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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Il y a 2 heures, Dino a dit :

Sur le monde les gros titre était sur Assad ET le ministre Islandais. M'enfin bon on s'en fou un peu du titre non ? Ce qui compte c'est ce qui à l'intérieur non ? 

Oui mais c'est le titre qui est l'élément le plus marquant. Les gens ne s'arrêtent pas toujours lire en profondeur un article. Ils ont tendance à survoler les titres et à retenir ces derniers. Résultats, les trucs de Porochenko et compagnie passent inaperçus. 

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Il y a 11 heures, judi a dit :

Oui mais c'est le titre qui est l'élément le plus marquant. Les gens ne s'arrêtent pas toujours lire en profondeur un article. Ils ont tendance à survoler les titres et à retenir ces derniers. Résultats, les trucs de Porochenko et compagnie passent inaperçus. 

C'est pas l'impression que j'ai eue concernant Poroshenko, son nom a été mis en avant dès le début.

Et puis certains s'insurgent de la partialité et du déséquilibre de la liste. Il faut dire qu'il y a eu dès le début des rumeurs lancées prétendant qu'il n'y avait aucun Américain sur la liste, que c'était un coup de l'Occident envers ses prétendus ennemis avec l'appui de la CIA

Pour ceux qui voient des attaques partout envers Poutine, la liste des personnes et sociétés concernées par le Panama Papers est consultable en ligne, et la moisson est large et de tous bords.

Après libre à eux de reprendre à leur compte la ligne de défense de Moscou sans le moindre esprit critique, ça parait tendance en ce moment de dénoncer la propagande de l'occident en embrassant sans réserve la propagande russe.

Libre à eux de considérer comme un hasard le fait de voir apparaître dans les listes le parrain de la fille de Poutine, le père de son beau-fils, la société qui a financé la station de ski où s'est mariée sa fille l'année suivante...

C'est ça la magie de la pluralité des média et des consciences :-) !

En tout cas c'est intéressant de constater l'attitude des média de tous bords, qui servent en effet bien souvent la politique étrangère des états qu'ils abritent. 

Je lis beaucoup la presse russe, et la réaction majoritaire a été assez bien résumée récemment par un journal d'opposition :

"regardez! Il y a Jacky Chan!"

 

 

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il y a pas mal de gens du Golfe .... Qataris, EAU, Saoudiens, Yemen ... pas mal d'Asiatique....... mais ceux là ne font pas la Une. Les Journaux piochent ceux qui leur va bien dans la masse d'informations.

Quant aux français , il n'y a pas de réelles surprises ... Qui a été surpris de voir un Balkani, un Cahuzac... en fait tous ceux qui sont cités parmis les français sont plus des confirmations que des révélations.... alors qu'on sait que ceux là  sont l'arbre qui cache la forêt. C'est ce qui me gène - il n'y a, en fait, pas de réelles surprises en dépit de l'énorme masse d'information.... Nous sommes focalisés sur des cas déjà connus... est ce intentionnel ?

 

après j'ai trouvé a dans La Monde :

"C’est une bonne nouvelle pour la France : sa classe politique n’est pas franchement touchée par le scandale des « Panama papers ». Le Monde n’a retrouvé, outre Jérôme Cahuzac, les époux Balkany et l’entourage de Jean-Noël Guérini, aucun nom de responsable politique français associé à l’une des 215 000 sociétés créées ou administrées par la firme panaméenne Mossack Fonseca. Ont pourtant été passés au peigne fin tous les parlementaires actuels, ministres depuis 1981, maires de grandes villes et états-majors des partis français." ...

mais,

... "il existe de très nombreuses concurrents de Mossack Fonseca. Ainsi, Le Monde en a compté 139 qui opéraient aux îles Vierges britanniques. Il se peut donc que les politiques français n’utilisent pas les services de Mossack Fonseca, mais plutôt ceux de Morgan & Morgan ou de Offshore Incorporations Limited, leader autoproclamé de l’offshore."

j'en déduis que Mossack Fonseca donne la scoumoune aux escrocs français ....
 

Modifié par Lezard-vert
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Il y a 2 heures, Lezard-vert a dit :

après j'ai trouvé a dans La Monde :

"C’est une bonne nouvelle pour la France : sa classe politique n’est pas franchement touchée par le scandale des « Panama papers ». Le Monde n’a retrouvé, outre Jérôme Cahuzac, les époux Balkany et l’entourage de Jean-Noël Guérini, aucun nom de responsable politique français associé à l’une des 215 000 sociétés créées ou administrées par la firme panaméenne Mossack Fonseca. Ont pourtant été passés au peigne fin tous les parlementaires actuels, ministres depuis 1981, maires de grandes villes et états-majors des partis français." ...

mais,

... "il existe de très nombreuses concurrents de Mossack Fonseca. Ainsi, Le Monde en a compté 139 qui opéraient aux îles Vierges britanniques. Il se peut donc que les politiques français n’utilisent pas les services de Mossack Fonseca, mais plutôt ceux de Morgan & Morgan ou de Offshore Incorporations Limited, leader autoproclamé de l’offshore."

j'en déduis que Mossack Fonseca donne la scoumoune aux escrocs français ....
 

