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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Celle là elle mérite un post dédié, à lire! :

L'incroyable histoire de Bob, un super ingénieur qui ne faisait rien de ses journées

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130118trib000743353/l-incroyable-histoire-de-bob-un-super-ingenieur-qui-ne-faisait-rien-de-ses-journees.html

Ce salarié d'une entreprise américaine avait trouvé le moyen de sous-traiter en Chine tout son travail. Il passait ses journées entre réseaux sociaux et site de commerce en ligne.

Voici l’incroyable histoire de Bob, un des meilleurs salariés d’une entreprise américaine, dont le nom n’a pas été dévoilé. Celui-ci, ingénieur informatique, avait la réputation d’être le plus productif. Ses performances faisaient de lui un modèle pour ses camarades. Sauf qu’il a été découvert que Bob ne faisait rien de sa journée, hormis surfer sur internet. Et pour effectuer son travail, il a décidé de sous-traiter son travail par une société informatique chinoise.

Cette histoire a été racontée par Andrew Valentine, un chargé de sécurité de la société Verizon, UN opérateur mobile américain. Chargé de surveiller la sécurité des communications de cette société, Andrew Valentine a découvert une connexion sécurisée entre cette entreprise et la Chine. Dans un premier temps, il a soupçonné des tentatives d’espionnage industriel avant de découvrir la supercherie.

50 000 euros par an

"Au final, il apparait qu’il gagnait plusieurs centaines de milliers de dollars par an et ne payait que 50.000 dollars à la société chinoise qu’il mettait à contribution" explique sur son blog celui qui dit avoir vécu l’histoire « la plus incroyable » de sa carrière. Bob passait sa journée entre les réseaux sociaux, le visionnage de vidéos, ou des sites de commerce en ligne. Il adressait tout de même un courriel à ses supérieurs en fin de journée pour faire le point sur son travail.

Jamais ses supérieurs ne se sont aperçus de quoique ce soit. Ils louaient même la qualité de son travail, mais en fait celle des salariés chinois. Bob pourrait ainsi avoir donné des idées à ses patrons qui pourraient davantage recourir à la sous-traitance.

Enfin moi je suis désolé, gérer des sous-traitants, c'est un vrai job, et de la qualité du travail d’intermédiation dépend aussi la qualité du travail fourni par le sous traitant.. :oops:

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hmm, beaucoup moins drôle que l'histoire des cadres de la SNCF et leur délocalisation en banlieue, même si ca en dit long sur le gap entre le discours et la pratique des élites dans notre pays.

Là il s'agit des équipes dirigeantes de boites cotées au CAC, et ils vont pas en banlieue parisienne.

http://www.lesechos.fr/journal20130118/lec1_derniere/0202507788311-trois-entreprises-du-cac-40-deplaceraient-a-londres-une-partie-de-leur-etat-major-529758.php

Trois entreprises du CAC 40 déplaceraient à Londres une partie de leur état-major

Trois entreprises du CAC 40 seraient actuellement en train de transférer à Londres une partie de leur état-major, indique un des plus éminents notaires parisiens. Plus d'une centaine de personnes seraient concernées, au total. Ces mouvements seront étalés sur deux ou trois ans, pour plus de discrétion, mais répondent tous au même objectif : profiter d'une fiscalité plus avantageuse pour les cadres dirigeants, sans bouleverser l'organisation au sommet de l'entreprise.

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Pourquoi l'Allemagne veut rapatrier son or stocké en France

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130118trib000743433/pourquoi-l-allemagne-veut-rapatrier-son-or-stocke-en-france.html

A quelques jours de la célébration des 50 ans du Traité de coopération et d'amitié franco-allemand de l'Elysée, la nouvelle a quelque peu surpris du côté français. Mercredi, Berlin a annoncé qu'elle allait rapatrier toutes ses réserves d'or entreposées à Paris, et une partie de celles stockées à New York. Pour justifier cette décision, la Bundesbank a brandi l'absence de possibilité de change, la France et l'Allemagne partageant la même monnaie commune depuis l'apparition de l'euro. Surtout, l'opération apparaît éminemment politique, dans la mesure où l'opinion allemande s'est récemment émue de voir que ses réserves nationales en métal jaune étaient stockées à hauteur de 69% à l'étranger, une conséquence de la guerre froide.

