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Donc pour l'instant, ce serait donc 3 blocs à poudre pour le 1er étage, un 4eme similaire au 2eme étage, puis un étage cryo (vinci ?) au dessus. Ca ressemble à Vega en plus gros.

Il est plutôt inhabituel ce 1ere étage tripode, et la jonction entre les étages 1 et 2 à l'air compliquée à fabriquer. Pourquoi pas les 3 blocs en ligne ?

Sinon, 4 blocs à poudre identique, ça à l'air pas mal pour réduire les couts, mais est-ce que ca peut être au final aussi compétitif que du bon vieux RP-1/LOX ?

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C'est + compétitif dans le sens que moins tu auras de tank (cuve) a gérer sur un lanceur avec de l'oxygène, moins tu as de cumul de contraintes en tout genre tant sur le site que sur le pas de tir, lanceur, aire locale ect ...

  D'autant + que le LOX demande aussi un cout énergétique sur place, couts de possession de cuves diverses, pompage très cher car ça demande des dispositifs des + couteux de l'industrie chimique : du fait que ça demande une sureté parfaite ...

  Tandis que les boosters a poudre : bien que toujours potentiellement dangereux quand mm : leur stockage, transport ect est bien moins couteux qu'une chaine sécuritaire autour de l'oxygène liquide (et hydrogène aussi ... Dans le cas d'ariane 5)

En + avec 4 boosters "a poudre" on devrait gagner un effet de chaine en couts de fab :  Sur ne serait ce que 6 tirs par an (il y en aura bien + je pense, vu qu'on passe en monocharge : quasi le double normalement)  ça veut dire qu'on passe de 12 boosters par an a fournir a 24 ...

  Mais comme il y a de bonnes chances qu'on ait quasi 12 tirs d'ariane 6 minimum par an (voir + encore en grattant encore + de part de marché) ça veut dire alors 48 boosters a livrer : quasi un par semaine a fabriquer, au lieu de 1 par mois ... L'effet de série bien + marqué devrait très nettement baisser les couts par boosters au point que les 4 seront très certainement au minimum 2x moins cher que les 2 EAP d'ariane 5

  Et ça c'est un minimum, il est fort possible que ce soit 3/4x moins cher par effet de série vu qu'on assure a l'assemblage du boulot pour toute l'année avec 1 booster par semaine environ ... Les économies seront massives, car comme on se le doute bien c'est pas tant la technologie qui est cher : mais le fait qu'ils sont fabriqués en petite série a 12 par an qui a un cout de compétences certains

 

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Donc pour l'instant, ce serait donc 3 blocs à poudre pour le 1er étage, un 4eme similaire au 2eme étage, puis un étage cryo (vinci ?) au dessus. Ca ressemble à Vega en plus gros.

Il est plutôt inhabituel ce 1ere étage tripode, et la jonction entre les étages 1 et 2 à l'air compliquée à fabriquer. Pourquoi pas les 3 blocs en ligne ?

Sinon, 4 blocs à poudre identique, ça à l'air pas mal pour réduire les couts, mais est-ce que ca peut être au final aussi compétitif que du bon vieux RP-1/LOX ?

Sinon pour les details de la jonction je suppose qu'il faudra attendre un peu pour avoir une vue définitive.
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On écoute que ça le coup blabla et l'ambition dans tout ça elle est où, c'est quoi cette ariane 6,  c'est nul de toute façon le combat est pèrdu d'avance face a Space-x et autres. On nous sort comme nouveau projet une fusée moins puissant qu'ariane5, pour un projet du futur ça fait peur c'est bien a l'image de l'Europe. Avec cette daube aucune possibilité de vol habité, rien de réutilisable non plus, ils feraient mieux de garder les budgets pour soutenir le projet Skylon et garder ariane 5, et faire des pércées téchnologiques et travailler sur de nouveaux concepts que personne n'a éxplorés, ce seraient ça un programme ambitieux. On revient a ariane 4 bravo.

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Ariane 6 est surtout conçu pour avoir un cout compétitif et répondre aux besoins du marché de satellites 6-8t, dans 8-15 ans, elle reprendra

des élements d'ariane V, avec les techno de propulsion à poudre. rien n'empêche de faire une déclinaison en version lourde. comme

Ariane V en son temps.

