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[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large


Bill
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A mon humble avis c'est d'abord un problème de renseignement, du moins pour les "bandes organisées". Pour la "réalisation" ensuite il y a plein de "possibilités"... O0

En ce qui concerne les "pétits pirates d'opportunité", c'est peut-être un peu plus compliqué vu que ça peut être n'importe qui... 

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- L'honeypot ... un vrai faux navire marchand ... avec des militaire a bord qui sert a attirer les pirate pour les "massacrer".

Et pourquoi pas un vrai navire marchand (assurant sa mission normallement), sur lequel une tentaine de militaires est embarqué inconito ?

En cas d'attaque, feu à volonté avec de l'armement lourd (7.62, 12.7, lance-grenades, etc.)...

ou sinon, plutot que de réparer les dégats après un enlèvement, pourquoi ne pas intervenir à la base, soit dans une des bases des pirates ?

Que ce soit avec des chasseurs-bombardiers (peut-être un peu bourrin  :lol:) ou avec des troupes spéciales s'infiltrant par la mer et par la terre (dépose en hélico à quelques km à l'intérieur des terres) pour prendre en sandwich les pirates et éviter leur fuite...

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L'Espagne va envoyer un P-3 Orion et l'équipe de soutien correspondante, ce qui fait 90 hommes en Somalie pour lutter contre la piraterie.

http://www.mde.es/NotasPrensa?id_nodo=4072&accion=1&id_nota=1763

En Somalie je ne crois pas =D

Peut-être basé à Djibouti ou dans les Emirats. Je ne sais pas ou était basé le P-3 allemand qui participait à la à la TF 57 (version aéro de la TF 150) 

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En tout cas les armateurs français n'ont pas l'air très favorables à ce type de solution...

Les armateurs francais n ont pas a accepter ! c est pour ca qu ils payent des impots, pour avoir une marine de guerre qui les protege sur toutes les mers du globe.

@ Fusilier, quand je parles de FREMM c est pour un exemple bien sur qu il devrait y avoir 2 PA ,des BPC, et tous ce qui s en suit.

Nous devons avoir une marine de fregates nombreuses et polyvalentes ( pas de croiseurs ou de destructeurs ) et d une meme serie pour faire baisser les couts. Apparemment a l ENA on n enseigne rien d constructif et d utile.

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le problème de la piraterie est de même nature que la menace des sous marins allemands durant les deux guerres mondiales

Personne n'a les moyens de mettre un escorteur derrière chaque navire marchand c'est évident. Et aujourd'hui en plus face aux go fast des pirates une vitesse de 26 noeuds n'est plus un gage de sécurité comme pour le Pasteur ou le Queen Mary en 1944.

La seule technique valable en dehors de la sécurisation totale DES COTES  à pirates ce sont les convois.

Et çà les armateurs n'en veulent pour l'instant pas car c'est trop contraingnant.

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Dans  le "C dans l'air" sur les pirates les intervenants ont parlé justement cela, et leur réponse est claire "c'est une mauvaise idée" car cela entrainera une escalade dans la violence.

C'est aussi l'écho que j'en ai eu chez des marins ayant fréquenté la zone.

Pour eux, avoir des hommes en armes sur le navire est le meilleur moyen de se faire zigouiller :

- soit par une balle perdue lors de la tentative d'assaut et sa riposte, car il va y avoir plus de métal échangé que d'habitude.

- soit par les pirates qui, voyant que la cible s'échappe, vont y balancer du plus gros calibre, un peu plus explosif.

- soit par les pirates qui, voyant que la cible a tenté de leur échapper, vont liquider tout le monde, par vengeance ou pour l'exemple.

Et si le dernier cas n'est pas certain, il est évident que les rançons de marins capturés sur des bateaux ayant causé des pertes aux pirates seront plus chères.

Les armateurs refusent donc que leur navires résistent autrement que par la fuite, car c'est ainsi qu'ils assurent la meilleure sécurité des biens et des personnes dont ils ont la responsabilité.

