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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre
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L'or serait utile pour espérer protéger sa "richesse" le temps que passe l'orage ... en espérant, qu'apres l'or reprenne de la valeur, et qu'on ai pu facilement le dissimuler pendant la période trouble, période ou les autre bien matériel pourrait facilement etre détruit ou volé. Mais c'est juste valable en cas de crise économiques sans effondrement des sociétés, ou l'espoir de retour à la normal a court terme est bon.

Un exemple simple, la guerre du Liban ... 15 ans de guerre civile ... et pas une banque libanaise n'a lésé ses déposants ;)

Deux autres exemples simples :

- la non-guerre civile de 2001 en Argentine... et toutes les banques argentines ont lésé tous leurs déposants

- la non-guerre civile de 2013 à Chypre... et les deux plus grandes banques chypriotes ont lésé leurs gros déposants

Dans ces deux cas de faillites massives, sans hyperinflation, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées

Pour des exemples d'effondrements où les dettes ont été détruites par hyperinflation de la monnaie, sans nécessairement faillite bancaire, voir par exemple :

- l'Allemagne entre 1921 et 1923

- les pays post-soviétiques au début des années 1990

(et bien d'autres exemples)

Dans les cas d'hyperinflation sans faillite bancaire, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées

Quant à l'effondrement d'une société dans la barbarie tribale et cannibale, où l'or pourrait toujours servir de réserve de valeur et de monnaie d'échange, mais à la condition impérative d'être appuyé par une puissance de feu suffisante... eh bien, je n'en connais pas  de récent. Citons peut-être à la rigueur l'effondrement de l'Empire romain au 5ème siècle, et celui de l'Empire maya au 10ème ?

Ca ne veut pas dire que ça ne peut pas arriver, juste que l'effondrement du monde à la Mad Max est un risque beaucoup moins concret que des effondrements bancaires ou monétaires, et incomparablement plus rare à l'échelle historique.

Prendre des précautions pour le premier (épargne en métal précieux) sans prendre des précautions pour le second (retraite dans une villa fortifiée avec terrain agricole et entraînement paramilitaire) est un choix tout à fait rationnel. Il revient à prendre en considération un risque avéré et à choisir de négliger un risque de probabilité très faible du type "chute de météore géant"

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Deux autres exemples simples :

- la non-guerre civile de 2001 en Argentine... et toutes les banques argentines ont lésé tous leurs déposants

- la non-guerre civile de 2013 à Chypre... et les deux plus grandes banques chypriotes ont lésé leurs gros déposants

Dans ces deux cas de faillites massives, sans hyperinflation, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées

Pour des exemples d'effondrements où les dettes ont été détruites par hyperinflation de la monnaie, sans nécessairement faillite bancaire, voir par exemple :

- l'Allemagne entre 1921 et 1923

- les pays post-soviétiques au début des années 1990

(et bien d'autres exemples)

Dans les cas d'hyperinflation sans faillite bancaire, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées

Quant à l'effondrement d'une société dans la barbarie tribale et cannibale, où l'or pourrait toujours servir de réserve de valeur et de monnaie d'échange, mais à la condition impérative d'être appuyé par une puissance de feu suffisante... eh bien, je n'en connais pas  de récent. Citons peut-être à la rigueur l'effondrement de l'Empire romain au 5ème siècle, et celui de l'Empire maya au 10ème ?

Ca ne veut pas dire que ça ne peut pas arriver, juste que l'effondrement du monde à la Mad Max est un risque beaucoup moins concret que des effondrements bancaires ou monétaires, et incomparablement plus rare à l'échelle historique.

Prendre des précautions pour le premier (épargne en métal précieux) sans prendre des précautions pour le second (retraite dans une villa fortifiée avec terrain agricole et entraînement paramilitaire) est un choix tout à fait rationnel. Il revient à prendre en considération un risque avéré et à choisir de négliger un risque de probabilité très faible du type "chute de météore géant"

Put... qu'est-ce qu'il parle bien le père Alexis!  =D Alexis Président!  =D

+10. Achetez de l'or, il est bas actuellement, et c'est artificiel vu les dettes qui enflent, qui enflent. La BCE fait tourner la planche à billets à tout va, la banque du Japon itou, et je ne parle pas de la FED avec mister Bernanke qui produit des dollars par cargos entiers. Tout cela peut-il finir en douceur? Je n'en sais rien mais mon bon sens paysan me susurre que non.  ;)

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Put... qu'est-ce qu'il parle bien le père Alexis!  =D Alexis Président!  =D

+10. Achetez de l'or, il est bas actuellement, et c'est artificiel vu les dettes qui enflent, qui enflent. La BCE fait tourner la planche à billets à tout va, la banque du Japon itou, et je ne parle pas de la FED avec mister Bernanke qui produit des dollars par cargos entiers. Tout cela peut-il finir en douceur? Je n'en sais rien mais mon bon sens paysan me susurre que non.  ;)

Deux trois rappels:

- l'or n'est pas un actif. C'est une monnaie et en a les propriétés.