Ariane V a débuté  avec la version G avec seulement 6 tonnes de CU, on refait la même approche avec Ariane 6. on a pas le détail du cahier des charges

d'ariane 6, il est prématuré d'émettre un avis.  Pour qu'ariane V soit rentable, il faut un minimum de lancement double.

l'ISS sera desorbité vers 2020, avec une possible rallonge vers 2025. Les Russes imagine même de séparer Mir2 de la partie américaine

et de la compléter avec de nouveaux modules russes.

Il n'y aura plus de nécessité d'envoyer des équipages ou des cargos, donc si il n y a pas un nouveau programme d'envergure mondiale. Il n y a plus grand intérêt

de faire de gros lanceur.

Quand à l'europe, elle n'a pas l'ambition et les moyens de faire un grand programme spatial habité seule. Elle ne fait que suivre

les projets américains, voir russes, selon les opportunités.

Les USA font un gros lanceur, mais ils savent pas trop sur quoi ils vont l'utiilser, Mars sans doute, si ils ont l'argent. En tout cas

ils veulent y'aller tout seul et ils sont fatigués de supporter l'ISS.

Quand à space X, meme si elle a marquée des points, c'est très loing d'être gagné, compte tenu de ce qu'on a observé lors des premiers lancements,

arianespace peut dormir tranquille pendant un moment.

Space X mise sur le réutilisable pour être rentable, pas sur que ca marche.  Mais avec les contrats nationaux, je m'en fais pas pour Space X., il va

trouver sa place.

La réaction violente de  Musk envers Ariane 6 confirme que ca n'arrange pas ses affaires.

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On écoute que ça le coup blabla et l'ambition dans tout ça elle est où, c'est quoi cette ariane 6,  c'est nul de toute façon le combat est pèrdu d'avance face a Space-x et autres. On nous sort comme nouveau projet une fusée moins puissant qu'ariane5, pour un projet du futur ça fait peur c'est bien a l'image de l'Europe. Avec cette daube aucune possibilité de vol habité, rien de réutilisable non plus, ils feraient mieux de garder les budgets pour soutenir le projet Skylon et garder ariane 5, et faire des pércées téchnologiques et travailler sur de nouveaux concepts que personne n'a éxplorés, ce seraient ça un programme ambitieux. On revient a ariane 4 bravo.

Lol toujours des remarques intelligentes  :lol: .

- On a besoin d'une fusée pour répondre à un besoin. on fait pas des fusée pour tes petits fantasmes personnels.

- Aucune possibilité de vols habités ? Tu sais ça comment ? Tu as lu le cahier des charges ?

- Réutilisable non. Y'a d'autre projets pour ça.

- Skylon est déjà supporté par l'UE

- Ariane 5 n'est plus assez compétitive. ca sert à quoi de la garder ? juste pour en avoir une grosse ?  :rolleyes:

- Un concept ça fait pas un lanceur opérationnel

Faut arrêter de raconter n'importe quoi et de tout mélanger.

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Le programme NGL de l' ESA était un projet ambitieux a l'origine qui visait a développer tout un tas de technologie et a suivre plusieurs pistes. Hors aujourd'hui ce programme accouche d'une souris, avec ça on s'embarque pour 20 ans. Si c'est juste pour lancer qq satellites de com ok, mais a coté de ça je réaffirme qu'il n'y a aucune ambition dans cette ariane 6 et qu'elle sera incapable de soutenir le moindre trucs un peut ambitieux. Exomars par éxemple pourra t'on lancer avec ça? Seb24 ne me sort pas que ce programme est ambitieux c'est n'importe quoi. Même l'Allemagne en a rien a foutre de cette Ariane 6 et on les comprends, autant améliorer celle qui éxiste déja. C'est vrai que les vols habités ne font pas partis de l'ambition de l'Europe on se demande d'ailleurs qu'elle est l'ambition dans cette europe.

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L'Allemagne n'en a rien a foutre car elle n'a aucune vision stratégique (ie pas vraiment besoin de satellites institutionnels et particulièrement militaires) pour l'espace et se concentre sur faucher des parts de marchés à Thales Alenia Space et à Astrium avec OHB.

