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Cahuzac confirme que le 3% de déficit en 2013 était 100% du pipeau.

«On me dit que j'ai menti sur ma situation personnelle. Cela veut dire quoi? Qu'il y aurait des mensonges indignes et d'autres qui seraient dignes? Quand on ment sur ordre, et pour des raisons politiques, à l'Assemblée, est-ce digne? A ce compte-là, j'ai menti devant l'Assemblée sur la possibilité de réaliser 3% de déficit en 2013», aurait-il expliqué.

Celui qui pense retrouver son siège de député avant la fin du mois d’avril lâche également à propos des parlementaires:

«Si tous ceux qui ont menti à la représentation nationale devaient quitter l'hémicycle, il y en aurait des tonnes».

Suite : http://www.20minutes.fr/article/1134817/ynews1134817?xtor=RSS-176

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François Hollande veut éradiquer les paradis fiscaux, envisage de créer un parquet financier et n'hésiterait pas à qualifier de paradis tout pays qui refuserait de coopérer avec la France.

http://www.lalibre.be/actu/international/article/808636/hollande-veut-eradiquer-les-paradis-fiscaux-en-europe-et-dans-le-monde.html

S'il se base sur qui n'a pas un système fiscal à la française ça risque de faire tout le monde sauf les scandinaves... et encore même pas sûr.

Christine Lagarde évoque la fermeture d'établissements bancaires et le dégraissage des too big to fail.

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/808655/lagarde-la-zone-euro-doit-fermer-des-banques-si-necessaire.html

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3.440 milliards de dollars: record des réserves de change de la Chine

latribune.fr | 11/04/2013, 15:19 - 192 mots

Les réserves de change chinoises ont été multipliées par quatre depuis 2005. La hausse du yuan pourrait toutefois ralentir la tendance à terme.

La Chine conforte sa position de première réserve de change du monde. Fin mars, ses réserves ont atteint le chiffre record de 3.440 milliards de dollars, contre 3.331 milliards de dollars fin décembre, d'après les données trimestrielles publiées par la banque centrale chinoise ce jeudi. Ce montant a été multiplié par quatre depuis 2005. Ce record arrive alors que la Chine a engagé plusieurs mesures d'appréciation de sa monnaie, le yuan, dont la faiblesse volontairement entretenue par les autorités monétaires, dope les exportations chinoises. Cette devise a d'ailleurs atteint mercredi son niveau le plus élevé depuis vingt ans face au dollar, à 6,19 yuans.

Sa politique de contrôle d'un taux de change est systématiquement critiquée par ses partenaires, notamment l'Europe et les Etats-Unis. D'après eux, cette politique entretient d'importants déséquilibres commerciaux. Cette situation est encore illustrée par ce record des réserve de changes chinoises. La tendance pourrait toutefois s'inverser avec la montée en puissance de la demande intérieure chinoise. Au mois de mars, la Chine a enregistré un déficit commercial inattendu de 880 millions de dollars. Un épisode encore anecdotique puisque sur l'ensemble du premier trimestre, l'excédent commercial s'est élevé à 43 milliards de dollars.

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Super Mario = Super Pipeau (c'est pas nouveau...) :

Empêcher les salaires de progresser comme les gains de productivité revient à favoriser le capital au détriment des salariés dans le partage de la valeur ajoutée d'un pays. N'en déplaise à Mario Draghi, on ne peut poursuivre ce genre de politique très longtemps. Une tribune de Bertrand Groslambert, professeur à SKEMA Business School.

Un événement important, susceptible d'influencer les politiques économiques en Europe mais passé inaperçu, s'est produit lors du dernier Conseil européen. Cette réunion était l'occasion pour les dirigeants européens de faire le point sur les priorités économiques et les stratégies pour sortir l'Europe de la crise. François Hollande y était arrivé en fervent défenseur de la croissance. Il a été proprement recadré par la démonstration implacable du président de la BCE, Mario Draghi. C'est du moins le récit qu'en a fait le quotidien allemand "Frankfurter Allgemeine Zeitung", dans un article du 19 mars (Die gespaltene Währungsunion). Mais la présentation de Mario Draghi comportait une grossière erreur, qui biaise totalement ses conclusions.