Ce qu'ils accepteront, c'est une solution garantissant une sécurité supérieure (surveillance, escorte, intervention en flagrance), pas une régression.

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oui bon pour le théâtre somalien  =) Mais ce n'est pas écris depuis quelle base ils vont opérer.

En parlant de théâtre somalien une intervention a terre contre Eyl n'est plus a exclure...


La Malaisie nie son implication dans l'opération de libération des otages du Carré d'As.

http://www.nst.com.my/Current_News/NST/Thursday/National/2352983/Article/index_html

Des malaisiens sont retenus par les pirates somalien, et des négociation sont en cours pour leur libération. L'implication annoncé par notre président de la Malaisie dans l'opération, est nié par les autorité malaisienne qui affirme avoir refusé la demande d'assistance francaise...

...Revealing this, RMN chief Admiral Datuk Abdul Aziz Jaafar said the French navy made an urgent request for assistance in their covert operation as RMN ships were in the area.

"Although the French request speaks highly of our capabilities, we had to turn it down for fear of endangering the lives of the Malaysian hostages," he said, adding the French understood Malaysia's stand and thanked RMN for its concern and moral support...

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Un cargo grec (pavillon maltais) du PAM vient d'être capturé par des pirates en Somalie. 25 marins capturés, ce navire transportait du sel. Il y aurait actuellement 5 pirates à bord.

Vivement qu'une coalition se décide à résoudre ce problème car pour l'instant les attaques ponctuelles mais couronnées de succès ne semblent pas les impressionner.

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Pour Laurent Mérer, l'ancien commandant de la Zone maritime de l'océan Indien, les récents actes de piraterie posent la question de la sécurité des pêcheurs, des marins et des plates-formes maritimes.

Notre pays est paradoxal. Il découvre qu'il a des intérêts maritimes importants dans le monde entier uniquement à l'occasion des catastrophes ou des incidents. En avril dernier, c'était la navigation commerciale avec l'assaut du Ponant, il y a quelques jours la grande plaisance avec le déroutement du Carré d'As, aujourd'hui c'est le tour de la pêche hauturière avec l'attaque à la roquette du chalutier Le Drennec.

L'attention s'est focalisée sur les côtes de la Somalie, mais les intérêts français en mer sont partout. À peine a-t-on parlé il y a peu de la prise d'otages d'officiers français dans le golfe de Guinée où notre pays entretient une activité maritime soutenue autour des plates-formes pétrolières.

L'attention des médias et du monde politique se fixe quelques heures, parfois quelques jours, des questions se posent, des «mesures» sont annoncées, et le soufflet retombe. Jusqu'à la prochaine affaire. Les questions restent les mêmes : faut-il «encadrer» les compagnies de navigation françaises, parmi les plus entreprenantes du monde, au risque de leur ôter la souplesse indispensable à leur mode de fonctionnement dans un contexte de concurrence extrême ?

Faut-il restreindre la liberté de navigation des bâtiments de grande plaisance alors que cette industrie est si porteuse en termes d'emploi et d'exportation pour notre pays ?

Faut-il interdire la pêche hauturière à nos chalutiers dans l'océan Indien, alors que les armateurs français ont développé là-bas une activité prospère et utile : Le Drennec et ses frères ont été construits en Bretagne, les équipages sont majoritairement français, les techniques employées sont parmi les plus performantes au monde ?

Faut-il contraindre nos ambitions et freiner notre dynamisme ? Certainement pas.