>> L'Allemagne va rapatrier son or

Dans le détail, les 374 tonnes d'or allemand entreposées à la Banque de France (soit 11% des réserves totales de Berlin) vont donc repasser outre-Rhin. Il en va de même pour 300 de ses 1.525 tonnes de métal jaune qui dorment à New York. De plus, Berlin ne compte pas toucher à ses 440 tonnes d'or à Londres. Pourquoi rapatrier tout son or de France, et en laisser aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne? Sur ce point, des interrogations demeurent. En disposant toujours de réserves dans ces pays situés hors de la zone euro, l'Allemagne pourrait aisément soutenir la livre sterling ou le dollar en cas de crise monétaire.

Une valeur refuge

Conseiller auprès du gouverneur pour les questions historiques et directeur général honoraire de la Banque de France, Didier Bruneel ne croît pas à cette politique. Pour lui, l'explication est simple : Londres et New York sont les deux principales places internationales de négoce de métal jaune. "C'est là où l'or se vend, rappelle-t-il, ce qui explique que de nombreux pays y conservent des réserves." En outre, pour les Etats-Unis, la logistique pour rapatrier de telles quantités d'or apparaît évidemment complexe à mettre en place.

Cette volonté allemande de conserver maintenant son or chez elle intervient au moment où le métal jaune a particulièrement la cote. L'once d'or n'a cessé de flamber ces dernières années, en raison des incertitudes liées à la crise, passant de 880 dollars début 2009, à près de 1.689 dollars aujourd'hui. "Alors que les taux sont bas, que l'immobilier semble devoir baisser et que la Bourse, même si elle se reprend, demeure source d'incertitude, l'or est un élément de diversification du patrimoine et sans doute pour beaucoup de valeur refuge", juge Didier Bruneel.

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Un commentaire sur la tribune déclaré que le FED ne veut rendre que 200 t en 7 ans !?!

Rien lu de tel.

Faut savoir qu'à la base de cette initiative, il y a une polémique en Allemagne sur la décentralisation de ces stocks, avec notamment des doutes sur la qualité de l'or stocké à NY..et des doutes sur la réalité des données transmises sur le volume réellement détenu par ces banques dépositaires.

Dans un contexte de tensions monétaires, le refuge sur l'or est un réflexe naturel. :P

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Un article de zerohedge sur la dette japonaise, en anglais pour les amateurs :

"Detonating The Japanese Debt Time Bomb"

http://www.zerohedge.com/news/2013-01-18/detonating-japanese-debt-time-bomb-kyle-bass

Bass warns that "Japanese debt is around 24x central government tax revenue and when you sail into the zone of insolvency, nothing you can do will help," though he realizes that calling the end of the 70-year debt super-cyle to a specific date is naive, he does expect the 'bomb' to explode within 18 month to two years.

Ceci pour pousser celà, un peu plus vieux, mais intéressant, en référence à quelques échanges plus hauts et par MP sur la stratégie japonaise de dévaluation du yen pour repousser l'échéance de son debt-cliff:

En gras, l'effet ciseau de la dépendance aux énergies fossiles.

N'est pas libre qui veut.

http://www.monfinancier.com/bourse/info-et-actu-bourse-valeurs-et-marches-c6/forex-r29/le-yen-tombe-au-plus-bas-depuis-2-ans-12384.html

Une excellente nouvelle pour le nouveau ministre japonais de l'Economie, Akira Amari, qui a déclaré accueillir favorablement l'affaiblissement du yen jugeant que « la monnaie japonaise évoluait] dans la bonne direction".

L’euro progressait encore plus nettement face à la devise Japonaise, pour s’échanger à 113,89 yens, en hausse de 0,48%, après avoir testé un plus haut à 114,01 yens. Sur un mois, la baisse du yen est spectaculaire puisque la devise nipponne a dégringolé de 7,3% et 13,6% sur trois mois.

Mais si la dépréciation du yen est très bien accueillie par les responsables japonais, certains observateurs commencent à redouter une faiblesse excessive de la monnaie nippone en raison du coût croissant des importations de pétrole brut, alors que la quasi-totalité des réacteurs nucléaires du pays ont été mis à l'arrêt après l'accident de la centrale de Fukushima en mars 2011.