Super Mario, comme le surnomment affectueusement les marchés financiers, a montré, graphiques à l'appui, que c'était assez simple. Nous avions d'un côté les pays déficitaires en rouge, et de l'autre, en bleu, les pays en surplus. Les rouges avaient laissé filer les salaires, bien au-delà de ce qu'ils avaient gagné en productivité du travail. Leur compétitivité s'était donc effondrée. Les bleus quant à eux, n'avaient augmenté les salaires que dans les mêmes proportions que la productivité. La France était en rouge et l'Allemagne parmi les bleus. En deux diapositives, la messe était dite. Sonné, le président français était resté groggy sur son siège, incapable d'apporter la moindre répartie.

L'analyse du président de la BCE repose sur une présentation erronée...

On peut cependant se demander si François Hollande n'a pas été berné par Mario Draghi. En effet, l'analyse du président de la BCE repose sur une présentation erronée, qui fausse l'analyse. L'élément central de sa démonstration consiste à comparer d'un côté la rémunération des salariés en valeur nominale (inflation inclue), avec la productivité en valeur réelle (hors inflation). Evidemment, le fait de prendre les salaires en nominal et la productivité en réel, donne à penser que les salaires ont explosé par rapport à la productivité. Et laisse croire que les Français sont des gros dépensiers. Ils doivent se serrer la ceinture et faire des réformes structurelles, point barre.

Mais, une fois l'erreur de Draghi corrigée, la réalité est tout autre. Si l'on regarde les objectifs d'inflation inscrits dans le traité de Maastricht et si l'on compare l'évolution des salaires et de la productivité, les deux en valeur réelle cette fois, on distingue trois types de pays au sein de l'union monétaire. Dans la première catégorie, on trouve la France. Depuis la création de l'Euro, notre pays a scrupuleusement suivi l'objectif requis par la BCE de 2% d'inflation annuelle. Et, les salaires réels ont suivi la productivité réelle. Ensuite, on a le sud de l'Europe. Ces pays ont connu une inflation supérieure à 2% par an, et les salaires y ont progressé un peu plus que la productivité. A leur décharge, un afflux de capitaux étrangers a provoqué une surchauffe entre 2000 et 2007. Enfin, le troisième groupe, Allemagne en tête, est constitué des pays ayant décidé de gagner des parts de marché en Europe. Une inflation nettement inférieure aux objectifs de la Banque Centrale et une compression des coûts salariaux réels par rapport aux gains de productivité, leur ont permis de gagner en compétitivité, au détriment du sud de l'Europe et aussi de la France.

Goldman Sachs et ses vieilles manips de voyous...

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Une comparaison de la politique de rigueur menée par Hollande depuis le début de sa présidence et de celle initiée par De Gaulle à son retour au pouvoir en 1958, des différences fondamentales de situation, et des propositions sur ce que pourrait être une austérité adaptée aux conditions de l'époque :

Politique de rigueur, Hollande et De Gaulle

1958, 2013… De Gaulle et Hollande ont tous deux inauguré leur élection à la Présidence par une politique de rigueur. Ressemblance superficielle, car les conditions de succès de cette politique ne sont pas rassemblées aujourd'hui, faute d'identifier les deux menaces principales de la période

(...)

Pour évaluer les chances de succès d'une politique d'austérité dans la situation actuelle, pour imaginer à quoi devrait ressembler l'actualisation d'une politique d'austérité salutaire telle que menée à partir de 1958, il faut tout d'abord tenir compte de deux différences majeures entre la situation d'alors, et celle d'aujourd'hui :

1) Pouvoir des banques et Gravité de la situation des finances publiques

(...)

2) Risques sur la croissance mondiale du fait des contraintes énergétiques et écologiques ainsi que des fragilités liées à l'interdépendance

(...)

