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[Le monde des opérateurs du H225M/EC 725 Caracal]


Philippe Top-Force
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Qu'il n'y est pas de malentendu Grinch, pour l'instant le livre n'est pas élaboré. Ensuite, il est clair que l'armée est souvent intervenu dans le cadre de gros sinistres pour apporter son aide et sa logistique. On voit bien où veut intervenir Sarkozy puisque durant plusieurs mois SAMSON lachait des commentaires, ici on ne pourra pas dire que nous étions surpris puisque là aussi, souvent Stratege a balancé des pistes de reflexions et des solutions. Donc les rationalisations, les regroupements, les mises en synergie, les postes doublons et les incohérences de gestions avaient été tant soulevé.

Je disais simplement si la SC voulait un H lourd en config bombardier et que l'état accorde des crédits, autant qu'elle commande des Mil-MI 26 plus capacitaire que les EC-725. Sarko est cul et chemise avec Vladimir, il peut lui faire des ristournes. De plus, Berkut et Hitmoon seraient radieux.

Maintenant, pour en revenir à une demande AdA de disposer de 2 Caracal supplémentaires, et bien qu'elle passe à l'acte.

 

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il n'y a pas de malentendu. je voulais juste insister sur le fait que Serkozy confond défense nationale et sécurité intérieure. A terme, il y aura la protection exterieure et la protection intérieure. Ce que je critique n'est pas le fait de promouvoir notre industrie de la défense, d'effectuer des rationalisations, les regroupements, des mises en synergie mais je critique le fait de confondre la défense nationale et la police.

POUR : "la police sera plus efficace"

Patrick Guyonneau, ingénieur au service des technologies de la Police nationale

Pour nous l'intérêt de ce type d'engin est double. D'abord ELSA (ndlr : engin léger de surveillance aérienne) est très souple et très discret. Il pourrait être envoyé par exemple en amont d'une intervention du GIPN ou du GIGN sur une personne retranchée, pour éviter les mauvaises surprises. En appui au sol, il peut permettre aussi de repérer des casseurs en marge d'une manifestation. On l'a bien vu lors des manifestations contre le CPE, il faut pouvoir isoler les casseurs pour faire l'action au bon endroit. Recourir à un drone peut aussi permettre de confirmer des informations qui nous sont envoyées. Imaginons par exemple que l'on soit appelé pour un incendie de voiture dans un quartier sensible. Le drone permettra de vérifier s'il y a bien un incendie de véhicule ou si, au contraire, c'est un guet-apens. ELSA permettra notamment de jeter un coup d'œil sur les toits des immeubles environnants.

L'autre intérêt est que grâce aux images que l'on aura, on pourra avoir des éléments constitutifs de preuve. Imaginez un juge d'instruction à qui nous présentons des casseurs. Si ces derniers nient leur implication, c'est parole contre parole. En revanche, si on a des images, ça chance tout de suite la donne.

Avoir recours à un drone n'est pas plus liberticide que la vidéosurveillance déjà en place. D'autant qu'on compte en faire un usage très ponctuel et que le champ de vision du drone est très réduit. On n'a pas dans l'idée de mettre au-dessus des têtes de qui que soit un système tel que définit chez les militaires avec une surveillance pendant des heures et des heures même s'il ne se passe rien. De toute façon l'autonomie de ce drone, qui est de 30 minutes, et la réglementation de l'aviation civile, ne nous le permettent pas. C'est juste une confirmation ponctuelle pour appuyer les forces. Et ce n'est parce qu'on veut utiliser cet engin qu'il y aura moins de patrouilles sur le terrain. L'idée, c'est de rendre la police plus efficace.

CONTRE  : "La France n'est pas en état de guerre"

Daniel Goldberg, député PS de la 3e circonscription de Seine-Saint-Denis (Courneuve, Aubervilliers et Bourget).

Je pense qu'il faut préciser les missions qu'aurait ce drone. Si c'est pour intervenir dans le cadre d'une prise d'otage pour préparer une intervention de type GIGN ou GIPN, ça ne me pose aucun problème. Si c'est pour intervenir ponctuellement dans le cadre de rassemblements qui pourraient être violents, comme lors d'une soirée au Stade de France, on peut comprendre aussi. La peur que j'ai, si on ne détaille pas très précisément au départ le cadre d'intervention de ces drones, c'est que l'usage se généralise petit à petit. Si cet engin devient un moyen concret et quotidien de maintien de l'ordre dans les quartiers sensibles,  ça ne me paraît pas être le dispositif adapté. Je trouve même choquant qu'on utilise les mêmes moyens que ceux qu'on utilise sur les terrains militaires. La France n'est pas en état de guerre.

