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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Le 21/10/2018 à 11:37, Kiriyama a dit :

Bonjour, 

J'ai entendu que la différence entre libéralisme et capitalisme tenait au fait que le libéralisme était avant tout une doctrine juridique, et non financière.

Est-ce que c'est le cas ?

Un grand merci ! 

 

- Le libéralisme est plutôt une philosophie qui met au centre de ses préoccupations les individus et leur liberté.

Sur le plan juridique, il en découle la doctrine dite du "droit naturel" qui considère que l'individu est souverain et a des droits inaliénables indépendamment des institutions, et en 1er lieu celui de disposer de sa personne et de ses biens comme il l'entend : en gros, on a pas le droit de faire subir n'importe quoi à un individus au nom de normes décrétés arbitrairement.

Il y a aussi des régimes politiques qui peuvent êtres libéraux : la plupart des démocraties sont des démocraties libérales en l’occurrence.

 

- Le capitalisme est lui un mode de fonctionnement économique fondé  sur la mise en oeuvre de la combinaison de capitaux (machines, terres, argents..ecetera) et surtout la division du travail, comme mode de création des richesses. 

 

Le rapport entre les deux est qu'en régime libéral les individus sont libres de poursuivre leur enrichissement personnel, enrichissement qui passe par l'accumulation et la fructification du capital. Le lien entre les deux est donc fort, mais pas automatique: l'URSS avait une économie au fonctionnement capitaliste et à l'inverse, l'Amérique nouvellement indépendante de George Washington était un pays libéral pas vraiment encore capitaliste.

 

Le truc est que ces deux notions sont tellement imbriqués, qu'on les confonds, au points d’être considérés comme des termes interchangeables et que quand on parle de libéralisme, on pense automatiquement à libéralisme économique. Ce qui est un abus de langage. 

 

 

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  • 4 weeks later...

De la "rationalité" des agent ... et du bien "commun".

... A écouter ou réécouter.

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/economie-comportementale

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Économie comportementale

03/12/2018

L’économie comportementale, qui vient de la rencontre entre économie et psychologie, est de plus en plus à la mode. Elle postule que la suggestion indirecte peut, sans forcer, influencer la prise de décision de manière tout aussi efficace que l’instruction directe, sinon plus...

Misbehaving ou comportement correct exigé

Si je vous en parle, c’est parce que le mois dernier, les éditions du Seuil ont publié un ouvrage de Richard Thaler qui a reçu le Prix Nobel d’économie en 2017 pour, je cite, sa « compréhension de la psychologie de l’économie ». Le livre s’intitule Misbehaving : les découvertes de l’économie comportementale et revient sur les quarante ans de recherche de l’auteur.
Tout le propos de Richard Thaler est de soutenir que les fondements de l’économie mainstream qui ne croit qu’aux marchés efficients habités d’acteurs rationnels prenant toujours la bonne décision sont faux. L’homme n’est pas cette machine calculante qui peuple les livres d’économie, il est plutôt cette créature étrange sujette à de nombreux biais qu’il convient de découvrir. 

Dans un récent article intitulé « Comportement correct exigé » et publié dans La Vie des Idées, Henri Bergeron, Patrick Castel, Sophie Dubuisson-Quellier, Jeanne Lazarus, Étienne Nouguez et Olivier Pilmis reviennent longuement sur l’origine de l’économie comportementale et permettent de mieux comprendre à la fois le succès et les limites de cette nouvelle mode.

L’origine de l’économie comportementale vient de la rencontre de l’économie et de la psychologie à travers quelques figures marquantes come Daniel Kahneman et Amos Tversky, côté psychologie et George Loewentein, côté économie. En s’appuyant sur des expériences, Kahneman et Tversy ont montré, dès les années 1980, que les individus ne se comportent pas en homo oeconomicus, mais mobilisent des règles empiriques comportant de nombreux biais qui les poussent à prendre des décisions sous-optimales. Kahneman propose de comprendre ces décisions sous-optimales en distinguant le système 1, rapide, intuitif, émotionnel qui serait à l’origine de ces biais, du système 2, lent, réfléchi et rationnel, qui permettrait de les éviter. 