Il appartient à l'État de permettre aux cargos et aux pétroliers de naviguer dans le monde entier en toute sécurité pour assurer notre approvisionnement, il appartient à l'État de garantir aux navigateurs la traversée des passages obligés sans risques pour leur intégrité, il appartient à l'État de permettre aux pêcheurs nationaux de traquer le poisson dans le respect de l'environnement et du renouvellement de la ressource là où il se trouve, le tout pour le plus grand bénéfice de l'économie française. La Défense et, singulièrement dans le cas présent, la marine, font le maximum pour assurer ces garanties, pour améliorer la qualité de la protection de nos concitoyens, pour protéger les intérêts français partout dans le monde, pour aider ceux que la France a choisi de soutenir. On l'a vu douloureusement en Afghanistan. On le voit moins dramatiquement aujourd'hui même en Haïti où un bâtiment français, le Francis Garnier, s'apprête à apporter de l'aide humanitaire après le ravage des cyclones. Pour sauver des vies.

Sait-on que ce bateau sera prochainement désarmé sans que son remplacement soit prévu ?

Car au moment des décisions froides, on oublie le vent du large qui contribue grandement à la prospérité de notre pays. On oublie les pêcheurs des eaux australes et les marins des porte-conteneurs. A-t-on seulement auditionné les instances de la grande pêche lorsqu'on a rédigé le livre blanc sur la Défense ? A-t-on convoqué les représentants des armateurs pour écouter leurs observations sur la sécurité de leurs navires. Je crains que non.

Certes, on ne lutte pas contre la piraterie uniquement avec davantage de moyens. Il est impératif de mobiliser très largement nos partenaires pour regrouper les forces la France est à l'origine de plusieurs initiatives et à cet égard elle n'a pas à rougir il faut lutter à terre c'est là le combat principal c'est le travail de la diplomatie en relations avec nos amis et nos alliés, et les organisations internationales.

Mais la voix de la France sera d'autant plus audible qu'elle montrera sa détermination à assurer une présence significative sur le terrain, en l'occurrence sur la mer, loin de chez nous. Sa détermination à garantir cette présence dans la durée, car ces affaires sont de longue haleine, plus longues que le temps politique et le temps médiatique. Aujourd'hui, on est en limite, tous les moyens sont déployés on a mesuré l'importance de sa présence dans le nord de l'océan Indien à l'occasion de l'affaire du Ponant près de dix navires avec hélicoptères et grands avions de patrouilles maritimes, sans oublier les soutiens maritimes et le transport aérien.

Qu'en sera-t-il à l'avenir, alors que notre pays, dans les instances feutrées des berges de la Seine, peine à capter l'appel pressant du large

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/09/18/01005-20080918ARTFIG00002-la-france-doit-proteger-ses-interets-sur-les-mers-.php

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http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-guerre-aux-pirates/924/0/274993

Publié le 18/09/2008 N°1879 Le Point

Somalie - La guerre aux pirates

La multiplication des attaques, de plus en plus violentes, contre des navires au large des côtes somaliennes a conduit Nicolas Sarkozy à déclencher lundi une opération militaire d'envergure pour délivrer les otages du voilier « Carré d'as ». Et à réclamer la création d'une « police des mers ».

Olivier Weber et Jean Guisnel

Alerte en haute mer ! De plus en plus audacieux, de mieux en mieux équipés, les pirates somaliens gagnent le large. Et attaquent désormais, à des centaines de kilomètres de leurs bases, navires de plaisance comme chalutiers. Témoin, après la prise d'otages sur un voilier, début septembre, la mésaventure survenue au « Drennec », un thonier français attaqué dans la nuit de samedi à dimanche au lance-roquettes, à 750 kilomètres des côtes. Un nouvel assaut qui a sans doute poussé Nicolas Sarkozy à prendre, lundi 15, à 21 heures, la décision de lancer un raid spectaculaire contre les preneurs d'otages du couple de convoyeurs du voilier français de 16 mètres « Carré d'as », détenus par leurs ravisseurs depuis deux semaines. D'autant que les pirates et leurs otages faisaient route vers le village d'Eyl, sur la côte somalienne, sorte de version africaine de l'île de la Tortue, où il aurait été beaucoup plus compliqué d'agir. Une opération savamment orchestrée avec une trentaine de commandos marine du Commandement des opérations spéciales (COS) en Zodiac. Pour les membres du commando Hubert déployés par la frégate « Courbet », mission réussie : en dix minutes d'une opération coup de poing, ils ont pu libérer le couple de Français, avec l'assistance de l'armée allemande, qui, pendant toute la phase de traque, sinon au moment de l'assaut, a mis à disposition de la marine française un PC volant, un avion bourré d'électronique qui permettait notamment d'assurer les liaisons radio. Bilan : six pirates capturés-et bientôt ramenés en France-et un tué. « Cette opération est un avertissement pour tous ceux qui se livrent à cette activité criminelle », a martelé Nicolas Sarkozy, mardi, lors d'une conférence de presse improvisée à l'Elysée. Le message est clair : la flibuste ne paie plus. Et l'ambition est évidente de mettre en place une « police des mers » pour contrer ce qui est devenu une véritable industrie du crime.