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Voici les grandes lignes d'une circulaire du 14 janvier 2013

relative aux règles pour une gestion responsable des dépenses publiques:

Premier principe : « l’auto-assurance ».

Au sein des programmes placés sous votre responsabilité, certains postes de dépenses seront plus

dynamiques que prévu, d’autres le seront moins ; des mesures nouvelles pourront également être mises en

oeuvre. Je vous demande de vous assurer que les plafonds pluriannuels des programmes seront respectés

globalement, en compensant par de moindres dépenses sur certains postes les dépenses imprévues sur d’autres.

Ce n’est qu’à titre exceptionnel qu’une ouverture nette de crédits pourra être envisagée. Je vous demande en

conséquence de programmer l’emploi de vos crédits en considérant que les moyens d’engagement et de

paiement mis en réserve ne seront pas disponibles.

Ce principe dit d’« auto-assurance » peut être apprécié sur le périmètre global des programmes dont vous

êtes responsables.

Le respect de ce principe passe :

– par une gestion responsable de chaque programme, sous l’autorité du responsable de programme qui

identifiera le plus tôt possible les risques pesant sur la gestion et mettra en oeuvre les mesures permettant

de les couvrir, notamment en ce qui concerne la masse salariale et les crédits d’intervention ;

– par une mise en réserve initiale dont l’éventuelle mise à disposition sera limitée à la couverture des aléas

de gestion qui ne pouvaient être anticipés par le responsable de programme et qui ne peuvent être couverts

par redéploiement. La règle générale doit être de prévoir une annulation au moins partielle de ces crédits

en fin de gestion ;

– s’agissant des opérateurs de l’Etat, par une notification des subventions pour charges de service public

nettes de la mise en réserve afin de pouvoir plus efficacement mobiliser cette dernière.

Afin de mieux couvrir les risques spécifiques à chaque programme, des mises en réserve supplémentaires

pourront être décidées en début de gestion sur proposition du ministre chargé du budget, notamment pour les

programmes qui auraient dépassé en exécution le montant de l’autorisation initiale au cours de l’exercice

précédent.

Deuxième principe : le financement de toute nouvelle dépense par une économie en dépense.

Cette approche est indispensable : trop souvent, une dépense est ajoutée aux précédentes, sans que la

pertinence ou le degré de priorité de ces dernières ne soit réexaminé. Les nouveaux projets ou les nouvelles

dépenses que vous me proposerez, qu’il s’agisse d’une dépense de l’Etat, de ses agences ou de la sécurité

sociale, devront être gagés par une économie sur d’autres postes que vous pilotez, de façon que vos dépenses

totales n’augmentent pas. Une économie signifie une diminution de la dépense publique totale, sans report de

charges sur d’autres entités publiques, sur des fournisseurs ou sur d’autres années.

J’ai demandé au ministre chargé du budget de vérifier que les propositions d’économies que vous me

soumettrez sont conformes à ces principes. Je vous demande de lui transmettre les éléments nécessaires à cette

vérification avant toute proposition de dépense nouvelle.

Aucune nouvelle dépense ne pourra être financée par une augmentation de recettes, quel que soit leur

affectataire, qu’il s’agisse de l’augmentation de taxes existantes ou de la création de nouvelles taxes. Cette

règle s’applique à tous : dépenses de l’Etat, de ses agences et de la sécurité sociale. Elle est indispensable,

compte tenu du niveau élevé de nos prélèvements obligatoires et de l’engagement de stabilité fiscale que nous

avons pris. De même, la création d’une nouvelle taxe ou l’augmentation d’une taxe existante ne pourra en

aucun cas justifier une augmentation de dépense.

S’agissant des agences de l’Etat, cette règle est cohérente avec la programmation des finances publiques qui

repose sur une réduction en valeur absolue des taxes affectées en 2014 et 2015. Par ailleurs, une revue

exhaustive de la pertinence de ces affectations sera présentée au Parlement avant le 30 juin 2013, afin de

permettre d’en tirer les conclusions dans les lois financières pour 2014.