Je rajouterais que Le Monde a dit lui-même que tous les papiers n'ont pas été exploités. Résultat, il est un peu facile de dire que la classe politique française n'est pas trop touchée. Il faudrait attendre que tous les documents soient exploités pour le savoir et dire des affirmations pareilles. Parce que si d'ici quelques semaines ou mois, le contraire est avéré, ils auront bien l'air con. 

 

Il y a 2 heures, penaratahiti a dit :

C'est pas l'impression que j'ai eue concernant Poroshenko, son nom a été mis en avant dès le début.

Je n'ai pas dit qu'il n'a pas été cité. Je dis juste qu'ils sont rarement mis en avant. Je m'étais mal exprimé. Oui, il a été mis en avant au début. Mais beaucoup moins que Poutine, le PM islandais ou d'autres. Et rapidement, il est passé au second (voire troisième plan). 

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Après avoir suivi l'émission Cash investigations hier soir sur l'A2, quel est le risque de voir du rifiifi dans l'air type Islande dans ce monde "globalisé"?
J'espère que les onze million et quelques de documents à la disposition du "consortium international de journalistes d'investigations" ne vont pas partir en fumée !

C'est fou l'ingéniosité déployée pour monter de telles combines d'entreprises bidons et prêtes noms pour déplacer/blanchir un max de pognon, et, plus navrant, que cela soit autorisé quasiment dans tout les coins du globe !
On appréciera diversement les réactions des cabinets d'avocats cités au Panama, dans le Delaware, en France avec Claude&associés en n'oubliant pas les représentants de Banques et pas des moindres !
Hautains et méprisants dans leur ensemble avec le pompon pour La Baronne Ariane de Rothschild présidente de la banque Edmond De Rothschild en marge de la COP21.
Ou cette Dame s'est offusquée de l'insistance de la journaliste (Elise Lucet) au sujet d'un de leur "gros client" et des "pratiques Panama Papers" de sa banque.
Le micro étant toujours actif, un "représentant" de la Cop lui a clairement déclaré qu'elle était "intouchable" avant d'écarter définitivement les journalistes.
La Société Générale était pas mal non plus !

L'ami Sapin, n'a pas raté l'occasion d'accuser ses prédécesseurs sur la sortie de la liste des "Paradis Fiscaux" du Panama mais esquive la remarque du journaliste qui lui signifie que cela remonte à 2012 et que l'on est en 2016.

En fait rien n'a changé depuis la crise 2007/2008 coté pratiques financières !
On risque de voir poindre des "chevaliers blancs" lavant plus blanc que blanc nous marteler que les choses vont changer et en faire un leitmotiv de campagne pour 2017 en occultant tout le reste.
 

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41 minutes ago, MIC_A said:

C'est fou l'ingéniosité déployée pour monter de telles combines d'entreprises bidons et prêtes noms pour déplacer/blanchir un max de pognon, et, plus navrant, que cela soit autorisé quasiment dans tout les coins du globe!

L'ingénieurie financiere et juridique c'est un métier comme un autre, un métier qui emploi énormément de monde et qui génère énormément de revenu.

Dans une société de service - l'industrie étant has been - il n'est pas étonnant que ces service crée le besoin pour développer leur activité ...

Ce qui peut sembler un peut étonnant c'est que ces service sont largement démocratisé et que la classe moyenne y a dorénavant facilement acces, mais rien de plus.

La discrétion c'est souvent un impératif clef dans les "affaires", a ce titre il n'est pas étonnant que tout un tas de client cherche la discrétion en utilisant des sociétés écrans.

Tous ca pour dire que les "paradis fiscaux" sont aussi des facilitateur de business utilisé a grande échelle et que c'est entre autre pour cela qu'il existe encore aujourd'hui.

Demain la France interdit a toutes les banque francaise d'échanger avec Panama ... tous les pays qui "gueulent" font de meme et on en parle plus ... les fonds gris iront coloniser d'autre cieux.

C'est simple pourtant personne ne le fait ... parce qu'ils auraient trop a perdre et si peu a gagner.

Pour ceux qui se demande pourquoi des états sont tenter de devenir "attractif" financierement ou juridiquement ... il suffit de regarder le luxembourg. Un pays de bouseux, dont la main d'oeuvre aller bosser dans la sidérurgie francaise pour bouffer ... le grand duc un peu moins con que les autres a décidé de devenir attractif pour les banques. Il a adapté la fiscalité, adapté la loi pour une discrétion bancaire, et installé un systeme large systeme de télécommunication optiquer a l'époque impiratable ... toutes les banques ont affluées, avec elle tous les service associées, les fonds, les gestionnaires, les assureurs etc. De ploucland le luxembourg et devenu un des pays les plus riche de la planete en PIB per capita. Ce business est extrêmement rentable pour les pays qui s'y livrent.