Attaques au lance-roquettes.

Il y a urgence. Lundi 15 septembre, un chimiquier de Hongkong, avec un équipage constitué de 22 hommes, a encore été intercepté au large des côtes somaliennes par un commando lourdement armé. Une cinquantaine d'otages de toutes nationalités sont toujours détenus par 150 pirates. Et l'attaque du thonier « Le Drennec » marque une nouvelle gradation dans la violence de cette flibuste des temps modernes.

Réfugié aux Seychelles, le commandant Patrick Héliès n'en revient toujours pas : son premier filet à peine posé, il vit foncer un hors-bord ultrarapide. Une autre vedette, elle, s'était déjà approchée de sa poupe, par un vent de force 3 à 4 sur l'échelle de Beaufort, dans cette zone fréquentée par une vingtaine de thoniers français et une trentaine d'espagnols. Patrick Héliès lance ses machines à fond et vire de bord. Surpris, les bandits somaliens tirent au lance-roquettes RPG-7. Des armes que l'on trouve facilement sur les marchés somaliens. « Quatre roquettes ont été tirées , dit-on chez CMB, l'armateur du thonier à Concarneau. Un carnage a été évité de justesse... »

Le même jour, un tanker de 137 mètres battant pavillon panaméen, le « Golden Elizabeth », avec 13 marins philippins à bord, échappait à une autre embuscade maritime. Depuis le début de l'année, les attaques sont légion. A tel point que même le « rail », le point de passage des pétroliers et autres grands navires marchands, n'est plus à l'abri, malgré la présence, depuis le 11 septembre, de bâtiments militaires occidentaux pour lutter contre le terrorisme. Et la piraterie locale, artisanale, telle que l'avait connue Henri de Monfreid, est devenue au large de la Somalie une industrie à part entière. On savait la piraterie de retour. Elle est désormais hyper-armée, entraînée et aguerrie aux méthodes de l'abordage en pleine mer.

Deux jours plus tôt, un autre bâtiment de pêche, le thonier espagnol « Plaja Anzora », avait déjoué une attaque lancée à partir de quatre hors-bord. « Tout cela était prévisible , dit Anne-Sophie Avé, déléguée générale d'Armateurs de France. En Somalie, zone de non-droit, le peu d'Etat qui existe ne fait rien pour nous aider. » Du coup, c'est l'escalade. Les pirates transforment leurs prises en « bateaux mères » . Quatre ou cinq boutres et remorqueurs piratés errent ainsi dans les eaux internationales, malgré la surveillance des patrouilles de la coalition dans le golfe d'Aden, et servent de refuge aux puissants hors-bord, souvent camouflés sous des bâches. Ensuite, les moyens financiers : les rançons demandées (on évoque la somme de 2 millions de dollars pour « Le Ponant », attaqué en avril) alimentent un trésor de guerre qui permet d'acheter des armes. « Celles-ci proviennent de Russie et des ex-pays de l'Est », avertit un armateur. Enfin, selon les informations recueillies par Le Point , les bandits des mers ont leurs « oreilles » dans de nombreux ports africains et bénéficient des plans de route des navires. « Avec la pauvreté, tout s'achète, y compris un capitaine de port », dit le même armateur, qui souhaite garder l'anonymat. Les pirates, eux, ne reculent devant rien : Patrick Marchesseau (1), commandant du « Ponant », pris en otage au printemps, confie que ses assaillants, équipés de 8 kalachnikovs et d'un RPG-7, étaient saouls, drogués au khat, et étaient prêts à arroser le pont de balles à tout instant. « Un bateau mère yéménite a été utilisé pour l'attaque , raconte le marin. A bord se cachait une coque rigide de 7 mètres avec un moteur de 60 CV, suffisant pour nous rattraper alors que nous filions à 13 noeuds. »

