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Ce que je ne pige pas dans un cas comme ca c'est quand tu as 100 talibans de localisés tu ne les lâchent plus!! c'est pas le Vietnam, il n'y a pas le couvert des arbres et le contrôle de l'air est a 200% pour l'otan.

Et pour ce qui est des milans, c'est franchement pas dur a détruire alors j'espère aussi qu'ils n'ont pas été abandonné sur le terrain.

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Ce que je ne pige pas dans un cas comme ca c'est quand tu as 100 talibans de localisés tu ne les lâchent plus!! c'est pas le Vietnam, il n'y a pas le couvert des arbres et le contrôle de l'air est a 200% pour l'otan.

Et pour ce qui est des milans, c'est franchement pas dur a détruire alors j'espère aussi qu'ils n'ont pas été abandonné sur le terrain.

Il y a un sujet spécifique ici http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11315.0

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S'il avait une leçon à tirer de quatre mois d'engagement des renforts français en Afghanistan, le colonel Jacques Aragonès retiendrait celle-ci: face à des talibans enclins à "tirer parti du moindre défaut dans la cuirasse, il faut être imprévisible".

Sur la base de Nijrab, le 8e RPIMa a soigné mille Afghans et une Afghane

Pakistan: un chef taliban tué par des tirs de missiles

Plus de 1.000 soldats étrangers morts en Afghanistan depuis 2001

Plus d'articles sur : Afghanistan

Discussion: Afghanistan

"Nous changeons sans arrêt de schémas, l'itinéraire de nos patrouilles, nos horaires, nos stationnements, nos appuis", explique le commandant des 700 soldats français dépêchés en renfort cet été en Kapisa, une province de l'est du pays.

Non loin de là, à Saroubi, le 8e RPIMa (Régiment de parachutistes d'infanterie de marine) dont le colonel Aragonès est aussi le "chef de corps" avait perdu huit des dix soldats français tués dans une embuscade des talibans le 18 août.

En Kapisa, sur la "base d'opérations avancée" de Nijrab, un camp fortifié situé à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, des convois se forment à toute heure du jour et de la nuit.

Pour les soldats, ces patrouilles sont redoutables avec un paquetage d'une trentaine de kilos, et parfois plus, par des températures caniculaires l'été et polaires l'hiver. Dans les montagnes pierreuses, Français et talibans jouent au chat et à la souris, un jeu à la vie et à la mort.

Selon le colonel Aragonès, les insurgés ont "observé les Français, leur comportement et leurs réactions".

Sans désigner nommément ses prédécesseurs américains, l'officier assure cependant que les talibans, "habitués à un adversaire qui restait sur les axes et à proximité de ses véhicules", ont été "fortement déstabilisés" par la tactique française. "Nous, on va les chercher à pied et dans le fond des vallées", souligne-t-il.

Selon le colonel Aragonès, le "théâtre des opérations" en Kapisa est "indéniablement beaucoup plus rude" que celui de la région de Kaboul où les Français sont stationnés depuis la fin 2001.

En "vieux" soldat, le caporal-chef Laurent X. du 8e RPIMa -21 ans et demi de service et 17 missions à l'étranger à son actif- acquiesce.

"Il n'y a pas photo, ce théâtre est le plus difficile, le plus stressant de tous ceux que j'ai connus", dit-il, "les contacts sont fréquents; samedi, j'ai vécu le plus violent de ma carrière".

Depuis leur arrivée fin juin en Kapisa, les Français ont dénombré une centaine d'incidents significatifs parmi lesquels 40 "actions de combat", dont 16 majeures, cinq explosions de mines artisanales ou la découverte d'armes et de munitions.

Quatorze soldats français ont été blessés dont quatre sérieusement tandis qu'une petite dizaine d'insurgés présumés ont été arrêtés. Les pertes de ces derniers n'ont pas été précisées.

Face à cette guérilla, qui a épuisé en d'autres temps les troupes britanniques et soviétiques, le colonel Aragonès a proposé plusieurs adaptations.

Dès la prochaine relève, assurée à la fin de l'année par des chasseurs alpins, tous les soldats devraient être équipés de dispositifs individuels de vision nocturne.

Les Français rêvent également de disposer de leurs propres drones de reconnaissance.

