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[Afghanistan] Archive


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LES AMERICAINS PRETENT 100 MRAP A LA FRANCE :

TTU : Alors que les autorités françaises réfléchissent depuis quelques mois à l’acquisition d’un véhicule blindé à roues, type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected), en procédure d’urgence opérationnelle pour l’Afghanistan, Paris s’était finalement décidé à frapper à la porte des Américains, via l’ambassade des Etats-Unis. L’idée étant de savoir si le DoD (Department of Defence) pouvait prêter aux armées françaises quelques véhicules pour accompagner les cinq véhicules ouvreurs d’itinéraires Buffalo achetés en procédure FMS (Foreign Military Sales), dont les deux premiers sont arrivés la semaine dernière à l'établissement de la DGA à Angers. La réponse américaine a dépassé toutes les attentes avec la mise à disposition de 100 véhicules MRAP RG-31 ! L’offre est généreuse mais pas si exceptionnelle. Pour mémoire, Washington a déjà réalisé ce type de mise à disposition pour certaines armées occidentales engagées à ses côtés en Irak ou en Afghanistan. Il faut dire aussi que la centaine de véhicules qui seront gracieusement prêtés ne devrait pas grever les capacités américaines, qui comptent près de 2 000 véhicules RG-31 (dont près de 1 500 pour les Marines). Une équipe française est sur le départ pour étudier l’offre, car le véhicule produit par la branche Sud Africaine de BAe Systems depuis plusieurs années compte différentes versions.

L'armée américaine prépare une nouvelle acquisition de plusieures centaines de véhicules RG-31 auprès de BAe Systems, probablement des Mk-5 Category 2 MRAP. De source américaine, la centaine de véhicules mis à disposition des français pourrait être prélevée sur ce nouvel achat. Les français auraient donc droit à des transport de troupes flambant neuf et mieux blindés. Reste qu'aujourd'hui, si les discussions sont engagées, toutes les options sont ouvertes.

Le RG-31 est un véhicule engagé depuis plusieurs années par divers forces en Afghanistan (Canadien, Espagnol, Nations-Unis, Hollandais...). Véhicule 4X4 de la classe des 8 tonnes, il est conçu pour offrir une haute résistance aux mines grâce à sa coque en “V”. Classé MRAP catégorie 1, le blindé transport de troupes RG-31 est prévu pour accueillir dix soldats. Il pourrait être prêté muni d’une tourelle, éventuellement téléopéré (certains véhicules sont équipés de la M151 Protector de Kongsberg, ce même armement a été commandé pour 60 VAB français pour une arrivée dès 2009 sur le théâtre afghan). On devrait en savoir un peu plus d’ici quelques semaines sur la réalité de l’offre américaine. Et il faudra, par ailleurs, étudier les questions de MCO (maintien en condition opérationnelle).

Outre l’aspect financier, l’offre américaine de prêt de véhicules présente l’avantage du délai, car les véhicules devraient être disponibles très rapidement, à la différence d’une procédure d’acquisition nationale, même menée en urgence. L’utilisation du RG 31 devrait faire réagir les industriels français, dont Nexter qui tente de placer l’Aravis, annoncé comme protégé de niveau 4 (stanag Otan). Depuis la rentrée, les industriels terrestres avançaient leurs propositions à l’armée de terre et à la DGA (outre l’Aravis, Panhard et Thales présentaient le Bushmaster). La proposition américaine va reporter, en tout cas dans l’immédiat, le “crash programme” pour un véhicule type MRAP 4X4 de cette catégorie. Alors que le besoin exprimé était de 40 véhicules, l’armée va se retrouver avec plus du double de blindés à roues sans avoir à débourser un seul centime.

Il suffisait de demander...

http://www.ttu.fr/francais/Articles/mraprg31pourlafr.html

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Moi, sa me fait penser à Green fields of France

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=RkcZGzvPlSc

Image IPB

Image IPB

Oui aussi de beaux Papaveraceae !!

Tu es sure que tes 2 soldats n'étaient pas en train de protéger leur prochaine récolte ? :lol:

Non, non pas taper !

;)

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Après les 100 MRAP RG-31 prétés à la France, voilà que l'Italie envoie aussi des renforts pour la reconnaissance !

TTU : Dix-sept ans après la guerre du golfe, quatre chasseurs italiens Tornado retournent en mission, cette fois ci en Afghanistan. Les appareils ont quitté lundi la base aérienne de Ghedi, en Lombardie, pour être utilisé dans des missions de reconnaissance. Pour ce faire, les appareils ont été modifiés et doté d’un « pod » spécial, capable de prendre des photos aériennes à haute résolution. Pour apaiser les craintes de l’opposition parlementaire, les appareils ne seront pas armés, hormis en ce qui concerne les systèmes d’auto-défense. Les Tornado seront basés à l’aéroport de Mazar-y-Sharif. Le général John Craddock, commandant de l’OTAN, demande des moyens supplémentaires à l’Italie. 

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Si on peut se féliciter de la générosité des nos alliés américains,c'est quand même assez ridicule pour une nation comme la France d'avoir à se faire prêter du matériel en une telle quantité.

Espérons que les autorités compétentes mettent tout en oeuvre pour l'armée fasse les acquisitions nécessaires au plus vite tout de même...

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Si on peut se féliciter de la générosité des nos alliés américains,c'est quand même assez ridicule pour une nation comme la France d'avoir à se faire prêter du matériel en une telle quantité.