- ce sont les titres papier sur l'or qui se sont effondrés, pas le métal. Le problème est le principe de réserve fractionnaire.

- ce n'est pas l'or qui monte ou baisse. Ce sont les monnaies qui varient en valeur. L'or est un étalon.

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Deux autres exemples simples :

- la non-guerre civile de 2001 en Argentine... et toutes les banques argentines ont lésé tous leurs déposants

- la non-guerre civile de 2013 à Chypre... et les deux plus grandes banques chypriotes ont lésé leurs gros déposants

Dans ces deux cas de faillites massives, sans hyperinflation, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées

Ceux qui avaient des valeurs mobilières - ou immobilière - les ont conservé aussi ... c'est vachement plus intéressant que l'or dans les cas que tu nous cite. De la même manières tu peux placer tes liquidité a l'étranger si tu as peur d'être spolié en monnaie locale.

Pour des exemples d'effondrements où les dettes ont été détruites par hyperinflation de la monnaie, sans nécessairement faillite bancaire, voir par exemple :

- l'Allemagne entre 1921 et 1923

- les pays post-soviétiques au début des années 1990

(et bien d'autres exemples)

Dans les cas d'hyperinflation sans faillite bancaire, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées

Il y a bien d'autre placement moins compliqué que l'or physique pour ca ... a priori les actions suivent bêtement l'inflation. A pire tu achètes des actif en monnaie étrangere pour te couvrir des mouvement en monnaie locale.

On parle bien d'or physique ici, celui que tu es obligé de planquer ou tu peux?

Pour curiosité tu conseilles "d'investir" quelle fraction de son patrimoine en or physique, et ou stockes tu le tien? dans ton jardin?

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Grèce : meurtres, suicides, sida... le terrible bilan de l'austérité

CRISE – Une étude américano-grecque montre l'impact désastreux des mesures drastiques de restrictions budgétaires. Les homicides ont ainsi augmenté de plus de 27 % en deux ans, tandis que les cas de troubles mentaux et d'infection au VIH explosent également.

L'austérité nuit gravement à la santé. C'est ce que démontre une édifiante étude américano-grecque publiée jeudi par le American Journal of Public Health. En se basant sur les statistiques gouvernementales, les chercheurs ont dressé un panorama désastreux des effets des coupes budgétaires adoptées pour assainir les finances publiques.

Quand l'économie est asphyxiée, c'est le d'abord crime qui connaît la croissance : le taux de mortalité par homicide a ainsi augmenté 27,6% de 2007 à 2009. Les suicides sont également en nette hausse sur la même période (22,7%). Par ailleurs, les nouveaux cas d'infection par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) ont explosé (57%) de 2010 à 2011. Une hausse liée, selon les chercheurs, aux coupes dans les programmes d'échange de seringues pour les drogués et de distribution de préservatifs. L'étude constate également un accroissement du nombre de cas de troubles mentaux et d'abus de drogue.

Baisse de 23,7% du budget du ministère de la Santé

Ces phénomènes préoccupants coïncident avec la forte hausse du chômage due à la crise économique de 2007 : le taux est passé de 7,2% en 2008 à 22,6% début 2012. Dans le même temps, les dépenses de l'Etat consacrées aux services publics ont été fortement réduites, le budget du ministère de la Santé baissant ainsi de 23,7% de 2009 à 2011.

“Nous nous attendions à ce que les mesures d'austérité aient des effets négatifs sur les services de santé et la santé publique, mais l'impact a été beaucoup plus sévère que nous avions imaginé", explique le principal auteur de l'étude, Elias Kondilis, chercheur à l'Université Aristote.

Les auteurs de l'étude entendent cependant tirer une leçon de ce triste constat. Ils mettent ainsi en garde les pays européens confrontés à une situation économique difficile. Et les Etats-Unis, où des coupes dans les programmes de couverture médicale des retraités et de santé publique sont évoqués. De telles mesures auraient “ les mêmes effets dévastateurs sur la santé publique américaine", estime ainsi le Dr Howard Waitzkin, professeur retraité de médecine et de sociologie à l'Université du Nouveau-Mexique et coauteur de l'étude.