Les forbans de la Corne de l'Afrique sont ainsi devenus de redoutables capitaines. Ils se partagent le gâteau en trois zones : le golfe d'Aden, le large du petit port d'Eyl, près de la pointe de la Corne de l'Afrique, refuge des forbans, et l'océan Indien. Sur les hors-bord, souvent dotés de moteurs de 200 CV, ils disposent de radios et de GPS, et peuvent aisément se replier dans un port somalien.

Accompagnement militaire

Il existe bien un droit de poursuite, obtenu de haute lutte, en juin à l'Onu, par la France et les Etats-Unis avec la résolution 1816. « Mais les Somaliens mettent huit jours avant de répondre », soupire-t-on aux Armateurs de France. Armer les équipages ? Guère mieux, estiment les commandants. Pourtant, des capitaines américains, y compris sur des navires de croisière, russes et israéliens n'hésitent plus à embarquer des armes. « Mais c'est une pente dangereuse, car on tomberait alors dans la surenchère », dit un responsable de compagnie maritime. Reste la solution de l'accompagnement militaire. « Irréaliste pour certains. Mais il est possible d'organiser des convois, à 14 noeuds, comme pendant la Seconde Guerre mondiale », estime Frédéric Fave, directeur de la sécurité à la compagnie CGA CGM et qui a dirigé la cellule de crise lors de la prise d'otages à bord du bateau de croisière « Le Ponant », en avril. Depuis cette semaine, un bâtiment de la marine nationale française accompagne les navires qui traversent le golfe d'Aden.

Les pirates sont donc sur le pied de guerre, avec des radars et le système d'identification automatique AIS, qui détecte désormais non seulement le positionnement, mais aussi la vitesse, la route et la destination. « L'allure faible, c'est la proie idéale », dit Frédéric Fave. Dans l'attente d'une police maritime internationale, les armateurs, eux, n'ont pas de parade. Alors, pour contrer cet obstacle à la liberté sur les mers, certains veulent embarquer des « équipages spécialisés ». « Le but est de répondre aux attaques par lance-roquettes avec des moyens de type sniper : tirer sur le moteur, sur la coque, voire plus », avertit un expert. Pirates du grand large contre mercenaires des mers, la bataille pourrait être sanglante.

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Encore un cargo capturé! Cette fois avec le pavillon hong kongais, 25 marins capturés et pas de renseignement quant à la cargaison transportée.

Un cargo grec (pavillon maltais) du PAM vient d'être capturé par des pirates en Somalie. 25 marins capturés, ce navire transportait du sel. Il y aurait actuellement 5 pirates à bord.

Vivement qu'une coalition se décide à résoudre ce problème car pour l'instant les attaques ponctuelles mais couronnées de succès ne semblent pas les impressionner.

http://afp.google.com/article/ALeqM5hW1VDWpDHdWOBHdAXb7Oom5S0mhw

Somalie: nouveaux raids des pirates qui narguent les marines occidentales

Il y a 7 heures

MOGADISCIO (AFP) — Des pirates se sont emparés de deux nouveaux cargos et de leurs équipages au large de la Somalie mercredi et jeudi, soulignant l'impuissance des marines occidentales à neutraliser les "bandits de mers" qui multiplient les attaques de navires marchands, de plaisance, ou de pêche.