Sur leur "liste au Père Noël", figurent aussi les tourelles de mitrailleuses "téléopérées" pour les blindés de transport de troupes qui permettront au tireur de ne plus s'exposer hors du véhicule ou des camions de logistique à cabines blindées, tout ceci devant arriver d'ici janvier 2009.

Les moyens français restent cependant dimensionnés au plus juste. Un seul exemple: à trois reprises, une compagnie française entière (150 hommes) a été transportée à bord d'hélicoptères américains, dont les Chinook à double rotor, célèbres depuis le Vietnam. Problème: il n'y a pas un seul hélicoptère lourd dans les armées françaises

http://fr.news.yahoo.com/2/20081028/twl-afghanistan-pour-le-patron-des-renfo-3caf257.html

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Les moyens français restent cependant dimensionnés au plus juste. Un seul exemple: à trois reprises, une compagnie française entière (150 hommes) a été transportée à bord d'hélicoptères américains, dont les Chinook à double rotor, célèbres depuis le Vietnam. Problème: il n'y a pas un seul hélicoptère lourd dans les armées françaises..

c'est ça la France ,en juin 1940 quand mon grand père fut mobilisé (comme tout les français a cette époque )

on lui remis un somptueux lebel avec des cartouches de mas 36  :O :O

je ne m'étonne pas du tout a propos de l'astan ..j'avais déjà souligné dans un autre post  les carences de nos moyens pendant la première guerre en Irak nous avions réuni une (division )faite de bric et de broc , un proche de ma famille était  en irak dans l'ada  et me disait que pour pouvoir faire voler leur mirages il aller en douce piquer les pièces de rechange dans les ateliers voisin ....de toute façon je pense ne rien vous apprendre car tout ceux qui on était dans l'armé française savent de quoi je parle  nous avons une armé qui n'est pas équipée comme il le faudrait  nous avons du très bon matos mais ce n'est pas fait pour nous ...c'est trop cher !!! :'( 

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Sur la base de Nijrab, le 8e RPIMa a soigné mille Afghans et une Afghane


Si Dawlat, un villageois de Kapisa, a échappé à l'amputation de sa jambe droite, il le doit au poste de secours des soldats français du 8e RPIMa: depuis son arrivée fin juin sur la base de Nijrab, cette équipe médicale a soigné plus de 1.000 Afghans.


Mille Afghans et une Afghane. La base d'opérations avancée de Nijrab est située à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, au confluent de vallées reculées, Afghania, Nijrab et Tagab, dans l'est de l'Afghanistan.

Les rigueurs de la religion et de la tradition font qu'ici, il est impensable qu'une femme soit examinée par des hommes.

"La seule à l'avoir fait était tellement effrayée que je devais lui tenir la main. Elle voulait que je fasse les soins moi-même", raconte le sous-lieutenant Aurélie X., appelée à la rescousse par l'équipe médicale masculine.

"C'est vrai qu'on ne voit pas de femmes, mais on ne peut pas changer la mentalité du pays en dix jours", constate le médecin-chef, le lieutenant-colonel Bruno X. Les patients sont donc des hommes ou de jeunes enfants, filles et garçons.

La base de Nijrab compte deux postes de secours et trois médecins, autant d'infirmiers et une dizaines de brancardiers-secouristes. Leur mission: assurer les consultations et le soutien médical des soldats français déployés depuis l'été en renfort dans la province de Kapisa.

Mais l'un des postes de secours, abrité dans une tente kaki frappée de croix rouges sur fond blanc, accueille aussi les soldats de l'Armée nationale afghane (ANA) et les civils de la région.

Des civils et parfois aussi des insurgés. "Début août, des blessés, atteints par des éclats d'obus ou de balles sont arrivés quelques heures après une action dans la vallée", raconte le lieutenant-colonel Bruno X.

"Identifiés comme insurgés, ils ont été traités et pris en compte ensuite par les forces de sécurité de la coalition, chacun son métier", poursuit-il.

Cet épisode reste cependant exceptionnel. "Normalement, les insurgés traitent leurs blessés eux-mêmes et les font passer au Pakistan voisin", observe-t-il.