Je ne cache pas être en accord avec cette analyse  ;)

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Une comparaison de la politique de rigueur menée par Hollande depuis le début de sa présidence et de celle initiée par De Gaulle à son retour au pouvoir en 1958, des différences fondamentales de situation, et des propositions sur ce que pourrait être une austérité adaptée aux conditions de l'époque :

Politique de rigueur, Hollande et De Gaulle

Je ne cache pas être en accord avec cette analyse  ;)

Plutôt d'accord aussi.

Un petit site d’économie accessible. même si je ne suis pas toujours d'accord avec le contenu, je le préfère à econoclaste :-X

http://www.captaineconomics.fr/

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L'Europe reste la cible privilégiée des investissements chinois.

D'après le "Dragon index" publié par le Fonds A Capital, ce mardi 16 avril, c'est le continent européen qui concentre la majeure partie des investissements chinois dans le monde.

Explications :

http://www.bfmtv.com/economie/leurope-reste-cible-privilegiee-investissements-chinois-493762.html

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La dernière livraison du GEAB

La période actuelle en est un exemple typique où se conjuguent un nombre impressionnant de facteurs explosifs : nouvelles bulles financières gonflées par les injections massives d'argent public, instabilité géopolitique mondiale, guerre des monnaies, début de guerre politique contre le « terrorisme financier », crise politique en Europe, chômage de masse et économie réelle dégradée, sans compter bien sûr l'endettement public qui atteint des sommets. C'est une telle coïncidence de facteurs qu'il relève du miracle que cette situation perdure.

(...)

« Bâtir une nouvelle crise sur la crise existante » semble être le but des politiques au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

(...)

En effet, l'énorme dette japonaise était jusqu'à présent soutenable car les intérêts des bons du trésor étaient très faibles, de l'ordre de 0,5%. Les investisseurs, principalement les institutions nationales, acceptaient ces rendements médiocres car l'inflation était négative, de l'ordre de -0,5%, faisant donc monter le rendement réel à 1% environ. (...) Or avec un objectif d'inflation maintenant à 2% et une banque centrale déterminée à le réaliser en doublant la quantité de monnaie en circulation (!), le taux des bons du trésor devra monter aux alentours de 3% pour laisser aux investisseurs un rendement réel de 1%. Sur une dette dépassant 200% du PIB, ce taux est insoutenable

(...)

Mais, dans une moindre ampleur, la même stratégie est expérimentée depuis le début de la crise par les États-Unis. Ce maintien au forceps de l'illusion d'une économie réelle bien portante alimente des bulles un peu partout. Que ce soit la bulle des prêts étudiants, celle des prêts automobiles, bien sûr la bulle des bons du trésor, ou encore une nouvelle bulle de type subprimes en formation à la demande d'Obama qui incite maintenant les banques à prêter aux ménages les moins sûrs afin de relancer l'immobilier, tous ces pans de l'économie ne tiennent que grâce à la Fed

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Trois économistes américains viennent de démontrer qu'une célèbre étude de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff avait abouti à un résultat faux à cause d'une erreur de tableur Excel. Les auteurs avaient démontré qu'une dette publique supérieure à 90% du PIB engendrait, en moyenne, une récession de 0,1%. Problème, en refaisant les calculs, le résultat serait en fait un taux de croissance de ...2,2%. Un "bug" qui tombe à pic au moment où le débat sur les dommages collatéraux de la rigueur budgétaire rebondit.

La Tribune ici: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130418trib000760224/et-si-une-erreur-de-calcul-avait-impose-la-rigueur-budgetaire.html

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A priori ca désinvesti beaucoup parce que le risque d'inflation s'éloigne presque "définitivement".

Oui, c'est ça.

L'or sert surtout à se protéger de l'inflation. Il est également acheté par qqes "survivalistes" qui pensent que ce sera la seule monnaie d'échange valable lorsque nos sociétés s'effondreront... mais ça ne suffit pas pour maintenir les cours  ;)

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Oui, c'est ça.

