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Renseignement français, intérieur et extérieur, DGSE et ses différents services, etc...


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Côté FDS, l’on sait que les moyens français ne pèsent guère face à la puissance américaine, mais l’on juge que Paris est un allié accessible, à l’écoute de certaines revendications. Pendant la bataille de Rakka, une commandante kurde, la « camarade Klara », défendait ainsi les forces françaises auprès d’opérateurs américains, d’après un témoin de la scène : « Vous êtes bien plus puissants mais vous n’allez jamais en première ligne ! Les Français le font ! Vous avez votre technologie, mais eux, ils sont courageux ! »

Quelqu'un a des sources/éléments sur ça ?

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Il y a 3 heures, Conan le Barbare a dit :

Quelqu'un a des sources/éléments sur ça ?

Hum il y a eu un SEAL tué en mai 2016 dans des combats avec les Pechmergas... (cf fin de mon post : http://www.air-defense.net/forum/topic/1536-les-forces-spéciales-américaines/?do=findComment&comment=974261).

Dans la vidéo où des FS françaises dégomment au missile Javelin un VBIED qui leur fonçait dessus, il y avait aussi une voix qui parlait anglais avec eux ("shoot him shoot him" vers le début).

Et avec aussi un opérateur Delta tué dans le raid sur la prison, un artilleur des Marines tué par de l'artillerie, un démineur de la Navy tué par explo (il me semble) et récemment un opérateur Delta tué par IED, ça doit faire 5 Américains tués au combat contre ISIS en Irak & Syrie. Côté français, contre un sous-officier du 13e RDP en septembre dernier.

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Il y a 6 heures, Rob308 a dit :

Ce post n'a rien à faire dans cette rubrique!!! On parle de deux agents (très probablement des civils occupant des postes de haut niveau)

Rien à voir avec le S.A et encore moins avec le CPIS...

Nous n'allons pas en faire un fromage non plus :happy:

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Il y a 8 heures, Rob308 a dit :

Ce post n'a rien à faire dans cette rubrique!!! On parle de deux agents (très probablement des civils occupant des postes de haut niveau)

Rien à voir avec le S.A et encore moins avec le CPIS...

Il semble se confirmer que les quatres inquiétés aient un fort passé khaki-centre europe ....

Clairon

Modifié par Clairon
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Il y a 11 heures, Rob308 a dit :

Ce post n'a rien à faire dans cette rubrique!!! On parle de deux agents (très probablement des civils occupant des postes de haut niveau)

Rien à voir avec le S.A et encore moins avec le CPIS...

C'est bon pas la peine de me tomber dessus, je connais les différences entre les services... 

On peut dire les choses s'en prendre les gens de haut... 

Comme j'ai ouvert se file, je peux aussi modifier le titre et le PB sera réglé... 

Comme sa, cela m'évitera de m'agacer en faisant la lecture d'un post comme le vôtre... 

Sur ce...

Voilà le nouveau titre :

Le Renseignement Français,  intérieur et extérieur, La DGSE et ses services etc... 

Il est clair au moins maintenant le titre ? 

Oui... bon ben allé le pb est réglé... 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Visiblement, selon cet article du monde, deux autres enquêtes sont en cours dans des affaires de contre-espionnage, qui impliqueraient Israël et la Russie.

https://www.lemonde.fr/international/article/2018/05/26/espionnage-trois-enquetes-en-cours-en-france_5305027_3210.html

Je n'ai pas accès à la totalité de l'article, mais si quelqu'un est abonné et veut bien nous en faire un résumé pas trop résumé, ça serait très aimable :)

 

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19 minutes ago, olivier lsb said:

Visiblement, selon cet article du monde, deux autres enquêtes sont en cours dans des affaires de contre-espionnage, qui impliqueraient Israël et la Russie.

https://www.lemonde.fr/international/article/2018/05/26/espionnage-trois-enquetes-en-cours-en-france_5305027_3210.html

Je n'ai pas accès à la totalité de l'article, mais si quelqu'un est abonné et veut bien nous en faire un résumé pas trop résumé, ça serait très aimable :)

Quote

Espionnage : trois enquêtes en cours en France

Les deux anciens agents de la DGSE arrêtés pour « trahison » étaient en poste en Chine, alors que d’autres affaires concernent la Russie et Israël.