Samedi, l'infirmier-major Jean-Paul X. est à la manoeuvre quand Dawlat, victime quelques semaines plus tôt d'une double fracture tibia-péroné qui avait bien failli mal tourner, se présente pour un visite de contrôle. "La cicatrice est belle mais il faut tout remettre au propre et refaire le plâtre", déclare l'infirmier au premier coup d'oeil.

Dawlat, 23 ans, revient de loin. Un premier plâtre posé trop serré et sans réduction de la fracture dans une "clinique" locale avait failli lui coûter sa jambe. "Stabilisé" puis "conditionné" par l'équipe médicale du 8e RPIMa (Régiment parachutiste d'infanterie de marine), il avait été ensuite évacué sur Kaboul pour y être opéré.

Lui succède Hafiza, 4 ans, petite fille en robe rouge et aux grands yeux noirs qui souffre d'un abcès à la joue. Pour la distraire des soins, un infirmier fait des bulles de savons. Un autre lui offre des caramels.

"Hier, c'était un petit bébé, un cas de déshydratation avec une diarrhée dans une famille très modeste. Le papa nous a apporté un sac de noix", raconte encore Jean-Paul.

Dans un pays qui connaît l'un des plus forts taux de mortalité infantile au monde, ces soins prennent une importance toute particulière. Depuis le début de l'année, les équipes médicales françaises en Afghanistan ont donné quelque 5.800 consultations.

Outre leur "dimension humanitaire", note le médecin-chef, "elles permettent aussi à la force internationale d'être mieux acceptée et participent à l'idée globale que la force concourt à la sécurisation de la région".





Hervé ASQUIN
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@die kraft

un proche de ma famille était  en irak dans l'ada  et me disait que pour pouvoir faire voler leur mirages il aller en douce piquer les pièces de rechange dans les ateliers voisin ....

La base dédiée aux forces aériennes française était en Arabie Saoudite (Al Ahsa). C'était un aéroport civil et de plus les séouds n'avaient aucun Mirage dans leur inventaire... il eut été difficile de piquer des pièces de Mirage dans un atelier voisin dans ces conditions à moins de se les piquer à soit même...

PA moins que les faits se soient passés au Quatar ou l'Adla déploya 8 FIC 200 de Reims pour la DA de ce pays (opération Méteil) sachant que les QUATARIS avaient encore à l'époque des F1...

C'est nous qui avont dû fournir les pièces détachées pour les F1 koweitis repliés en Arabie...

Pour ce qui est des hélicos et bien tant pis on prend ceux des américains de toute façon on coopère .... ce sont les joies de la coalition. Faut arrêter l'auto flagellation.

Si on était si manches que çà on ne serait pas aussi lourdement engagés non ?

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@die kraft

La base dédiée aux forces aériennes française était en Arabie Saoudite (Al Ahsa). C'était un aéroport civil et de plus les séouds n'avaient aucun Mirage dans leur inventaire... il eut été difficile de piquer des pièces de Mirage dans un atelier voisin dans ces conditions à moins de se les piquer à soit même...

PA moins que les faits se soient passés au Quatar ou l'Adla déploya 8 FIC 200 de Reims pour la DA de ce pays (opération Méteil) sachant que les QUATARIS avaient encore à l'époque des F1...

C'est nous qui avont dû fournir les pièces détachées pour les F1 koweitis repliés en Arabie...

Pour ce qui est des hélicos et bien tant pis on prend ceux des américains de toute façon on coopère .... ce sont les joies de la coalition. Faut arrêter l'auto flagellation.

Si on était si manches que çà on ne serait pas aussi lourdement engagés non ?

primo je ne dis pas que nous sommes des manches !!! mais que nous avons un bon matos mais livré avec parcimonie !! c'est le moins que l'on puisse dire. pour ce qui est des pièces piquées c'était au détriment  des autres meccanos ...je ne fais pas de l'auto flagellation  mais ça fait mal au fion de voir  nos soldats se battre avec du matos au rabais rafistolé a la 6. 4 .2  alors que nous n'avons pas a rougir de la qualité de notre armement..

ps ..nos avions n'étant pas équipé  a cette époque de système de vison nocturne , ils   faisaient leur sorties le jour !! cool  ..c'est triste a pleurer.         

re ...ps/  pendant la première guerre du golf  l'armée de l'air française avait  (12 avions de combat Mirage 2000, 24 SEPECAT Jaguar),

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Très bon article dans le Figaro sur l'Afghanistan

http://www.lefigaro.fr/international/2008/10/29/01003-20081029ARTFIG00057-le-retour-de-la-contre-insurrection-.php

Afghanistan : le retour

de la contre-insurrection

Par Isabelle Lasserre

28/10/2008 | Mise à jour : 20:41 | Commentaires 12

.