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il y a 42 minutes, MIC_A a dit :

En fait rien n'a changé depuis la crise 2007/2008 coté pratiques financières !

 

On risque de voir poindre des "chevaliers blancs" lavant plus blanc que blanc nous marteler que les choses vont changer et en faire un leitmotiv de campagne pour 2017 en occultant tout le reste.
 

 

C'est tellement marrant de savoir que le monde de la finance pensait qu’avec 2008 ça allait sonner la fin de la récrée...

Et puis en fait les politiques du monde entiers ont sauvé "le système" financier et mieux, n'ont rien changé à tout cela, au plus grand étonnement des acteurs du milieux qui n'en revenaient pas eux mêmes :laugh:

 

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il y a 38 minutes, Shorr kan a dit :

Un truc que je trouve curieux c'est la concentration et le transit de hautes personnalités par une même boite. Je me serais attendu à ce que soit plus ventilé.

Des avis du pourquoi du comment ?

Quand tu connais un truc fiable et que ça parle gros sous et qu'en plus tout ce beau monde se connaît aussi plus ou moins... j'imagine que ça peut aider.

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il y a 13 minutes, Shorr kan a dit :

Un truc que je trouve curieux c'est la concentration et le transit de hautes personnalités par une même boite. Je me serais attendu à ce que soit plus ventilé.

Des avis du pourquoi du comment ?

- "Grosse" boîte dans un pays phare pour ces combines, proche du premier marché du monde.

- ce n'est qu'un bout du haut de l'iceberg et parmi tous les clients cités, combien ont d'autres comptes à d'autres endroits ou dans d'autres firmes ?

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Dans une société de service - l'industrie étant has been - il n'est pas étonnant que ces service crée le besoin pour développer leur activité ...

Ce qui peut sembler un peut étonnant c'est que ces service sont largement démocratisé et que la classe moyenne y a dorénavant facilement acces, mais rien de plus.

Je ne suis quand même pas certain qu'en proportion de ses effectifs, la "classe moyenne" y soit très représentée. Mais oui, au même titre que le de la publicité incite le pécore lambda à risquer ses économies sur le négoce hautement risqué des devises, l'industrie finiaro-juridique cherche des clients, si possible faciles à tondre !

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Tous ca pour dire que les "paradis fiscaux" sont aussi des facilitateur de business utilisé a grande échelle et que c'est entre autre pour cela qu'il existe encore aujourd'hui.

Demain la France interdit a toutes les banque francaise d'échanger avec Panama ... tous les pays qui "gueulent" font de meme et on en parle plus ... les fonds gris iront coloniser d'autre cieux.

C'est simple pourtant personne ne le fait ... parce qu'ils auraient trop a perdre et si peu a gagner.

C'est le drame.

 

Et pour revenir sur le développement assez prodigieux de cette "économie" - qui ne produit pratiquement rien, sauf pour les rares cas où l'opacité souhaitée pour telle ou tel affaire (ou tel ou tel "coup" plutôt) est "utile" (désolé pour l'avalanche de guillemets, mais ils s'imposent) - bref, le développement de tous ces bidules offshore a à mon sens tout à voir avec les ruptures technologiques et politico/juridiques de l'après seconde guerre mondiale :

  • Les télécommunications instantanées et la dématérialisation permettent à la fois les transferts de fonds super-rapide, sans risque, sans pertes d'une part, le suivi des affaires et la contractualisation à distance d'autre part.
  • Les transports de personnes par avion permettent de se déplacer quand il est utile de causer face à face, et justifient également le besoin de disposer de fonds un peu partout. Ils laminent les sentiments d'appartenance à des nations : les riches sont largement apatrides et mobiles.
  • La production et le transport aisé des biens et services sur la planète entière justifie la forte mobilité des capitaux, le développent et la résilience des multinationales.
  • Le politique, à un moment (et avant ces ruptures technologiques !), s'est laissé convaincre qu'imposer la liberté de circulation des capitaux permettraient d'éviter que les grandes fortunes ne souhaitent prolonger leurs affrontements commerciaux en favorisant des affrontements armés et, qu'à l'inverse, ils n'y auraient plus intérêt. Convaincre les politiques a été d'autant plus simple que tout ces micmacs sont cachés, obscures, et malgré tout hors de portée du péquin lambda.
  • Le droit des états a commencé par rendre ces mouvements possibles, puis a été dépassé et même retourné pour les rendre enkystés : la justice financière est cantonnée aux frontières et à un maquis juridique volontairement entretenu. En pratique, elle est devenue totalement inopérante à l'échelle - nationale - à laquelle elle s'exerce. Lente, elle s'attache à prouver par des éléments patents des montages qui reposent sur des éléments volatiles, intangibles, aisément dissimulés et destructibles dans l'instant : ça ne fonctionne plus du tout.
  • Dernière couche : pour être certain de s'assurer du droit, les très riches rachètent, en plus de législateurs/régulateurs par ci par là, la presse et forment l'opinion des démocraties, par nécessairement selon des plans concertés et structurés, mais avec une belle ténacité convergente de nombreux acteurs intéressés aux mêmes buts (politique de l'offre, course aux subventions publiques et privatisation à tout va à grand coup d'occultation des frais cachés...).

