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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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Trouver des références au libéralismes dans le cas de Hayek est une évidence. Hayek est un "autrichien", donc il est dans la filiation de Menger, marginaliste, courant libéral. 

Le détail étant qu'il n'existe pas dans le libéralisme de neo-libéralisme. 

Parler de néo-libéralisme quand on voit le terme libéralisme est autant ridicule que de qualifier une république démocratique de démocratique parce qu'il y a "démocratique" dans le nom.

enfin, pour la citation, (au delà de la structure grammaticale de la phrase qui suffit) la dérégulation n'existe pas. Cela ne peux pas exister. C'est de l'ordre de l'impossible. Écrire de quelqu'un qu'il prône une dérégulation revient à ne pas comprendre ce que l'on écrit.

On ne peut parler que de "déréglementation". Il n'existe rien d'autre. 

Ceux qui n'ont de cesse de parler dérégulation sont juste des manipulateurs qui cherchent à effrayer les foules en introduisant un sens nouveau grâce à une proximité phonétique entre deux termes.

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"libéralisme" + "refonder le libéralisme" = "néo-libéralisme" et je vais arrêter là par ce que ça n'a aucun intérêt comme (non-)débat.

il y a une heure, Serge a dit :

enfin, pour la citation, (au delà de la structure grammaticale de la phrase qui suffit) la dérégulation n'existe pas. Cela ne peux pas exister. C'est de l'ordre de l'impossible. Écrire de quelqu'un qu'il prône une dérégulation revient à ne pas comprendre ce que l'on écrit.

C'est fou le nombre de gens et de lois qui se réfèrent à des notions inexistantes !

Airline Deregulation Act (USA, 1958)

Deregulation Act 2015 (UK) :

A bill to make provision for the reduction of burdens resulting from legislation for businesses or other organisations or for individuals; make provision for the repeal of legislation which no longer has practical use; make provision about the exercise of regulatory functions; and for connected purposes.

 

 

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C'est bien ça. Tu confonds donc régulation et réglementation.

Pour un comptable, c'est pas mal.

Donc, au lieu de te foutre des personnes sur d'autres fils, tu serais bien inspiré d'acheter un dictionnaire.

C'est bien de lire, comprendre ce que l'on lit, c'est mieux.

Modifié par Serge
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Comptable ? Enfin bref...

Deux articles dans The Telegraph :

  • à propos de la possible sortie du Royaume-Uni de l'UE et de ses conséquences sur sa capacité de refinancement à court terme : dégradation certaine de la "note" de Standards & Poors, nouvelle hausse de l'endettement, planche à billet et donc dévaluation de la Livre. Et grosses incertitudes sur la CIty.
  • et à propos de la France et de son profond pessimisme vis à vis de l'UE. Le contrepoint n'est pas fourni (Wallaby l'a livré dans un autre fil je crois), à savoir que ce pessimisme ne se double pas d'une volonté affichée de quitter l'UE, au contraire pour la majorité des français. L'analyse est assez juste et dure, tout de même. Le remède proposé est évidemment assez foireux, pour ne pas changer, mais le parallèle avec les années 30 est correct.
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Titres de la chronique économique temps réel du Telegraph aujourd'hui :

Citation

FTSE 100 falls to lowest level since May 20
Pound volatility hits record high on Brexit worries
Flight to safety resumes ahead of EU referendum as gold hits four-week high
Pound falls to eight-week low
China stocks slide on weak investment data

soit :

Le FTSE 100 tombe au plus bas depuis le 20 mai [jusque là, tout va bien]
La volatilité de la Livre atteint un record face à l'anxiété du Brexit
La fuite vers la sécurité reprend avant le référendum sur l'UE tandis que l'or est à son plus haut de 4 semaine
La Livre atteint son plus bas sur 8 semaines
La bourse chinoise dérape du fait des mauvais chiffres de l'investissement

 

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  • 1 month later...
Le 24/07/2016 à 22:12, Kiriyama a dit :

Le sommeil intéresse les entreprises. A lire ici.

C'est exact, on apprend ça durant les cours de FH, le respect des cycles ultradiens et cyrcadiens est primordial pour l'être humain.

Une personne fatiguée sera, selon sa motivation, capable de générer du travail efficace, mais sur une durée assez courte, et avec des conséquences non négligeables.

Comme dirait l'autre: "toujours rembourser sa dette de sommeil, elle est non négociable"

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Le 24/07/2016 à 21:12, Kiriyama a dit :

Le sommeil intéresse les entreprises. A lire ici.

