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Actualité ,principales commandes et MCO du navaliste Naval Group Ex DCNS/Thales/Piriou/CMN/


Philippe Top-Force
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il y a 5 minutes, Bechar06 a dit :

Indépendamment de leur longue gestations ( P400, Batsimar  ... PHM/NG, A69, OPV-54... )   ne serait il pas temps de distinguer  2 fils avec les titres qui vont bien ... car moi pauvre terrien, les fils impactés actuels me donnent un peu "le mal de mer"

POM   d'un côté

P Océniques de l'autre

Je dis cela bien modestement  

Je pense qu'il est préférable de garder un seul sujet, quitte a en faire évoluer le nom.

Bien des passionnés trouverons plus intéressant de focaliser par type de navire.

Mais, la ventilation en trois catégories du projet "BATSIMAR" apporte un éclairage sur l'amont industriel des navires du "troisième rang".

Cet amont industriel semble également concerné par le remplacement et l'évolution des chasseurs de mines.

Nous voyons progressivement apparaitre une forme de saturation des capacités industrielles du "troisième rang" par la nécessité du rattrapage après une traversée de désert des commandes

qui les ont asphyxiées.

Chacun, bien sûr, vois midi à sa porte :biggrin:

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Il y a 5 heures, Fusilier a dit :

Elle n'a rien dit à ce sujet 

Je viens de voir la video et le passage en question comme l'a dit @Scarabé, gamme 2000 tonnes, disposeront d'un hélicoptère embarqué, armement d'un calibre 40mm et disposeront d'un sonar !

Modifié par Born to sail
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il y a 10 minutes, Born to sail a dit :

Je viens de voir la video et le passage en question comme l'a dit @Scarabé, gamme 2000 tonnes, disposeront d'un hélicoptère embarqué, armement d'un calibre 30mm et disposeront d'un sonar !

Oui, j'avais déjà mis ces infos sur le fil OPV.  Par contre, armement j'ai plutôt entendu 40 mm  

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il y a 4 minutes, capmat a dit :

Me too, c'est une indication interessante pour d'autres programmes.

Si c'est le Bofors 40 MK4 de chez BAE je vote de deux mains , quoique sur un bateau de cette taille il devrait y avoir un 76...

Par contre,  si c'est le 40 Rapid Fire de Thales Nexter ...:rolleyes:  Pour remplacer les 20 mm en artillerie secondaire pourquoi pas , mais comme artillerie principale d'un navire de 2000 t, ça manque de sérieux 

 

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Point de OPEX360: 

http://www.opex360.com/2020/10/08/mme-parly-donne-des-nouvelles-sur-les-futurs-patrouilleurs-oceaniques-ainsi-que-sur-le-prochain-porte-avions/

des nouvelles sur les futurs patrouilleurs océaniques ainsi que sur le prochain porte-avions

P400 => Batsimar => 3 PAG   + 6 POM

A69 ( 1100 T ) + PSP / OPV54  => Batsimar => renommés PHM  =>  10 PO patrouilleurs océaniques quasi Corvettes ( 2000 T ) : Hélicoptère ( et/ou ? ) SDAM VSR700   + Sonar + 40 mm 

 

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il y a 18 minutes, Fusilier a dit :

Si c'est le Bofors 40 MK4 de chez BAE je vote de deux mains , quoique sur un bateau de cette taille il devrait y avoir un 76...

Par contre,  si c'est le 40 Rapid Fire de Thales Nexter ...  Pour remplacer les 20 mm en artillerie secondaire pourquoi pas , mais comme artillerie principale d'un navire de 2000 t, ça manque de sérieux 

 

J 'en étais sur :bloblaugh: En faite c'est trés simple. :chirolp_iei:

ils vont lui coller 2 tourelles, une à l'avant, et l'autre au dessus du hangar, comme sur les BRF. Comme ça, pas besoin d'artillerie secondaire, avec 2 tourelles, et 4 x 12.7 mm tu couvre tout le navire.  

Avec 4 BRF + 10 patrouilleurs on se retrouve avec un marché de 28 tourelles à sortir entre 2023 et 2030. Et en plus ça, leur laisse le temps, de qualifier le canon, avant l'ASA du premier petrolier. 

Le 40 mm va faire de l'ant- surface de l' anti -aérien et contre des Bachibouzouks il pourra même faire du tirs navals contre des objectifs à terre.  Tu vois grace à la modulation de ses Munitions le bestiau sera capable de tout faire. 