Un soldat américain monte la garde près de la frontière pakistanaise, le 27 octobre dernier.

Un soldat américain monte la garde près de la frontière pakistanaise, le 27 octobre dernier. Crédits photo : AP

Le combat contre les talibans remet en vogue la guerre antiguérilla, sur le modèle que l'armée française a connu en Algérie.

Seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis, pourrait-on dire si l'on voulait commenter les nouvelles relations entre les talibans afghans et les responsables américains, pourtant engagés dans une guerre impitoyable depuis le 11 septembre 2001.

Ancien ministre des Affaires étrangères des talibans, Wakil Ahmed Muttawakil a clairement laissé entendre que son mouvement pourrait rompre ses liens avec al-Qaida en Afghanistan. «Al-Qaida ne sera pas autorisée à être un obstacle. Les Afghans ont le droit de négocier pour la paix», a-t-il récemment annoncé en rentrant d'Arabie saoudite, où il avait participé à des négociations sur l'avenir de son pays. Même révolution dans la bouche du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, qui a affirmé que Washington était ouvert à la réconciliation avec les talibans si celle-ci pouvait servir la paix. Responsable des forces américaines dans l'est de l'Afghanistan, le général Jeffrey Schloesser vient à son tour d'estimer que les tribus afghanes et les chefs de province pourraient devenir un allié clé pour lutter contre al-Qaida. C'est la première fois depuis les attentats contre le World Trade Center que les États-Unis établissent une différence entre talibans et al-Qaida, reconnaissant ainsi qu'il s'agit de deux organisations distinctes dont les agendas politiques peuvent aussi différer.

La nouvelle stratégie américaine en Afghanistan, basée sur une réconciliation avec les talibans, commencerait-elle déjà à porter ses fruits ? Face à l'inquiétante dégradation de la situation, y compris à Kaboul où les talibans frappent désormais au grand jour, l'Administration américaine a été contrainte de revoir sa copie. Désormais persuadée qu'elle ne pourra vaincre sans passer un accord de compromis avec ses ennemis, elle a laissé carte blanche au général David Petraeus, le nouveau patron du Centcom, le commandement central, qui supervise les opérations militaires à l'étranger. Lorsqu'il chapeautait les forces américaines en Irak, Petraeus a en effet réussi à y stabiliser la situation en retournant les tribus sunnites contre les djihadistes d'al-Qaida. Après deux ans d'efforts, les violences ont diminué de 80 % et les perspectives d'implosion de l'Irak se sont éloignées. Les mêmes causes produisant parfois les mêmes effets, le général, devenu une star aux États-Unis, s'est vu chargé d'appliquer sa recette magique à l'Afghanistan : recruter les talibans modérés, ou pragmatiques, pour les pousser à combattre les militants d'al-Qaida et créer ainsi les conditions d'une paix durable.

«Un défi majeur pour les pays occidentaux»

Basées sur une manière classique - essentiellement militaire - de faire la guerre, les expériences irakienne et afghane ont rappelé à quel point le contexte stratégique a changé depuis la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide. «Il existe quatre missions principales pour une armée : livrer une guerre interétatique, rétablir la sécurité intérieure, participer au maintien de la paix à l'étranger et faire de la contre-insurrection. Depuis 1815, en France, on glisse de l'une à l'autre. En général, une armée change de priorité tous les dix ou quinze ans», explique le lieutenant-colonel Goya, spécialiste de la guerre d'Algérie, et qui a beaucoup travaillé sur les questions de doctrine.