 

Il y a 5 heures, ascromis a dit :

C'est exact, on apprend ça durant les cours de FH, le respect des cycles ultradiens et cyrcadiens est primordial pour l'être humain.

Une personne fatiguée sera, selon sa motivation, capable de générer du travail efficace, mais sur une durée assez courte, et avec des conséquences non négligeables.

Comme dirait l'autre: "toujours rembourser sa dette de sommeil, elle est non négociable"

Oui, oui, et mille fois oui. L'insomniaque que je suis abonde sans réserve dans ce sens. Vous n'imaginez pas à quel point.

Matez l'heure de mon post...

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  • 2 weeks later...

Tiens, alors que les accords transatlantiques sont décrit comme destructeurs pour les entreprises européennes, l'Union Européenne propose la mème type d'accord avec l'Afrique de l'Ouest qui serait quasi unilatéral selon certains :

http://appels-urgents.peuples-solidaires.org/appel-urgent/ue-ape

Initié par l’Union européenne en 2000, l’Accord de partenariat économique (APE) est censé favoriser le développement économique et réduire la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Mais en contraignant cette dernière à supprimer la plupart de ses protections commerciales vis-à-vis des importations de produits européens, l’APE servirait avant tout les intérêts d’une poignée de multinationales européennes au détriment des populations les plus vulnérables d’Afrique de l’Ouest.

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Le 05/08/2016 à 21:40, collectionneur a dit :

Tiens, alors que les accords transatlantiques sont décrit comme destructeurs pour les entreprises européennes, l'Union Européenne propose la mème type d'accord avec l'Afrique de l'Ouest qui serait quasi unilatéral selon certains :

http://appels-urgents.peuples-solidaires.org/appel-urgent/ue-ape

Initié par l’Union européenne en 2000, l’Accord de partenariat économique (APE) est censé favoriser le développement économique et réduire la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Mais en contraignant cette dernière à supprimer la plupart de ses protections commerciales vis-à-vis des importations de produits européens, l’APE servirait avant tout les intérêts d’une poignée de multinationales européennes au détriment des populations les plus vulnérables d’Afrique de l’Ouest.

 

Bah on se fait tabasser par l'enfant le plus fort de la classe, alors on va soulager notre frustration en tabassant l'enfant handicapé de la classe. Quoi de plus naturel ? :happy:

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  • 2 weeks later...

Pourquoi les taux bas des banques centrales sont néfastes :

Citation

Le crédit gratuit, responsable de la faible croissance ?

Par Simone Wapler, le 19 août 2016


Le crédit gratuit favorise les opérations de fusions-acquisitions des entreprises cotées mais nuit à la croissance de l’économie réelle. La croissance molle est en réalité le sous-produit des politiques monétaires des banques centrales.

Les marchés actions et obligataire vont très bien. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 marque un nouveau record, l’indice Dow Jones n’en est pas loin.
Certes, les actions sont chères mais qui s’en soucie ? Il y a de l’argent, c’est-à-dire des liquidités, enfin plutôt du crédit en surabondance. Et il faut bien en faire quelque chose n’est-ce pas ? Quand vous avez une ligne de crédit gratuit ou presque, ce serait bête de ne pas l’utiliser. C’est ce qui explique la croissance de la valeur des actifs financiers. Mais la croissance de l’activité économique ?

“Les entreprises ne font plus de croissance organique. Leurs directeurs font de beaux discours centrés sur les clients puis rentrent au bureau, rachètent leurs concurrents et baissent leurs prix. Scandaleusement, les conseils d’administration encouragent ces pratiques”. Le président directeur général de la société américaine de sondage Gallup pense que la croissance molle est le résultat du créditisme. Jim Clifton s’en est ouvert sur son blog.
Jim Clifton cite des chiffres. Le nombre des entreprises cotées sur les bourses américaines a été divisé par deux en vingt ans, passant de 7 300 à 3 700. Selon la Banque mondiale, le nombre d’entreprises cotées (44 000) plafonne depuis 2006 et décline même depuis deux ans.

Vraie et fausse croissance
Racheter ses concurrents s’appelle faire de la “croissance externe” en jargon de communication financière. Cela permet de se débarrasser de la pression de la concurrence, d’éviter de faire des investissements risqués en recherche et développement ou d’investir dans l’amélioration de son outil de production pour vendre plus à plus de monde. C’est précisément de tels investissements qui font la “croissance organique”, la vraie croissance de l’activité productive et non pas la recherche de “synergies” douteuses.