Multiplication des biais

De nombreux chercheurs en économie ont voulu mettre en évidence les fameux biais auxquels nous sommes soumis. L’article en recense une trentaine :

Biais de cadrage : la décision des individus est fortement liée à la manière dont les différentes options sont présentées (par exemple la taille de l’assiette influence la quantité consommée)

Biais d’ancrage : les individus prennent rarement leurs décisions sans situation de référence (par exemple une décision passée ou une décision prise par quelqu’un d’autre).

Biais d’aversion pour la perte : les individus détestent davantage perdre de l’argent qu’ils n’aiment en gagner (par exemple : un individu préférera recevoir 1800 euros de salaire plutôt que 2000 euros, dont 200 à reverser aux impôts).

Biais de surestimation du pic-fin : les individus évaluent leurs expériences passées en fonction de leurs points saillants ou de leur dernière impression (par exemple on surestime la probabilité d’un accident si on en a déjà eu un).

Biais du court terme ou d’ « escompte hyperbolique » : les individus accordent moins de valeur aux gratifications futures qu’aux gratifications immédiates (par exemple le plaisir de la nicotine par rapport au risque de l’accident cardio-vasculaire). Contrairement à l’homo oeconomicus, il ne s’agit pas d’une simple préférence pour le présent, mais bien d’une préférence « hyperbolique » (au sens quasi mathématique du terme) pour le présent.

Les nudges

C’est ici qu’intervient le deuxième courant, dont les grandes figures sont Richard Thaler et Cass Sunstein qui veulent utiliser ces biais pour formuler des instruments d’action publique. Appelés « nudges », ces dispositifs visent à exploiter les biais de la rationalité individuelle pour orienter les décisions individuelles dans le sens de l’intérêt général. C’est ce que les deux auteurs expliquent dans leur best-seller paru en 2008, Nudge : La méthode douce pour inspirer la bonne décision.
Se définissant eux-mêmes comme des paternalistes libertariens, ils entendent agir sur l’architecture du choix et corriger les comportements. Par exemple, en modifiant la disposition de la nourriture dans une cantine et en rendant la salade plus directement accessible que le hamburger, on peut espérer que les individus soient plus tentés de prendre une salade, ce qui ferait que les gens mangeraient plus sainement, seraient moins sujets à l’obésité et auraient donc moins de maladies nécessitant de déployer de l’argent public, etc. 

Les nudges ont fini par conquérir les esprits. Un bon nombre d’États et d’organisations internationales ont ouvert des « Nudge Unit », des centres de recherche, des laboratoires. Mais pour quel résultat ? Les auteurs de l’article sont catégoriques. Le nudge n’a pas pris, il est resté un phénomène de mode porté, comme l’explique la chercheuse Aube Richebourg, par la notoriété de ses inventeurs. 

Mais la partie la plus intéressante de l’article est sans conteste celle qui s’attache à proposer une critique théorique et politique du nudge qui semble, selon les auteurs, réduire tous les problèmes sociaux à des problèmes de comportement.
Surtout le nudge menace un élément essentiel de la démocratie : l’association du sujet à la délibération sur la définition du bien commun. On respire ! Heureusement que nos chercheurs sont là !

 

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Malgré la médiocrité du quotidien, les numéros hors-série de L'Humanité sont parfois intéressants. 

C'est le cas du dernier paru. Petit tour de paradis fiscaux, des spécialistes de la manœuvre (dont un ancien de Goldman Sachs, désormais conseiller de Donald Trump), interview de personnes proposant des solutions… 

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La Banque centrale européenne va arrêter son vaste programme de soutien à l’économie

Jeudi 13 décembre, la BCE devrait confirmer la fin de ses rachats nets de dettes publiques et privées. Un tournant historique dans la politique de l’institution

https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/12/la-banque-centrale-europeenne-va-arreter-son-vaste-programme-de-soutien-a-l-economie_5396390_3234.html?xtor=RSS-3208

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Le 07/12/2018 à 14:37, Kiriyama a dit :

Malgré la médiocrité du quotidien, les numéros hors-série de L'Humanité sont parfois intéressants. 

Si ce quotidien était "médiocre" ses HS le seraient tout autant

disons Kiri que la ligne éditoriale de ce journal ne te convient pas ... ce qui est ton droit

Pour le reste tu laisseras chacun juge selon sa sensibilité et ses humeurs et tu voudras bien nous épargner un énième jugement péremptoire ... qui n'engage que toi

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A écouter et réécouter

https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-du-jeudi-13-decembre-2018

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Les mirages de la dette (4/4)

La construction politique de la dette

Souvent perçue comme un phénomène sans matérialité, déconnecté, la dette, dépassant ainsi l'entendement, n'en est pas moins un instrument politique de pouvoir et de contrôle. Car lorsqu'il s'agit de la réduire, l'impact sur les politiques publiques s'inscrit alors dans une froide réalité.