La fin des années 1990, avec, notamment, les guerres dans les Balkans, était dominée par le maintien de la paix. L'Irak et l'Afghanistan ont replongé les armées occidentales dans la contre-guérilla. Et face aux actions des rebelles ou au terrorisme international, les stratégies utilisées à Sarajevo ou à Pristina, pour ne pas parler des capitales africaines où la France est si souvent intervenue pour sauver les pouvoirs en place, ne fonctionnent pas. C'est même le contraire : plutôt que de la réduire, l'augmentation des troupes étrangères sur les terrains irakien ou afghan nourrit la rébellion. «C'est un défi majeur pour les pays occidentaux : plus nous sommes puissants et plus, en fait, nous sommes vulnérables», résume le général Vincent Desportes. Pour le patron du Collège interarmées de défense (CID), il faut absolument «penser autrement» face aux «guerres hybrides» ou «irrégulières».

S'assurer du soutien de la population

Penser autrement, c'est-à-dire promouvoir une approche globale du conflit, davantage basée sur la politique et sur la population que sur l'action militaire. Dans une guerre conventionnelle, le principal enjeu est la puissance respective des adversaires. Pas dans les guerres de guérilla. «L'insurgé est dans le peuple comme le poisson dans l'eau», disait Mao. Pour le vaincre, il faut donc s'assurer du soutien de la population. La séduire en vivant parmi elle et en la protégeant pour la ramener au cœur du projet politique, promouvoir la réconciliation avec ses ennemis, soutenir et légitimer le pouvoir local, mais aussi détruire les éléments considérés comme irrécupérables. «Si l'intervention militaire reste indispensable à la résolution d'un conflit, c'est sa capacité à susciter un environnement stable qui est décisive pour conduire la paix», affirme encore le général Desportes. Voilà donc les principes de contre-insurrection, qui avaient déserté les conflits depuis la guerre d'Algérie, de retour en Afghanistan, après avoir fait leurs preuves en Irak.

Pour les avoir utilisés en Algérie, en Indochine et dans les conflits liés à la décolonisation, les militaires français les connaissent bien. Ils ont même été théorisés par l'un des leurs, David Galula, saint-cyrien atypique, dans un livre - Contre-insurrection. Théorie et pratique - paru en anglais en 1963 et préfacé par le général David Petraeus. Peu connus en France à l'époque, les travaux de Galula ont en revanche fortement influencé la communauté militaire américaine, qui considère l'officier comme le principal stratège français du XXe  siècle. «Le Clausewitz de la contre-insurrection», ose même David Petraeus, qui a rendu la lecture de Galula obligatoire aux officiers en partance pour l'Irak et a appliqué scrupuleusement toutes ses recommandations dans l'ancienne Mésopotamie.

Très populaires aux États-Unis, les leçons de Galula ont été enterrées en France. «Son livre est paru au début de la Ve  République, à un moment où la guerre psychologique, révolutionnaire, était très impopulaire en France et avait quasiment été i nter dite par de Gaulle», explique Michel Goya. La défaite en Indochine et la perte de l'Algérie y sont pour beaucoup. Mais aussi les débordements entraînés par la guerre subversive sur la population algérienne. «Il y a eu deux courants de pensée de la contre-insurrection : celui des maréchaux Gallieni et Lyautey, en Algérie, qui visait à conquérir la population, et celui venu d'Indochine, beaucoup plus brutal, qui a laissé de très mauvais souvenirs et a décrédibilisé pour un temps la guerre révolutionnaire», explique le lieutenant-colonel Goya.

Avec le retour des guerres de guérilla sur la scène internationale, la contre-insurrection est redevenue à la mode à Washington, mais aussi à Paris et à Londres. Outre-Atlantique, elle a très largement inspiré le nouveau manuel de doctrine de l'armée de terre et du corps des marines, paru en 2006, et qui prône l'adaptation aux contre-insurrections du XXIe siècle. Le général David Petraeus prévoit d'appliquer le modèle irakien à l'Afghanistan après l'élection américaine : légère augmentation des troupes dans un premier temps afin de provoquer «un effet psychologique», ouverture de négociations avec les talibans non liés à al-Qaida et imbrication des militaires américains avec la population locale.

Considérés, à l'instar des Britanniques, comme des spécialistes de la guerre de contre-insurrection, convaincus depuis longtemps que la solution est davantage politique que militaire en Afghanistan, les militaires français ne participeront pourtant que de loin à l'expérience américaine. «Avec 3 000 hommes seulement sur le terrain, des officiers qui tournent tous les quatre ou six mois, il est illusoire de penser qu'on puisse avoir un impact sur la population. Notre action est forcément superficielle, limitée à l'écume des choses. Pour comparer, nous avions 400 000 hommes en Algérie, pour une population de 8 millions de musulmans», regrette un officier proche du dossier. Mais cette insuffisance en effectifs ne concerne pas seulement la France.