Cette politique de croissance externe a été mise en œuvre dans le secteur pharmaceutique avec de gigantesques fusions d’une part et le rachat de petites sociétés de biotechnologie innovantes par des géants d’autre part. Un rapport de PriceWaterhouseCooper daté de décembre 2015 s’intitulait A year of merger mania [“Une année de folie de fusions-acquisitions”, ndlr.] et notait que le secteur de la santé était en tête et que cette tendance se poursuivrait en 2016.
Avec l’argent facile qui ruisselle, les entreprises rachètent les actions de leurs concurrents ou leurs propres titres. En 2014 et 2015, elles ont consacré au rachat d’actions 1 100 milliards de dollars, selon FactSet, et 166 milliards de dollars au premier trimestre 2015, en hausse de 15% par rapport à l’année précédente.

Pendant ce temps, les résultats des entreprises baissent et le deuxième trimestre 2016 marquera probablement le sixième trimestre de déclin d’affilée. Le créditisme ne produit pas de véritable croissance. Imaginez ce qu’auraient pu faire 1 000 milliards de dollars investis en recherche et développement…

Quelle est l’origine du créditisme ? Le moment, il y a quarante-cinq ans, où toutes les monnaies sont devenues flottantes, comme l’explique Bill Bonner.

Pour les liens de l'articles :

http://www.contrepoints.org/2016/08/19/263318-credit-gratuit-croissance-molle

Modifié par Serge
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@Serge : autant les rachats d'actions me semblent effectivement assez malsains à grande échelle, autant il faut quand même signaler que l'article et les liens ne fournissent aucune théorie, aucune explication, aucun fondement à l'idée selon laquelle la croissance serait plus solide et véritable avec des taux plus élevés. De ce point de vue là c'est vraiment de l'anti-science : on lance une affirmation mais on n'essaye même pas de la justifier, rien.

Le seul "élément" en faveur de la thèse est l'affirmation de la société dont rédacteur de l'article est PDG : "Gallup analytics montre que la plupart des entreprises peuvent doubler leur chiffre d'affaire simplement en vendant plus à leurs clients existants." (Gallup analytics find most companies can double their revenue by simply selling more to their existing customer base).

Commentaire :
- déjà il y a une petite confusion entre chiffre d'affaire et dividende : ce n'est pas parce qu'on double le premier qu'on double mécaniquement le second, pas du tout, le dividende pourrait augmenter du fait d'économies d'échelle, ou baisser du fait de la nécessité d'investir plus avec des rendements décroissants. Passons.
- aucune explication n'est fournie à cette phrase là non plus, on ignore absolument par quel miracle les clients existants pourraient d'un coup d'un seul dépenser deux fois plus. Hop !
- mais surtout quel est le rapport avec la choucroute ? Qu'est-ce qui empêcherait les entreprises de faire ça, déjà ? Si c'était aussi simple, pourquoi ne le font-elles pas en profitant des taux bas ?? L'article n'en dit rien.

 

Quant à Bill Bonner, ça ne change pas : galimatias. On ne sait pas s'il tient compte de l'inflation ou pas (il le fait exprès je pense), il ne donne pas ses sources et il raconte des craques : la fameuse banque allemande dont il cause est celle qui a décidé des répercuter sur ses clients les taux négatifs de la banque centrale pour les dépôts à vue, et pas pour les "prêts à la banque".

 

Bref : tout pointe vers une crise de la demande, mais on va chercher des explications tarabiscotées ailleurs.

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Nouveau scandale de fraude fiscale impliquant le Luxembourg :

http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/fraude-fiscale-l-allemagne-transmet-les-coordonnees-ia0b0n3670619

40000 nouveaux comptes ( de fraudeurs fiscaux ? ) découverts grace à l'Allemagne : mes collègues de la cellule de régularisation ( ou de la DNVSF pour ceux qui seront trop lents à régulariser ) ont du boulot pour quelques années ....

Modifié par loki
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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

@Serge : autant les rachats d'actions me semblent effectivement assez malsains à grande échelle, autant il faut quand même signaler que l'article et les liens ne fournissent aucune théorie, aucune explication, aucun fondement à l'idée selon laquelle la croissance serait plus solide et véritable avec des taux plus élevés. De ce point de vue là c'est vraiment de l'anti-science : on lance une affirmation mais on n'essaye même pas de la justifier, rien.