Espérons que les autorités compétentes mettent tout en oeuvre pour l'armée fasse les acquisitions nécessaires au plus vite tout de même...

100 véhicules ? On risque pas d'être un peu "noyé" sous le matos américain. Je veux bien que les soldats soient mieux équipés face aux dangers, mais tout de même, à quand un "prêt" de chars ABRAMS ou d'Apache AH 64 ? Ou de F18 ?

C'est terrible selon moi que l'on doive en arriver là !

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Le Mindef canadien confirme aujourd'hui le déploiement début 2009 de  ch-149 griffon pour la reconnaissance de route et l'escorte des chinook.

armements/équipements: minigun et suite optique (wescam mx-15i ou mx-15d selon la mission)

YUP IT'S OFFICIAL GRIFFON ESCORTS TO KANDAHAR

This follows my blog posting from this morning that the Griffons are going to Kandahar.

Here is the official announcement finally a few hours later…..first thanks to my sources and fine friends in the Air Force for tipping me off first.

So it seems our allies told us that it was a no go for helicopter escorts for our soon to be delivered Chinooks.

I would also think Liberal Senator Colin Kenny might find this announcement interesting. He suggested sending the Griffons in the fall of 2007 at which point Mr. MacKay ridiculed him for it……Mr. Kenny wanted to the Griffons sent ASAP to act as surveillance choppers and to haul some supplies and troops.

The Air Force responded that the Griffons couldn’t operate in Kandahar’s high altitude and heat.

“It is unfortunate that Senator Kenny doesn't know his facts,” stated Mr. MacKay’s office. “There is no intent to deploy the Griffon to Afghanistan.

Okay, if you say so Pete………

Ottawa, Ontario – The Honourable Peter Gordon MacKay, Minister of National Defence and Minister for the Atlantic Gateway, today announced that eight CH-146 Griffon helicopters will be deployed to Afghanistan in early 2009 as part of the Joint Task Force Afghanistan (JTFA) – Air Wing. The helicopters, with crews from 408 Tactical Helicopter Squadron based in Edmonton, Alberta, will act as escort aircraft for the recently acquired CH-147 D Chinook helicopters. The deployment of the Griffon helicopters directly supports Canada’s commitment to meet the conditions set forth by the Independent Panel on Canada’s Future Role in Afghanistan.

“The deployment of the Griffons in conjunction with the Chinooks displays our commitment to the men and women of the Canadian Forces (CF) while ensuring the security and effectiveness of the mission,” said Minister MacKay. “We are proud of the work completed by all government departments to meet the February 2009 conditions established by the parliamentary motion.”

The Air Wing will be composed of CH-147 D Chinook medium - to heavy - lift helicopters, Heron Unmanned Aerial Vehicles (UAV) and CH-146 Griffon helicopters.

The transportation capability provided by the CH-147 D Chinook helicopters, the escort capabilities of the CH-146 Griffon helicopter and the intelligence surveillance and reconnaissance provided by the Heron UAV will contribute to the reduction of risk to Canadian troops and government employees from ambushes, land mines and improvised explosive devices. These assets will all be deployed to Afghanistan by February 2009.

This deployment is an important enabler to help Canada achieve the benchmarks it has set for the six priority areas and three signature projects that define its work in Afghanistan. Today, the Government also released its second quarterly report to Parliament, a detailed assessment of its progress in Afghanistan covering the period mid-June 2008 to the end of September.

“The safe employment of Chinook helicopters requires the use of escort aircraft. Today’s announcement fulfills the final requirements of the Air Wing,” said Lieutenant General Angus Watt, Chief of the Air Staff. “The mounting of this unit and these new CF capabilities in such a short time represents a significant accomplishment by the dedicated and professional men and women of the CF.”

The Griffons directly support the new air capabilities which were conditions set out in the Parliamentary motion of March 13, 2008 extending Canada’s military mission in Afghanistan until 2011. These air resources were one of the recommendations of the Independent Panel on Canada’s Future Role in Afghanistan, headed by the Honourable John Manley.

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C'est bien la moindre des chose , nos hommes se font descendre a cause de la gestion calamiteuse de leur politique étrangère depuis de décennies .....c'est bien eux qui ont importer les islamistes avec l'aide du Pakistan pour lutter contre les soviétiques des les années 80.....toujours la politique a courte vu!!!! et qui finance les Al Qaida  en sous main... l'Arabie saoudite , 51 État américain et le USA ferme les yeux parce qu'ils détiennent le pétrole ,tous ça n'est qu' hypocrisie et magouille a l'échelle internationale.

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Invité barbaros pacha

C'est bien la moindre des chose , nos hommes se font descendre a cause de la gestion calamiteuse de leur politique étrangère depuis de décennies .....c'est bien eux qui ont importer les islamistes avec l'aide du Pakistan pour lutter contre les soviétiques des les années 80.....toujours la politique a courte vu!!!! et qui finance les Al Qaida en sous main... l'Arabie saoudite , 51 État américain et le USA ferme les yeux parce qu'ils détiennent le pétrole ,tous ça n'est qu' hypocrisie et magouille a l'échelle internationale.

C'est pas facile d'attaquer l'Arabie saoudite, si tu veut pas que tous les musulmans se transforme en terroristes et le pétrole soit aussi chère que l'or, il faut mieux éviter d'attaquer ce pays...