L'or sert surtout à se protéger de l'inflation. Il est également acheté par qqes "survivalistes" qui pensent que ce sera la seule monnaie d'échange valable lorsque nos sociétés s'effondreront... mais ça ne suffit pas pour maintenir les cours  ;)

Quand les société s'effondre la monnaie d'échange c'est la force ... pas l'or :lol: A ce moment là c'est pas de l'or qu'il faut acheter, mais se monter une "retraite" autonome pour pouvoir subvenir, en "petite" communauté, aux besoins de base et les défendre. Je ne pense pas que l'or soit un besoin de base ... pour le reste ça se troc ou ça s’acquiert par la force. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les survivalistes stockent des quantité astronomique de munitions, ca sert à défendre son stock en meme temps qu'on peut les troquer pour acquérir d'autre bien. En période troublé la caisse de munition est une valeur bien plus sur qu'un lingot d'or  :happy:

L'or serait utile pour espérer protéger sa "richesse" le temps que passe l'orage ... en espérant, qu'apres l'or reprenne de la valeur, et qu'on ai pu facilement le dissimuler pendant la période trouble, période ou les autre bien matériel pourrait facilement etre détruit ou volé. Mais c'est juste valable en cas de crise économiques sans effondrement des sociétés, ou l'espoir de retour à la normal a court terme est bon.

Un exemple simple, la guerre du Liban ... 15 ans de guerre civile ... et pas une banque libanaise n'a lésé ses déposants ;)

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Le Smic est-il vraiment la cause du chômage en Europe?

Par Emilie Lévêque - publié le 18/04/2013 à 18:23

Angela Merkel voit dans le salaire minimum généralisé, dont son pays est dépourvu, la raison expliquant que de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé qu'en Allemagne. Info ou intox?

L'introduction d'un salaire minimum généralisé divise l'Allemagne. Les partis de l'opposition - le SPD et les Verts - ont présenté début mars un projet de loi visant à créer un salaire minimum de 8,50 euros brut de l'heure. Cette mesure figure au programme du social-démocrate Peer Steinbrück, principal rival de la chancelière conservatrice Angela Merkel aux élections législatives du 22 septembre.

Si le projet de loi a été adopté par la chambre haute du Parlement, le Bundesrat, contrôlée par l'opposition, il n'a aucune chance de passer au Bundestag, la chambre basse du parlement allemand où les partis de la coalition gouvernementale conservatrice et libérale (CDU-CSU et FPD) ont la majorité.

Angela Merkel a d'ailleurs redit, ce jeudi 18 avril dans un entretien au quotidien Bild, son opposition à ferme à un salaire plancher généralisé imposé par les politiques en Allemagne, y voyant la cause du chômage dans certains pays d'Europe. La "raison" qui explique que "de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé que chez nous, du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport", explique la chancelière conservatrice.

Un niveau de Smic élevé pénalise les salariés les moins qualifiés

Un argument également mis en avant par les employeurs outre-Rhin, pour qui l'introduction d'un salaire minimum généralisé menacerait la compétitivité des entreprises allemandes. Ils citent pour preuve la France, qui dispose d'un salaire minimum parmi les plus élevés d'Europe - 9,43 euros de l'heure soit 1430,22 euros bruts mensuels, contre 683,76 euros en Grèce ou 752,85 euros en Espagne - et où le taux de chômage atteint 10,6%, près du double de l'Allemagne (6,5%).

Le lien entre chômage et salaire minimum n'est pas infondé. Toute hausse du Smic en France entraine ainsi des destructions d'emplois, même si les experts ne s'entendent pas sur leur nombre - entre 2.000 et 25.000 postes pour un coup de pouce de 1%. De même, supprimer les exonérations de charges sociales sur les bas salaires, qui représentent un manque à gagner pour les finances publiques de 27 milliards d'euros par an, détruirait, selon les études, entre 200.000 et 1 million d'emplois.

