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Roumanie - histoire, politique, armée


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C'est ça. Il n'y a pas de menace, donc on n'achète pas d'armes puisque la situation est sous contrôle et que les voisins désarment aussi. Jusqu'au jour où un voisin qui n'a pas désarmé ou qui a acheté du matériel vient taper à votre porte.

Rogner sur le reste ? N'exagérons pas. Les gouvernements roumains successifs n'achètent rien et ne veulent pas investir d'argent. On en est encore à raffiner des équivalents de T-55 et de BTR pour les faire durer. Comme pour l'Ukraine voisine, ce ne sont pas les quelques achats récents (Piranha, Spike, Maxxpro) qui sauvent l'ensemble... et même si, comme l'Ukraine, ils ont malgré tout investi davantage ces dernières années. Sauf qu'ils partent d'encore plus loin.

Par contre, pas sûr que l'exemple arménien soit le mieux choisi. Le différentiel entre l'Arménie et la coalition en face était trop grand pour que l'argent investi dans quatre Su-30 ait suffi à le combler.

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L'exemple arménien est un peu "extrême", mais c'est un peu le même principe. Qu'est-ce que la Roumanie ferait de Rafale ou de Typhoon (ou pire, de F-35), même si je suis d'accord que le choix roumain est avant tout dicté par des considérations financières. Après, je ne connais pas l'état exact des finances roumaines et les capacités d'investissement réelles de Bucarest. Est-ce qu'il y avait seulement moyen d'acheter mieux, je ne sais pas.

Pour les TR-85 c'est clair que ça commence à vieillir (euphémisme) et qu'un remplacement ne serait pas du luxe. Il doit y avoir moyen de se procurer des Leopard 2 ou des M1 Abrams à vil prix sur le marché de l'occasion, je ne sais pas si les politiques roumains seraient intéressés. Il y a largement moyen de se rebâtir une force armée correctement équipée en recourant au marché de l'occasion ou à des armes neuves abordables auprès de certains fournisseurs (pays de l'Est, Chine, Afrique du Sud...).

Après, est-ce que la Roumanie a une stratégie militaire et de Défense précise ?

@Zalmox peut nous éclairer j'espère.

Modifié par Kiriyama
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@Ciders

Les machines sont déjà au standard M6.5.2, ce qui signifie, entre autres, que ces machines peuvent utiliser de nouvelles armes : JASSM, JDAM, EGBU-12, SDB, AIM-120D et AIM-9X

On sait également que la version aérienne du NSM a été testée par des F-16 norvégiens et pourrait, peut-être, ouvrir la voie à l'intégration du JSM sur les avions roumains.

Le radar AN/APG-66(V)2A  a, selon les informations publiques, une portée maximale de 150 km et de 80 km en conditions de brouillage et bruits parasites .

Les F-16 norvégiens ont une ressource d'au moins 2000 heures.

Dans l'ensemble, cela justifie l'utilisation du terme "considérable" dans mon post précédent.

Modifié par Zalmox
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il y a 2 minutes, Ciders a dit :

Et donc, quelle est l'arnaque ? Quatre cents millions pour 32 machines de ce genre... y'a un truc.

Pas forcément, les Norvégiens voulaient s'en débarrasser, les Roumanie les voulaient mais avec un budget limité. Les Norvégiens ont été sympas et n'ont pas un gros besoin d'argent, ils ont donc vendu leurs avions à un prix très honnête.

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Donc :

  • avion moderne
  • autant d'espérance de vie qu'un F-35A
  • capable d'embarquer le meilleur armement disponible
  • 400 millions pour l'ensemble

Moui. Moui moui moui.

C'est plus être sympa là, je suis désolé. Sachant qu'à côté, ils achètent douze F-16V pour trois fois ce prix-là. Donc c'est soit de la charité, soit il y a une arnaque.

Modifié par Ciders
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Ben déjà il n'y a probablement plus des masses de pièces détachées de rechange, contrairement à achat d'avions neufs.

 

Ensuite la France aussi a bradé des avions dont elle ne se servait plus, avec Jaguar et Mirage 2000 offerts à l'Inde, par exemple. Bon, ceux-là étaient à bout de potentiel et n'étaient destinés qu'à être des réserves de pièces de rechange. Si le choix est entre payer pour les envoyer à la casse ou vendre même à bas prix, le choix est vite fait.

 

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Le 12/12/2021 à 15:30, Zalmox a dit :

Tu confonds avec la Bulgarie

peut-être que le "à côté" signifiait les bulgares ...

 

Il y a 7 heures, Kiriyama a dit :

Des pièces détachées de F-16, tu en trouves autant que tu veux.

Dans ce genre de domaine il faut parfois se méfier des évidences et des compatibilités ... Ce qui serait bien pour les Roumains c'est que les Norvégiens se débarrassent aussi de leur stock de rechanges notamment les moteurs et les voilures.