Donc, qu'une idée ne soit pas démontrée ne te gêne pas. C'est juste quand tu n'es pas d'accord que ça l'est

Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Le seul "élément" en faveur de la thèse est l'affirmation de la société dont rédacteur de l'article est PDG : "Gallup analytics montre que la plupart des entreprises peuvent doubler leur chiffre d'affaire simplement en vendant plus à leurs clients existants." (Gallup analytics find most companies can double their revenue by simply selling more to their existing customer base).

Tu n'a donc pas compris l'objet du billet de Gallup qui affirme qu'il est plus rentable de poursuivre une croissance interne que de se placer dans la tendance générale de la croissance externe. Dans le premier cas on peut espérer doubler ses recettes, dans le second cas, il n'y a rien.

Ici "revenue" est à traduire par recette. 

Citation


Commentaire :
- déjà il y a une petite confusion entre chiffre d'affaire et dividende : ce n'est pas parce qu'on double le premier qu'on double mécaniquement le second, pas du tout, le dividende pourrait augmenter du fait d'économies d'échelle, ou baisser du fait de la nécessité d'investir plus avec des rendements décroissants. Passons.
- aucune explication n'est fournie à cette phrase là non plus, on ignore absolument par quel miracle les clients existants pourraient d'un coup d'un seul dépenser deux fois plus. Hop !
- mais surtout quel est le rapport avec la choucroute ? Qu'est-ce qui empêcherait les entreprises de faire ça, déjà ? Si c'était aussi simple, pourquoi ne le font-elles pas en profitant des taux bas ?? L'article n'en dit rien.

Les questions que tu poses montre bien que tu es passé à côté du sujet. Tu penses en constable.

Citation

Quant à Bill Bonner, ça ne change pas : galimatias. On ne sait pas s'il tient compte de l'inflation ou pas (il le fait exprès je pense), il ne donne pas ses sources et il raconte des craques : la fameuse banque allemande dont il cause est celle qui a décidé des répercuter sur ses clients les taux négatifs de la banque centrale pour les dépôts à vue, et pas pour les "prêts à la banque".

Et bien ça tombe très bien. Tu n'es pas obliger d'avoir recours à ses services. Et tu peux même conseiller à ton patron de fuir toute collaboration avec Gallup. 

Des toccards sans nul doute.

Citation

Bref : tout pointe vers une crise de la demande, mais on va chercher des explications tarabiscotées ailleurs.

La théorie économique le démontre depuis plus d'un siècle. Et les relevés empiriques le montrent tous les jours depuis la mise en place des politiques monétaires accommodantes.

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il y a 4 minutes, Serge a dit :

Donc, qu'une idée ne soit pas démontrée ne te gêne pas. C'est juste quand tu n'es pas d'accord que ça l'est

Ca c'est bien gratuit, et faux bien sûr. Je n'ai pas développé parce que c'était hors-sujet, c'est tout.

il y a 6 minutes, Serge a dit :

Tu n'a donc pas compris l'objet du billet de Gallup qui affirme qu'il est plus rentable de poursuivre une croissance interne que de se placer dans la tendance générale de la croissance externe. Dans le premier cas on peut espérer doubler ses recettes, dans le second cas, il n'y a rien.

Ici "revenue" est à traduire par recette. 

Arf. Qu'est-ce que tu fais comme différence entre "chiffre d'affaire" et "recettes" au juste ??

Et sinon j'ai bien compris comme toi (et traduis d'ailleurs) le billet de Gallup : je signale juste que ce qui y est affirmé est "magique", sans aucune explication ou description de mécanisme. En gros il traite de cons tous les dirigeants d'entreprise qui font de la croissance externe en leur disant "si vous investissiez un peu dans la croissance interne, vous doubleriez vos recettes", ce qui revient à affirmer qu'ils doubleraient leurs ventes, ou vendraient deux fois plus cher (ou un mix).
Ma question est simple : pourquoi et comment, subitement, les clients dépenseraient-ils deux fois plus chez ces entreprises, avec quel argent ? On parle de macro-économie : il nous dit tranquillement que ce serait facile de doubler le PIB ? Magique !

En plus ce qui intéresse les actionnaires et dirigeants (et qui motive les rachat d'actions comme la croissance externe), c'est la rentabilité, donc le bénéfice, pas les recettes.

il y a 17 minutes, Serge a dit :

Les questions que tu poses montre bien que tu es passé à côté du sujet. Tu penses en constable.