Troisième principe : le recours aux dépenses fiscales ne doit pas venir en substitution d’une dépense

budgétaire et doit être compensé par la diminution d’une autre dépense fiscale.

L’utilisation de l’outil fiscal doit répondre à une logique d’efficience et non de contournement. Sur la durée

de la législature, l’ensemble des dépenses fiscales fera en outre l’objet d’une évaluation transmise au

Parlement, à raison d’un cinquième des dépenses fiscales chaque année. Dans le cadre de la préparation de

chaque loi de finances, il vous sera demandé de tenir compte des évaluations disponibles pour identifier les

dépenses fiscales réellement indispensables à la mise en oeuvre des priorités de vos missions afin de réduire le

coût global des dépenses fiscales dont le pilotage vous incombe.

Enfin, je vous rappelle que les mesures fiscales ou relatives aux recettes sociales décidées à l’initiative du

Gouvernement ne pourront trouver leur place que dans une loi de finances ou de financement de la sécurité

sociale.

Cette maîtrise de la dépense publique est indispensable pour le redressement de nos comptes publics et la

mise en oeuvre du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. Il en va de notre souveraineté,

il en va du respect de la parole donnée devant les Français et devant nos partenaires.

Nous n’y parviendrons qu’avec une grande détermination, dans le cadre d’une évaluation systématique des

dépenses publiques, que la démarche de modernisation de l’action publique doit permettre, tout en assurant la

qualité des services publics.

Je vous demande de veiller personnellement au respect de ces règles.

JEAN-MARC AYRAULT

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Voici les grandes lignes d'une circulaire du 14 janvier 2013

relative aux règles pour une gestion responsable des dépenses publiques:

Deuxième principe : le financement de toute nouvelle dépense par une économie en dépense.

Cette approche est indispensable : trop souvent, une dépense est ajoutée aux précédentes, sans que la

pertinence ou le degré de priorité de ces dernières ne soit réexaminé. Les nouveaux projets ou les nouvelles

dépenses que vous me proposerez, qu’il s’agisse d’une dépense de l’Etat, de ses agences ou de la sécurité

sociale, devront être gagés par une économie sur d’autres postes que vous pilotez, de façon que vos dépenses

totales n’augmentent pas. Une économie signifie une diminution de la dépense publique totale, sans report de

charges sur d’autres entités publiques, sur des fournisseurs ou sur d’autres années.

JEAN-MARC AYRAULT

C'est poli!

Qui sont les destinataires de ce document? les cadres A?

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Réforme bancaire: le projet de loi français serait-il le pire de tous?

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20130121trib000743861/reforme-bancaire-le-projet-de-loi-francais-serait-il-le-pire-de-tous.html

Les oreilles de Pierre Moscovici ont dû siffler. Concocté par le ministre des Finances, le projet de loi sur la réforme du secteur bancaire a essuyé un tir à boulets rouges, ce lundi matin. Le projet de loi français, qui doit être débattu à l'Assemblée nationale courant janvier, «cumule les faiblesses de tous les projets de loi existants (à l'étranger), sans hériter d'aucune de leurs vertus», a asséné Gaël Giraud, ancien jésuite, chercheur au CNRS, à l'Ecole d'Economie de Paris et membre du laboratoire d'excellence sur la régulation financière.

Ce dernier organisait une conférence de presse à la Sorbonne, intitulée «Le projet de loi de séparation bancaire Moscovici sépare-t-il vraiment (les activités de détail des banques de leurs activités de marchés)?» Une question qui n'en était pas une, Gaël Giraud jugeant le projet français tout-à-fait insuffisant pour éviter la répétition d'une crise financière comme celle de 2008.

Pour mémoire, ce projet de loi impose aux banques françaises de cantonner leurs activités spéculatives dans une filiale ad hoc, laquelle doit en grande partie se financer par ses propres moyens. L'objectif: protéger les dépôts des épargnants des risques pris par les banques dans le cadre de leurs activités de marché. Le texte entend par ailleurs interdire les activités les plus spéculatives, comme la spéculation sur les produits agricoles et le trading haute fréquence (THF, ordres boursiers passés en rafale par des machines).