Le Monde | 26.05.2018 à 10h43 • Mis à jour le 26.05.2018 à 16h45 | Par Nathalie Guibert

Ce n’est pas une, mais trois affaires d’espions, au moins, qui attendaient le nouveau président Emmanuel Macron quand il a pris ses fonctions en mai 2017. L’une est celle révélée, jeudi 24 mai, par l’émission « Quotidien » sur TMC.

Elle concerne deux anciens agents de la DGSE, placés en détention provisoire et mis en examen le 22 décembre 2017 à Paris, comme l’a précisé une source judiciaire au Monde, pour « trahison par livraison d’informations à une puissance étrangère, provocation au crime de trahison et atteinte au secret de la défense nationale ». Placée sous contrôle judiciaire, la conjointe de l’un d’eux a été mise en examen pour « recel des crimes et délits de trahison ».

Une affaire de retournement classique, qui aurait bien marché ? Selon nos informations les mis en cause, dont un militaire, étaient en poste à Pékin. Ils auraient transmis aux autorités chinoises des documents sur les procédures en cours à la DGSE. Le dossier a été ouvert par le parquet de Paris, saisi par la DGSE, et l’enquête, confiée à la DGSI, est allée vite. Les juges d’instruction désignés ont obtenu la déclassification de documents de la DGSE le 15 juin 2017, quinze jours tout juste après la saisine de la ministre des armées. Cinq notes, allant de juillet 2016 à avril 2017, comportant des planches photographiques.

Un discours ferme est tenu aux personnels sur le respect du secret défense, rappelant l’ampleur des sanctions encourues : pour la trahison, trente ans de réclusion criminelle et 450 000 euros d’amende

Une deuxième affaire a mis la France aux prises avec la Russie. Fin 2017, cinq « diplomates » en poste à Paris ont été priés de quitter le territoire pour espionnage. Quatre de ces agents russes ont officiellement déménagé en mars. La décision a été présentée, à l’unisson des autres gouvernements européens, comme une réaction à l’attentat commis contre l’ex-agent russe, Sergueï Skripal, et sa fille au Royaume-Uni. Il n’en est rien.

L’épisode, dont le Monde a eu confirmation, a été relaté en détail par L’Obs mi-avril. Fin décembre 2017, Emmanuel Macron a d’abord ordonné le renvoi immédiat d’un faux attaché commercial de l’ambassade russe à Paris, piégé par le contre-espionnage en flagrant délit de recrutement d’un haut fonctionnaire français. Par réciprocité, un agent français a été prié de quitter l’ambassade de Moscou. Des deux côtés, nul n’a cependant été déclaré persona non grata.

Puis quatre autres espions russes ont été démasqués par la DGSI, presque par hasard à l’occasion d’une affaire de drogue, rapporte L’Obs. Priés de quitter la France d’ici l’été 2018, eux seront finalement partis plus tôt que prévu. Paris a « emballé » dans l’affaire Skripal ce contentieux préexistant, le tenant ainsi sous le radar par volonté de ménager la relation avec Moscou.

Une troisième enquête, préliminaire, a été ouverte au cours de l’année 2017 pour intelligence avec une puissance étrangère contre un officier de la marine nationale, qui aurait été séduit par une espionne israélienne. Les investigations n’ont pas débouché, pour l’heure, sur des poursuites.

« Extrême gravité »

Jeudi, au sujet de l’affaire chinoise, la ministre des armées, Florence Parly, a évoqué « des agissements d’une extrême gravité ». Selon le ministère, « ces faits constituent un point d’attention majeur pour la DGSE comme pour tous les services de contre-espionnage français, qui font preuve d’une très grande vigilance dans la détection et l’entrave de ces menaces ».

Aucun élément n’est présenté pour l’instant pour justifier cette dramatisation de l’affaire. Mais les services de Pékin sont considérés comme agressifs, et puissants. En Chine, les fonctionnaires et collaborateurs français font l’objet de multiples tentatives de retournement, plus ou moins couronnées de succès. Toutes ne débouchent pas sur des procédures judiciaires et se règlent en interne.

La mise en examen de deux membres de la DGSE montre les limites des procédures d’habilitation du service, censées apporter les garanties suffisantes, comme la difficulté de contrôler certains des postes extérieurs. Un discours ferme est tenu aux personnels sur le respect du secret défense, rappelant l’ampleur des sanctions encourues : pour la trahison, trente ans de réclusion criminelle et 450 000 euros d’amende. Peu de précédents permettent cependant d’établir une jurisprudence.