Ce qu'il faut avant tout, c'est un renforcement de la présence policière sur le terrain. Des policiers qui soient formés, qui connaissent la population, qui se font respecter d'elle et travaille en confiance avec elle. Si petit à petit, on généralise la vidéosurveillance et la surveillance aérienne, on est loin d'un rétablissement de la confiance nécessaire entre la population et la police. C'est pourquoi je pense que ce genre d'engin doit être utilisé avec une autorisation préfectorale limitée dans le temps et en informant les élus locaux. On ne peut pas survoler comme cela des villes sans que les élus ne soient au courant.

Par ailleurs, toute image enregistrée est une atteinte à la liberté des individus. Se pose donc la question du contrôle de ces images. Qui a le droit de regard et à quel moment envoyons nous ce type de dispositif ? Si ces questions ne sont pas tranchées au départ, on peut aller vers une atteinte aux libertés. J'ai l'impression qu'on nous glisse cette proposition sans trop de discussion, sans trop en informer ni la population ni les élus locaux et que l'on est dans une voie de technicisation du maintien de l'ordre alors que ce que l'on demande depuis longtemps, c'est des moyens humains. Je compte interroger la ministre de l'Intérieur dans les prochains jours sur ce problème et engager un débat au Parlement.

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sans vouloir trop m'impliquer là dedans n'étant pas super au courant... je trouve que le député du PS est un peu optimiste en disant de renforcer la présence policière et gagner le respect des gens etc etc...

on dirait presque les flics c'est les méchants et les gens de petits bisounours... pour une meilleur sécurité, il faut faire des sacrifices... on ne peut pas tout avoir... et c'est logique de définir le cadre d'emploi de ce genre d'appareil... en même temps, je doute que votre police ait le budget de faire voler ce genre d'engins non stop juste pour voir si untel pisse bien droit...

fin bon, c'est un peu du gros n'importe quoi... c'est logique de vouloir une meilleure efficacité de la police mais vu comment lui l'a défini, c'est foutu d'avance...

c'était la vision d'un petit belge lol

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Le chef d’état-major de l’armée de l’air a cité l’exemple des hélicoptères EC-725 Caracal, rentrés en France mi-septembre après avoir marqué de leur empreinte leur séjour en Asie Centrale. A peine revenus de l’opération d’évacuation au Liban à l’été et l’automne 2006, ils ont en effet été déployés à Kaboul dès mi-décembre. Tous les acteurs se sont félicités de leur contribution sur le théâtre afghan. Parmi leurs faits d’armes, ils ont très largement contribué en août à la libération d’une otage allemande 24 heures seulement après son enlèvement. Deux jours plus tard, ces mêmes équipages ont récupéré en pleine zone de combats et exfiltré huit militaires italiens, dont deux grièvement blessés à la suite du crash de leur hélicoptère dans les montagnes

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A propos de l'EC725 bombardier d'eau :

COMMUNIQUE DE PRESSE EUROCOPTER 03/07/07

Participation d’un hélicoptère bombardier d’eau EC725 Caracal à la lutte contre les feux de forêts en Corse pendant la campagne 2007.

Image IPB

"Marignane, le 3 juillet 2007

A l’issue de la saison de feux exceptionnelle de l’année 2003 et afin de renforcer le dispositif mis en place en Corse, le ministère de l’intérieur a loué depuis trois ans un hélicoptère bombardier d’eau lourd à forte capacité d’emport. L’achat d’un douzième Canadair CL 415 et l’intégration des 2 bombardiers d’eau lourds Dash 8 dans la flotte de la sécurité civile ainsi qu’une opportunité de mutualiser des moyens d’Etat ont conduit le ministère de l’intérieur a mettre en oeuvre un nouveau dispositif pour la campagne feux 2007.

Une expérimentation va être ainsi menée en partenariat entre le ministère de l’intérieur (direction de la défense et de la sécurité civiles) et Eurocopter. Dans ce cadre et avec l’accord du ministère de la défense, un hélicoptère EC 725 Caracal de l’escadron 1/67 « Pyrénées »de l’armée de l’air sera mis en place en Corse sur la base hélicoptère de la sécurité civile de Bastia, pendant les mois de juillet et août.

Il sera équipé d’un kit de largage d’eau d’une capacité de 4 tonnes développé par Eurocopter. En service au sein de l’armée de l’air depuis le mois de mai 2006, l’EC 725 a eu très rapidement l’occasion de faire la preuve de sa fiabilité et de ses capacités opérationnelles au cours de déploiements au Liban et en Afghanistan. L’EC 725 sera mis en oeuvre par des équipages et des équipes d’assistance d’Eurocopter qui auront la responsabilité de l’appareil. La sécurité civile accompagnera l’ensemble de l’évaluation.

La première phase de l’expérimentation permettra à l’équipage d’ouvrir le domaine de vol en testant en conditions réelles le comportement en vol de l’EC 725 dans la configuration bombardier d’eau.