Au final, la question posée est celle du maintien des démocraties et des nations, progressivement dépouillées d'une bonne part de leur pouvoir, soumises à chantages et auto-contraintes ; les nations sont-elles encore pertinentes, arcboutées qu'elles sont sur des territoires physiques où s'exerce leur pouvoir (la force au service du droit national), alors que leurs adversaires sont mobiles et ont, ailleurs que sur le territoire national, autant de bases arrières échappant à leur juridiction ?

La clé de voute est évidemment la sacralisation de la propriété privée, quelle qu'en soit la démesure : c'est par là que ce système pourrait tomber. Ou alors une bonne grosse guerre, qui remette en valeur quelques arguments bien physiques, du style "c'était, votre aciérie".

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52 minutes ago, Shorr kan said:

Un truc que je trouve curieux c'est la concentration et le transit de hautes personnalités par une même boite. Je me serais attendu à ce que soit plus ventilé.

Des avis du pourquoi du comment ?

Je plussoie Ciders dans ce sens où les bons avocats fiscalistes et gestionnaires de fortunes ne sont pas non plus légions, et les très bons sont rares, tous ayant une tendance à concentrer le business dans quelques cabinets de taille très conséquente, ou à s'établir dans des très petits avec peu de clients (mais des maousses, à qui ils prélèvent un max). Avoir à la fois la compétence, une réputation à la fois importante et discrète (non, non, ce n'est pas incompatible) et le carnet d'adresse, c'est pas si fréquent, et dans un univers où il s'agit de faire confiance à des prestidigitateurs implantés dans des pays à faible visibilité et faible contrôle, les garanties que tu peux avoir sur eux ne sont pas toujours très nombreuses, et les capacités de contrôle sont très inégales. Donc le renom de la boîte ou de l'individu compte énormément, beaucoup plus que dans d'autres domaines, que ce soit toi directement qui opère avec eux, ou que ça passe (initialement) par l'intermédiaire d'une banque dans ton pays. Qui plus est, c'est pas un nouveau marché, donc il a eu plusieurs phases, et là il a tendance, dans les paradis fiscaux établis, à se concentrer (tout comme la majorité de l'argent des paradis fiscaux s'est lui-même concentré dans un nombre plus réduit d'endroits depuis 40 ans; y'en a un peu partout, mais les vrais gros sous sont nettement plus localisés). Faut pas oublier que ces processus ne sont pas gratuits du tout, et les intermédiaires et prestataires en tous genres prennent des pourcentages conséquents, donc il y a là aussi un processus économique de rationalisation des coûts, "d'industrialisation" de la filière, en somme. Ajoute à cela le fait, comme dit plus haut, qu'il s'agit d'un petit monde (au niveau international et dans chaque pays) qui communique et va, au final, dans les mêmes endroits (en nombre souvent très réduit) pour se saoûler, baiser, bouffer, se relaxer.... Et pour placer le fric: tout groupe humain ou animal a tendance à se rassurer dans les mouvements de foule de ses pairs, que ce soit justifié ou non.... Regarde l'histoire de Maddoff, en dernier recours: le mec a fait sa carrière en exploitant cette tendance. Même dans ces milieux censément mieux informés et plus malins que tout le monde, le moutonisme et les effets de mode abondent. On voit ça dans les bulles spéculatives, dans les "endroits du moment" où "il faut investir", sans toujours qu'on sache réellement pourquoi: l'histoire de l'afflux de capitaux occidentaux en Chine dans la décennie précédente est pleine d'histoires absurdes et de plantades monumentales de ce genre. 

En somme, beaucoup de facteurs font que seuls quelques noms émergeront dans chaque paradis fiscal: le succès attire le succès, que ce soit justifé ou non, pour de bonnes raisons.... Et des beaucoup moins bonnes. 

Enfin, faut quand même signaler que la somme de gens et organisations ayant du fric à planquer représente quand même pas mal de monde: si le business est concentré, y'en a aussi une certaine masse très ventilée. 

5 minutes ago, Boule75 said:

- "Grosse" boîte dans un pays phare pour ces combines, proche du premier marché du monde.