Et c'est pas 7tonnes en orbites, c'est 7t en GTO. Ca doit faire environ 15t en orbite basse.

Pour finir, un détail amusant: la version de la fusée présentée sur le pas de tir n'est pas celle de la maquette.

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Tu ne lance pas une capacité de mission habitée avec 6 a 8t en orbite.

Avec votre vision des choses dans 50 ans on aura des des avions de chasses de 40 tonnes à vides et des fusées de 3000 tonnes. Faut arrêter de vouloir tout grossir et améliorer en permanence.

Parfois il faut être pragmatique, et une Ariane 6 bon marché marchera bien mieux qu'un monstre capable de mettre 40 tonnes en orbite.

C'est ça le progrès !

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Pour finir, un détail amusant: la version de la fusée présentée sur le pas de tir n'est pas celle de la maquette.

La configuration du modèle du pas de tir a souvent été évoqué pour la configuration PPH d'ariane 6 alors que la maquette présenté au ministre est une première, elle semble moins modulaire mais l'élément de base des étages inférieur servira peut  être pour une super véga.

Si sa se trouve, on va finir avec une sacré collection de lanceur au CSG, Véga, Super Véga, Soyouz, Ariane 6 et Ariane 5ME. ;)

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Déja tu peux supprimer Soyuz ... A la minute même ou Ariane 6 aura fait au moins 1 a 3 vols "validant" la fusée (parce que le premier vol pourrait avoir quelques légers soucis qui n'empêcheraient pas que le sat soit arrivé a bon port)  Soyuz est sensée disparaitre du catalogue d'Arianespace

Soyuz n'a été pris par Arianespace que pour combler un trou commercial qui commençait a s'accumuler avec la dualité de charges utiles d'Ariane 5 avec certaines charges se mariant "très mal" : et c'était d'ailleurs souvent des sats de moins de 3t qui posaient le souci d'ou Soyuz pour assurer a Arianespace qu'il n'y aurait pas de fuite de part de marché entre temps alors qu'elle savait déja qu'un projet Ariane 6 était en route

  Et qu'en + Vega sera surement amenée a connaitre un accroissement de charge utile max vers les 2t+, pour l'instant y a eu qu'un tir et ils y vont pianos en couts sur ce petit lanceur ...

Soyuz fregat n'aura plus lieu d'être chez Arianespace : mais ce qui lui laisse tout de même de quoi s'exprimer, avec au minimum 7 a 8 ans de carrière a raison d'au moins 2 a 3 tirs/an ...

  Et de toute façon Arianespace avait déja annoncé la couleur dès le premier tir réussi de Soyuz fregat a Kourou : qu'il ne s'agissait que d'une petite carrière provisoire le temps que le trou commercial soit comblé par un lanceur a venir : ceci dit a ce moment la, dans les médias on parlait encore d'Ariane 6 que pour 2025/30 ... Mais vu les récents accords : ça va être 2020 au plus tot

  D'ici la, Soyuz se sera fait surement une bonne carrière d'au moins 25 tirs a Kourou, voir 30 si on compte ceux déja fait

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Le programme NGL de l' ESA était un projet ambitieux a l'origine qui visait a développer tout un tas de technologie et a suivre plusieurs pistes. Hors aujourd'hui ce programme accouche d'une souris, avec ça on s'embarque pour 20 ans. Si c'est juste pour lancer qq satellites de com ok, mais a coté de ça je réaffirme qu'il n'y a aucune ambition dans cette ariane 6 et qu'elle sera incapable de soutenir le moindre trucs un peut ambitieux. Exomars par éxemple pourra t'on lancer avec ça? Seb24 ne me sort pas que ce programme est ambitieux c'est n'importe quoi. Même l'Allemagne en a rien a foutre de cette Ariane 6 et on les comprends, autant améliorer celle qui éxiste déja. C'est vrai que les vols habités ne font pas partis de l'ambition de l'Europe on se demande d'ailleurs qu'elle est l'ambition dans cette europe.