Comme ça plus la peine de lui coller un simbad Mistral de recupe . Le tout participant à la reduction du personnel et bien entendue evite une formation et un entretien du systeme d'arme Mistral.   

Simbad-SAM-07.jpg

 

En plus de ça une fois "on board the French Navy ship" le truc pourra se vendre à l'export . 

RapidFire-Naval-at-Euronaval-2018-800x44

Elle est pas belle la vie :tongue:

 

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Le 07/10/2020 à 22:41, xav a dit :

L'acier des 3 OPV neufs fait presque deux fois plus épais que celui de l'adroit et il y a 3 fois plus de "montants" pour renforcer la coque également.

 

Le 07/10/2020 à 22:50, Fusilier a dit :

Sur tout le bordé?  

 

Le 08/10/2020 à 09:41, ARMEN56 a dit :

renfort Ice suivant la NR 527 du BV et suivant type de marque exigée dans ce catalogue , on renforce l'avant et l'arrière + pales d'hélice ..

https://marine-offshore.bureauveritas.com/sites/g/files/zypfnx136/files/pdf/527-NR_2017-01.pdf

A visionner ces images on observe que sur le 52 renfort glace couvre les fonds jusqu’à 30 cm environ au dessus de la bande noire.  A comparer avec le 51 ex Adroit , sur lequel n’était pas prévu cette exigence. Rappelons que l’Adroit était un « démonstrateur » portant un certain nombre d’innovations sous adhésion  « club investisseur » avec potentiel d’options diverses ….

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  • 1 month later...

Sujet "Guerre des Mines" en MN ?   pas vu ... https://www.meretmarine.com/fr/content/guerre-des-mines-sans-filet-la-france-fait-le-pari-de-la-rupture-technologique

Guerre des mines : sans filet, la France fait le pari de la rupture technologique     RUPTURE ??  Tant que ça !!   Et en quoi ??   pas accès .... 


© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/guerre-des-mines-sans-filet-la-france-fait-le-pari-de-la-rupture-technologique

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il y a 39 minutes, Bechar06 a dit :

Sujet "Guerre des Mines" en MN ?   pas vu ... https://www.meretmarine.com/fr/content/guerre-des-mines-sans-filet-la-france-fait-le-pari-de-la-rupture-technologique

Guerre des mines : sans filet, la France fait le pari de la rupture technologique     RUPTURE ??  Tant que ça !!   Et en quoi ??   pas accès .... 


© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/guerre-des-mines-sans-filet-la-france-fait-le-pari-de-la-rupture-technologique

La France n'a plus le temps de faire autrement que de "se jeter à l'eau" a cause de la fin de vie prochaine de ses dragueurs de mine "tripartite".

Donc, il faut enjamber des étapes faute de les avoir franchies une à une. C'est en cela que c'est une "rupture".

A l'origine, un problème de tunes, comme d'hab :biggrin:

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Par rapport aux trous du plan de charge de NG à Lorient

L'idée de derrière la tête de Stratege/patriote Inquiet, lorsqu'il était en lice pour être le consultant privé de DCNS, c'était de développer une filière civilo-militaire en mettant DCNS sur un Ekranoplane/Navire de surface pour remplir la case transport rapide, comme l'ambitionnait le programme Fastship entre USA et Cherbourg.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fastship

Pas de chance, il était le candidat des ingénieurs et pas de Patrick Boissier dont le consultant a proposé une diversification vers les Energie marines avec le résultat que l'on connaît.

Son argument pour y mouiller DCNS, était que l'Ekranoplane, en n'ayant pas les mêmes plafond d'opération que les avions nécessitait des aciers et matériaux moins couteux que ceux-ci, plus proche du savoir-faire industriel de NG et permettait ainsi des projets plus lourds qu'un avion.

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Avec des gros Ekranoplanes civils à construire dans la nef de Lorient, la charge de travail serait assurée, ou bien pourrait onduler, comme chez Dassault entre les contrats civils et militaires.

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Quant aux dérivés militaires, on a le souvenir des LUN soviétiques avec leurs gros missiles anti-navires en piggyback et les russes semblent redevelopper une version modernisée.

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Mais il y a eu même des projets de version porte-avions  où, vu la vitesse d'évolution d'un Ekranoplane, celui-ci récupérerait sans souci son rafale ou son RC sur le pont...