- ce n'est qu'un bout du haut de l'iceberg et parmi tous les clients cités, combien ont d'autres comptes à d'autres endroits ou dans d'autres firmes ?

 

C'est encore plus complexe par le fait que la grande majorité des sociétés écrans et comptes gérés par des banques et intermédiaires divers sont eux-mêmes juste des "lieux" virtuels de transit de l'argent, très peu étant des destinations, si tant est que le but du montage ne soit pas le mouvement permanent des sommes en question. Pour 1 million que tu mets ainsi hors des radars, tu peux avoir des dizaines de sociétés écrans qui n'ont de réalité que sur le papier, au mieux sur une plaque en cuivre et une boîte au lettre (qui prend le courrier de plusieurs sociétés de ce type) sous le porche d'un immeuble pourri à Panama City, avec parfois un homme de paille qui prend une enveloppe pour dire, si jamais quelqu'un vient poser une question, que c'est sa boîte qui fait un business légitime (et qui retourne pêcher après). 

C'est pourquoi ces Panama Papers sont importants: moins pour les noms révélés que pour, potentiellement, l'entrée dans ce vaste réseau complexe du "dark money" pour des organismes publics qui pourraient ainsi avoir un gros boost dans leur capacité à tracer et cartographier certains flux.... Même si le "système" s'adapte et se recompose vite. 

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Il y a 10 heures, Tancrède a dit :

C'est encore plus complexe par le fait que la grande majorité des sociétés écrans et comptes gérés par des banques et intermédiaires divers sont eux-mêmes juste des "lieux" virtuels de transit de l'argent, très peu étant des destinations, si tant est que le but du montage ne soit pas le mouvement permanent des sommes en question. Pour 1 million que tu mets ainsi hors des radars, tu peux avoir des dizaines de sociétés écrans qui n'ont de réalité que sur le papier, au mieux sur une plaque en cuivre et une boîte au lettre (qui prend le courrier de plusieurs sociétés de ce type) sous le porche d'un immeuble pourri à Panama City, avec parfois un homme de paille qui prend une enveloppe pour dire, si jamais quelqu'un vient poser une question, que c'est sa boîte qui fait un business légitime (et qui retourne pêcher après). 

C'est pourquoi ces Panama Papers sont importants: moins pour les noms révélés que pour, potentiellement, l'entrée dans ce vaste réseau complexe du "dark money" pour des organismes publics qui pourraient ainsi avoir un gros boost dans leur capacité à tracer et cartographier certains flux.... Même si le "système" s'adapte et se recompose vite. 

Oui !

Un autre aspect révélé (pour moi du moins, mais je ne le retrouve pas en détail ; il me semble que c'est milieu du très volumineux dossier consacré à l'affaire par The Telepgraph, oui, oui), c'est "l'économie locale" qui tourne autour de ces activités de dissimulations, avec des prêtes noms qui gagnent leur pitance en endossant le rôle de membre du conseil d'administration de telle ou telle compagnie à titre éphémère, le montage complet de directions fictives d'entreprises et de contrôleurs aux comptes (!) grâce à des sortes d’intermittents du spectacle chargés de donner le change, de signer des papiers et des transactions à la place des vrais donneurs d'ordre, et rémunérés à ce titre. Je connaissais les mécanismes des Trusts, mais là, je découvre... Ils sont eux-même liés par des contrats qui les obligent à faire précisément ce qu'on leur dit et, j'imagine, les immunisent à leur tour contre d'éventuelles poursuites qui pourraient les concerner en tant que "dirigeants" ou "possesseurs" de sociétés qu'ils ne sont qu'en apparence !

Il y a même une variété d'évêque pas catholique cité à propos des magouilles du père Cameron :blush:

Citation

The fund, which was established in the 1980s with help from the Prime Minister’s late father, continues today. The Guardian says it has confirmed that "in 30 years Blairmore has never paid a penny of tax in the UK on its profits".

The newspaper said that Blairmore Holdings was incorporated in Panama but based in the Bahamas, where the fund retained up to 50 Caribbean officers each year. "Their job was to sign paperwork and fill roles such as treasurer and secretary. They included the late Solomon Humes, a lay bishop with the non-denominational Church of God of Prophecy. He acted in various roles including vice-president over a number of years from the mid-1990s," the newspaper wrote.

Le fond, établi dans les années 80 avec l'aide de feu le père du Premier Ministre, est toujours actif. Le Guardian affirme avoir la certitude "qu'en 30 années, Blairmore n'a jamais payé au Royaume Uni un penny d'impôts sur ses profits ."