Encore une fois tu confonds recherche et solutions opérationnels. Aujourd'hui on pas de solutions viables à lancer maintenant tout de suite pour faire un lanceur totalement réutilisable. C'est un fait qui n’échappe à aucun pays. Maintenant le programme de lanceurs futurs et toujours en marche. On un démonstrateur de rentrée atmosphérique qui devrait voler l'an prochain pour finir d'acquérir certaines technologies, un successeur est déjà dans les tuyaux et on a aussi des recherche dans les motorisions du futur dont Skylon est un des projets privée dériv" de ces recherches.

Maintenant tout comme Ariane 5, qui je le rappel avait une capacité de 6 tonnes en GTO à ses début, Ariane 6 va pouvoir évoluer selon les besoins. Elle est justement conçu pour être facilement modulable. Il sera par exemple pas trop compliquer d'ajouter X booster selon les besoins.

Pour l'envoi de sondes dans l'espace oui elle le pourra car ça fait partie de son cahier des charges de base.

Tu ne lance pas une capacité de mission habitée avec 6 a 8t en orbite.

Des missions habités ? En général tu envois les charges en orbite basse. Et je vois pas pourquoi une Ariane 5 pourrait envoyer une capsule en orbite et pas une Ariane 6.

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Skylon trés bon projet a soutenir absolument peut être une téchnologie qui peut révolutionner l'aéronautique. Oui pour un successeur au demonstrateur IXV, j'ai vu un truc là dessus ça c'est une bonne idée, un peut a l'instar du X-37B. C'est vrai que le lanceur réutilisable ça patine de partout, j'ai l'impression que ça n'arrivera que par un systeme a décollage horizontal du type de Skylon. Si l'on fournit l'ATV comme module de propulsion a Orion cela aurait été sympa de pouvoir adapter l'ensemble a un de nos lanceurs. De toute façon le réutilisable va bien s'imposer un jour ou l'autre car sinon on va pourrir toute les orbites avec les réstes de fusée consommable.

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Skylon trés bon projet a soutenir absolument peut être une téchnologie qui peut révolutionner l'aéronautique. Oui pour un successeur au demonstrateur IXV, j'ai vu un truc là dessus ça c'est une bonne idée, un peut a l'instar du X-37B. C'est vrai que le lanceur réutilisable ça patine de partout, j'ai l'impression que ça n'arrivera que par un systeme a décollage horizontal du type de Skylon. Si l'on fournit l'ATV comme module de propulsion a Orion cela aurait été sympa de pouvoir adapter l'ensemble a un de nos lanceurs. De toute façon le réutilisable va bien s'imposer un jour ou l'autre car sinon on va pourrir toute les orbites avec les réstes de fusée consommable.

Le Skylon sera peut être une solution. Ou au moins son mode de motorisation qui pourrait donner un bon coup de main pour la mise en orbite.
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Le Skylon sera peut être une solution. Ou au moins son mode de motorisation qui pourrait donner un bon coup de main pour la mise en orbite.

  Sa motorisation Ok ... Mais de toute façon son design général n'est pas bon ... Tel qu'il est présenté, le Skylon peu laisser d'énormes doutes quand a sa capacité d'encaisser une rentrée atmo crédible ... Alors que ses réacteurs ont une énorme prise au vent (si on peu appeler ça du vent dans le cas d'une rentrée atmo) au point qu'ils ont surtout la forme crédible pour se faire arracher a la rentrée ... Tout comme les plans canards devant ...

  Tel qu'il est le Skylon a l'air bon pour prouver que le concept des moteurs sabres peuvent fonctionner et faire leur preuve ... Si on ne prévoit pas de demander a ce proto le jour ou il fera son essai spatial de se manger la rentrée atmo ... Hors pourtant il faudra bien le faire si on veut récupérer les moteurs sabres et étudier après démontage ce qu'ils ont eu a subir ect  (hors conditions de rentrée atmo, qui pourtant s'ils ne sont pas arrachés ne peuvent que revenir dans un état épouvantable)

  Et l'autre problème, c'est les couts généraux, ne serait ce que pour réaliser jusqu'au bout un proto ... Qui feront que le projet ira a l'eau avant même d'assembler une première cellule (aides européennes ou pas ...)