Tu me traite d'huissier maintenant, après comptable ? Pfff... :souritc:
 

Citation

> Bref : tout pointe vers une crise de la demande, mais on va chercher des explications tarabiscotées ailleurs.

La théorie économique le démontre depuis plus d'un siècle. Et les relevés empiriques le montrent tous les jours depuis la mise en place des politiques monétaires accommodantes.

Finalement on serait d'accord ? :blink:

Je ne sais pas trop à quelle théorie tu te réfère (il y en a plusieurs qui sont concurrentes, c'est une science assez molle :-) mais on progresse sec !

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Il y a 7 heures, Serge a dit :

Pourquoi les taux bas des banques centrales sont néfastes :

Pour les liens de l'articles :

http://www.contrepoints.org/2016/08/19/263318-credit-gratuit-croissance-molle

 

C'est clair que leurs politiques sont pourries. Elle donnent aux banques sans contre partie ou contrôle d'aucune sorte, les banques injectent tout en bourse directement et rien dans l'économie réelle. Résultat on n'a même pas d'inflation alors que l'on imprime des centaines de milliards chaque année... C'est pathétique.

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Tout à fait d'accord avec toi au détail près que la notion de "contre-partie" lors d'un emprunt n'est pas ton problème.

Celui qui emprunte (et ça peut être toi) n'a de compte à rendre qu'à son créancier. 

Ensuite, travaillant avec des gens de la banque de France, il me semble que les contrôles existent. Mais ils ne portent pas sur les choix des agents. Les agents économiques font ce qu'ils veulent et c'est une très bonne chose. 

Le problème vient du placement artificiel des taux directeurs. C'est cela qui provoque la ruée sur les actifs au lieu des investissement. K. Wicksell l'a démontré il y a bien longtemps. Et cette politique monétaire provoque quelque chose de bien connue : la trappe de Fisher.

Lutter contre la déflation par l'ex pension de la base monétaire peut provoquer une grave déflation. D'autant que notre stagnation des prix n'est pas un problème. Ce n'est pas le résultat d'une dépression. 

Enfin, l'inflation, ce n'est jamais contrôlée. C'est l'effet ketchup. On tappe, on tappe le fond de la bouteille. Rien ne sort. On s'énerve et on tappe plus fort. Et quand ça sort, c'est le désastre. C'est barriere monétaire, chômage et ruine des plus pauvres.

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Il y a 4 heures, loki a dit :

Nouveau scandale de fraude fiscale impliquant le Luxembourg :

http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/fraude-fiscale-l-allemagne-transmet-les-coordonnees-ia0b0n3670619

40000 nouveaux comptes ( de fraudeurs fiscaux ? ) découverts grace à l'Allemagne : mes collègues de la cellule de régularisation ( ou de la DNVSF pour ceux qui seront trop lents à régulariser ) ont du boulot pour quelques années ....

Pourquoi ces personnes passeraient elles par la cellule de régularisation alors qu'elles ne sont pas repenties, elles se sont fait gauler ?

D'ailleurs sur le principe, un repenti qui régularise paie seulement ce qu'il aurait du payer ? Y a t'il au moins une petite amende pour le retard (moi je vois que quand je traine d'un jour c'est 10%, si c'est quelques mois ça monte vite...

Et a t'on un chiffre officiel de l'argent rentré par ses deux cellules, par rapport à un total de fraude ?

 

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il y a une heure, Drakene a dit :

[les banques centrales]

C'est clair que leurs politiques sont pourries.

Elles sont surtout d'une efficacité limitée, et largement limitées par la politique des états : notez les grosses différences de réponse des économies en fonction de la politique budgétaire. Croissance  aux USA où le gouvernement a pu quand même mener une politique de relance (même si elle a été bridée), idem au RU qui a bcp dévalué après relance, stagnation générale en zone Euro "rigoureuse".

Citation

Elle donnent aux banques sans contre partie ou contrôle d'aucune sorte, les banques injectent tout en bourse directement et rien dans l'économie réelle.