L’affaire rappelle aux services le cas de Bernard Boursicot, un comptable de l’ambassade française en Chine qui a été condamné pour intelligence avec des agents d’une puissance étrangère à six ans de réclusion criminelle en 1986, tout comme son complice manipulateur, Shi Peipu, un ancien danseur de l’Opéra de Pékin dont il était amoureux. Shi Peipu a été gracié par le président, François Mitterrand, en 1987.

Le dernier procès marquant pour trahison est celui d’un officier français qui avait fourni des documents à des Serbes. En décembre 2001, le commandant Pierre Bunel, qui risquait quinze ans de réclusion criminelle, avait été condamné à cinq ans de détention dont trois avec sursis pour avoir transmis, en 1998, en pleine guerre du Kosovo, les plans des frappes de l’OTAN à un colonel serbe.

 

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Merci @g4lly

C'est moins ""grave"" que ce que le titre pouvait laisser penser. Pour l'affaire avec les services Chinois, j'ai du mal à comprendre les rôles entre celui de la DGSE (lanceur d'alerte pour la DGSI ?) et cette dernière. Enfin, gageons que les services en tireront un retex utile et précieux. 

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Pour l'affaire avec les services Chinois, j'ai du mal à comprendre les rôles entre celui de la DGSE (lanceur d'alerte pour la DGSI ?) et cette dernière.

Apparemment la DGSE a découvert elle-même la trahison. Elle a un service de sécurité interne qui peut sans doute ré-examiner ses dossiers quand un truc cloche. Je doute cependant qu'elle ait le pouvoir de mener enquête sur un citoyen français en territoire français, et certainement pas une enquête judiciaire, donc elle a informé la justice, qui a confié les investigations au service de police spécialisé dans les affaires d'espionnage, c'est à dire la DGSI.

(La DGSE étant un service du ministère de la Défense, je me demande si l'enquête aurait pu être menée par la DRSD.)

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La DRSD ancienne DPSD ne dispose pas de pouvoir de police judiciaire ...

... C'est dans l'ordre normale des chose que ce soit la DGSI qui instruise le volet judiciaire de l'affaire. Le volet judicaire c'est essentiellement la mise en forme en droit du reste de la procédure, un détail en quelques sortes.

... on imagine que le gros du dossier, le volet contre-ingérence et les mesures curatives associés a déjà été traité par la DGSE.

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Il y a 22 heures, olivier lsb a dit :

Merci @g4lly

C'est moins ""grave"" que ce que le titre pouvait laisser penser. 

J'entends l'idée de moins "grave" par rapport au titre, néanmoins je part du principe que l'on reste dans le grave dès que cela arrive ( peu importe le degré de gravité), et que la sanction devra être maximale. 

Sinon, il y a cette chaîne très intéressante sur Youtube and Co, Talks with a spy : 

 

 

 

 

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un des ex-espions français s’appelle Henri M., un colonel parlant chinois, aujourd’hui âgé de 71 ans dont une partie de la vie a été racontée dans un livre en 2010. 

C’est une histoire à la John Le Carré, vieille de vingt ans, qui vient de remonter à la surface. Le 24 mai, on apprenait par l’émission Quotidien sur TMC, que deux officiers de la DGSE à la retraite ont été arrêtés et emprisonnés en décembre dernier pour avoir fourni des renseignements à la Chine. 

Selon nos informations, qui complètent celles publiées par "le Parisien" aujourd’hui, l’un de ces ex-espions français s’appelle Henri M. (la loi nous interdit de révéler le nom d’un agent des services secrets). Il s’agit d’un colonel parlant chinois, aujourd’hui âgé de 71 ans, dont une partie de la vie est racontée dans un livre paru en 2010 : "Les Diplomates" de Franck Renaud, où il apparaît sous le pseudonyme de "Monsieur Henri". 
Henri M. 

Né en novembre 1946, le lieutenant-colonel Henri M. est diplômé de Langues O. En 1997, le patron de la DGSE lui confie le poste "totem" à Pékin. Autrement dit, il devient le représentant officiel du service secret français en Chine, chargé des contacts et des échanges avec ses homologues chinois. 

