fortes pertes, y compris en convois. Les Alliés reprennent le dessus progressivement ; selon l’auteur, c’est l’apparition d’avions à long rayon d’action équipés de radars qui fait la différence, ainsi que l’amélioration du renseignement et des armements. Malgré cela, il faut plus de 900 escorteurs et 300 avions pour contrer 240 U-Boote.

 

Première phase : le Type XXI et le début de la guerre froide, 1945-1950

 

En 1945 apparut l’U-Boot Type XXI qui avait trois innovations : le schnorkel qui lui permettait de naviguer aux diésels avec une signature radar réduite, une coque hydrodynamique et une grande puissance de batterie lui permettant d’aller plus vite plus longtemps en plongée et d’échapper aux escorteurs.

 

Conscient qu’il risque de faire face à un défi majeur si l’URSS déploie des copies du Type XXI, l’amiral Nimitz déclare que la menace sous-marine est d’une importance égale à celle de l’attaque nucléaire. L’US Navy a une double réponse. D’abord une évolution, en augmentant l’efficacité du radar contre les schnorkels et celle du sonar actif par la recherche par balayage. Ensuite une révolution par l’introduction d’un nouveau senseur, le sonar passif. Lors d’exercices, on découvrit qu’un sous-marin au schnorkel était très bruyant et pouvait être repéré à plusieurs centaines de miles ; et qu’un sous-marin marchant sur batterie était la meilleure plate-forme sur laquelle placer un sonar passif. Le sous-marin devient ainsi la meilleure plate-forme anti-sous-marine.

 

Deuxième phase : les deux révolutions nucléaires, 1950-1960

 

L’acquisition de la bombe nucléaire en 1949 par l’URSS rend le territoire américain vulnérable à une attaque par sous-marin lanceur de missiles de croisière ou balistique. D’autre part, les premiers sous-marin à propulsion nucléaire, sont des cibles difficiles car très rapides et n’ayant pas besoin de « schnorkeler ». En revanche, ils sont très bruyants. La parade est trouvée à partir de la classe Thresher/Permit en isolant par des amortisseurs la machinerie de la coque. Combinée avec le perfectionnement du sonar passif, le sous-marin nucléaire polyvalent (SSN) devient à son tour la principale plate-forme anti-sous-marine. En revanche, il faut attendre 1972 pour avoir une torpille assez rapide (la Mk 48) pour poursuivre un sous-marine nucléaire à pleine vitesse.

 

Le développement du sonar passif permet également la création du réseau d’hydrophones fixes SOSUS qui remplace la goniométrique comme principal système de surveillance océanique.

 

Sur les avions de patrouille maritime aussi, les bouées sonar deviennent le principal senseur à la place du radar. Cependant, les bouées passives ne donnent pas d’azimut et les actives ont une portée limitée.

 

L’US Navy avait aussi créé pendant la guerre des groupes Hunter-Killer (HUK) formés d’un porte-avions d’escorte et d’une escadre de destroyers. Les avions embarqués devaient repérer les sous-marins au radar pour l’obliger à plonger, et les destroyers utiliser le sonar actif pour le coincer et le détruire. Cela était à peine suffisant contre les Type XXI et est totalement obsolète face aux sous-marins nucléaires capables de rester en plongée et de semer les destroyers. Si les bouées sonar redonnent une certaine capacité aux avions embarqués, les destroyers sont très handicapés par le fait qu’ils opèrent au-dessus de la thermocline, que leurs sonars de coques sont brouillés par la vitesse de l’eau et le bruit des machines, et que les premiers sonars actifs longue portée (plusieurs zones de convergence) ne peuvent être montés que sur les plus grosses unités.

Modifié par Rob1
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quelques éléments complémentaires sur les sous marins russes période guerre froide ; exraits en vrac du lien in fine

“Russian and American SSNs travel distances of several thousand miles to patrol zones. In order to increase their operational efficiency, submarines in transit move at a maximum speed which guarantees the submarine covertness”

“The submarine's speed on combat patrols generally does not exceed the so called "maximum low noise" speed which amounts to nearly 8 knots”…..

“The Russian Navy was more interested in high speed submarines than in covert ones.”

“As opposed to American SSBNs, Russian SSBNs are double-hulled, with double reactors and double shafts. This design guarantees great reliability, but, inevitably, at a sacrifice to the submarine's covertness.”

“The main reason was that Russia lagged behind the US in manufacturing technologies. In particular, according to specialists' testimony, improving the tolerance for the size of a tooth gear on the submarine's main turbine gear assembly (GTZA)…”

“The diameter of the propellers of these submarines were relatively small, so even at low speeds the submarines worked in a noisy cavitation mode”

“It is also necessary to note that the noise level of a specific submarine doesn't remain constant. During their service life, submarines wear out and their mechanisms become unbalanced. It is the opinion of specialists that during its operational life, the noise level of submarines grows on average by 5 dB”

http://fas.org/spp/eprint/snf03221.htm.

Modifié par ARMEN56
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  • 1 year later...

C'est quoi cette histoire ?

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2015/07/08/relance-du-programme-mi-14-859278.html

 

Fabriqué en dans les années 1960, le Mi-14 « Haze » a été conçu pour la lutte anti-sous-marine et la recherche de mines. Le Mi-14 a été conçu sur la base du Mil Mi-8 et possède donc les mêmes dimensions extérieures. Il a été fabriqué dans les usines de  Kazan.

Portant des grenades et bombes sous-marine, il est capable de détruire des sous-marins à un kilomètre à la ronde. Durant les dernières années de la guerre froide, le Mi-14 est devenu célèbre pour avoir abattu un sous-marin occidental, probablement américain, dans les eaux territoriales soviétiques.

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