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C'est bien la moindre des chose , nos hommes se font descendre a cause de la gestion calamiteuse de leur politique étrangère depuis de décennies .....c'est bien eux qui ont importer les islamistes avec l'aide du Pakistan pour lutter contre les soviétiques des les années 80.....toujours la politique a courte vu!!!! et qui finance les Al Qaida  en sous main... l'Arabie saoudite , 51 État américain et le USA ferme les yeux parce qu'ils détiennent le pétrole ,tous ça n'est qu' hypocrisie et magouille a l'échelle internationale.

Remarque que tu joue pas trop avec un gars qui a tes burnes en main =D

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c'est bien ce que je dit .....tous ça n'est qu'hypocrisie n 'oublions pas que la majorité des terroristes du 11/09 sont d'origine saoudienne . Les raisons du terrorisme islamiste internationale  sont a rechercher dans les relations ambiguës des américains avec les monarchies du golf. La corruption qu'ils ont initié et la dérive social et religieuse qui en découle n'ont fait qu'exacerber la haine des fanatiques religieux de ces pays . Et maintenant il faut aider les américains a nettoyer le bordel qu'il ont foutu et sans rien dire.....

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C'est clair qu'attaquer l'Arabie Saoudite ça serait couteux mais bon, faudrait bien réagir un jour si le monde veut débloquer la situation, les Saoudiens financent presque tout le terrorisme mondiale, on a des morts dans pas mal de pays à cause de ces attentats et on laisse faire ......  :O

Par contre je pense pas que tous les musulmans ce transformeraient en bombe humaine, beaucoup subissent eux même ce terrorisme.......

Pour en revenir au prêt des USA, je pense que ça sent le roussi pour notre industrie, les MRAP seront surement fourni par les américains, comme d'habitude ils vont faire un p'tit contrat en or et notre nain national va surement appuyer l'offre vu qu'il est fan des US ....  :-[

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Pas besoin du financement saoudien !

REUTERS : Le commerce de l'opium a rapporté près de 470 millions de dollars aux taliban pour la seule année en cours, selon un rapport de l'Onu. Outre les revenus qu'ils tirent d'une taxation directe de la production des agriculteurs ainsi que du traitement et du trafic de l'opium, il paraît de plus en plus net que les taliban constituent des stocks d'opium pour faire monter les prix, fait savoir l'Office de l'Onu contre la drogue et le crime (ONUDC).

Cette situation laisse penser que les taliban ne se sentent guère menacés à court terme par les efforts occidentaux pour éradiquer la culture du pavot, une baisse de production pouvant faire monter les prix et donc accroître leurs revenus.

"Malgré la baisse de la culture, de la production et des prix de l'opium, les taliban et d'autres éléments antigouvernementaux tirent des sommes d'argent massives du trafic de drogue", note le rapport de l'agence consacré à l'opium en Afghanistan.

Cette augmentation de revenus survient à un moment où les taliban intensifient leurs attaques dans l'ensemble du pays, en particulier dans le Sud et dans l'Est, en opérant à partir du Pakistan voisin où sont basées à la fois des cellules du mouvement et d'Al Qaïda selon l'armée américaine.

D'après le rapport de l'Onu, les taliban ont engrangé 50 à 70 millions de dollars cette année en imposant une taxe de 10% (appelée "ushr") sur des activités économiques telles que la production d'opium, et jusqu'à 400 millions de dollars en taxant le traitement de l'opium et le trafic d'héroïne.

RECOURS AU STOCKAGE

"Avec de tels revenus liés à la drogue, on ne s'étonne pas que la machine de guerre des insurgés fasse preuve d'une telle résistance malgré les bombardements massifs opérés par les forces afghanes et alliées", indique dans le rapport Antonio Maria Costa, directeur de l'ONUDC.

C'est la première fois que l'Onu avance un montant aussi élevé pour les revenus des taliban. Il ne comprend pas les fonds que ces derniers sont soupçonnés de tirer de l'exportation de cannabis, également produit en grande quantité en Afghanistan.

La production de pavot - "matière première" de l'héroïne exportée en Europe, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis - a pourtant sensiblement baissé en 2008 du fait de la répression menée par le gouvernement afghan et les forces alliées.

Le rapport indique ainsi que la surface utilisée pour cultiver l'opium a diminué de 19% pour s'établir à 157.000 hectares, presque entièrement concentrée dans le Sud, ce qui entraîne une production en baisse de 6% et un recul des prix d'environ 20%.

"En conséquence, la valeur marchande de l'opium pour les agriculteurs a baissé de plus d'un quart entre 2007 et 2008, passant de un milliard à 730 millions de dollars", écrivent les auteurs du rapport.

"La valeur à l'exportation de l'opium, de la morphine et de l'héroïne (aux prix pratiqués à l'entrée dans les pays voisins) est aussi en baisse pour les trafiquants afghans, passant de 4 milliards de dollars en 2007 à 3,4 milliards cette année.

Face à cette baisse des revenus et à la chute des prix internationaux, il est probable selon Antonio Maria Costa que les taliban et leurs partenaires constituent des réserves d'opium afin de peser sur les marchés.

"Depuis qu'ils stockent de l'opium, ils ont tout intérêt à ce que l'espace cultivé soit moindre, note-t-il. Cela peut faire monter les prix et entraîner une réévaluation de leurs stocks."