La deuxième phase portera sur son évaluation opérationnelle. Elle débutera aux alentours du 14 juillet avec l’emploi direct de l’appareil sur les incendies. L’EC 725 interviendra dans un premier temps sur les chantiers de feux en appareil isolé, c’est à dire en dehors du dispositif aérien combiné avant d’y être intégré par la suite.

Utilisable dans sa configuration bombardier d’eau comme appareil de transport d’urgence pour 8 à 10 pompiers et dans sa configuration transport pour une vingtaine, l’EC 725 aura l’occasion de démontrer sa polyvalence en cours d’opération. Sa rapidité d’engagement pourra également être mise en valeur par des interventions sur le continent si cela s’avère nécessaire.

L’appareil évoluera sans ses équipements militaires. Son évaluation opérationnelle par la sécurité civile permettra de valider dans le cadre d’opérations réelles un nouveau concept d’hélicoptère bombardier d’eau, l’EC 725, appareil d’une toute autre génération que celle des Puma expérimentés il y a une quinzaine d’années en lutte feux de forêts. Le dispositif de largage se compose d’un réservoir souple de 4000 litres, fixé sur le sol de la cabine et d’un système de trappes permettant la vidange du réservoir qui est installé sous l’appareil. Son kit de bombardement peut être monté et démonté pour la partie située en cabine en moins de vingt minutes assurant ainsi la polyvalence bombardement/transport de l’hélicoptère. Le remplissage peut se faire par pompage en vol stationnaire.

Si l’expérimentation est satisfaisante, ce dispositif pourrait être certifié fin 2007."

http://www.helicopassion.com/fr/02/wbl221.htm

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  • 1 month later...

On peut apprendre à la lecture du magazine RAIDS n°259 de ce mois-ci, que la trappe ventrale est jugée trop étroite, elle ne permet pas à un commando équipé de s'y glisser correctement. On utilise la câble de la grappe. 

Agrandir cette trappe ventrale de 20/25% ne devrait pas coûter trop cher :rolleyes:
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Image IPB

On peut apprendre à la lecture du magazine RAIDS n°259 de ce mois-ci, que la trappe ventrale est jugée trop étroite, elle ne permet pas à un commando équipé de s'y glisser correctement. On utilise la câble de la grappe. 

C'est quand même sacrément ridicule qu'ils aient pas essayés avant..

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C'est quand même sacrément ridicule qu'ils aient pas essayés avant..

A mon avis il y a une raison simple. Cette trappe est sur toute la famille Puma/Super Puma et elle doit avoir la même taille sur tous les appareils. Je ne pense pas que sa taille soit une surprise pour les membres du COS vu qu'ils utilisent les hélicos de la famille depuis un bout de temps.

L'agrandir pour faire passer ce beau monde doit surement remettre en cause le dimensionnement de la structure (renforts à placer pour faire passer les efforts = alourdissement, surement supérieur au gain de poids obtenu). C'est le résultat d'un compromis, d'ailleurs la solution est déjà en place : c'est les potences au niveau des portes. Elles permettent de descendre plus vite (2 cordes) tout en garantissant l'utilisation des armes d'appuis.

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Question d'un novice en matière d'hélicos : Est-ce que l'aérodynamique n'a pas d'effets sur les perfs d'un hélico (vitesse, autonomie) ?

Parce que je viens de regarder les (superbes) photos et avec toutes ces excroissances je ne dit que le fer à repasser de ma femme a un meilleur Cx que ces appareils. (or les fers a repasser volent très mal  ;) )

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Bien sur, l'aérodynamique joue un role sur les performances des hélicoptères, mais, dans le domaine de vitesse généralement pratiqué ( disons de 0 à 180 Kt) les effets d'une éventuelle amélioration des surfaces sont faibles.

Ce qui impacte le plus les performances, c'est plutot les équipements rajoutés hors fuselage, tels que treuil, radar, train d'atterrissage quand il est rétractable, bras d'armement, phare de recherche....

Le Lynx, qui a une cellule rivetée détiens si mes souvenirs sont exacts, le record du monde de vitesse toutes catégories et franchement, quand on regarde sa structure il y a de quoi se poser des questions sur son aérodynamique.

A contrario, le Dauphin, construit en composite a un fuselage très lisse et bénéficie d'une vitesse de croisière très rapide malgrès une puissance installée plus faible. Mais, si on ajoute une protubérance au Dauphin, sa vitesse de croisière décroit rapidement.

Le design des pales rotor et plus globalement du rotor lui même a désormais une très importance dans les performances aéronef.

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La trappe plancher a été dimensionnée en tenant compte bien sur de la structure mais, surtout en fonction des réservoirs qui sont sous le plancher. Redimensionner la trappe revient à modifier structure et réduire les réservoirs, ce qui est peu ou prou irréalisable.

Pourtant des essais avaient été réalisé à la GAMSTAT.

Image IPB

Image IPB

Image IPB

Photographies Gamstat.

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