Dernier épisode de notre série consacrée aux mirages de la dette : après avoir  examiné les fondations de notre système capitaliste sous perfusion, retracé l’histoire des banqueroutes de l’Etat français et exploré les affres d’une vie à crédit, on s’intéresse aujourd’hui à la construction politique de la dette.

Dès le 18ème siècle, Adam Smith annonçait la « ruine de toutes les grandes nations européennes » sous l'effet de l'« énorme dette » accumulée par chacune d’entre elles. Une rhétorique aux accents résolument modernes. La dette publique et les risques qu’elles feraient courir à notre économie apparaissent désormais comme un argument d’autorité en faveur de la rigueur budgétaire la plus stricte.

Alors, le récit de la dette, cette chronique d’une catastrophe annoncée, est-il en réalité une fiction politique ? Comment l’endettement est-il devenu un instrument de pouvoir ? 

Références sonores : 

Extrait des Pourparlers de Gilles Deleuze

Emmanuel Todd / Ce soir ou jamais - France Télévision 

François Bloch-Lainé / Les matinées de France Culture (01/01/1985)

Thierry Breton / Inter soir 19h00 (14/12/2005)

François d’Aubert, ministre du budget, sur la nécessité de réduire les déficit pour répondre aux critères de Maastricht en vue de l’accession à la monnaie unique / Questions par A + B - Inter matin. En compagnie de Patricia Martin (21/09/1995)

 

 

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  • 2 weeks later...
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Aussi, si une crise économique apparaît aux États-Unis en 2019 elle ne manquera pas d'ouvrir une nouvelle ère dont la gestion marquera le grand retour des politiques économiques souveraines. C'est une ère à laquelle l'Union européenne, avec son système institutionnel extrêmement rigide, figé dans l'idéologie des années 80 et 90, n'est absolument pas préparée.

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/12/31/31007-20181231ARTFIG00146-pourquoi-une-crise-economique-americaine-en-2019-pourrait-signifier-la-fin-du-neoliberalisme.php

 

 

 

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2 hours ago, prof.566 said:

Du blah blah sur un blog hébergé. On est très loin d'une fin de cycle profonde, la crise de 2008 étant un épiphénomène du à n dysfonctionnement. Trop de technologies, d'innovations en progrès rapide pour une réelle crise.

Même si je suis d'accord sur l'exagération, faut pas non plus idéaliser la situation: les ricains ont des problèmes lourds de dette publique et privée, de bulles immobilières massives, d'une bulle technologique (notamment au coeur même de "l'avenir", la Bay Area de San Francisco, qui combine une bulle techno-financière massive avec une bulle immobilière catastrophique localement et nationalement), d'insuffisance des revenus gouvernementaux (fédéraux et d'Etats), d'infrastructures, de sous-emploi/mal emploi, de qualifications (et de job training), de consommation d'une partie de la population (plus que d'inégalités en général: la proportion de population qui ne peut réellement consommer/investir est plus problématique, et il est dur de dire si c'est plus un problème de revenus ou de coûts de la vie).... 

Un truc m'interpelle dans l'article, cependant:

Quote

 Bonne nouvelle? Pas vraiment, car cette croissance se fait sur une économie de plein-emploi (3,7 % de chômage) 