Le journal affirme que Blairmore Holdings était déclaré au Panama mais basé dans les Bahamas [si qqu'un sait expliquer ça...], où le fond employait jusqu'à 50 "officiers" caribéens chaque année. "Leur boulot consistait à signer des papiers et à endosser des roles tels que secrétaire et trésorier. On trouvait parmi eux eux feu Solomon Humes, un évêque honoraire [lay ?] de la non-denominational [quoi ?] Eglise de la Prophétie de Dieu. Il a endossé plusieurs fonctions y compris celle de vice-président durant un certain nombre d'année à partir de la fin des années 1990", écrit le journal.

Le Gurdian a un dossier aussi, bien sûr : http://www.theguardian.com/news/series/panama-papers

Modifié par Boule75
Histoires d'italiques dans la traduction, par coquetterie :-)
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20 minutes ago, Boule75 said:

Oui !

Un autre aspect révélé (pour moi du moins, mais je ne le retrouve pas en détail ; il me semble que c'est milieu du très volumineux dossier consacré à l'affaire par The Telepgraph, oui, oui), c'est "l'économie locale" qui tourne autour de ces activités de dissimulations, avec des prêtes noms qui gagnent leur pitance en endossant le rôle de membre du conseil d'administration de telle ou telle compagnie à titre éphémère, le montage complet de directions fictives d'entreprises et de contrôleurs aux comptes (!) grâce à des sortes d’intermittents du spectacle chargés de donner le change, de signer des papiers et des transactions à la place des vrais donneurs d'ordre, et rémunérés à ce titre. Je connaissais les mécanismes des Trusts, mais là, je découvre... Ils sont eux-même liés par des contrats qui les obligent à faire précisément ce qu'on leur dit et, j'imagine, les immunisent à leur tour contre d'éventuelles poursuites qui pourraient les concerner en tant que "dirigeants" ou "possesseurs" de sociétés qu'ils ne sont qu'en apparence !

 

Oui, les "hommes de paille professionnels" sont une figure courante dans des lieux comme Panama City, à Jersey.... Ou au Delaware, où on trouve tant de gens ne payant pas de mine qui sont membres de "conseils d'administrations" (particulièrement oubliable et flatteur tout à la fois aux USA où on raffole des titres). Beaucoup sont des gens lambda à qui on donne un petit bréviaire des comportements à adopter et des réponses à fournir pour les rares cas où quelqu'un viendrait, certains forment une "élite" de ce métier en cumulant un maximum de tels jobs, souvent en ayant un minimum de qualification (être plus ou moins vaguement avocat, porter un costume la majorité de la journée, avoir plusieurs adresses....) et sachant donner les apparences de la respectabilité et de la légitimité du "businessman". Et plus simplement, n'importe qui dans la chaîne (l'avocat, le conseiller bancaire....) peut simplement être lui-même le prête-nom, sauf dans les endroits où plus de règles peuvent exister dans ce domaine, qui insistent sur une apparence de séparation entre qui peut-être juge et partie....Et là encore, réellement s'en rendre compte supposerait qu'on envoie suffisamment de monde pour une inspection physique de chaque maillon de la chaîne.... Y compris le lieu de domiciliation de la société écran qui peut aussi bien n'être qu'un terrain vague appartenant.... A une autre société écran. Quand on se balade à Jersey en cherchant ces petits détails, on trouve une foule de petites choses amusantes de ce type: c'est plus élégant et "1er monde" que dans des lieux comme Aruba, les îles Caïman ou Curaçao, mais ça garde aussi une certaine part du charme douteux des éleveurs de mouton planquant leur bas de laine et les profits de la distillerie clandestine des argousins. 

Quote

 

le montage complet de directions fictives d'entreprises et de contrôleurs aux comptes


 

Comme si le métier de commissaire aux comptes, sa réalité, son utilité très théorique et sa réputation n'avaient pas déjà assez de cadavres dans le placard..... 

 

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6 minutes ago, Kiriyama said:

J'ai vu l'interview d'un avocat suisse qui disait qu'au moment de la création de ces société offshores, c'était légal, donc aucun risque de poursuites pour les avocats et leurs clients.

Ce qui est illégal c'est de ne pas déclarer ses revenus ou ses richesse aux impôts ... c'est a peu près tout.

Le petit souci c'est que l'avocat qui monte un plan discret servant a blanchir de l'argent sale ... peut très bien se retrouver complice, et donc dans le box des accusés au même titre que ses clients. Bien entendu il faut prouver que l'avocat savait qu'il montait un dispositif de fraude.

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24 minutes ago, g4lly said:

Ce qui est illégal c'est de ne pas déclarer ses revenus ou ses richesse aux impôts ... c'est a peu près tout.

Le petit souci c'est que l'avocat qui monte un plan discret servant a blanchir de l'argent sale ... peut très bien se retrouver complice, et donc dans le box des accusés au même titre que ses clients. Bien entendu il faut prouver que l'avocat savait qu'il montait un dispositif de fraude.