"Le salaire doit correspondre à la productivité du salarié, explique Eric Heyer, directeur adjoint du département analyse de l'OFCE. Plus le salaire minimum est élevé, plus les non qualifiés sont exclus du marché du travail. La question est de savoir si on veut résoudre cette équation en formant les moins qualifiés pour que leur productivité soit égale au niveau du salaire minimum, ou si l'on baisse le niveau du salaire minimum. La France a fait un choix intermédiaire, en gardant un Smic élevé mais en exonérant de charges sociales les bas salaires. L'Allemagne, elle, a fait du dumping salarial."

L'Allemagne n'a pas de salaire minimum généralisé, la fixation des rémunérations étant strictement du ressort des partenaires sociaux. Seuls quelques accords de branche fixent un minimum horaire, qui s'impose à toutes les entreprises du secteur concerné. C'est notamment le cas du BTP, du personnel d'entretien, des peintres en bâtiment ou encore des éboueurs. Le niveau de salaire minimum varie en général autour de 8 euros brut de l'heure. Mais d'autres salariés allemands touchent des salaires de misère, de 1 ou 2 euros de l'heure.

Le risque d'une spirale déflationniste

C'est le résultat des réformes du chancelier Gerhard Schröder visant à flexibiliser le marché du travail, en 2003. Elles ont conduit à l'explosion des emplois à bas salaires (1 salarié sur 4 aujourd'hui), à la fluidification du marché du travail et au renforcement de la modération salariale. En dix ans, le pays a certes retrouvé sa compétitivité à l'exportation, mais au prix d'une explosion de la précarité: le taux de chômage a baissé de 5,5 points sur cette période, le taux de pauvreté a augmenté de 3,5 points. Aujourd'hui en Allemagne, 6 millions de personnes travaillent pour moins de 8 euros de l'heure, 2,5 millions moins de 5 euros.

Reste que baisser le niveau du salaire minimum dans les pays où il en existe un n'est pas la solution actuellement pour lutter contre le chômage, estime Eric Heyer. La preuve: l'Espagne, la Grèce et le Portugal l'ont fait, en vain. Dans ces pays en crise, le chômage est en hausse continue depuis quatre ans.

"Nous sommes dans une période d'excès d'offre et de demande insuffisante, explique l'économiste de l'OFCE. Les entreprises n'embauchent pas parce que la demande qui leur est adressée est insuffisante, parce qu'elles sont en surcapacités. Baisser le salaire minimum dans de telles conditions ne peut avoir que des effets négatifs sur le pouvoir d'achat des consommateurs, donc aggraver la récession". Pire: cela pourrait entrainer une spirale déflationniste en Europe, "le pire des maux économiques", selon Eric Heyer.

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Un article pathétique du Point sur l'erreur de calcul au sujet des conséquences d'une dette à 90% du PIB. Je rappelle les faits:

Trois économistes américains viennent de démontrer qu'une célèbre étude de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff avait abouti à un résultat faux à cause d'une erreur de tableur Excel. Les auteurs avaient démontré qu'une dette publique supérieure à 90% du PIB engendrait, en moyenne, une récession de 0,1%. Problème, en refaisant les calculs, le résultat serait en fait un taux de croissance de ...2,2%. Un "bug" qui tombe à pic au moment où le débat sur les dommages collatéraux de la rigueur budgétaire rebondit.

La Tribune ici: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130418trib000760224/et-si-une-erreur-de-calcul-avait-impose-la-rigueur-budgetaire.html

Or le Point fait semblant de croire que l'erreur de calcul nous autorise à ne plus mener de politiques de rigueur budgétaire. Alors que c'est seulement la règle des "au-delà de 90% la croissance s'effondre et on entre en récession" qui est seule caduque. A 120% ou plus c'est peut-être vrai, on ne sait pas. Ce n'est pas pareil. Le Japon qui est à plus de 200% et où la croissance est anémique depuis des années et des années en dépit d'injections massives de liquidités en est la preuve.

L'article du Point:

Hervé Gattegno

C'est démontré : l'austérité est une erreur de calcul !

http://www.lepoint.fr/politique/parti-pris/c-est-demontre-l-austerite-est-une-erreur-de-calcul-19-04-2013-1656814_222.php

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