L'officier qui a alors 51 ans s’installe sans sa femme, qui préfère rester en France. Or "c’était quelqu’un de complexé, avec un dossier militaire assez moyen", raconte un témoin de l’époque dans "Les Diplomates". Si bien que ce qui risquait d’arriver se produisit : "Il a été 'entortillé' par une interprète de l’ambassade", plus précisément l'interprète de l’ambassadeur, poursuit la même source. L’espion noue une liaison avec la jeune femme, une Chinoise. 
Papys espions 

Lui fait-il des confidences sur l’oreiller ? En tous cas, cette relation inquiète au plus haut point la Centrale, le QG de la DGSE, qui le démet de ses fonctions un an à peine après son arrivée. Rapatrié à Paris, il n’est pas poursuivi. Mais apparemment il est exclu de la DGSE puisque, dès 1999, il monte une société de conseil à destination des entreprises françaises désirant s’installer en Chine, dont le siège social est situé dans l’Ouest de Paris. Etait-ce une simple couverture qui lui permettait de faire des allers et retours en Chine et de livrer des informations aux services secrets chinois ? Est-ce via cette entreprise qu’il aurait "trahi" ? On l'ignore. 

En tous cas, selon nos sources, c’est ce même homme qui, près de vingt ans plus tard, a été arrêté le 19 décembre par la DGSI, ainsi qu’un autre ancien espion français de 66 ans, un certain P-M. H., selon "le Parisien". Après trois jours d’audition par un juge d’instruction, les deux papys espions ont été mis en examen pour "trahison par intelligence avec une puissance étrangère", "provocation directe au crime de trahison" et "compromission du secret de la défense nationale par personne dépositaire du secret de la défense nationale". De Saint Pétersbourg, Emmanuel Macron a confirmé ces arrestations, précisant que les faits reprochés n’étaient pas "récents" mais étaient "d’une extrême gravité". Sans préciser. 
 

https://www.nouvelobs.com/monde/20180526.OBS7250/revelations-sur-henri-m-ex-espion-francais-accuse-de-trahison-au-profit-de-la-chine.html

 

On complète le dossier. Du coup, on a affaire à une histoire potentiellement assez vieille. Ou pas. Ça me fait penser qu'il y a un ou deux ans, j'avais lu un article de TTU et du NYT sur les clandés de la CIA en Chine qui s'était fait arrêter par dizaine... 

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Il y a 7 heures, olivier lsb a dit :

De Saint Pétersbourg, Emmanuel Macron a confirmé ces arrestations, précisant que les faits reprochés n’étaient pas "récents" mais étaient "d’une extrême gravité". Sans préciser.

Pour que ce soit "très grave" alors que l'individu n'a pas été poursuivi en France au début, et alors qu'il n'est finalement pas resté très longtemps en Chine, il faut que ça soit particulièrement sensible. Et dans ce cas-là pourquoi rien n'a été fait précédemment?
Ou alors c'est de l'enfumage médiatique et le type sert de fusible...

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Les services de renseignement français seraient-ils parvenus à casser le cryptage utilisé par l’application de messagerie instantanée Telegram plébiscitée par la nébuleuse djihadiste depuis son lancement en 2013 ?

C’est du moins la question qui a animé la conférence GLOBSEC 2018, qui s’est tenue à Bratislava, après les déclarations du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, à BFMTV suite à l’arrestation de deux Egyptiens préparant un attentat sur le sol français : «Il se trouve que nous suivons un certain nombre de personnes sur des réseaux. Il se trouve qu’eux étaient sur Telegram. Nous avons pu déceler ce projet d’attentat et les arrêter.»

Le système de cryptage de Telegram, fondé par le russe Pavel Durov, est réputé pour avoir tenu en échec bon nombre de services d’interception, y compris anglo-saxons. Ainsi ce n’est qu’en mars dernier, à l’issue d’une procédure auprès de la Cour suprême russe, que le FSB est parvenu à obtenir toutes les clés de cryptage des utilisateurs du réseau.

Selon l’experte française en cyber­terrorisme Laurence Bindner, ce n’est pas la première fois que les services antiterroristes français obtiennent des renseignements critiques par l’exploitation de Telegram : les experts du chiffre de la DGSI ou de la DGSE sont-ils parvenus à exploiter une faille de l’algorithme de chiffrement, le réseau serait-il infiltré par des sources humaines, ou y a-t-il eu échanges de renseignements entre services français et étrangers pour l’obtention de clés personnelles ?