Les prêts aux hedge funds non interdits

«A l'instar de l'option Volcker [le projet de loi américain sur la réforme du secteur bancaire; Ndlr], le projet de loi français est ambigu sur la définition des activités de marché cantonnées», grince Gaël Giraud. Ainsi, le projet de loi prévoit de cantonner «toute opération impliquant des risques de contreparties non garantis, vis-à-vis des hedge funds (fonds spéculatifs)». Le hic, c'est que les crédits accordés par les banques aux hedge funds sont toujours montés avec des garanties... Résultat, «ces dispositions du projet de loi permettront aux banques françaises de continuer à utiliser les dépôts de la clientèle pour financer des prêts aux hedge funds!», s'indigne Thierry Philipponnat, secrétaire général de l'ONG Finance Watch.

La suite par le lien..

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L'Allemagne, la France et neuf autres pays de la zone euro vont obtenir ce mardi le feu vert à la mise en oeuvre d'une taxe sur les transactions financières, une mesure populaire et potentiellement lucrative même si elle risque fort d'irriter les banques et les sociétés de Bourse.

Les ministres des Finances de l'Union européenne réunis en conseil "Ecofin" à Bruxelles devraient donner leur accord définitif, ce qui permettra à 11 pays (Allemagne, France, Italie, Espagne, Autriche, Portugal, Belgique, Estonie, Grèce, Slovaquie et Slovénie) d'entamer les travaux préparatoires à la taxation de l'ensemble des transactions réalisées sur les marchés financiers.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00493399-ue-feu-vert-en-vue-pour-la-taxation-des-transactions-530869.php

BRUXELLES (Dow Jones)--L'Irlande et le Portugal pourraient demander à bénéficier du programme OMT d'achat d'emprunts d'Etat de la Banque centrale européenne (BCE) afin de faciliter leur retour sur les marchés financiers après leur plan de sauvetage respectif, a estimé mardi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/rehn-ue-le-programme-omt-de-la-bce-est-une-option-pour-l-irlande-et-le-portugal-842774.php

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Banques : Les paris sur les remboursements des LTRO sont ouverts

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/02/des-banques-se-preparent-a-rembourser-par-anticipation-la-bce_1678964_3234.html

L'heure est au remboursement. Après avoir profité, en décembre puis en février des deux LTRO de la Banque centrale européenne (BCE) – une opération de refinancement à long terme via un prêt sur trois ans, d'un montant illimité, au taux d'intérêt très bon marché de 1 % – certaines grandes banques européennes s'apprêteraient à rembourser, dans les mois qui viennent, le tiers de l'argent emprunté, rapporte le Financial Times, lundi 2 avril.

"Les prêts sont remboursables en décembre 2014 et février 2015. Mais conformément aux règles de l'opération, les banques peuvent commencer à rembourser après une période de 12 mois, soit en décembre cette année", écrit le quotidien économique et financier britannique.

Parmi elles, UniCredit, BNP Paribas, Société Générale et la Caixa espagnole, rembourseraient ainsi 80 à 100 milliards d'euros au total, selon le journal, qui cite des banquiers. Selon l'un d'eux, ces banques souhaiteraient se refinancer sur des maturités plus longues que celle proposée par la BCE, à trois ans.

CRAINTES

Cette politique monétaire accomodante, dont la dernière opération a permis à 800 banques d'emprunter près de 530 milliards d'euros, a pour objectif d'enrayer la paralysie du système bancaire et d'éviter tout credit crunch (pénurie de crédits). Mais elle est aussi, selon certains, un moyen détourné de créer de la masse monétaire. D'où les craintes de certains dirigeants, notamment allemands, qui redoutent que les LTRO n'aient des conséquences néfastes sur les prix.

Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, avertissait ainsi, en février, qu'une offre de liquidité "trop généreuse" pourrait déboucher à terme sur des risques inflationnistes. La continuité de cette politique n'étant pas assurée, rembourser par anticipation la BCE pourrait donc être une manière pour les établissements bancaires d'en préparer la fin.