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Modifié par BPCs
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  • 3 months later...
il y a 47 minutes, Bechar06 a dit :

Il faut vraiment qu'ils apprennent à mieux protéger leur contenu... :sleep: Autant M&M que A&C.

Révélation

Il y a un an, Pierre-Eric Pommelet prenait la barre de Naval Group. Une entrée en fonctions mouvementée pour le nouveau président du champion français du naval militaire, puisqu’elle est intervenue au moment où la pandémie explosait et que l'Hexagone se confinait. Ce qui a évidemment impacté l’activité et donc les résultats de l'entreprise, ainsi que le marché export sur lequel l’industriel tricolore doit impérativement se développer malgré un haut niveau de commandes nationales.

Cette semaine, Pierre-Eric Pommelet a accordé un entretien à quelques journalistes spécialisés, auquel Mer et Marine a participé. L’occasion de faire le point sur la situation et les perspectives de Naval group.

Quel bilan faites-vous un an après votre arrivée ?

Je suis arrivé il y a un an sous le signe de la crise sanitaire et économique. Le premier semestre a été très marqué par cette situation, il a fallu définir les protocoles pour pouvoir poursuivre l’activité en étant très vigilant à la santé de nos équipes et maintenir le soutien à nos clients, en particulier autour de la dissuasion nucléaire. Nous avons ensuite connu une remontée en puissance au second semestre, où nous avons retrouvé le chemin de la croissance et qui a été en ligne avec nos objectifs, alors que nous avons beaucoup travaillé sur les performances afin de réaliser des économies.

2020 a donc été une année exceptionnelle, difficile, mais nous n'avons perdu aucun client, aucun contrat, et elle a aussi été marquée par de très belles réussites. Il y a notamment eu les essais du premier sous-marin nucléaire d’attaque du programme Barracuda, le Suffren, qui est parti en mer en avril en pleine crise et a été livré en novembre, ce qui est le fruit d’un travail remarquable de la part des équipes. Nous avons par ailleurs franchi des étapes importantes sur le programme de guerre des mines des marines belge et néerlandaises, nous avons tenu les jalons pour celui des sous-marins australiens et nous avons respecté le calendrier pour une livraison de la FREMM Alsace cette année. 2020 a également vu la première sortie à la mer du Riachuelo (tête de série des quatre Scorpène brésiliens, ndlr), la livraison du premier des quatre OPV argentins et la poursuite du programme des Gowind construites en Egypte. Et puis l’année s’est terminée en beauté en décembre avec les annonces du président de la République sur le porte-avions de nouvelle génération.

Il y a également eu l’incendie du SNA Perle, qui a beaucoup marqué les esprits…

Oui, cet évènement nous a marqué au fer rouge dans notre fierté, cela a été un choc et on se rappellera tous de ce 12 juin, qui avait commencé par le tir d’acceptation du SNLE Le Téméraire et s’est poursuivi avec l’incendie de la Perle. Nous nous sommes mobilisés pour présenter des solutions de réparation qui sont mises en œuvre et que nous allons mener à leur terme afin que le sous-marin soit remis en service et que la marine retrouve son potentiel. Après la catastrophe c’est aussi une démonstration de nos compétences. Nous nous sommes également beaucoup remis en question concernant les aspects liés à la sécurité générale sur les chantiers et la lutte contre les incendies, ce qui nous a permis d’en tirer des points de progrès. Notre objectif avec la Perle est le « 0 accident » pour ne plus jamais revivre une situation comme celle-là. Dix-sept recommandations ont été faites, déployées et appliquées. Nous améliorons notamment les systèmes de détection de début d’incendie, de positionnement pour savoir quels personnels sont à bord en cas de sinistre et, comme la marine, nous mettons en place des entrainements plus réguliers pour nos équipes et nos sous-traitants.

Naval Group a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 3.3 milliards d’euros pour un EBIT de seulement 2.6%. Quels sont vos objectifs ?

Notre objectif est de tendre vers les 4 milliards avec un objectif de rentabilité supérieur à 7.5% cette année. Dans cette perspective, la recherche de compétitivité et de performance est un travail permanent. Nous avons réalisé un plan d’économies de 124 millions d’euros en 2020 mais les gains passent aussi par une amélioration des aspects liés à la santé et la sécurité au travail ; ou encore la digitalisation de nos systèmes d’information comme par exemple de déploiement du système 3Dexperience de Dassault Systèmes qui offre une continuité numérique depuis le design jusqu’à la production et la maintenance. Et puis notre capacité d’innovation est fondamentale, nous devons même dans des périodes plus complexes continuer d’investir de manière puissante en R&D ainsi que dans le développement des talents car à la fin, l’industrie c’est une affaire d’hommes et de femmes dont les compétences sont fondamentales pour la compétitivité de demain.