Là, ça me dit des trucs sur ses orientations ou la superficialité de son analyse: le "plein emploi" n'est ici mesuré qu'à l'aune d'un agrégat très incomplet (il est préférable de regarder le Q6 entre autres, il me semble), ne tenant compte que d'un cadre très restreint d'analyse (notamment parce que 2H travaillées par semaines vous classifient comme "employé" dans ce total) et d'un total ne considérant que les "actifs" dans un sens strict, ce qui, vu les taux de "labor participation" aux USA de nos jours, rend de tels chiffres assez creux. Même s'il y a eu de légers frémissements dans ce dernier domaine (un petit pourcentage de gens sont revenus sur le marché du travail depuis 2 ans), les taux globaux sont pas vraiment folichons, les USA se classant en-dessous du Japon pour le niveau de participation des femmes, et en-dessous ou pas loin de la France pour les hommes (dans les deux cas.... C'est pas glorieux). Si on y ajoute l'importance des temps partiels/très partiels, de la "gig economy"/précariat, on arrive à une portion très conséquente de la population qui non seulement travaille pas ou peu, mais en plus se retrouve de plus en plus coincée dans cette situation, avec trop peu de passerelles, dont beaucoup sont en plus insatisfaisantes. L'un des résultats est le niveau de pression pour favoriser l'immigration à grande échelle (pour des employés moins chers, "jetables" et corvéables à merci, via le contrôle du visa) à tous les niveaux de qualifications, ce qui fragilise aussi des classes moyennes et moyennes sup. Macro-économiquement, cela peut impacter positivement la compétitivité-coût des US, mais individuellement, c'est lourd et pénalisant, cela impacte à terme gravement les comptes publics (moins de rentrées, plus de problèmes à gérer, dont beaucoup chroniques et lourds) et sociaux (plus d'allocs/transferts et dispositifs de soutien, notamment sur les lanternes rouges des comptes US: Medicare et la Social Security, dont on sait qu'au rythme actuel, ils seront en banqueroute dans 10-15 ans). L'effet accumulé de telles politiques depuis 30-40 ans (dans le contexte de la "nouvelle économie" post années 70: changes flottants, financiarisation, automatisation, outsourcing massif....) a créé un pan de population important et toujours croissant qui a peu de possibilités, pose des problèmes (bien plus qu'il ne contribue) dont beaucoup sont la conséquence de cette situation, et ce pan de population (que certains veulent voir comme "l'armée de réserve du capitalisme" qu'il n'est que très partiellement) a atteint une masse potentiellement critique (ou le fera sous peu), déjà sensible au niveau politique. 

"Plein emploi" est un terme qui m'irrite franchement dans la discussion économique actuelle. 

Comme souvent, je note que le seul point intéressant de cet article (à mes yeux en tout cas) se trouve dans la dernière phrase; expliquer en quoi l'UE est mal équipée pour affronter le durcissement et la repolitisation éventuelle des rapports économiques (au détriment des experts avec la bride sur le cou dans des instances supranationales sans comptes à rendre? On attend toujours de les voir partir). Les hauts cris de quelques eurocrates (dont un certain Guy Ver.... Qui semble avoir pété plus d'un plomb depuis quelques mois) peuvent annoncer un sentiment de danger dans une certaine élite, mais la dite élite tient toujours les rênes, et ne semble pas (du moins pas encore) avoir beaucoup de concurrence organisée. 

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Même si je suis d'accord sur l'exagération, faut pas non plus idéaliser la situation: les ricains ont des problèmes lourds de dette publique et privée, de bulles immobilières massives, d'une bulle technologique (notamment au coeur même de "l'avenir", la Bay Area de San Francisco, qui combine une bulle techno-financière massive avec une bulle immobilière catastrophique localement et nationalement), d'insuffisance des revenus gouvernementaux (fédéraux et d'Etats), d'infrastructures, de sous-emploi/mal emploi, de qualifications (et de job training), de consommation d'une partie de la population (plus que d'inégalités en général: la proportion de population qui ne peut réellement consommer/investir est plus problématique, et il est dur de dire si c'est plus un problème de revenus ou de coûts de la vie).... 

ok. Je parlais de cycle long au sens Schumpeterien 

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en ce moment, je n'arrête pas d'entendre le risque de voir arriver un crack boursier, du fait de la sur évaluation des sociétés et des startup, on sait qu'il doit arriver mais on ne sait pas quand. il était attendu en 2017, puis en 2018, maintenant 2019 ?

J'espère qu'ils se sont préparés en Europe. Mais il est à noté qu'il n'y a eu aucune décision politique imposés au banque de limiter leur pertes

Marchés financiers : dix ans après, le spectre d’un nouveau krach

http://www.leparisien.fr/economie/marches-financiers-dix-ans-apres-le-spectre-d-un-nouveau-krach-01-01-2019-7979292.php

Modifié par zx
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Il y a 13 heures, zx a dit :

en ce moment, je n'arrête pas d'entendre le risque de voir arriver un crack boursier, du fait de la sur évaluation des sociétés et des startup, on sait qu'il doit arriver mais on ne sait pas quand. il était attendu en 2017, puis en 2018, maintenant 2019 ?