Toujours est-il qu’un vent de panique a soufflé ce week-end au sein de la communauté des experts cyber djihadistes qui recommandent désormais aux sympathisants de ne plus utiliser cette application. Ils étaient déjà suspicieux depuis près d’un an à l’égard de Telegram et avaient pris des mesures de SECOPS. Ainsi lorsque le journaliste allemand de Bild, Björn Strizel, était parvenu, l’été dernier, à faire croire au réseau de soutien de Daech qu’il préparait un attentat, un «coach» lui avait recommandé de changer d’application et de détruire sa carte SIM…

https://www.ttu.fr/code-breaking-a-la-francaise/

 

Alors vous allez me dire que de toute façon, difficile de commenter ce genre "d'information" avec certitude, mais est ce qu'on peut quand même recouper :

- l'information selon laquelle les agences anglo-saxonne n'auraient toujours pas réussi à casser le cryptage? 

- y a t-il des sources ouvertes pour consulter plus en détail les débats et échanges ayant eu lieu à cette conférence ? 

- est il possible que le ministre ait participé à une manœuvre visant en substance à dire aux barbus "attention on sait lire Telegram (alors qu'en fait pas réellement) prendez garde à vous" pour leur faire changer de canal de communication ou commettre des erreurs ? 

- à t on déjà notoirement cassé des cryptages informatiques ? 

 

Pour l'information concernant le FSB, je suis assez sceptique car :

- une clé privé n'est pas normalement "consultable" sur les serveurs centraux 

- elle peut être re générée ce qui fait que si par miracle vous obtenez toutes les clés privées à un instant T, au mieux vous ne pouvez que lire les conversations du passé (ce qui est déjà énorme) 

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Article de JDM sur le retour en grâce du contre-espionnage (même si au final, je pense pas qu'il y ait eu foncièrement de période de disgrâce)

https://www.lopinion.fr/edition/international/affaire-agents-doubles-contre-espionnage-retrouve-lettres-noblesse-151671

Citation

Dans le renseignement français, le contre-espionnage revient en force. Cela a presque des allures de revanche, après une quinzaine d’années de marginalisation au profit du contre-terrorisme, l’autre métier des « services ». L’affaire a pris un tour public le 24 mai, lorsque le ministère des Armées a reconnu, suite à des révélations de Quotidien, que « deux de ses anciens personnels et la compagne de l’un d’entre eux avaient été déférés devant le juge d’instruction », soupçonnés de « livraison d’informations à une puissance étrangère » et d’« atteinte au secret de la défense nationale ». L’émission parlait « d’agents doubles recrutés par les autorités chinoises ». Sans désigner explicitement la Chine, le ministère des Armées n’a pas démenti…

Les faits qui ont abouti à l’arrestation de deux anciens agents de la DGSE, aujourd’hui en détention préventive en région parisienne, ne sont pas connus dans leur détail. Peut-être ne le seront-ils jamais, même si les accusés sont condamnés par la justice. Mais l’interpellation de ces deux officiers et la publicité qui en est faite illustrent le regain d’intérêt, au sein de la communauté française du renseignement, pour le contre-espionnage.

Durant la Guerre froide, celui-ci était le cœur du métier, offrant le plus de moyens et les plus belles carrières. La disparition de l’URSS puis la menace terroriste ont changé la donne. Désormais, l’antiterrorisme avait la part belle. A la lutte contre les services clandestins d’autres Etats succédait la traque de groupes ou de réseaux susceptibles de commettre des attentats. A l’apprentissage du russe, du tchèque ou du chinois, celui de l’arabe…

Aveuglement volontaire. Durant les années 2000, les hommes du contre-espionnage, souvent obsédés par la Russie, passaient quasiment pour des ringards, face à leurs camarades traquant les djihadistes. Un an avant le début de la crise en Ukraine, en 2013, la DGSE avait fermé son poste à Kiev… En 2008, la direction de la surveillance du territoire (DST), maison-mère du contre-espionnage, est devenue direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) puis, en 2014, direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mobilisée contre le terrorisme. Au sein de la sécurité extérieure (DGSE), les moyens de la direction du renseignement sont prioritairement affectés au contre-terrorisme, même si elle conserve la mission « de détecter et d’entraver, hors du territoire national, les activités d’espionnage contre les intérêts français ».