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Oui, ce serait bien que les Norvégiens vendent aussi les pièces détachées. Mais j'imagine qu'ils ont dû le faire, car je ne vois pas pourquoi ils auraient gardé des moteurs pour des avions qu'ils viennent de vendre. A moins qu'ils ne les aient gardés pour les vendre au plus offrants, se contentant de vendre uniquement les avions aux Roumains. Après, je me demande aussi comment réagit Washington à ces ventes de F-16 d'occasion alors que l'industrie américaine aurait sûrement aimé placer des avions neufs. Peut-être en demandant justement aux Norvégiens de ne vendre que les avions, et de laisser les contrats de maintenance et de pièces détachées à Lockheed-Martin.

Modifié par Kiriyama
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  • 5 months later...

Visite du premier-ministre portugais en Roumanie. Il y a eu la signature d'un accord de coopération dans le domaine de la défense.

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Le plus grand salon d'armements de l'Europe de l'Est - BSDA 2022 (si on ne considère pas la Russie) ouvre ses portes entre 18 et 20 mai 2022 à Bucarest. 390 exposants provenant de 33 pays.

Les américains en force, notamment avec la dernière version du char Abrams et l'ASCOD de General Dynamics.

https://www.hotnews.ro/stiri-defense-25565415-bsda-2022-cea-mai-mare-expozitie-militara-din-europa-est-competitie-mare-intre-blindatele-4x4-expuse-cum-arata-35-romanesc.htm

 

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  • 10 months later...

https://www.gisreportsonline.com/r/romania-paradox-economy/ (7 mars 2023)

Les démocraties apparemment chaotiques et dysfonctionnelles peuvent être performantes sur le plan économique. La Roumanie en est un bon exemple.

L'indice de complexité économique (ICE) élaboré par la Harvard Kennedy School of Government est une mesure des capacités de production d'une économie nationale.

La Roumanie a connu une tendance à la hausse depuis 2000, date à laquelle l'ICE l'avait initialement classée au 39e rang. Cette progression place la Roumanie juste derrière la Chine (17) et la France (18), mais devant le Mexique (20) et Israël (21). Au niveau régional, la Roumanie est encore mieux classée que la Pologne (26), la Bulgarie (39) et l'Ukraine (49). Bien entendu, l'amélioration de certaines nations se traduit par un recul pour d'autres. Par exemple, le Brésil est passé de 25 à 60.

L'OCDE a annoncé que la Roumanie serait l'un des six pays candidats avec lesquels elle ouvrirait des négociations d'adhésion.

La Roumanie peut s'attendre à une croissance économique plus importante à l'avenir. La moyenne des prévisions (provenant d'un éventail de sources, dont la Banque mondiale et des sociétés d'investissement privées) situe le taux de croissance annuel de la Roumanie pour les cinq prochaines années entre 2,5 % et 4,5 %. La Roumanie est déjà aujourd'hui la plus grande économie du sud-est de l'Europe. L'économiste en chef de l'une des plus grandes banques roumaines (Banca Transilvania) a même prédit que le PIB par habitant de la Roumanie, mesuré en parité de pouvoir d'achat (PPA), rattrapera probablement la moyenne de l'Union européenne vers 2030.

 

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  • 1 month later...

(defensa.com, 23mai) La marine roumaine sera dotée de deux sous-marins de la classe Scorpène

 

Le Parlement roumain a autorisé l'achat de deux sous-marins français de la classe Scorpène de type conventionnel d'une valeur de 2 milliards d'euros, avec lesquels sa marine récupérera la capacité perdue après avoir désactivé il y a près de trois décennies celui de construction soviétique "Delfinul", qu'il a utilisé entre 1985 et 1995.

Nous serions confrontés à la première vente de sous-marins de Naval Group, l'entreprise d'État française de construction navale, sur le marché européen exigeant, dominé ces dernières années par son concurrent allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). La dure compétition pour doter la marine roumaine a débuté en 2018, lorsqu'elle a annoncé, pour faire face aux problèmes de sécurité dans la région de la mer Noire, qu'elle envisageait la reprise de la capacité sous-marine, perdue au milieu des années quatre-vingt-dix de la dernière décennie, lorsqu'il a été retiré de l'éléphémère sous-marin (...)

Citation

À l'époque, cependant, le projet roumain n'a pas pu aller au-delà de la simple déclaration d'intention, en grande partie à cause du budget de la défense plus que serré, qui n'a pas été débloqué avant le début de la guerre en Ukraine. Ainsi, l'année dernière, le programme a été réactivé, avec la perspective d'une augmentation significative des dépenses militaires jusqu'à 2,5 % du PIB à partir de 2023. "La mer Noire est très peuplée : elle est pleine de 'requins'", a justifié Vasile Dîncu, qui était alors ministre de la Défense de la Roumanie.

Après avoir rencontré son homologue français, Sébastien Lecornu, en juin 2022, Dîncu a annoncé qu'une lettre d'intention avait été signée pour l'achat d'au moins un sous-marin de classe Scorpène et d'hélicoptères. "Nous avons entamé les procédures pour la présenter au Parlement", a déclaré le politicien à la presse roumaine.