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Fitch retire sa note maximale "AAA" à la Grande-Bretagne

Cette annonce est un nouveau revers pour le gouvernement de David Cameron, alors que l'agence Moody's avait déjà privé le pays de son triple A fin février.

L'agence Fitch Ratings a retiré vendredi sa note maximale "AAA" à la Grande-Bretagne, en raison de la dégradation de sa situation économique qui l'a amenée à revoir à la hausse ses prévisions en matière de dette et de déficits publics.

http://www.lepoint.fr/economie/fitch-retire-sa-note-maximale-aaa-a-la-grande-bretagne-19-04-2013-1657155_28.php

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Et la marmotte....

Après tout si le gars perd son boulot ou sa maison ou que sais-je encore et qu'il fait un dépression (ce qui doit arriver fréquemment en ce moment), c'est un trouble mental, donc ça se tient.

Enfin j’interprète ça de cette façon là.

Par contre pour le VIH  :rolleyes:

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Jean-paul Betbèze pour Xerfi : "Je crains que notre maladie économique soit sévère, très sévère !"

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Jean-Marc Daniel pour Xerfi : "Maintenir l'austérité et stimuler les entreprises" :

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Intéressant : la BCE de Draghi donne pouvoir à la France de battre monnaie...

(pour tenir jusqu'en 2018 ou 2015 ? Jusqu'à l'union Bancaire... Parceque certaines banques Françaises - cherchez pas, c'est toujours les trois mêmes - sont objectivement mortes ?).

Mais que se passe-t-il ? Voici que notre Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), vient en catimini, il y a quelques jours, de donner à un pays de la zone euro le droit de battre lui-même monnaie. Et qui plus est de façon quasi « illimitée » (le mot à la mode pour la finance internationale).

Mais attention, pas à Chypre, pas à la Grèce, pas à l’Espagne, pas au Portugal, pas à l’Irlande, pas à l’Italie. Non, à la France. A nous tout seuls ! Et, attention encore, pas dans n’importe quelle monnaie, pas en francs. Non, en euros sonnants et trébuchants (c’est le cas de le dire, comme on va le voir).

Certains observateurs avisés y ont (ironiquement) vu un signe plutôt positif. Paul Krugman, prix Nobel (forcément, un prix Nobel !) :

« La France a de nouveau sa propre monnaie. »

Figurez-vous, je ne suis pas prix Nobel (du moins pas encore), mais je serais presque d’accord avec l’éditorialiste nobelisé du New York Times : enfin un retour aux monnaies nationales dans l’Union européenne !

Sauf que, hum, toujours en euros, pas dans tous les pays membres... Vous seriez aspirant prix Nobel, vous vous demanderiez doctement tout ce que cela cache, n’est-ce pas ?

Eh bien, les Nouvelles économiques allemandes – Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN) – ont, elles, des idées bien plus vicieuses, bien plus perverses sur la question :

« Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. »

Les DWN indiquent qu’une banque française serait particulièrement dans le collimateur, mais sans que son nom soit officiellement indiqué. Les DWN citent trois banques françaises systémiques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole), avec mention particulière pour le Crédit agricole (qui a terminé l’année 2012 dans le rouge).

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Xerfi Canal - Le débat des experts : Michel Taly et Christian Saint-Etienne :

Quelle stratégie fiscale pour reconstruire et développer un tissu économique français et compétitif?

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Londres conteste l'impositon de la taxe Tobin devant la justice :

Le gouvernement britannique a déposé vendredi un recours auprès de la Cour de justice européenne pour contester l'application de la taxe dite Tobin sur toute transaction financière par onze pays de l'Union européenne, en raison des conséquences pour son secteur financier présent dans les pays concernés.

Le gouvernement britannique a lancé un recours auprès de la Cour de justice européenne contre le projet de taxe sur les transactions financières que comptent mettre en place onze Etats de l'Union, a annoncé vendredi soir le ministre des Finances George Osborne, lors d'un déplacement à Washington.

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Le retournement de la conjoncture aux Pays Bas depuis la fin 2012 est passé complétement inaperçu dans les médias...

Ca n'est pas du tout passé inarpercu dans les médias, du moins les médias qui parle d'économie, et dont la plupart critiques ouvertement l'austérité obsessionnelle. Reste que ce n'est pas parce qu'on abandonne l'austérité compulsive et idiote, qu'il ne faut pas faire le nécessaire pour rendre la dépense publique plus efficace...