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Invité barbaros pacha

C'est clair qu'attaquer l'Arabie Saoudite ça serait couteux mais bon, faudrait bien réagir un jour si le monde veut débloquer la situation, les Saoudiens financent presque tout le terrorisme mondiale, on a des morts dans pas mal de pays à cause de ces attentats et on laisse faire ......  :O

Par contre je pense pas que tous les musulmans ce transformeraient en bombe humaine, beaucoup subissent eux même ce terrorisme.......

Pour en revenir au prêt des USA, je pense que ça sent le roussi pour notre industrie, les MRAP seront surement fourni par les américains, comme d'habitude ils vont faire un p'tit contrat en or et notre nain national va surement appuyer l'offre vu qu'il est fan des US ....  :-[

Il ne faut pas sous-estimez la valeur dont représente cette terre (Harameyn) aux yeux des musulmans...

Toute façon, il n'y aura pas d'attaque contre l'Arabie saoudite, les Américains ne voudront pas...

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Pas besoin du financement saoudien !

REUTERS : Le commerce de l'opium a rapporté près de 470 millions de dollars aux taliban pour la seule année en cours, selon un rapport de l'Onu. Outre les revenus qu'ils tirent d'une taxation directe de la production des agriculteurs ainsi que du traitement et du trafic de l'opium, il paraît de plus en plus net que les taliban constituent des stocks d'opium pour faire monter les prix, fait savoir l'Office de l'Onu contre la drogue et le crime (ONUDC).

Cette situation laisse penser que les taliban ne se sentent guère menacés à court terme par les efforts occidentaux pour éradiquer la culture du pavot, une baisse de production pouvant faire monter les prix et donc accroître leurs revenus.

"Malgré la baisse de la culture, de la production et des prix de l'opium, les taliban et d'autres éléments antigouvernementaux tirent des sommes d'argent massives du trafic de drogue", note le rapport de l'agence consacré à l'opium en Afghanistan.

Cette augmentation de revenus survient à un moment où les taliban intensifient leurs attaques dans l'ensemble du pays, en particulier dans le Sud et dans l'Est, en opérant à partir du Pakistan voisin où sont basées à la fois des cellules du mouvement et d'Al Qaïda selon l'armée américaine.

D'après le rapport de l'Onu, les taliban ont engrangé 50 à 70 millions de dollars cette année en imposant une taxe de 10% (appelée "ushr") sur des activités économiques telles que la production d'opium, et jusqu'à 400 millions de dollars en taxant le traitement de l'opium et le trafic d'héroïne.

RECOURS AU STOCKAGE

"Avec de tels revenus liés à la drogue, on ne s'étonne pas que la machine de guerre des insurgés fasse preuve d'une telle résistance malgré les bombardements massifs opérés par les forces afghanes et alliées", indique dans le rapport Antonio Maria Costa, directeur de l'ONUDC.

C'est la première fois que l'Onu avance un montant aussi élevé pour les revenus des taliban. Il ne comprend pas les fonds que ces derniers sont soupçonnés de tirer de l'exportation de cannabis, également produit en grande quantité en Afghanistan.

La production de pavot - "matière première" de l'héroïne exportée en Europe, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis - a pourtant sensiblement baissé en 2008 du fait de la répression menée par le gouvernement afghan et les forces alliées.

Le rapport indique ainsi que la surface utilisée pour cultiver l'opium a diminué de 19% pour s'établir à 157.000 hectares, presque entièrement concentrée dans le Sud, ce qui entraîne une production en baisse de 6% et un recul des prix d'environ 20%.

"En conséquence, la valeur marchande de l'opium pour les agriculteurs a baissé de plus d'un quart entre 2007 et 2008, passant de un milliard à 730 millions de dollars", écrivent les auteurs du rapport.

"La valeur à l'exportation de l'opium, de la morphine et de l'héroïne (aux prix pratiqués à l'entrée dans les pays voisins) est aussi en baisse pour les trafiquants afghans, passant de 4 milliards de dollars en 2007 à 3,4 milliards cette année.

Face à cette baisse des revenus et à la chute des prix internationaux, il est probable selon Antonio Maria Costa que les taliban et leurs partenaires constituent des réserves d'opium afin de peser sur les marchés.

"Depuis qu'ils stockent de l'opium, ils ont tout intérêt à ce que l'espace cultivé soit moindre, note-t-il. Cela peut faire monter les prix et entraîner une réévaluation de leurs stocks."

légalisons la vente et la consommation de drogue ..et vous couperez net le trafic ... pendant la prohibition ( qui a servie a enrichir les kennedy en autres ) le trafic était en pleine forme  a la légalisation de la vente et de la consommation  plouf plus rien !!! mais si personne ne prend cette  mesure au sujet de la drogue  c'est que  TOUT LE MONDE  y trouve son compte ......cqfd.

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légalisons la vente et la consommation de drogue ..et vous couperez net le trafic ... pendant la prohibition ( qui a servie a enrichir les kennedy en autres ) le trafic était en pleine forme  a la légalisation de la vente et de la consommation  plouf plus rien !!! mais si personne ne prend cette  mesure au sujet de la drogue  c'est que  TOUT LE MONDE  y trouve son compte ......cqfd.

Les mafias nées de la prohibition n'ont pas disparues apres ... elle se sont juste reconverties.