J'espère qu'ils se sont préparés en Europe. Mais il est à noté qu'il n'y a eu aucune décision politique imposés au banque de limiter leur pertes

Marchés financiers : dix ans après, le spectre d’un nouveau krach

http://www.leparisien.fr/economie/marches-financiers-dix-ans-apres-le-spectre-d-un-nouveau-krach-01-01-2019-7979292.php

On aime bien se faire peur ? Y'a des chances que l’économie ralentisse mais je suis pas sur qu'on assistera a quelque chose de l'ampleur de ce qui s'est passe en 2008. Peut être un crash un peu dur de la Chine ?

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  • 2 weeks later...
  • 5 weeks later...
3 hours ago, Boule75 said:

Où les multinationales américaines comptabilisent-elles leurs profits?

comptabilisent c'est pas tres explicite ... en fait c'est là ou elle accumulent leurs profits - les bénéfices -

Le principe est assez simple ... partout on paie l’impôt sur les société en fonction des bénéfice.

Sauf que la notion de bénéfice c'est un peu compliqué... surtout dans la comptabilité de multinationale et de toute leur agences filliales etc.

En gros l'idée c'est de déplacer les bénéfices vers un pays ou ont paie tres peu d'impot sur les bénéfices.

Pour ca on utilise des redevance entre filiale ou agence ... de manière a faire payer aux filiales des charges importantes de sortent qu'elle ne produisent pas de bénéfice localement.

On se retrouve avec une sorte de cascade de maison mère a qui on paie des redevance ... et au sommet on a une petit boutique dans un paradis fiscale qui collecte toutes ces redevances.

Fiscalement c'est super intéressant ... on ne paie plus d’impôts sur les bénéfices.

Le souci c'est que l'argent accumulé dans ces "maison mère collectrice" ... il y ai en quelque sorte bloqué. Si on le sort pour l'apporter dans un pays a imposition classique ... ce transfert sera imposé d'une maniere ou du autre ... parce dans la compta ce sera forcément vu comme un revenu.

Il y a bien quelques parade ... comme souscrire un crédit du meme montant etc. mais ca n'est pas pérenne.

Résultat cet argent est au sens propre immobilisé ... et improductif.

Seule solution attendre très patiemment l'élection d'un président très accommodant - ça peut durer 10 ou 15 ans - pour profiter d'une exonération en contrepartie du rapatriement d'une partie des capitaux qui permettra de rémunérer les actionnaires. Trump l'a fait en partie ce qui a expliquer une partie de la sur-croissance US du début de mandat.

L'autre solution c'est de payer tes cadres dirigeant et autres propriétaires au Pays Bas ... mais bon normalement ça c'est mal :bloblaugh:

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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

comptabilisent c'est pas tres explicite ... en fait c'est là ou elle accumulent leurs profits - les bénéfices -

Disons que "accumulent", ce n'est pas exact non plus, puisque la marge concrète est réalisée ailleurs qu'à l'endroit où les bénéfices sont comptabilisés, et les impôts, ou ce qu'il en reste, acquittés.
Je propose "déclarent" (ou "consolident") : où les multinationales US déclarent-elles leurs profits ? :dry:

L'article de base date du 6 février, (dit d'opinion, celui d'un contributeur externe, Brad Setser) dans le New-York Times :

Citation

Why would any multinational corporation pay America’s 21 percent tax rate when it could pay the new “global minimum” rate of 10.5 percent on profits shifted to tax havens, particularly when there are few restrictions on how money can be moved around a company and its foreign subsidiaries?

These wonky concerns were largely brushed aside amid the political brawl. But now that a full year has passed since the tax bill became law, we have hard numbers we can evaluate.

-> deepl ->

Pourquoi une multinationale paierait-elle le taux d'imposition américain de 21 % alors qu'elle pourrait payer le nouveau taux "minimum global" de 10,5 % sur les bénéfices transférés dans des paradis fiscaux, surtout quand il y a peu de restrictions sur la façon dont l'argent peut être transféré dans une entreprise et ses filiales étrangères ?

Ces préoccupations loufoques ont été en grande partie balayées du revers de la main dans la bagarre politique. Mais maintenant qu'une année complète s'est écoulée depuis l'entrée en vigueur du projet de loi, nous disposons de chiffres concrets que nous pouvons évaluer.

 

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