L'impulsion de la menace russe

Bien que Dîncu ait démissionné à la fin de l'année, son successeur, Angel Tîlvăr, a continué à essayer de doter la marine roumaine ou Forțele Navale Române, de cette capacité de guerre navale. Elle a ainsi demandé au Parlement roumain d'autoriser l'achat de "navires de type sous-marin" pour "effectuer des missions de reconnaissance et de collecte d'informations, ainsi que des "actions de combat" contre des navires de surface et des sous-marins ennemis", que ce soit dans "des eaux territoriales, des eaux internationales, des zones côtières hostiles ou même dans

Enfin, dans un contexte très favorable, face à la menace de la Russie de Poutine, le 18 mai, le Parlement roumain a donné le feu vert à la mise en place d'un programme quelque peu concret « sous-marins contre les menaces de surface et sous-marins ». Les médias roumains précisent que la Forțele Navale Române sera dotée de deux sous-marins de type Scorpène dans un délai de huit ans, ce qui semble être le nombre minimum d'unités pour se doter de cette capacité, compte tenu des cycles de maintenance prolongés qui affectent ce type d'unités navales. Le coût de cette acquisition est estimé à 2 milliards d'euros, un chiffre qui, en plus des deux sous-marins, comprend également la fourniture de torpilles et de contre-mesures, ainsi que le soutien logistique initial et la formation du personnel (technique et dotations) qui les exploitera.

Naval Group propose actuellement trois versions de ce modèle sous-marin conventionnel : Scorpène Compact, dédié aux opérations littorales, Scorpène Basic et Scorpène 2000. Il est « sigileux, facile à utiliser et autonome grâce à son système de propulsion indépendante de l'air (ou Air-Independent Propulsion (AIP)) de troisième génération, qui lui confère 18 jours d'autonomie (immergé) en mer », souligne le fabricant.

Avec une durée de 60 à 82 mètres, selon la variante, et un déplacement allant jusqu'à 2 000 tonnes en immersion, le Scorpène est équipé du système de combat Subtics, de six tubes lance-torpedos de 533 mm avec 18 torpilles et même de missiles anti-navireMBDA SM39Exocet.

Quoi qu'il en soit, nous sommes confrontés à une première étape qui ouvre la négociation entre le ministère de la Défense de la Roumanie et Naval Group, avec la crainte de la répétition du cas des quatre corvettes françaises de la classe Gowind que Bucarest a choisies en 2019, et dont l'achat, d'une valeur de 1,2 milliard d'euros, à ce jour n'est (Julio Maíz)/deepl

 

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J'y croirais lorsque le bon de commande sera signé et surtout le premier acompte versé , vu ce qui c'est passé avant pour les corvettes !
La situation actuelle (guerre en Ukraine et réassurance) est actuellement favorable mais attention aux coups tordus de dernières minutes si les négociations s'éternisent.

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  • 4 weeks later...
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A force de faire trainer, ça devait arriver !
Le tout est de savoir qui est en position de force pour valider ou définitivement enterrer ce contrat.
Qui est prêt à positionner des forces militaire en Roumanie pour éventuellement remplacer les forces Françaises déjà déployées ?
La solidarité a un coût, notre devoir envers l'Otan également !

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  • 3 months later...

"Plus de 440 000 Roumains qui avaient déclaré leur dernière résidence à l'étranger sont rentrés dans le pays, selon les données du recensement de la population, consultées par HotNews.
Plus de la moitié d'entre eux sont des personnes âgées de 25 à 55 ans, un cinquième sont des enfants et le reste a plus de 55 ans, selon les données analysées par HotNews. La majorité d'entre eux sont des hommes et la plupart des rapatriés viennent de zones urbaines.
La plupart viennent d'Italie, d'Espagne et du Royaume-Uni, selon les données de l'INS, mais il y a aussi des Roumains qui viennent du Danemark, de Chypre, de Syrie et d'Israël."

https://economie.hotnews.ro/stiri-finante_banci-26571656-harta-romanii-intorsi-acasa-din-strainatate-cati-sunt-din-tari-venit-judele-care-stabilit.htm

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"La Roumanie, par l'intermédiaire de la société de projet RoPower, fondée par Nuclearelectrica et Nova Power & Gas (qui fait partie du groupe E-Infra), est le premier pays d'Europe et le deuxième au monde, après les États-Unis, à mettre en œuvre la technologie SMR de NuScale, avec une centrale à 6 modules et une capacité installée de 462 MW (77 MW/module).
La centrale devrait être mise en service à la fin de cette décennie."

https://economie.hotnews.ro/stiri-energie-26570604-sunt-marite-reactoarele-nucleare-mici-dimensiuni-doicesti-americanii-nuscale-power-spun-crestere-putere-nu-avea-niciun-impact-asupra-securitatii.htm

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