  Le futur démonstrateur EADS hypersonique, limite me parait + crédible si on lui collait un bouclier thermique similaire a la navette américaine, tout en étudiant un compromis de surface alaire de domaine de vol (pour le domaine de vol du décollage a sortir troposphère ...) avec un bouclier thermique a toute épreuve

  Soit réaliser une aile épaisse, qui n'empeche pas de "voler" pour le reste, le démonstrateur d'EADS n'aurait besoin que de moteurs fusées un poil + gros pour une crédibilité d'orbiteur ...

  Il existe une autre voie je pense, dont j'ai souvent l'impression d'être le seul a défendre :

pourtant le fait que les futurs acteurs du tourismes suborbital compte sur des concepts d'avions suborbitaux ne dépassant pourtant pas mach 3 en vitesse, est une preuve pour moi qu'il existe une marge sur laquelle faire évoluer un Jet supersonique totalement autonome dont le domaine de vol serait la haute altitude (mach 2/3, 25/30 km de haut)  qui aurait 4 moteurs en position "au dessus" de l'aile, aile qui serait capable de devenir bouclier thermique a la rentrée

(en fait je pensais a un concept moteur similaire au concorde mais inversé : la tuyère en direction au dessus de l'aile et non en dessous, pour garantir leur protection + simple pour la rentrée atmo)

  Le concept serait quadriréacteurs, 2 moteurs a réaction classique, 2 statoréacteurs se modérant en vitesse (l'avion ne doit pas voler trop vite, sinon il serait fichu avant même de sortir dans l'espace : a cause des parties non protégées par bouclier thermique qui resterait ventral et alaire : au mieux mach 4+ acceptable : pas au de la)

  Hors on sait qu'a mach 3 voir même moins (certains concept suborbitaux comptent sur a peine mach 2) est crédible pour du vol suborbital en douceur : la plupart des acteurs aéro qui veulent leur appareil a tourisme spatial de 3 min dans l'espace tablent sur ces concepts ... Et ils ont raison, car après tout une fusée simple ... Généralement a 80 km d'altitude vole en dessous de mach 3 : mais attention, c'est ici aussi qu'elle subissent une très forte accélération aussi du mach 2/3 vers des vitesses de 2/3 km/s  en quelques secondes c'est fait :

  Car elles sont encore en poussée dans une zone ou l'attraction terrestre sur l'engin devient faible (au point qu'on la ressent a peine : les vols suborbitaux compte d'ailleurs sur cet effet pour leur clientèle) et sont en même temps dans le vide spatial : il est normal que si on a encore une poussée aux fesses dans ces conditions la prise de vitesse devient alors fulgurante en quelques secondes : sans même le ressentir pourtant  (dans les lanceurs spatiaux habités, les astronautes ne s'en rendent pas compte : le seul coup de pied au cul qu'ils ressentent c'est celui de folie au décollage quand la fusée quitte le pas de tir)

  Hors c'est ici qu'un avion spatial peut tirer son épingle du jeu ... Il lui suffit d'avoir une poussée a allumer a ce moment la, un petit moteur fusée en queue ... Et sa mise en orbite se fera sans problème ... Il faut simplement un rapport poids puissance adéquat : mais la poussée n'a pas besoin d'être forte, bien moins que celle nécessaire que quand on part d'un pas de tir (20x moins ...)

  Le seul problème a régler après, c'est : est ce que des statoréacteurs qui seraient modéré a mach 4 peuvent faire grimper un avion au design a la base supersonique (peu importe a partir d'une certaine altitude toute façon)  a environ 80/90 km d'alt  ...  Si oui

  Alors on pourrait faire un concept d'avion spatial, sur une base beaucoup moins couteuse, car la base partagerait beaucoup de choses en commun avec des Jets supersoniques de haute altitude de série ... (et a potentiel évolutif militaire en +, ou de transport haut de gamme rapide) tout en évitant les frontières hypersoniques qui ont des soucis de crédibilité de matériaux (a moins de monter très haut pour etre dans le quasi vide, soit un vol suborbital)

  Un point fort de l'avion spatial comme je le vois : c'est un décollage autonome sur une piste la + classique qui soit, et surtout : ne pas avoir a décoller avec tout son carburant nécessaire pour en disposer du max : ça peut très bien se faire a 12 km d'altitude avec un Tanker le plein ... En sachant que ça veut dire aussi, emporter bien + de carburant qu'il ne pourrait l'envisager en partant du vol

  Et monocarburant bien entendu : jusqu'au moteur fusée en queue : il suffit d'avoir un réservoir d'oxygène pour ça, évidemment par contre l'oxygène obligé de l'avoir depuis le décollage (trop dangereux de le faire en vol ça)

  La vraie difficulté tiendrait a réaliser un concept d'aile/bouclier thermique arrivant au compromis du domaine de vol (qui permet décollage, vol basse altitude TOUT) le reste en fait tient de la formalité, mais aussi qu'il existe un engin de base pour travailler dessus ...