Plus technique :

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0ANDPS20130121

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Espagne et Italie se financent mois cher.

http://www.monfinancier.com/bourse/info-et-actu-bourse-valeurs-et-marches-c6/le-fil-de-l-eco-r28/couts-d-emprunts-l-espagne-retrouve-progressivement-la-normalite-12634.html

Les adjudications se suivent et se ressemblent pour l’Espagne. Depuis le début de l’année, les taux auxquels emprunte Madrid sont en chute libre, signe d’un regain de confiance de la part des investisseurs quant à la capacité du pays à maitriser la trajectoire de sa dette.

L'Espagne a donc placé pour 1,2 milliards d’euros de dette à 3 mois, et 1,6 milliards à 6 mois avec des rendements en forte baisse. Le taux à 3 mois est tombé à 0,46% contre 1,273% le 18 décembre dernier soit une chute vertigineuse de… 813 points de base !

Baisse de l'aversion au risque chez les investisseurs (pour le moment).

Les OAT francaises et allemandes vont-elles perdre de leur attractivité? et les taux de financement de ces deux (ou un) pays augmenter?  :oops:

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Il faut se mefier de ce genre d'affirmation. Je ne sais pas si c'est faux, je ne connais pas l'Histoire du Japon, mais on a fait exactement la même affirmation sur l'Allemagne en 1933. Affirmation qui était carrément contraire à la vérité historique. Donc il faudrait verifier.

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Bruxelles: manifestation européenne du secteur de la construction mercredi

Différents syndicats européens manifesteront mercredi contre le dumping social qui sévit, selon eux, dans le secteur de la construction. Le cortège, auquel 4000 travailleurs devraient participer d'après les syndicats, partira de la gare du Nord de Bruxelles vers 10h30 pour rejoindre le rond-point Schuman, où les manifestants veulent interpeller les autorités européennes.

Les syndicats dénoncent le dumping social en vigueur, selon eux, dans le secteur. Des sous-traitants peuvent, par exemple, engager des ouvriers dans des pays d'Europe de l'Est; ceux-ci paient alors leurs lois sociales via des sociétés boîte aux lettres dans des pays où la législation est plus souple. Une manoeuvre qui permet le recrutement une main d'oeuvre bon marché et travaillant dans des conditions précaires, au détriment d'ouvriers locaux dont l'engagement est plus honéreux.

Les syndicats demandent à l'Union européenne d'harmoniser la législation afin d'empêcher ce dumping social "qui ne touche pas que le secteur de la construction mais également l'alimentation, le transport et bien d'autres domaines", selon Rik Desmet, secrétaire fédéral de la Centrale Générale de la FGTB.

"Nous ne sommes pas contre la libre circulation, mais nous nous opposons à la libre exploitation!", dénonce Pierre Cuppens, secrétaire général de la CSC bâtiment-industrie et énergie. Mercredi, les syndicats demanderont dès lors aux instances européennes une prévention adéquate afin d'éliminer toute forme de fraudes sociales.

Parallèlement à cette manifestation, la Centrale Générale FGTB-Charleroi et la CSC-B.I.E Charleroi mèneront une action "coup de poing" mercredi vers 8h15 sur un chantier de la ville. De nombreux travailleurs étrangers, victimes de ce dumping social selon les syndicats, sont employés sur ce chantier.

rtbf.be

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Japon, le pays où la démographie prend des accents de science fiction

http://www.express.be/joker/fr/world/japon-le-pays-ou-la-demographie-prend-des-accents-de-science-fiction/167160.htm

« Petit à petit, mais inéluctablement, le Japon évolue vers un type de société dont les contours et les rouages ont seulement été envisagés dans la science fiction », écrit Nick Eberstadt, un démographe, dans le Wilson Quaterly, se référant à la dystopie de P.D. James, « Les Fils de l’Homme », dans laquelle l’auteure imagine un monde dans lequel l’infertilité progressive des hommes a conduit les femmes à promener des poupées dans des landaus, et où les rares enfants sont agressifs et antisociaux.

Eberstadt est spécialisé dans les problèmes posés par le déclin de la fertilité dans le monde. Il estime que le cas du Japon est unique. Le taux de fécondité du pays s’établit à 1,3 enfant par femme, bien en deçà du niveau nécessaire pour que la population puisse seulement se renouveler. Avec le développement de l’espérance de vie, en 2040 le pays pourrait bien se trouver dans la situation inédite de compter un centenaire par nouveau-né. D’ici là, la population devrait se réduire de 20%, ce qui pose le problème du déclin économique et de la viabilité du welfare-state.