La légalisation du commerce les néerlandais en sont revenus. Le problemes c'est le consomateur c'est lui qui alimente le systeme avec ses sous. Le seul interet de la legalisation du commerce c'est de faire baisser les prix et les marges et donc l'attrait pour le commerce dudit produit, a condition que le volume de vente qui augmente ne compense pas...

La culture du pavot en afghanistan ne rapporte pas enormément aux paysan Afghans c'eest juste que la bas on peut faire plusieurs récoltes de pavot par an ce qui n'est pas forcément le cas d'autre production locale. L'essentielle de la plus value sur les stupéfiant est faites par l'intermédiarité qui permet de passer les obstable les plus dangereux entre la matière premiere, la prodution et le lieu de consommation. C'est essentiellement ce transport et cette diffusion qui a un cout et donc un plus value élevé.

Pour ce qui est des mouvement terroriste et leur mode de financement ... les plus lucratifs et les plus simples étant en général le trafic d'arme puis le trafic de drogue ... c'est vrai partout. Apres y a l'impot revolutionnaire ou l'extortion ...

Contre ca la seul chose contre ca c'est de produire une force de sécurité Afghane sérieuse pour que ce soit pas les taliban qui joue l'état mais l'état lui-meme et ca c'est mal barré. Meme si je ne comprends pas vraiment le probleme ... visiblement le volume des force de sécurité Afghane n'evolue pas ... et leur équipement est rudimentaire, quand a leur salaire c'est du bénévolat le truc :)

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Alors pourquoi le communiqué de l'armée française stipulé que les Talibans ne pourrais pas utilisé le poste de tir milan ?

Vue qu'ils ont pu l'utiliser auparavant avec qui plus ai le soutient français, cela n'a plus de sens  :rolleyes:

Bein !!!  on se rassure comme on peut  du coté Français .  Le faite de laisser, un post Milan & deux missiles et deja une boulette en soit même . Dire que celui la est inutilisable ,ou que les talibans sont incapables de le faire fonctionné . C 'est de la branlette de cerveaux

J 'en mettrais mon service trois pièces sur le billotImage IPBSi certains qui on combattus du coté de Massoud contre les russes ,ne sont pas du coté obscur aujourd'hui .

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De toute façon tu as le choix là bas entre un gouvernement fantoche pourri jusqu'à la moelle ou une bande de fous d'Allah tout droit sortis de l'Age de Pierre et le pire c'est que si tu change les gens qui sont au pouvoir actuellement ça ne changera rien dans les faits car ce sera remplacé un pourri par un corrompu ou par un homme de néenderthal...

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      Erreurs tactiques afghanes

© Jean-Jacques CECILE, 27 novembre 2008

Un article de Romain ROSSO publié le 19 novembre dans les pages du magazine L’Express sous le titre Avec les paras français en Afghanistan permet de relever certaines incongruités tactiques qui augurent mal d’un succès occidental sur les Taliban. Morceau choisis.

« Le lieutenant Guillaume, lui, se méfie des femmes, que l’on ne peut pas fouiller. » Cette interdiction s’inscrit dans la volonté qu’ont les troupes occidentales de respecter les coutumes afghanes, ce qui est certes un sentiment louable. Il est censé permettre de “gagner les cœurs et les esprits” des autochtones. L’a-t-on véritablement constaté ? Il y a-t-il une relation de cause à effet avec le constat qui veut que, tant en Afghanistan qu’en Irak, on assiste à une recrudescence des attentats suicides menés par des en burqua ? Depuis que le conflit afghan existe, que n’a-t-on pas appris à faire systématiquement accompagner les patrouilles par des personnels féminins pour contourner cette interdiction ? Dans un reportage télévisé, un Français appartenant à une unité investissant un village afghan faisait par ailleurs remarquer qu’il ne pouvait fouiller les maisons car seuls les soldats nationaux avaient ce droit et que nul soldat afghan n’accompagnait sa patrouille ce jour-là. Si l’on ne peut fouiller ni les femmes ni les maisons, à quoi sert de patrouiller ? Est-ce donc en l’occurrence un hasard si « la patrouille rentre bredouille » ? Cette même patrouille, « une heure plus tard », « regagne ses véhicules blindés. » Le blindage sert à protéger les soldats, certes. Mais à en écouter les déclarations des uns et des autres, on en tire l’impression qu’il devient plus important de protéger les soldats que de vaincre les Taliban. Et les VAB en Afghanistan sont contraints de circuler sur les rares routes au vu et au su des insurgés. Certains vont jusqu’à appeler de leurs vœux l’envoi de chars Leclerc sur le théâtre des opérations. Un engin de 50 tonnes est-il vraiment le moyen le plus adapté pour courir sus à quelques dizaine d’hommes seulement armés de Kalachnikov et de RPG-7 sur des sentiers de montagne ? Et puis, déjà, les Soviétiques, en envahissant le pays, s’étaient aperçu que les canons de leurs BMP-1 ne s’élevaient pas suffisamment en site pour être utiles en terrain accidenté. Faut-il, quelques dizaines d’années après, refaire la même erreur ? Enfin, la surexploitation de blindés en Afghanistan ne masque-t-elle pas l’incapacité des armées occidentales à fournir aux troupes un nombre suffisant d’hélicoptères, seul moyen qui, de par sa vitesse et sa capacité à s’affranchir du relief, permettrait de vraiment surprendre les Taliban ?