Comment voyez-vous 2021 ?

La crise sanitaire est toujours là mais l’entreprise fonctionne et nos chantiers tournent à plein régime, grâce à des protocoles exigeants qui ont démontré leur efficacité.

Le premier trimestre a aussi été riche en annonces. En février, nous avons eu les études de définition d’avant-projet des SNLE 3G qui nous permettent de lancer la réalisation de ce programme. En Australie, des négociations importantes ont abouti à un engagement sur l’implication de l’industrie australienne, 60% au moins de la valeur du contrat sera réalisée sur place et nous développons pour cela de nombreux partenariats avec des entreprises du pays. Lundi, lors de la visite de la ministre des Armées à Lorient, il y a eu l’annonce de la notification du contrat d’études d’avant-projet sommaire pour le PA-NG et nous avons à cette occasion créé avec les Chantiers de l’Atlantique une société commune. Elle assurera la direction de programme et la maîtrise d’œuvre d’ensemble et travaillera en cotraitance avec TechnicAtome sous la co-maîtrise d’ouvrage de la DGA et du CEA afin de concevoir et réaliser ce navire exceptionnel qui remplacera le Charles de Gaulle en 2038. Lundi toujours, Florence Parly a confirmé l’accélération du programme des frégates de défense et d’intervention. Cette décision va permettre de soutenir l’activité navale et d’apporter plus rapidement à la Marine nationale des frégates de nouvelle génération extrêmement performantes. C’est aussi un signe pour les marines… 

 

Modifié par Patrick
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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Il faut vraiment qu'ils apprennent à mieux protéger leur contenu... :sleep: Autant M&M que A&C.

  Révéler le texte masqué

Il y a un an, Pierre-Eric Pommelet prenait la barre de Naval Group. Une entrée en fonctions mouvementée pour le nouveau président du champion français du naval militaire, puisqu’elle est intervenue au moment où la pandémie explosait et que l'Hexagone se confinait. Ce qui a évidemment impacté l’activité et donc les résultats de l'entreprise, ainsi que le marché export sur lequel l’industriel tricolore doit impérativement se développer malgré un haut niveau de commandes nationales.

Cette semaine, Pierre-Eric Pommelet a accordé un entretien à quelques journalistes spécialisés, auquel Mer et Marine a participé. L’occasion de faire le point sur la situation et les perspectives de Naval group.

Quel bilan faites-vous un an après votre arrivée ?

Je suis arrivé il y a un an sous le signe de la crise sanitaire et économique. Le premier semestre a été très marqué par cette situation, il a fallu définir les protocoles pour pouvoir poursuivre l’activité en étant très vigilant à la santé de nos équipes et maintenir le soutien à nos clients, en particulier autour de la dissuasion nucléaire. Nous avons ensuite connu une remontée en puissance au second semestre, où nous avons retrouvé le chemin de la croissance et qui a été en ligne avec nos objectifs, alors que nous avons beaucoup travaillé sur les performances afin de réaliser des économies.

2020 a donc été une année exceptionnelle, difficile, mais nous n'avons perdu aucun client, aucun contrat, et elle a aussi été marquée par de très belles réussites. Il y a notamment eu les essais du premier sous-marin nucléaire d’attaque du programme Barracuda, le Suffren, qui est parti en mer en avril en pleine crise et a été livré en novembre, ce qui est le fruit d’un travail remarquable de la part des équipes. Nous avons par ailleurs franchi des étapes importantes sur le programme de guerre des mines des marines belge et néerlandaises, nous avons tenu les jalons pour celui des sous-marins australiens et nous avons respecté le calendrier pour une livraison de la FREMM Alsace cette année. 2020 a également vu la première sortie à la mer du Riachuelo (tête de série des quatre Scorpène brésiliens, ndlr), la livraison du premier des quatre OPV argentins et la poursuite du programme des Gowind construites en Egypte. Et puis l’année s’est terminée en beauté en décembre avec les annonces du président de la République sur le porte-avions de nouvelle génération.