Malgré les attentats, le climat a progressivement changé ces dernières années. L’affaire chinoise le montre : mis au courant par son propre service, l’ancien directeur de la DGSE, Bernard Bajolet, a décidé en 2017 de dénoncer les deux agents auprès du procureur de Paris, François Molins. « C’est aussi un message envoyé aux Chinois, sur le thème : on a été trop laxiste, mais c’est fini », explique un proche du dossier. Et cela permet aussi de resserrer les boulons en interne.

Le GRU russe ? Très actif. Les Israéliens ? «Ils essaient de retourner nos gars. C’est pénible ». Les Américains ? « Pas manchots. Mais d’eux, on ne parle pas »

Car la menace étatique, venant de puissances étrangères, est désormais prise avec beaucoup plus de sérieux. « C’est la fin d’errements stratégiques et d’un aveuglement volontaire, va jusqu’à expliquer une source. Des agents illégaux opèrent en France et ils ont fait un peu ce qu’ils voulaient ». On cite le chiffre de près d’une vingtaine pour une grande puissance étrangère…

Si la Chine est dans le collimateur, elle n’est pas la seule. Des affaires concernant la Russie et Israël ont récemment filtré, sans être judiciarisées. Profitant de l’aubaine de l’affaire Skripal, du nom de l’ex-agent russe empoissonné en Angleterre, la France a expulsé en mars dernier quatre « diplomates » russes à Paris, connus pour leur activité en matière de renseignement.

Mutations. Outre l’espionnage classique, les autorités françaises redoutent désormais les stratégies d’influence politique, du type de celles observées durant la campagne de Donald Trump aux Etats-Unis. Comme l’ont révélé Médiapart et L’Obs, les services russes sont redevenus particulièrement actifs en France, en particulier le GRU (renseignement militaire). L’Opinion peut confirmer qu’au moins un officier du cabinet militaire de l’ex-ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, a été muté en Afrique pour avoir été trop bavard avec les Russes.

Au moins un autre officier, de la marine cette fois, a fait l’objet d’une enquête aboutissant à une mutation, à la suite d’une approche par les services israéliens. Car Israël fait partie des puissances les plus agressives, assurent les sources françaises : « Même lorsque l’on collabore avec eux contre le terrorisme, ils essaient de retourner nos gars. Et ils ne craignent pas d’exercer des menaces. C’est pénible ». Au moins deux affaires ont impliqué les Israéliens en France ces dernières années, sans qu’elles ne débouchent sur des procédures judiciaires. Un proche du dossier pointe également « les Américains, pas manchots. Mais d’eux, on ne parle pas » pour des raisons politiques et diplomatiques : alliés indispensables de la France dans la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis n’en sont pas moins très actifs, par exemple dans le domaine économique.

S’il retrouve ses lettres de noblesse, le contre-espionnage va désormais cohabiter avec le contre-terrorisme, qui ne peut pas baisser la garde. Courant juin, le gouvernement pourrait d’ailleurs annoncer un nouveau plan antiterroriste, visant à « adapter » le dispositif actuel. La question des différents fichiers (S, FSPRT…), « instrumentalisée politiquement à chaque attentat  », pourrait faire l’objet d’annonces.

 

Et on a la confirmation visiblement qu'un membre du cabinet de Le Drian avait été retourné ou à tout du moins très imprudent. Je crois que jusqu'à maintenant, ça relevait plus de la rumeur non confirmée.

Modifié par olivier lsb
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Je continue la revue presse, afin de garder une trace des maigres informations qu'on pourra glaner sur le sujet:

Le toujours très bien informé TTU,

https://www.ttu.fr/monsieur-m-et-monsieur-h/ 

Citation

Alors que l’espionnage russe fait parler de lui avec l’affaire Skripal, c’est la Chine qui se distingue de nouveau : à Washington, la CIA se retrouve sur la sellette avec la perte, de 2010 à 2012, de son réseau de sources en Chine. Deux anciens officiers de la CIA, Kevin Mallory et Jerry Chun Shing Lee, ont, depuis, été inculpés pour espionnage au profit des services chinois, alors que l’enquête sur les pertes de la CIA n’est pas terminée.

A Londres, le MI6 aurait également perdu des sources, tandis que le FSB russe interpellait, début 2017, un dénommé Youri Djanseytov. Ce petit-fils d’un tchékiste victime des répressions de 1937 a été inculpé pour trahison. Seul indice : il s’était rendu en Chine en 2016.