« Un autre, engagé sous contrat, parle, avec exaltation, des opérations d’infiltration, la nuit, à la tête d’un petit groupe de tireurs de précision, derrière les lignes ennemies. » Voilà une tactique intéressante. Elle vise à combattre l’ennemi sur son propre terrain et a recours à la furtivité, seul mode d’action permettant de tromper les sentinelles adverses car « les Français savent qu’ils sont épiés par d’invisibles ennemis, paysans le jour, Taliban la nuit, que chacune de leurs sorties est immédiatement signalée. » Il est évidemment plus discret d’infiltrer, sous couvert de l’obscurité, une équipe de tireurs de précision que de faire sortir un convoi blindé par la porte d’un camp fortifié à un jet de pierre duquel vaquent à “eurs occupations” quelques « paysans le jour, taliban la nuit. »

« Les Français portent entre 30 et 50 kilos. (...) les insurgés, eux, n’ont qu’une liquette sur le dos, un lance-roquettes RPG-7 et une vieille Kalachnikov. » Résultat : les soldats français débarqués progressent, au mieux, « à quatre kilomètres à l’heure, sur le plat » tandis que les insurgés habitués au terrain sont « capables de monter un col à 3 000 mètres à sept kilomètres à l’heure en traînant un blessé. » En 1940, les Armées françaises ont perdu la bataille parce que nos stratèges pensaient à l’allure d’un homme marchant tandis que les divisions blindées du IIIe Reich progressaient à 25 km/h. Certes, comparaison n’est pas raison et les circonstances sont aux antipodes les unes de autres. Il n’empêche que, une fois débarqués, les Français sont surclassés par la mobilité des Taliban. Seule une flotte d’hélicoptères pourrait permettre de renverser la tendance. Mais envoyer en nombre ces engins occidentaux sur le théâtre des opérations coûterait cher, il y faudrait une véritable volonté politique et un budget de la Défense conséquent. Peut-être conviendrait-il de divertir de leur destination première quelques-uns de ces milliards d’euros que l’on tient à la disposition des banques nécessiteuses.

Au camp, « la vie est certes plus confortable, avec ses baraques de types Algeco à double vitrage, ses six magasins militaires, ses restaurants français, italien et turc, et son foyer où l’on peut jouer au billard. » Les Taliban, eux, ne jouent pas au billard. Ils n’ont nul besoin de baraques Algeco ou de restaurants. Sans doute trouverait-on avantage à s’inspirer de certains anciens qui, à la tête de leurs ralliés ou de Français audacieux, portaient le fer et le feu jusque dans les sanctuaires ennemis. Jean-Louis DELAYEN, Roger VANDENBERGHE, Capitaine de corvette PONCHARDIER dit “le Ponch’”, réveillez-vous, ils sont devenus fous ! “Le Ponch’” aimait à dire : « attaquez pour ne pas être attaqués ! » Mais il est vrai qu’en territoire tenu par l’ennemi, on protège moins bien les troupes que derrière le blindage des VAB.

Dans le même camp fortifié, « la vitesse est limitée à 10 kilomètres à l’heure - les Croates, qui assurent la police, passent leur temps à la jumelle et à coller des PV. Certains soldats français ont perdu des points de permis ! » N’a-t-on vraiment aucune autre mission à confier aux soldats croates ? Par exemple les envoyer dans la verte pour voir si les Taliban ne dépassent pas les 10 km/h quand ils crapahutent...

« Ne jamais rester longtemps au même endroit est l’une des premières règles de sécurité. (...) Finalement, les Français resteront quatre heures. » Donc les Taliban ont fait leur retour dans ce petit village à quatre heures plus une minute. Dans un tel contexte, l’opération civilo-militaire qui y a été menée, à savoir la livraison de poules (oui, de poules !), n’a abouti qu’à ravitailler les Taliban. Comment peut-on prétendre “gagner les cœurs et les esprits” des populations locales si on les abandonne à leur triste sort après s’être donné bonne conscience en ayant saupoudré leur quotidien d’une once d’aide humanitaire qui va leur échapper aussitôt que les troupes occidentales auront tourné le dos ? Ce serait risible si cela n’était pas si grave.

« Tout à coup, les soldats se retrouvent à découvert sur le flanc de la montagne. « Chouffez les points hauts », ordonne aussitôt le Lieutenant. » En bonne tactique, il convient non pas de “chouffer les points hauts” mais de les tenir. C’est du reste là une des rares tactiques soviétiques qui a montré son efficacité : en accompagnement des convois, l’Armée Rouge faisait manœuvrer des patrouilles mixtes d’hélicoptères Mi-8/Mi-24 qui déposaient de petites unités sur les points hauts surplombant le trajet suivi. Au fur et à mesure de la progression du convoi sur l’itinéraire, les voilures tournantes récupéraient les détachements afin de les héliporter un peu plus loin. Pour ce faire, encore faut-il disposer d’hélicoptères et non pas faire reposer sa stratégie sur l’emploi de blindés dont les évolutions sont limitées par le relief. Du reste, si les stratèges occidentaux ne généralisent pas cette tactique autrefois employée par les Soviétiques, ce n’est pas par ignorance mais bel et bien par manque de moyens : les soldats savent passer à l’offensive en déployant des « tireurs d’élite héliportés sur les points hauts. » Enfin, offensive, façon de parler puisque l’opération avait pour but d’offrir « des kits scolaires et des soins médicaux. Un déploiement a priori démesuré. » Et, toujours a priori, inutile : qu’est-il resté des kits scolaires et des soins médicaux lorsque les 400 hommes, les 90 véhicules blindés, les quatre mortiers de 120 mm, les tireurs d’élite, leurs hélicoptères et les deux avions de chasse ont regagné leurs bases pour y ripailler dans les restaurants et y jouer une partie de billard ? Pas grand-chose, sans doute. Charles PASQUA avait voulu « terroriser les terroristes. » Vladimir POUTINE avait affiché sa volonté de « poursuivre les terroristes jusque dans les chiottes ! » Affichant son intention de « revenir souvent dans ces endroits reculés » sans doute pour en repartir aussi vite par impératif de sécurité, le Colonel PERRIN, Chef de Corps du 3e RPIMa, déclare : « nous voulons que l’insécurité change de camp. » Ce n’est sans doute pas pour demain