Il y a également eu l’incendie du SNA Perle, qui a beaucoup marqué les esprits…

Oui, cet évènement nous a marqué au fer rouge dans notre fierté, cela a été un choc et on se rappellera tous de ce 12 juin, qui avait commencé par le tir d’acceptation du SNLE Le Téméraire et s’est poursuivi avec l’incendie de la Perle. Nous nous sommes mobilisés pour présenter des solutions de réparation qui sont mises en œuvre et que nous allons mener à leur terme afin que le sous-marin soit remis en service et que la marine retrouve son potentiel. Après la catastrophe c’est aussi une démonstration de nos compétences. Nous nous sommes également beaucoup remis en question concernant les aspects liés à la sécurité générale sur les chantiers et la lutte contre les incendies, ce qui nous a permis d’en tirer des points de progrès. Notre objectif avec la Perle est le « 0 accident » pour ne plus jamais revivre une situation comme celle-là. Dix-sept recommandations ont été faites, déployées et appliquées. Nous améliorons notamment les systèmes de détection de début d’incendie, de positionnement pour savoir quels personnels sont à bord en cas de sinistre et, comme la marine, nous mettons en place des entrainements plus réguliers pour nos équipes et nos sous-traitants.

Naval Group a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 3.3 milliards d’euros pour un EBIT de seulement 2.6%. Quels sont vos objectifs ?

Notre objectif est de tendre vers les 4 milliards avec un objectif de rentabilité supérieur à 7.5% cette année. Dans cette perspective, la recherche de compétitivité et de performance est un travail permanent. Nous avons réalisé un plan d’économies de 124 millions d’euros en 2020 mais les gains passent aussi par une amélioration des aspects liés à la santé et la sécurité au travail ; ou encore la digitalisation de nos systèmes d’information comme par exemple de déploiement du système 3Dexperience de Dassault Systèmes qui offre une continuité numérique depuis le design jusqu’à la production et la maintenance. Et puis notre capacité d’innovation est fondamentale, nous devons même dans des périodes plus complexes continuer d’investir de manière puissante en R&D ainsi que dans le développement des talents car à la fin, l’industrie c’est une affaire d’hommes et de femmes dont les compétences sont fondamentales pour la compétitivité de demain.

Comment voyez-vous 2021 ?

La crise sanitaire est toujours là mais l’entreprise fonctionne et nos chantiers tournent à plein régime, grâce à des protocoles exigeants qui ont démontré leur efficacité.

Le premier trimestre a aussi été riche en annonces. En février, nous avons eu les études de définition d’avant-projet des SNLE 3G qui nous permettent de lancer la réalisation de ce programme. En Australie, des négociations importantes ont abouti à un engagement sur l’implication de l’industrie australienne, 60% au moins de la valeur du contrat sera réalisée sur place et nous développons pour cela de nombreux partenariats avec des entreprises du pays. Lundi, lors de la visite de la ministre des Armées à Lorient, il y a eu l’annonce de la notification du contrat d’études d’avant-projet sommaire pour le PA-NG et nous avons à cette occasion créé avec les Chantiers de l’Atlantique une société commune. Elle assurera la direction de programme et la maîtrise d’œuvre d’ensemble et travaillera en cotraitance avec TechnicAtome sous la co-maîtrise d’ouvrage de la DGA et du CEA afin de concevoir et réaliser ce navire exceptionnel qui remplacera le Charles de Gaulle en 2038. Lundi toujours, Florence Parly a confirmé l’accélération du programme des frégates de défense et d’intervention. Cette décision va permettre de soutenir l’activité navale et d’apporter plus rapidement à la Marine nationale des frégates de nouvelle génération extrêmement performantes. C’est aussi un signe pour les marines… 

 

IL te manque quand même la majorité de l'article (mais y'a pas grand-chose d'intéressant dedans)

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Le 09/10/2020 à 12:12, ARMEN56 a dit :

 

 

A visionner ces images on observe que sur le 52 renfort glace couvre les fonds jusqu’à 30 cm environ au dessus de la bande noire.  A comparer avec le 51 ex Adroit , sur lequel n’était pas prévu cette exigence. Rappelons que l’Adroit était un « démonstrateur » portant un certain nombre d’innovations sous adhésion  « club investisseur » avec potentiel d’options diverses ….

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Et surtout Adroit sur fond propre, donc faut quand même limiter la douloureuse....Et quand tu sais pas exactement ce que le futur client veut difficile de tirer tout azimuth.

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