Quasiment improuvable dans la plupart des cas, tout comme une activité discrète des banques d'investissement avec le type de prestataires de service qui tourne autour de cette filière de la gestion de patrimoine: un petit (ou moins petit) prêt flash pour qu'un des dits prestataires (avocats et autres) puisse faire une rapide opération boursière suivant un tuyau de la même banque ou d'une autre (ou juste d'un trader), se faire un rapide bénef au taux improbable, et rembourser, le tout en moins de deux jours. Le plus souvent avec de petites sommes (mais très souvent) pour rester sous la barre observée par le fisc. dans ce petit monde; ils le font tous, le tuyau assorti du prêt est un mode de rémunératio discrète, de renvoi d'ascenseur ou de simple signal pour dire "tu es toujours dans le club, tu as droit aux goodies" (c'est particulièrement fréquent chez les avocats et banquiers qui ont évidemment un accès privilégié aux infos côté décisions.... Vu qu'ils en sont les clercs: ces infos qui périment rapidement sont donc une bonne monnaie). Mais va prouver qu'il s'agit d'un délit d'initié. La marge est bonne pour la banque, excellente pour la personne concernée, et évidemment, ces marges et la multiplication de telles opérations tend avec le temps à favoriser une encore plus grande inclination à mobiliser l'argent dispo sur ces personnes et des opérations de ce type plutôt que pour le péquin ou l'entreprise lambda qui, insensiblement, perdent encore un peu plus un accès correct au crédit. 

Modifié par Tancrède
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Au fait, est-ce que les propriétaires de paille peuvent doubler le vrai propriétaire du fond ? Après tout, tout est à leur nom ! Ils peuvent très bien aller retirer les fonds de la société vu que légalement ils sont propriétaires.

Sinon, François Fillon aimerait bien limiter le rôle des lanceurs d'alerte. A lire ici.

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  • 4 weeks later...

Et pour ceux qui défendent les lanceurs d'alerte, qu'aurait-il fallu faire de Snowden ?

sinon, plus sérieux, une petite animation qui mériterait d'être refaire pour être plus lisible :

http://www.dailymotion.com/video/x3bgs5v_35-ans-d-economie-mondiale-en-20-secondes_tv

Pour ceux qui sont abonnés :

Citation

Réflexion sur le capitalisme de connivence
2 mai 2016

Bien connue outre-Atlantique, mais largement occultée en France, la notion de Capitalisme de connivence, ou Crony capitalism en anglais, fournit pourtant une grille de lecture intéressante concernant la situation des économies et des sociétés développées contemporaines. Alors qu'en pratique il existe plusieurs versions de l'économie de marché et du système économique capitaliste, le libéralisme et le capitalisme sont pêle-mêle fréquemment accusés d'être à la source des frustrations des peuples ; sans nécessairement que les personnes émettant ces accusations sachent exactement ce que ces notions recouvrent par ailleurs. Or, ces détracteurs se trompent de cible et devraient se questionner au sujet d'une déviance foncièrement illibérale du capitalisme qui dévoie et travestit l'esprit originel de ce système économique via la collusion des pouvoirs politiques, économiques, financiers et syndicaux. En effet, dans ce cadre, l'accroissement du poids de l'Etat, l'emprise sur ce dernier des grandes entreprises, du système financier et des groupes d'intérêts catégoriels ne sont en réalité que des manifestations différentes d'un seul et même phénomène : le capitalisme de connivence.

Description
L'analyse économique présente (1) la notion de capitalisme de connivence et (2) ses manifestations économiques, avant de souligner les idées sous-jacentes de (3) recherche de rente et de (4) protectionnisme, pour finalement livrer des exemples pratiques particulièrement éclairants.

http://www.leconomiste.eu/publication-hebdomadaire/payant/reflexion-sur-le-capitalisme-de-connivence-detail.html

Pour les autres, tant pis.

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  • 4 weeks later...

Tribune critique, dans le Figaro, d'une étude du centre de recherche du FMI sur le effets des politiques "néo-libérales" (je le mets entre guillemets car tout le monde ne comprend pas cet adjectif pareil) ; tant le titre de l'article, que le fait que celui-ci parraîsse dans le Figaro, que le fait que cette étude bien décapante provienne du FMI himself, sont significatifs.

Son remis en cause à la fois la libre circulation des capitaux, et le dogme de l'austérité-porteuse-de-confiance, sur la base d'analyse des politiques passées et de stats, pas au premier chef de constructions théoriques ; une analyse a posteriori d'une expérimentation grandeur nature à laquelle nous participons tous : la crise de 2008, les politiques menées en retour, tous événements fournissant un retour d'expérience rare dans le cadre de notre économie mondialisée. Ce n'est pas toutes les décennies qu'on peut observer un choc franc, quantifié, mesuré, et des options très différentes pour y répondre, avec leurs effets.

Néolibéralisme : le FMI fait son mea culpa, à quand celui des élites françaises ?