Pour Eberstadt, c’est l’association du libéralisme et du traditionalisme qui est à l’origine de cette catastrophe. D’un côté, les valeurs religieuses et les valeurs familiales traditionnelles se sont effondrées, conduisant au déclin des mariages, et à la progression des divorces ; et de l’autre, il est toujours impensable de concevoir un enfant hors mariage. Du coup, les jeunes Japonais renoncent à avoir des enfants, et l’émergence des familles monoparentales n’a pas eu lieu comme dans les autres pays occidentaux. En outre, les Japonais du 21ème siècle ne sont guère plus intéressés par l’immigration qu’ils ne l’étaient au cours du siècle précédent, se fermant ainsi de la solution que celle-ci pourrait leur apporter sur le plan démographique. En 2009, le Japon a naturalisé à peine un tiers du nombre de citoyens que la Suisse a naturalisés au cours de la même année, alors que la population de cette dernière ne correspond qu’à 6% de celle du Japon, et que la Suisse n’a pas la réputation d’être le pays le plus ouvert en matière d’immigration.

Ces déséquilibres ne vont pas sans poser des problèmes. Le pays connait un des plus forts taux de suicide du monde développé. On assiste aussi à l’apparition de phénomènes tout à fait spécifiques. Il est par exemple possible de louer des « membres de la famille » pour s’en faire accompagner au mariage de ses amis ; les séniors peuvent se procurer des « babyloids »,

des peluches qui imitent les bruits que les bébés produisent ; et les chercheurs planchent sur la conception de robots qui ressemblent à des bébés. Très fréquemment, les jeunes ne quittent plus le foyer parental, ils deviennent des « parasites célibataires ». On dénombre également des centaines de milliers de « hikikomori », ces jeunes hommes qui refusent toute vie sociale et passent tout leur temps à jouer à des jeux vidéos, à lire des mangas ou à surfer sur internet.

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Le ministre japonais des Finances: 'Que les personnes âgées se dépêchent de mourir'

http://www.express.be/business/fr/economy/le-ministre-japonais-des-finances-que-les-personnes-agees-se-depechent-de-mourir/184866.htm

« Que le ciel vous aide si l’on vous force à vivre lorsque vous voulez mourir. Rien qu’à penser que c’est payé par le gouvernement, on a du mal à dormir », a déclaré le ministre japonais des Finances, Taro Aso, lui-même âgé e 72 ans, au cours d’un meeting du Conseil National pour les réformes de la Sécurité Sociale, lundi dernier. Aso pense que les personnes âgées devraient « se hâter de mourir ». « On ne trouvera pas de solution à moins de les laisser se dépêcher de mourir », a-t-il estimé, précisant qu’il avait déjà donné des instructions pour empêcher que l’on prolonge artificiellement son existence. « Je n’ai pas besoin de ce genre de soin. Je veux mourir vite », a-t-il précisé.

Durant la réunion, Aso a évoqué ce qu’il appelle les « personnes à tube», les personnes qui ne peuvent plus se nourrir par elles-mêmes.

Aso a déjà occupé la fonction de Premier ministre, et il est connu pour son franc-parler et ses gaffes. En novembre 2008, il avait déjà mis en cause les personnes âgées : Lorsque je me rendais à des réunions de classe, quand j’avais 67 ou 68 ans, je voyais des personnes âgées affaiblies qui allaient constamment voir le médecin…mes dépenses médicales sont bien plus faibles, parce que je marche et ainsi de suite…. Pourquoi devrais-je payer pour ceux qui se contentent de manger et de boire et ne font aucun effort ?

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La démographie russe est dans une situation aussi dramatique. Dans une moindre mesure, les démo allemande et italienne aussi.

La démographique est également le principal facteur qui fait que la Chine sera une grande puissance aux pieds d'argile.

Notons l'excellente vigeur de la démo us (qui resteront le 3ème pays le plus peuplé, de loin) et l'assez bonne santé de la démo fçaise (à terme, la population française rattrapera l'allemande).

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