En France, ce sont deux anciens de la DGSE qui ont été inculpés pour trahison au profit des services chinois. L’un, le lieutenant-colonel du cadre spécial Henri M, avait servi comme chef de poste à Pékin de 1997 à 1998, avant d’être rappelé à Paris et congédié à cause de sa liaison avec une chinoise, interprète de l’ambassadeur de France. Le journaliste Franck Renaud, qui avait dévoilé l’affaire dans son ouvrage «Les diplomates», a indiqué à TTU que Pékin aurait été son premier poste à l’étranger. Après avoir quitté la DGSE, il s’est brièvement lancé dans le consulting, en créant une entreprise de conseil sur la Chine en 1999 (dissoute en 2002), puis une autre à Londres en 2002 (elle sera dissoute en 2005) avec son demi-frère, Monsieur C. Ce dernier a, selon une source, lui aussi travaillé à la DGSE, avec au moins un poste en Afrique, où il aurait été signalé pour des «problèmes de comportement». Parallèlement, en 2003, Henri M est reparti en Chine pour se marier avec l’ex-interprète, à la grande inquiétude de la DGSE.

L’autre taupe, Pierre-Marie H, a été décrite par une source comme ayant fait toute sa carrière au Boulevard Mortier, sans avoir eu d’affectation diplomatique à l’étranger. D’abord au service en charge des «organisations de masse» au sein du contre-espionnage de la DGSE vers la fin des années 80-début des années 90. Il est à noter que Henri M travaillait également au contre-espionnage de la DGSE à ce moment. Ayant bénéficié d’une mise en disponibilité, Pierre-Marie H est parti travailler dans une mairie de Saône-et-Loire, avant de revenir au début des années 2000 à la DGSE, où il aurait été affecté à son service de sécurité…

Retraitées toutes les deux depuis plusieurs années, ces deux taupes ont pu faire des dégâts en dévoilant aux services chinois les méthodes de travail, les sources et les identités des officiers traitants de la DGSE, mais ne pouvaient plus avoir accès aux informations actuelles de la Piscine. Il apparaît plus probable qu’elles soient tombées en tentant de tirer les vers du nez de leurs collègues toujours en activité… lesquels auraient prévenu la sécurité interne de la DGSE. Ironie de l’histoire, Pierre-Marie H s’était dernièrement lancé en politique, en tant que membre d’un parti souverainiste…

Et un nouvel article de JDM, très productif sur le sujet en ce moment:

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/espionnage-en-france-l-elysee-reconnait-l-activisme-services-etrangers-152437

 

J'ai voulu l'acheter mais j'ai pris un vieux message d'erreur de la plateforme. Si une âme charitable y ayant accès pouvait le partager :)

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Aïe, les taupes ça fait mal, encore plus si elles travaillent dans le contre-espionnage...

Il y a 11 heures, olivier lsb a dit :

J'ai voulu l'acheter mais j'ai pris un vieux message d'erreur de la plateforme. Si une âme charitable y ayant accès pouvait le partager :) 

Il me semble que les articles de JDM deviennent en accès complet après quelques jours.

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Bon j'ai fini par l'avoir ! 

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L’Elysée le reconnaît : les services de renseignement ont désormais « un peu de grain à moudre » avec le contre-espionnage. Même si le terrorisme est toujours la priorité - Matignon doit d’ailleurs présenter ce mois-ci un énième Plan d’action contre le terrorisme (PACT) - l’action des puissances étrangères contre les intérêts français suscite un regain de préoccupation au sommet de l’Etat. Fin mai, on apprenait ainsi que deux anciens agents de la DGSE étaient en détention provisoire, suspectés d’avoir livré des informations secrètes à la Chine. D’autres affaires, impliquant la Russie, Israël, voire les Etats-Unis, n’ont pas connu la même publicité, mais en privé les responsables reconnaissent la réalité du problème.

« La Chine a toujours été un adversaire redoutable en termes de contre-espionnage », reconnaît un proche du dossier. « Pendant longtemps, ses services visaient les laboratoires, les universités et les industries, mais aujourd’hui la Chine a des intérêts tous azimuts, stratégiques, géopolitiques ou politiques ». Les services français constatent « des stratégies d’influence dans les milieux dirigeants ». « Les techniques et les méthodes » du renseignement chinois « sont extrêmement sophistiquées et difficiles à appréhender » reconnait-on dans les milieux spécialisés. Ainsi, « ils ne traitent jamais leurs agents sur le territoire national, mais toujours en Chine ou dans des pays tiers ».