Citation

C'est un article en forme de mea culpa, qu'a publié, en fin de semaine dernière, Finance and Development, le magazine du Fonds Monétaire International (FMI), temple du monétarisme et de l'orthodoxie néolibérale. Signé de trois économistes de la section recherche du FMI - Jonathan Ostry, Prakash Loungani et Davide Furceri - il est dénommé «Le néolibéralisme est-il survendu?» A lire l'article, malgré les précautions d'usage employées par les auteurs, la réponse est clairement positive. Les économistes déroulent en effet une série d'arguments solidement étayés, qui sont autant de critiques en règle des politiques de dérégulation menées partout dans le monde depuis quarante ans, sous l'égide…du FMI! Mieux vaut tard que jamais.

L'article égratigne en particulier deux piliers de la doctrine économique dominante: la libre circulation des capitaux, et la priorité donnée à la réduction des déficits.

Contrairement à ce qu'affirmait la théorie orthodoxe, constatent les économistes, l'ouverture des marchés de capitaux n'a pas eu - c'est un euphémisme - que des effets positifs pour les pays qui l'ont mis en œuvre. Certes, elle a permis un afflux de liquidités utiles à court terme. Mais elle a rendu les Etats qui l'ont pratiquée dépendants des investisseurs étrangers. Pour peu que ceux-ci prennent peur, et décident de quitter massivement le pays, et ce dernier est bon pour une bonne récession, voire pour une violente crise financière dans les cas les plus graves. Ce fut le cas, par exemple, pour les pays touchés par la crise asiatique de 1997. Une crise qui portait déjà en germes les folies financières qui allaient emporter l'économie mondiale une décennie plus tard.

 

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il y a 33 minutes, Serge a dit :

Il est normal de ne pas comprendre le neo-libéralisme des lors que cela n'existe pas ?

Qui a théorisé le neo-libéralisme ?

Réponse : personne. C'est juste une tarte à la crème. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Néolibéralisme

http://www.universalis.fr/encyclopedie/neo-liberalisme/

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Quelqu'un qui écrit un truc pareil :

Citation

et qui prennent des orientations politiques communes, prônant la dérégulation des marchés (qui doivent se « réguler eux-mêmes » par le jeu de la concurrence et des « lois du marché »)

Ne comprend déjà pas ce qu'il écrit. Comment prôner une fin de régulation pour aboutir à une régulation ? C'est absurde.

Aucun libéral ne propose la fin de toute régulation. Ils propose en revanche des atténuation ou des disparition de la réglementation pour passer d'une régulation par l'état à une régulation par le marché.

Autre perle :

Citation

La signification du mot « néolibéralisme » a beaucoup varié au cours du temps : le terme ne fait pas consensus et son utilisation requiert une grande prudence, tant il a oscillé entre différentes significations :

Donc c'est un gros gloubiboulga de tout et de rien. On cite tout et ça fait un truc, mais un truc dont on est pas sûr. Aussi, on peut faire des étude dessus. Mais ça serait quand même bien de savoir ce que c'est, parce que sinon, on peut pas faire d'étude. 

Elle est rigolote celle-là : Hayek un neo-libéral ! C'est juste un autrichien. Mais c'est vrai que ça forcerait de le lire pour savoir ce que c'est. (Je note au passage de mémoire que l'article sur Hayek dans wiki ne parle pas de neo-libéralisme.)

En résumé : indigence intellectuelle. 

Modifié par Serge
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il y a 41 minutes, Serge a dit :

Aucun libéral ne propose la fin de toute régulation. Ils propose en revanche des atténuation ou des disparition de la réglementation pour passer d'une régulation par l'état à une régulation par le marché.

Mais ça correspond exactement à ta citation de l'article (pas très bien tournée) !

prônant la dérégulation des marchés (qui doivent se « réguler eux-mêmes » par le jeu de la concurrence et des « lois du marché »)

il y a 41 minutes, Serge a dit :

Donc c'est un gros gloubiboulga de tout et de rien. On cite tout et ça fait un truc, mais un truc dont on est pas sûr.

Ce ne serait pas le seul terme dont la signification ait changé au cours du temps, d'une part, et dont le sens soit flou et flottant.

Et puis on trouve quand même une bonne quinzaine d'occurences du terme libéralisme sur la page consacrée à Hayek, où est notée sa participation "au Colloque Walter Lippmann qui réunit à Paris de nombreux intellectuels libéraux, désireux de refonder le libéralisme, "une des premières fois où les participants s’interrogèrent pour savoir s’il convenait de conserver le mot « libéralisme » ou bien d’adopter celui de « néo-libéralisme ». Pour François Bilger1, le colloque Walter Lippmann « peut être considéré comme l’acte de naissance officiel du nouveau libéralisme »."

(fascinant le jeu de copier-coller avec Wikipedia, n'est-il pas ?-)

Modifié par Boule75
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