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      Erreurs tactiques afghanes

© Jean-Jacques CECILE, 27 novembre 2008

Un article de Romain ROSSO publié le 19 novembre dans les pages du magazine L’Express sous le titre Avec les paras français en Afghanistan permet de relever certaines incongruités tactiques qui augurent mal d’un succès occidental sur les Taliban. Morceau choisis.

« Le lieutenant Guillaume, lui, se méfie des femmes, que l’on ne peut pas fouiller. » Cette interdiction s’inscrit dans la volonté qu’ont les troupes occidentales de respecter les coutumes afghanes, ce qui est certes un sentiment louable. Il est censé permettre de “gagner les cœurs et les esprits” des autochtones. L’a-t-on véritablement constaté ? Il y a-t-il une relation de cause à effet avec le constat qui veut que, tant en Afghanistan qu’en Irak, on assiste à une recrudescence des attentats suicides menés par des en burqua ? Depuis que le conflit afghan existe, que n’a-t-on pas appris à faire systématiquement accompagner les patrouilles par des personnels féminins pour contourner cette interdiction ? Dans un reportage télévisé, un Français appartenant à une unité investissant un village afghan faisait par ailleurs remarquer qu’il ne pouvait fouiller les maisons car seuls les soldats nationaux avaient ce droit et que nul soldat afghan n’accompagnait sa patrouille ce jour-là. Si l’on ne peut fouiller ni les femmes ni les maisons, à quoi sert de patrouiller ? Est-ce donc en l’occurrence un hasard si « la patrouille rentre bredouille » ? Cette même patrouille, « une heure plus tard », « regagne ses véhicules blindés. » Le blindage sert à protéger les soldats, certes. Mais à en écouter les déclarations des uns et des autres, on en tire l’impression qu’il devient plus important de protéger les soldats que de vaincre les Taliban. Et les VAB en Afghanistan sont contraints de circuler sur les rares routes au vu et au su des insurgés. Certains vont jusqu’à appeler de leurs vœux l’envoi de chars Leclerc sur le théâtre des opérations. Un engin de 50 tonnes est-il vraiment le moyen le plus adapté pour courir sus à quelques dizaine d’hommes seulement armés de Kalachnikov et de RPG-7 sur des sentiers de montagne ? Et puis, déjà, les Soviétiques, en envahissant le pays, s’étaient aperçu que les canons de leurs BMP-1 ne s’élevaient pas suffisamment en site pour être utiles en terrain accidenté. Faut-il, quelques dizaines d’années après, refaire la même erreur ? Enfin, la surexploitation de blindés en Afghanistan ne masque-t-elle pas l’incapacité des armées occidentales à fournir aux troupes un nombre suffisant d’hélicoptères, seul moyen qui, de par sa vitesse et sa capacité à s’affranchir du relief, permettrait de vraiment surprendre les Taliban ?

« Un autre, engagé sous contrat, parle, avec exaltation, des opérations d’infiltration, la nuit, à la tête d’un petit groupe de tireurs de précision, derrière les lignes ennemies. » Voilà une tactique intéressante. Elle vise à combattre l’ennemi sur son propre terrain et a recours à la furtivité, seul mode d’action permettant de tromper les sentinelles adverses car « les Français savent qu’ils sont épiés par d’invisibles ennemis, paysans le jour, Taliban la nuit, que chacune de leurs sorties est immédiatement signalée. » Il est évidemment plus discret d’infiltrer, sous couvert de l’obscurité, une équipe de tireurs de précision que de faire sortir un convoi blindé par la porte d’un camp fortifié à un jet de pierre duquel vaquent à “eurs occupations” quelques « paysans le jour, taliban la nuit. »

« Les Français portent entre 30 et 50 kilos. (...) les insurgés, eux, n’ont qu’une liquette sur le dos, un lance-roquettes RPG-7 et une vieille Kalachnikov. » Résultat : les soldats français débarqués progressent, au mieux, « à quatre kilomètres à l’heure, sur le plat » tandis que les insurgés habitués au terrain sont « capables de monter un col à 3 000 mètres à sept kilomètres à l’heure en traînant un blessé. » En 1940, les Armées françaises ont perdu la bataille parce que nos stratèges pensaient à l’allure d’un homme marchant tandis que les divisions blindées du IIIe Reich progressaient à 25 km/h. Certes, comparaison n’est pas raison et les circonstances sont aux antipodes les unes de autres. Il n’empêche que, une fois débarqués, les Français sont surclassés par la mobilité des Taliban. Seule une flotte d’hélicoptères pourrait permettre de renverser la tendance. Mais envoyer en nombre ces engins occidentaux sur le théâtre des opérations coûterait cher, il y faudrait une véritable volonté politique et un budget de la Défense conséquent. Peut-être conviendrait-il de divertir de leur destination première quelques-uns de ces milliards d’euros que l’on tient à la disposition des banques nécessiteuses.