Jeudi à l'aube, le Centauri, avec 25 marins philippins à bord, a été attaqué alors qu'il faisait route vers le Kenya, a indiqué le ministère grec de la Marine marchande.

Le Centauri, qui bat pavillon maltais, était en milieu de matinée sous le contrôle de cinq pirates armés, a précisé le ministère.

"Tous les marins à bord vont bien", a assuré Ianna Mitsi, représentante de la compagnie propriétaire du Centauri, Maritime Navigation, basée près d'Athènes.

Un deuxième cargo a également été capturé par des pirates au large de la Somalie, a déclaré jeudi à l'AFP le responsable de la branche kényane d'un programme d'assistance aux marins, Andrew Mwangura.

Le Great Creation, immatriculé à Hong Kong avec 25 marins à bord (24 Chinois et le commandant sri-lankais), a été attaqué mercredi, a ajouté M. Mwangura.

Selon lui, le bateau faisait route après sa capture vers la localité d'Eyl - un des principaux repaires des pirates somaliens - dans le Puntland (nord de la Somalie).

Selon un officier de la frégate canadienne Ville de Québec, qui escorte actuellement un cargo d'aide vers Mogadiscio, les pirates ont attaqué le Centauri bien plus au sud que lors de leurs dernières actions dans le golfe d'Aden.

"Ils changent de zone à cause de la forte concentration de navires de guerre" occidentaux près du golfe d'Aden, a expliqué M. Mwangura.

Une force navale occidentale patrouille le golfe d'Aden dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Avec la récente multiplication de la piraterie au large de la Somalie, les appels à une action contre les pirates se font de plus en plus pressants.

Mardi, le président français Nicolas Sarkozy a appelé "à la mobilisation internationale" contre la piraterie au large de la Somalie.

Depuis début 2008, l'armée française a mené deux opérations commando en Somalie pour libérer des otages français aux mains de pirates qui exigeaient des rançons.

L'Espagne, dont des bateaux de pêche ont également été attaqués, a annoncé mercredi l'envoi "immédiat" d'un avion de patrouille maritime avec 90 hommes pour "prévenir" de nouveaux actes de piraterie.

Selon le Bureau maritime international (BMI), 55 bateaux ont été attaqués par des pirates somaliens dans le golfe d'Aden et l'océan Indien depuis janvier 2008 et les pirates détiennent actuellement onze navires et leurs équipages.

Les pirates sévissent le long de l'une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, perturbant le trafic, et leurs tentatives la semaine dernière de s'emparer de thoniers français et espagnol paralysent désormais cette pêche dans l'océan Indien.

Craignant pour leurs équipages, les armateurs ont ordonné à leurs bateaux de se mettre à l'abri aux Seychelles.

La France, qui assure la présidence en exercice de l'Union européenne, a proposé le lancement en décembre d'une mission militaire aéro-navale anti-pirates.

Le 2 juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution permettant l'entrée de navires de guerre dans les eaux somaliennes pour traquer des pirates.

Mais pour l'instant, ils déjouent la surveillance des navires de guerre.

La difficulté de circonscrire leurs attaques réside notamment dans leur soudaineté: ils peuvent s'emparer d'un bateau en seulement une vingtaine de minutes. Et, une fois à bord, les pirates sont quasiment intouchables, protégés par leurs otages.

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Les armateurs ne veulent pas de convois essentiellement parce que leur formation signifie des temps d'attente jugé inacceptables dans les ports pour attendre leur formation.

S'ils sont désormais obligés de demander à leurs équipages de se mettre à l'abri à droite ou à gauche çà va avoir des incidences sur leur stratégie future.

C'est bien sûr l'isolement d'un navire qui le rend vulnérable.

Il n'y a pas grand choix de route dans ce secteur, c'est toute une côte qui est hostile et la vitesse des navires marchands n'est plus une sécurité...

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