Le petit souci c'est qu'on a affaire a une crise de la demande ... pas de l'offre. On arrête d'ailleurs pas de détruire l'outil de production et donc la croissance potentiel "a cause" de cela. Jusqu'a maintenant une grosse partie de la demande été basé sur la promesse de richesse, le crédit. Vouloir se passer brutalement de ce "moteur" c'est induire, un choc sur la production et donc sur la croissance.

C'est tout le problème de ces phase de rattrapage, comment rattraper suffisamment vite, mais sans tout casser, et surtout tous en même temps. Parce que casser le système productif par une austérité compulsive, c'est s'interdire la croissance a moyen terme. Non seulement on se prive dans installation qu'on a mais on dissuade l'investissement productif justement a cause de la surcapacité encore présente et a l'absence de demande potentielle.

L'autre souci c'est comment entretenir la demande, sans que celle ci ne serve qu'aux offres étrangères ... comme c'est souvent le cas. Dans un système en concurrence forte comme l'est l'eurozone ou l'UE, toute politique de maintien de l'offre profite essentiellement aux autres, et surtout a l'Allemagne, d'ou la difficulté morale de tenter ce genre de politique. C'est assez différent aux USA, les américains achètent américains - encore plus en temps de crise - et la politique de maintien de la demande profite largement aux business US.

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Janvier 2012 - Christian Saint Etienne pour Xerfi. Sauver la France.

Le mensonge de l'unique Révolution Francaise...

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Et le rapport à la Défense...

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- "Mais comment un pays qui a autant d'atouts se plante à ce point ?"

Guerre et Paix au 21è siècle :

La pertinence de cette intervention datant de 2010 est frappante.

"C'est le pire moment pour faire des économies militaires !"

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Marc Fiorentino le 15 avril : A 17 heures, le crise en France sera terminée... (C'est pour rire !) :

M9jCfng2W8I

Marc Fiorentino le 16 avril : Surtout pas d'actions ! (C'est le maaaaaaaaal !) :

aMmwoUSTLJA

Marc Fiorentino le 18 avril : Le FMI descend le gouvernement Français en flèche...

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Marc Fiorentino le 19 avril : Si on faisait une pause dans l'austérité ? (Pas dans les impôts hein ?!?, dans l'austérité) :

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Le dernier texte de Lordon sur son blog.

http://blog.mondediplo.net/2013-04-12-Le-balai-comme-la-moindre-des-choses

Les entreprises ne manquent pas de flexibilité, elles manquent de demande ! Et toutes les flexibilisations du monde n’y pourront rien. Le crédit d’impôt du rapport Gallois commettait déjà le même contresens en se figurant que rendre 20 milliards d’euros aux entreprises améliorerait leurs investissements en améliorant leur profitabilité— le néolibéralisme patronal, qui n’a pas exactement la cohérence intellectuelle chevillée au corps, ne voit d’ailleurs aucun problème à cette étrange conception de la profitabilité fiscalement subventionnée. Cette ânerie de force 7, connue depuis les années 1980 sous le nom grotesque de « théorème de Schmidt », s’est révélée incurablement fausse pour ignorer ce mécanisme élémentaire que les entreprises n’étendent leurs capacités de production qu’à la condition d’anticiper une demande suffisante (pour le reste, elles procèdent à des investissements de rationalisation qui augmentent la productivité mais en détruisant de l’emploi). On peut les laisser empiler du profit autant qu’elles le veulent : pas de demande, pas d’investissement.

Les laisser flexibiliser à outrance ne changera pas davantage cet état de fait — comme l’atteste d’ailleurs l’immensité des gains de flexibilisation engrangés par les entreprises depuis trois décennies sans jamais avoir pu remettre l’économie sur la trajectoire d’un régime d’accumulation durablement créateur d’emplois — et l’état de délabrement doctrinal de ce gouvernement se mesure à sa capacité de gober tous les discours de l’offre au cœur d’une crise historique de demande !

l’ANI prévoit explicitement la possibilité pour les entreprises d’imposer des baisses de salaire — au nom de la « protection de l’emploi »… — c’est-à-dire de réarmer localement les mécanismes procycliques que les conquêtes fordiennes étaient parvenues à neutraliser. Que ces ajustements viennent à se généraliser et c’est l’économie tout entière qui se verra de nouveau contaminée par l’instabilité, au terme d’une magnifique expérience en vraie grandeur de reconstitution des années trente !