L’Elysée se préoccupe également de « l’agressivité de la Russie » en particulier dans le domaine cyber. Lors de son récent déplacement à Saint-Pétersbourg, Emmanuel Macron a évoqué une reprise de la coopération avec la Russie sur ces sujets - coopération suspendue lors de la crise ukrainienne en 2014. Mais « personne n’est dupe » fait remarquer un proche du dossier, qui note « le culot, l’absence totale d’inhibition des Russes, qui mènent des actions agressives après nous avoir promis qu’ils ne le feraient pas… » A la suite de l’affaire Skripal - du nom de l’ex-agent russe empoisonné avec sa fille en Angleterre - la France a expulsé quatre diplomates russes, connus pour leur implication dans le renseignement. Grâce à cette mesure, répliquée dans toute l’Union européenne, « leur capacité intrusive a pris un coup », se réjouit-on à Paris.

« Fair-play ». Plus délicates sont les affaires impliquant des pays alliés, comme les Etats-Unis ou Israël, très actifs dans l’espionnage économique. Une source bien informée reconnaît que « les Etats-Unis n’ont pas toujours été très fair-play » en la matière. Même chose avec les Israéliens…Une autre source raconte que la NSA, prise la main dans le sac par les Français lors d’une intrusion électronique, n’aurait réagi que par un laconique : « So what ? » (« Et alors ? ») Ce sentiment d’impunité s’explique par l’imbrication entre les services français et américains dans la lutte contre le terrorisme. En la matière, « les Américains sont des alliés extrêmement loyaux et importants » se réjouit-on à l’Elysée, où l’on vante les « échanges d’informations sur les théâtres d’opérations extérieures ». Même là, les Français dépendent de leur allié, notamment pour l’emploi des drones de surveillance Reaper achetés aux Etats-Unis. Selon nos informations, ils ne peuvent être utilisés dans certaines régions ou opérations, notamment à proximité de l’Algérie, qu’avec l’accord du Pentagone. Comment gérer cette relation avec des alliés qui nous espionnent un jour (en matière économique) et nous renseignent le lendemain (sur le terrorisme) ? Grâce à la « schizophrénie naturelle » des hommes du renseignement, sourit l’un d’entre eux.

« Groupe de suivi des sorties de prison ». Le contre-espionnage et le renseignement économique n’effacent pas la préoccupation première des services : la lutte contre le terrorisme qui connaît toujours « une vraie tension », reconnait-on à l’Elysée. Une préoccupation est en train d’émerger, avec la remise en liberté de détenus radicalisés. « Environ 450 sortiront de prison avant la fin 2019, après avoir purgé leurs peines » note une source bien informée. Les plus nombreux sont des « droits communs radicalisés en prison » qui seraient au total « entre 1 200 et 1 300 » et dont environ un tiers devrait être libéré. S’y ajoutent plus d’une cinquantaine de détenus condamnés pour terrorisme, qui arrivent au terme de leur détention. Le gouvernement met en place un « groupe de suivi des sorties de prison » afin de ne pas perdre la trace de ces personnes. Il s’appuiera sur les services du ministère de l’Intérieur et le Bureau central de renseignement pénitentiaire, qui monte en puissance au ministère de la Justice. Quant aux « sortis de prison » étrangers et en situation irrégulière, « on fera ce qu’il faut pour qu’ils repartent », assure-t-on à l’Elysée.

Autres détenus dont le sort est incertain, celui des djihadistes partis combattre au « Sham » (Syrie et Irak) et aujourd’hui prisonniers des forces kurdes, alliées de la France contre Daech. « Ils sont une soixantaine, hommes, femmes et enfants », indique un proche du dossier. Contrairement à ceux détenus en Irak, qui bénéficient de l’assistance consulaire, et ceux arrêtés en Turquie, remis systématiquement à la France grâce au « protocole Cazeneuve », les ressortissants français en Syrie sont dans un no man’s land juridique, faute de relations diplomatiques avec le régime de Bachar ou de reconnaissance des Kurdes comme « entité étatique ». « L’an dernier, nous étions préoccupés par le retour massif des djihadistes. Ce n’est pas exactement ce qui s’est produit » se réjouit-on à l’Elysée, où l’on estime que plus de 300 ont été tués.

 

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