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Déja tu peux supprimer Soyuz ... A la minute même ou Ariane 6 aura fait au moins 1 a 3 vols "validant" la fusée (parce que le premier vol pourrait avoir quelques légers soucis qui n'empêcheraient pas que le sat soit arrivé a bon port)  Soyuz est sensée disparaitre du catalogue d'Arianespace

Ce n'est plus vrai, Ariane6 est en train de perdre une grosse partie de sa modularité, au point qu'il est (très trèèèès fortement) envisagé de garder Souyouz pour les charge de ~3 tonnes, Ariane 6 ne commençant qu'à 4 tonnes.

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Alpacks ton concept me parait impossible car Mach 3/4 ça ne fait que 1km/s et il faut 8km/s minimum pour se mettre en orbite. Le Skylon accélère jusqu’à 1.65km/s en utilisant l'air de l’atmosphère avant de passer en mode fusée et n'utilise qu'un seul type de moteur pendant tout le vol. Ton avion avec plusieurs type de moteurs sera trop lourd et aura une vitesse bien trop faible avant de passer en mode fusée.

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Alpacks ton concept me parait impossible car Mach 3/4 ça ne fait que 1km/s et il faut 8km/s minimum pour se mettre en orbite. Le Skylon accélère jusqu’à 1.65km/s en utilisant l'air de l’atmosphère avant de passer en mode fusée et n'utilise qu'un seul type de moteur pendant tout le vol. Ton avion avec plusieurs type de moteurs sera trop lourd et aura une vitesse bien trop faible avant de passer en mode fusée.

Non, cela ne nécessite pas 8 km/s, d'autant qu'en + un objet en orbite va moins vite que ça ... 6,9 km/s mais il faut savoir qu'en réalité cette vitesse n'a pas grand chose a voir avec la poussée du lanceur qui elle est bien + modeste et n'est en aucun cas responsable de cette vitesse ou alors si peu ...

 La véritable force responsable de cette vitesse en orbite (25 000 km/h, environ 6,9 km/s) est l'attraction terrestre qui change de direction de vecteur ou elle s'applique quand on arrive a une altitude suborbitale de 100 km (ce qui explique pourquoi, dans un engin de type suborbital de tourisme on prévoit des vols a zéro gravité pendant 3 min : car a cette altitude le vecteur de force de l'attraction terrestre qui normalement devrait être direction vers le sol  est quasi nul)

 Pourtant l'attraction est toujours la, que ce passe t'il réellement ?

 En réalité l'attraction change de vecteur d'application, au lieu d'attirer l'engin vers le sol : la courbe balistique + l'altitude et une poussée y aidant ... Mais aussi le vide spatial (zéro friction ça aide) fait que l'engin est accéléré par l'attraction terrestre par le nez ... La vitesse du vol orbitale n'est absolument pas du au propulseur qui lui est juste la pour mettre la pichenette qui fait la différence entre courbe balistique qui va finir par une courbe orbitale via l'accélération par attraction terrestre par le nez ... Et la courbe balistique insuffisante qui en quelques minutes réamorce l'attraction vers le sol

 Le propulseur fait juste la différence par une poussée assez modeste par rapport a ce qui est nécessaire sur un pas de tir ...