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En ces temps de récession, l'Allemagne est le seul pays de l'Union européenne à afficher un excédent budgétaire. Pour 2012, il dépasse 4 milliards d'euros. Un chiffre meilleur que prévu. Le FMI s'attendait à un déficit proche de zéro, mais plutôt négatif… La Commission européenne prévoyait un excédent de 0,1% du PIB.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/04/22/20002-20130422ARTFIG00387-l-allemagne-seul-pays-d-europe-en-excedent-budgetaire.php

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En ces temps de récession, l'Allemagne est le seul pays de l'Union européenne à afficher un excédent budgétaire.

A propos de l'Allemagne, une analyse expliquant pourquoi elle aussi est menacée de banqueroute et de dépression économique. Extraits :

L'Allemagne, grande gagnante de la crise européenne ? Voire !

Les excédents commerciaux s'accumulent, pendant que l'Etat réduit très fortement son déficit, sans que la croissance en soit cassée. Cependant, l'Allemagne court des risques aussi grands que les pays du Sud qui s'enfoncent dès aujourd'hui dans le chômage de masse et l'appauvrissement. Risques symétriques à ceux encourus par les pays débiteurs... mais qui outre-Rhin aussi menacent de déboucher sur dépression et banqueroute.

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Petite info rigolote:

Et si les très bas taux auxquels la France emprunte ne seraient que le résultat d'une politique généreuse et discrète de rachat par la Banque de France d'actifs douteux des banques françaises ? Une situation qui risquerait de ne pas pouvoir durer très longtemps.

L'information circule aux États-Unis et commence à faire du bruit en Allemagne, mais pas encore en France. Appelons-la "l'affaire STEP", acronyme de "Short Term European Paper", un marché européen de refinancement des banques.

Faisons tout d'abord un rappel sur le fonctionnement de l'euro, et qui montre que cette monnaie est vraiment mal conçue. Le cas est unique, aberrant : l'euro est une monnaie qui dispose de plusieurs banques centrales ! Enfin, plus exactement d'un réseau de banques centrales supervisées par la Banque centrale européenne (BCE) sise à Francfort, et cet ensemble se dénomme l'Eurosystème. Les banques européennes en difficulté peuvent solliciter directement la BCE (on se rappelle les deux LTRO de 500 milliards d'euros chacun en décembre 2011 et février 2012), mais aussi en plus leur propre banque centrale. Ainsi chaque banque centrale nationale dispose d'une certaine autonomie pour aider ses banques. Les critères de refinancement pour les banques commerciales en difficulté peuvent varier d'un pays à l'autre (quels actifs accepter en échange de cash), et on se dit que la Banque nationale de Grèce ne s'avère sans doute pas aussi regardante que la très sévère "Buba", la banque centrale allemande...

Bref, là il s'agit de la France. Les STEP permettent à chaque banque centrale de refinancer ses banques, mais avec 483 milliards d’euros d’encours à fin décembre 2012, le marché français est le premier d’Europe et le deuxième au monde (derrière son équivalent américain) selon la Banque de France ! A lui tout seul il représente plus de la moitié du marché européen, et s'avère en forte augmentation (l'encours était de 300 milliards à la mi 2012).

Cela veut-il dire que les banques françaises sont en grande difficulté et récupèrent des liquidités auprès de la Banque de France en échange d'actifs de mauvaise qualité (créances douteuses, bons d'État en difficulté, etc.) dont personne ne voudrait par ailleurs ? Cette réalité inquiétante traduit clairement une situation tendue. Le Prix Nobel d'économie américain Paul Krugman écrit que "la France a retrouvé sa monnaie", et que cela explique le niveau très bas auquel elle emprunte ; en fait elle fait tourner la planche à billets dans son coin mais ne dispose pas formellement de sa propre monnaie.

La presse allemande s'inquiète comme Die Welt ou les Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DWN - article en français ici), qui crient au loup et accusent Mario Draghi de laxisme coupable. Selon les DWN, "la BCE a donné à la France une possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer [...] il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière"...

Il serait urgent que la Banque de France et le ministère de l'Économie communique sur cette "affaire STEP" car elle jette un voile trouble sur la situation des banques françaises.

http://www.atlantico.fr/decryptage/affaire-step-banques-francaises-font-elles-face-dangereuse-crise-liquidites-philippe-herlin-703939.html#Y6lXEkXFWicPeuXX.99
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