Au camp, « la vie est certes plus confortable, avec ses baraques de types Algeco à double vitrage, ses six magasins militaires, ses restaurants français, italien et turc, et son foyer où l’on peut jouer au billard. » Les Taliban, eux, ne jouent pas au billard. Ils n’ont nul besoin de baraques Algeco ou de restaurants. Sans doute trouverait-on avantage à s’inspirer de certains anciens qui, à la tête de leurs ralliés ou de Français audacieux, portaient le fer et le feu jusque dans les sanctuaires ennemis. Jean-Louis DELAYEN, Roger VANDENBERGHE, Capitaine de corvette PONCHARDIER dit “le Ponch’”, réveillez-vous, ils sont devenus fous ! “Le Ponch’” aimait à dire : « attaquez pour ne pas être attaqués ! » Mais il est vrai qu’en territoire tenu par l’ennemi, on protège moins bien les troupes que derrière le blindage des VAB.

Dans le même camp fortifié, « la vitesse est limitée à 10 kilomètres à l’heure - les Croates, qui assurent la police, passent leur temps à la jumelle et à coller des PV. Certains soldats français ont perdu des points de permis ! » N’a-t-on vraiment aucune autre mission à confier aux soldats croates ? Par exemple les envoyer dans la verte pour voir si les Taliban ne dépassent pas les 10 km/h quand ils crapahutent...

« Ne jamais rester longtemps au même endroit est l’une des premières règles de sécurité. (...) Finalement, les Français resteront quatre heures. » Donc les Taliban ont fait leur retour dans ce petit village à quatre heures plus une minute. Dans un tel contexte, l’opération civilo-militaire qui y a été menée, à savoir la livraison de poules (oui, de poules !), n’a abouti qu’à ravitailler les Taliban. Comment peut-on prétendre “gagner les cœurs et les esprits” des populations locales si on les abandonne à leur triste sort après s’être donné bonne conscience en ayant saupoudré leur quotidien d’une once d’aide humanitaire qui va leur échapper aussitôt que les troupes occidentales auront tourné le dos ? Ce serait risible si cela n’était pas si grave.

« Tout à coup, les soldats se retrouvent à découvert sur le flanc de la montagne. « Chouffez les points hauts », ordonne aussitôt le Lieutenant. » En bonne tactique, il convient non pas de “chouffer les points hauts” mais de les tenir. C’est du reste là une des rares tactiques soviétiques qui a montré son efficacité : en accompagnement des convois, l’Armée Rouge faisait manœuvrer des patrouilles mixtes d’hélicoptères Mi-8/Mi-24 qui déposaient de petites unités sur les points hauts surplombant le trajet suivi. Au fur et à mesure de la progression du convoi sur l’itinéraire, les voilures tournantes récupéraient les détachements afin de les héliporter un peu plus loin. Pour ce faire, encore faut-il disposer d’hélicoptères et non pas faire reposer sa stratégie sur l’emploi de blindés dont les évolutions sont limitées par le relief. Du reste, si les stratèges occidentaux ne généralisent pas cette tactique autrefois employée par les Soviétiques, ce n’est pas par ignorance mais bel et bien par manque de moyens : les soldats savent passer à l’offensive en déployant des « tireurs d’élite héliportés sur les points hauts. » Enfin, offensive, façon de parler puisque l’opération avait pour but d’offrir « des kits scolaires et des soins médicaux. Un déploiement a priori démesuré. » Et, toujours a priori, inutile : qu’est-il resté des kits scolaires et des soins médicaux lorsque les 400 hommes, les 90 véhicules blindés, les quatre mortiers de 120 mm, les tireurs d’élite, leurs hélicoptères et les deux avions de chasse ont regagné leurs bases pour y ripailler dans les restaurants et y jouer une partie de billard ? Pas grand-chose, sans doute. Charles PASQUA avait voulu « terroriser les terroristes. » Vladimir POUTINE avait affiché sa volonté de « poursuivre les terroristes jusque dans les chiottes ! » Affichant son intention de « revenir souvent dans ces endroits reculés » sans doute pour en repartir aussi vite par impératif de sécurité, le Colonel PERRIN, Chef de Corps du 3e RPIMa, déclare : « nous voulons que l’insécurité change de camp. » Ce n’est sans doute pas pour demain

A part enfoncer des portes ouvertes,il fait quoi dans la vie?

Si son fils était au combat,il dirait aussi que plutôt que de le proteger,on devrait l'envoyer face aux balles,sans pare balle ,parce que ça pèse trop lourd?

Le seul réel intérêt de cet article c'est de montrer un peu plus qu'on à besoin d'hélicos la bas..Mais les gens comprendront ils ça ? Ou liront ils seulement que nos soldats sont des sous merde,pas foutus de faire autre chose que de jouer au billard,et de se promener dans des blindés car ils sont terrorisés par des barbus portant une Kalash pourrie ,et ne sachant d'ailleurs même pas combattre ,et que tout ça c'est au frais du contribuable,alors que crise,blabla,pouvoir d'achat ,blabla ..

Enfin bon.

Vraiment un article à oublier pour moi.

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