Comme Paris en Afghanistan, Londres a participé pour la première fois en Irak à une guerre de contre-insurrection sans en être le leader. Les deux capitales des anciens empires coloniaux n'ont pas toujours aimé les contraintes imposées par cette «coalition asymétrique», au sein de laquelle un seul grand pays, les États-Unis, fait véritablement la guerre. «Les armées européennes modernes sont trop petites pour être efficaces. Elles peuvent réussir dans de petits États comme la Bosnie ou le Kosovo, mais pas dans de grands pays comme l'Irak et l'Afghanistan. Il faut le reconnaître : nous sommes hors du coup, nous resterons marginaux…»

Rien ne dit pour autant que l'armée américaine, malgré sa puissance et ses effectifs, reproduira en Afghanistan le succès irakien. La recette risque d'être plus difficilement applicable à Kaboul qu'elle ne l'était à Bagdad.

Le caractère atypique des rébellions modernes

Très puissant sous Saddam Hussein et donc plus facile à rebâtir, l'appareil étatique a toujours été très faible en Afghanistan. Autre différence : l'Irak n'a jamais bénéficié du réservoir à rébellion que constituent les zones tribales du Pakistan, véritable base arrière de l'insurrection, presque impossible à «étanchéifier». Les efforts américains risquent aussi d'être mis en échec par le caractère atypique des rébellions modernes. Depuis un demi-siècle, les insurrections sont devenues à la fois plus dures à réduire et plus dangereuses qu'avant, notamment sous l'effet de la globalisation et de l'influence des fanatiques religieux, plus compliqués à maîtriser que ne l'étaient naguère les rebelles nationalistes. Petraeus lui-même reconnaît que le succès en Irak reste «fragile». «Ce qui marche à un endroit peut ne pas marcher ailleurs et ce qui fonctionne aujourd'hui peut ne pas fonctionner demain», a-t-il prévenu lors d'une visite à Paris le mois dernier. Dans tous les cas de figure, il faudra du temps pour que la situation s'améliore en Afghanistan. «De la bataille à la paix, il s'écoule habituellement dix ans», rappelle le général Desportes.

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Mercredi 29 octobre 2008, lors d’une opération de reconnaissance destinée à déceler d’éventuelles caches d’armes, une compagnie du GTIA Kapisa observe vers 09h00 deux groupes d’insurgés armés, soit en tout une vingtaine de personnes.

La compagnie française engage rapidement le combat, à environ 6 kilomètres au sud-est de la FOB NIJRAB, près du village de Kora. Elle est renforcée par 2 sections d'alerte et des hélicoptères KIOWA américains du Regional Command Est . Les combats cessent vers 17h00.

Au cours de l’action, trois militaires français sont légèrement blessés. Le bilan provisoire des pertes pour les insurgés est d'au moins 4 tués.

La vallée de la Kapisa constitue une voie stratégique qui permet de contourner Kaboul pour rejoindre la région de Bagram. Depuis son déploiement en juillet dernier, le GTIA Kapisa contrôle cette zone, privant ainsi les insurgés de leur liberté de mouvement sur un axe logistique majeur.

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[url=http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11055.msg341171#msg341171]

Soit une compagnie renforcée par 2 sections et des hélicos contre 20 gars, et on arrive encore à avoir 4 blessés....

C'est sur qu'on peu raser le village et ses alentours mais on risque de faire les gros titres des journaux "collateral damage in Kapisa, 150 dead civilians".
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C'est moi où ça chauffe de plus en plus dans le coin?

ben disons que si c'est un axe stratégique des Talibans, ceux-ci n'avaient pas intéret a faire des vagues. D'autant qu'ils n'étaient pas gènés dans leur mouvements tant que la coalition restait dans les vallées.

Mais les Français sortent des sentiers battus et on dirait que ça commence a payer, apparement on était pas loin de leur tendre une gentille embuscade là.