Récit trop simple et faux, du coup, de plusieurs manières :

  • d'une part les banques centrales ne "donnent" pas aux banques : elles prêtent.
  • elles ont permis aux banques de convertir des créances en bon argent sonnant et trébuchant en rachetant des titres (obligations d'état, puis obligations privées) ; mais parallèlement a été demandé aux banques d'augmenter leur ratio prudentiels, d'augmenter leurs réserves, ce qui les a obligé à mobiliser des sommes importantes qu'elles n'ont pas utilisé ailleurs.
  • les banques sont soumises à contrôle. En outre ce ne sont pas nécessairement les banques directement qui investissent en bourse, mais les clients des banques.
  • les prêteurs se battent pour prêter aux emprunteurs fiables ; c'était déjà le cas avant le quantitative easing de la BCE : les taux ne peuvent pas être élevés.
  • Et une action "fiable" qui rapporte 2,5%, c'est déjà "pas si mal".

 

Pour le reste Serge a re-dégainé un super-théoricien autrichien (et magicien aussi certainement) sans rien expliquer, et repart sur le couplet "la déflation c'est bon" : je cesse là.

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En essayant de trouver ce à quoi se référait Serge sur la "trappe de Fischer" (il semble bien 'il s'agisse du même mécanisme que la trappe à liquidité de Keynes), je tombe sur ce blog en français qui m'a l'air bien fichu :

 

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2 hours ago, Drakene said:

Résultat on n'a même pas d'inflation alors que l'on imprime des centaines de milliards chaque année... C'est pathétique.

C'est fort douteux.

Les taux bas des banques centrales, se reflètent aussi dans les taux bas des crédit immobilier, crédit conso etc. Pour un même cout total finançable, si le cout du crédit est plus faible l'offreur peu se permettre de tenir un prix élevé. Il ne pourrait le faire avec des taux plus élevés, ou la baisse des prix devrait compenser le surcout du crédit pour continuer a trouver une contrepartie.

De fait il est trivial que les taux bas soutiennent les prix de l’immobilier notamment, mais aussi de nombreux bien qu'on achète essentiellement a crédit - c'est flagrant pour les voitures -.

Les taux bas permettent donc de produire une inflation relative par rapport a la situation taux haut.

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Le ‎19‎/‎08‎/‎2016 à 22:43, rendbo a dit :

Pourquoi ces personnes passeraient elles par la cellule de régularisation alors qu'elles ne sont pas repenties, elles se sont fait gauler ?

D'ailleurs sur le principe, un repenti qui régularise paie seulement ce qu'il aurait du payer ? Y a t'il au moins une petite amende pour le retard (moi je vois que quand je traine d'un jour c'est 10%, si c'est quelques mois ça monte vite...

Et a t'on un chiffre officiel de l'argent rentré par ses deux cellules, par rapport à un total de fraude ?

 

Elles ont jusqu'à la fin de l'année ( voire fin 2017 ) pour "régulariser" sauf si on ouvre une procédure d'ESFP à leur encontre ( mais en gros on fait environ 4/5000 ESFP par année )

En cas de régularisation acceptée , ces personnes :

- payent 10 ans d'impôts ( la prescription pour un compte non déclaré c'est 10 ans )

- les intérêts de retard ( 0.4% par mois )

- 15 ou 30% de majoration ( au lieu de 40 ou 80% )

- il y a une amende de 5% du solde créditeur du compte par année mais j'ai vu passer un article indiquant qu'une jurisprudence hostile à cette amende venait d'être rendue 

En pratique l'intérêt de régulariser pour ces personnes c'est :

- réduire les pénalités pour manquements délibérés de 40 à 15% et de manœuvres frauduleuses de 80 à 30%

- éviter la saisie d'une partie du compte ( on applique 60% de droits si la personne ne peut expliquer la provenance des fonds et leur taxation dans certains cas )

- éviter les poursuites pénales

L'intérêt pour l'Etat :

- des procédures simplifiées ( la masse des fraudeurs est tout simplement trop importante pour être traitée avec les moyens actuels ( en baisse depuis 15 ans ...... ))

- pas de contentieux ( ça peut durer 10 ans et plus )

- un paiement rapide ( idem que ci-dessus ) et garanti    

 

Pour ta dernière question, on n'a pas vraiment d'idée précise et sure mais ça représente environ ça :

- fraude ET évasion fiscale : entre 40 et 80 milliards deuros ( mais la majorité vient des entreprises et non des particuliers )

- sommes récupérées en 2015 par la cellule de régularisation ( donc uniquement sur de la fraude des particuliers ) 2.7 milliards dont 1.9 milliards de droits et 740 millions d'euros de pénalités selon le rapport d'activité 2015 de la DGFiP ( c'est une donnée publique )

http://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgfip/Rapport/2015/RA_2015_cahierstats_0607_web.pdf      

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