 C'est pour cette raison qu'un engin spatial comme une fusée passe d'une vitesse de mach 2/3 environ a 90/100 km d'altitude, a 25 000 km/h et ce en a peine quelques minutes et en consommant bien peu de carburant pour un tel résultat : la vraie force responsable c'est le changement de direction du vecteur de force de l'attraction terrestre + le vide spatial a zéro friction = forte accélération qu'on ressent même pas

 Ceci dit il existe des vitesses nécessaires a atteindre pour certaines choses, comme la vitesse dites de libération de 9,6 km/s ... Mais ça n'a rien a voir avec une vitesse nécessaire pour une mise en orbite :  c'est la vitesse nécessaire pour échapper a l'attraction terrestre (et par exemple faire sortir une sonde du système Terre-Lune : sans cette vitesse : impossible l'engin reste en orbite)

 M'est avis que tu confonds vitesse de libération avec les réelles poussées nécessaire pour envoyer en orbite un engin Quand tu as cité quasi au pif les 8 km/s

Ces 2 choses sont bien différentes ...

  Et dans le concept dont je parle, une poussée moyenne par moteur fusée derrière un engin partant de mach 3 a 100 km d'altitude : est largement suffisant pour assurer la satellisation : car c'est simplement la reproduction des conditions d'un lanceur classique ... A la différence près que l'avion orbital lui aura monté progressivement a l'altitude suborbitale ou les vecteurs d'attraction terrestre commencent a s'inverser, ou plutot pivote de 90° environ droit vers l'engin

 Quand un engin est a 25 000 km/h en orbite autour de la Terre, ses propulseurs y sont que pour très peu de choses dans cette vitesse acquise ... Le vrai responsable c'est l'attraction terrestre, le problème étant quand on en parle tant dans les médias que par écrit dans des articles ont fait souvent confusion entre vitesse nécessaire, et vitesse qui en résultent ... Ou vitesse induite : la réalité des faits est que c'est une vitesse induite et non "nécessaire" a atteindre via un moteur ... C'est subtil mais en réalité la différence est énorme, d'ailleurs les lanceurs seraient incapables d'aller en orbite s'ils devaient compter que sur leur poussée pour atteindre une telle vitesse en milieu de courbe balistique

Ah oui et au fait ... A 1,6 km/s ... A ton avis, ça fait quelle vitesse en km/h ... Mach 4+  (ça fait une hyper différence ... wooow)

Si la poussée du moteur fusée en queue est suffisante, mach 3 le fera très bien ... Les lanceurs les + lourds vont encore moins vite a cette altitude, a cause de leur inertie de masse depuis le départ ... Pourtant ils se satellisent, tant que la poussée des étages en jeu sera suffisante pour faire la différence sur la courbe balistique : ça ne pose pas de problème ... C'est pas comme si on partait non plus d'une vélocité quasi nulle depuis cette altitude

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Je n'ai rien compris au post précédent et il me semble que c'est parce qu'il est plein de de contresens:

-la gravité au sol et à 100 km d'altitude c'est pareil à un poil près (le poil valant (6100/6000)^2 -1=3%). Elle est toujours dirigée vers le centre de la Terre

-allumer un moteur-fusée à haute altitude permet de le faire dans une région ou le frottement est faible et donc avoir moins de pertes de vitesse due au frottement, et donc d'économiser du carburant

-Ca permet aussi de pousser plus à l'horizontale et d'avoir de dépenser moins de carburant pour ne pas perdre d'altitude, et de profiter de la vitesse déjà acquise.

-La vitesse de satellisation en très basse altitude est d'environ 8km/s, et le lanceur doit être capable d'aller plus vite car le frottement réduit sa vitesse. Il faut environ 10 km/s de capacité d'accélération (delta v) pour un satellite en orbite basse.

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En bas de cette page http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/ariane5/caracteristiques.htm vous trouverez la chronologie des vitesse altitude et assiette typique d'un lancement ariane 5.

Le premier étager monte a 100km et jusqu'a 2000m/s, le second fonce en pallier sous les 200km et pousse a  8000m/s, le troisieme la montée jusuq'a 1800km en maintenant la vitesse.

Accessoirement a Kourou le lanceur a l'arret a déjà une vitesse tangentielle de presque 1600kmh.

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Ce n'est plus vrai, Ariane6 est en train de perdre une grosse partie de sa modularité, au point qu'il est (très trèèèès fortement) envisagé de garder Souyouz pour les charge de ~3 tonnes, Ariane 6 ne commençant qu'à 4 tonnes.

Pas forcément si j'en crois cet article.

http://mylibshar.blogspot.fr/2012/10/space-in-news_28.html

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