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je viens de lire cet article la :

Image IPB

Selon des sources validées, la chaîne de télévision française TF1 a été contactée par un représentant des talibans pour réaliser un reportage filmé avec l’équipe de talibans qui a tendu l’embuscade aux parachtistes français du 8è RPIMA. La somme exigée par les Talibans était une fourchette négociable entre 5000 et 15000 euros. La direction de la chaîne TF1 a refusé cette proposition.

http://www.knowckers.org/2008/09/les-talibans-ont-bien-monnaye-le-reportage-de-paris-match/

et je me posais simplement la question suivante

s'il est si facile de rentrer en contact pour les journalistes avec des talibans et à plus forte raison avec ceux qui ont (?) attaqué nos soldats ,alors pourquoi nos services, je pense à la DGSE,ne monteraient t-ils pas une action façon opération colère de dieu du mossad pour faire la peau à ces en*ulés?

C'est enfantin comme raisonnement j'en ai bien conscience mais annoncer à la terre entière qu'on les a butté ce serait le pied  >:(

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Et au passage ils buttent le journaliste avec. ça lui apprendra à leur faire de la pub.

Sur arte, j'ai vue que c'était un afghan qui avait fait le reportage, aucun journaliste français présent.

La bande audio, fut ensuite traduit par des français parlent arabe(journaliste et non militaire).

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je viens de lire cet article la :

et je me posais simplement la question suivante

s'il est si facile de rentrer en contact pour les journalistes avec des talibans et à plus forte raison avec ceux qui ont (?) attaqué nos soldats ,alors pourquoi nos services, je pense à la DGSE,ne monteraient t-ils pas une action façon opération colère de dieu du mossad pour faire la peau à ces en*ulés?

C'est enfantin comme raisonnement j'en ai bien conscience mais annoncer à la terre entière qu'on les a butté ce serait le pied  >:(

En général la France est assez vindicative et DGSE est très discrète sur ce genre d'élimination seul les interessé sont au courant...

Une partie des élément aillant organisé ou participé a l'embuscade ont été tué dans les jours qui ont suivis par le dispositif US placé sur leur "fuite" ... cela a été assez relaté dans les article anglo saxon.

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Interview de Pierre Lellouche, récemment en A-Stan pour une visite de contrôle de la commission parlementaire, à "C à dire", hier.

http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=accueil

Il brancarde un peu les militaires mais rejoint un sentiment déja exprimé sur ce forum (et même sur ce topic ...).

Dommage qu'à cause de son "atlantisme" et de son franc parlé pas assez démago pour certains, on se passe cette personne de qualité pour diriger les affaires de la France (militaires ou relations extérieures ...)

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Interview de Pierre Lellouche, récemment en A-Stan pour une visite de contrôle de la commission parlementaire, à "C à dire", hier.

http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=accueil

Il brancarde un peu les militaires mais rejoint un sentiment déja exprimé sur ce forum (et même sur ce topic ...).

Dommage qu'à cause de son "atlantisme" et de son franc parlé pas assez démago pour certains, on se passe cette personne de qualité pour diriger les affaires de la France (militaires ou relations extérieures ...)

Il brocarde surtout l'encadrement ... qui "ne sait plus faire la guerre".

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Lellouche à peut-être son franc-parler mais il dit quand même pas mal de conneries. J'ai eu l'occasion de la côtoyer d'assez près. Néanmoins ce n'est pas le pire de la bande.

Quand à la DGSE ils font effectivement toutes sortes d'opérations mais là c'est plus du ressort des forces en place coordonnées avec la DRM.

Par contre la DST peut coller 72 heures de GAV à la petite bande de journaleux qui ont cru bon de faire les malins afin de les cuisiner sur leurs "contacts"...

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Lellouche à peut-être son franc-parler mais il dit quand même pas mal de conneries. J'ai eu l'occasion de la côtoyer d'assez près. Néanmoins ce n'est pas le pire de la bande.

Quand à la DGSE ils font effectivement toutes sortes d'opérations mais là c'est plus du ressort des forces en place coordonnées avec la DRM.

Par contre la DST peut coller 72 heures de GAV à la petite bande de journaleux qui ont cru bon de faire les malins afin de les cuisiner sur leurs "contacts"...

96 ... pas 72, mais ca fait mauvais effet. D'autant que les journaliste peuvent légalement protéger leur source

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