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Actualité ,principales commandes et MCO du navaliste Naval Group Ex DCNS/Thales/Piriou/CMN/


Philippe Top-Force
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11 minutes ago, Fusilier said:

160 pieds ça commence à faire un joli bateau de plaisance...

D'autant que Couach c'est cher et qu'il n'y à pas de bas de gamme ... même leur petit Fly ne doivent pas commencer sous 5 000 000 €. Il ont un 50 "FLY" dans la gamme qui doit gentiment faire 30 millions d'euros. Des modèles qui ont 10 ans ou plus traine en occas' à 15 millions d'€.

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 « Les drones sont l'avenir du combat en mer », pour le patron de Naval Group

Révélation

Pierre-Eric Pommellet explique que le renouvellement de la flotte française assure à l'industriel un plan de charge élevé, en dépit de la perte du contrat australien. La guerre en Ukraine a démontré la nécessité de protéger ses côtes et d'avoir une flotte modernisée. Elle devra être complétée par des drones marins, qui feront l'objet d'un centre de recherches et de production dans le Var.

Y a-t-il eu des transformations majeures dans l'industrie navale de défense depuis le dernier salon Euronaval de 2018 ?

C'était avant la crise du Covid et la guerre en Ukraine. Le principal changement réside donc dans la perception des menaces, laquelle se traduit par la hausse globale des budgets militaires . Les flottes navales sont partout en expansion. En France, le gouvernement a lancé l'an dernier les programmes pour réaliser la troisième génération de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE 3G) et pour remplacer le porte-avions Charles de Gaulle, confirmant ainsi la poursuite du renouvellement de la flotte navale française.

Nous avons livré en novembre 2020 à la marine nationale le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) du programme Barracuda, tandis que le deuxième, le Duguay-Trouin, a franchi une étape majeure le 30 septembre avec la divergence de son réacteur nucléaire embarqué. L'an dernier, la frégate Alsace a été admise au service actif et dans quelques jours, nous livrerons la huitième et dernière frégate multimissions (FREMM), La Lorraine, tandis que la première frégate de défense et d'intervention (FDI) sera mise à flot dans les semaines qui viennent.

La marine française a désormais dix frégates relativement neuves. Quelle est la valeur ajoutée des FDI ?

L'une des principales évolutions tient dans son système de combat entièrement numérique avec un data center à bord, qui permettra des évolutions incrémentales des fonctions et des logiciels. L'autre grand progrès réside dans le nouveau radar à panneaux plats fourni par Thales qui permet une veille constante à 360 degrés à bord. Enfin la FDI est plus compacte tout en étant complètement multimissions tant pour la défense antiaérienne, sous-marine ou de surface. Et pour les passionnés d'architecture navale, la FDI offre une carène inversée, ce qui lui offre une nouvelle stabilité et furtivité. Avec la FDI, on passe à une génération de navires qui évoluera au fur et à mesure des besoins.

Quelles sont les leçons à tirer du conflit ukrainien pour le secteur naval ?

Avec brutalité, la guerre en Ukraine montre au combien les échanges maritimes sont indispensables pour nos sociétés, notamment pour l'exportation des denrées alimentaires. Il rappelle aussi la nécessité absolue de protéger ses côtes, ses détroits. La conflictualité n'est pas qu'un mot. La guerre navale existe, il faut pouvoir se protéger. On a aussi constaté le retour de la guerre des mines, avec leur utilisation pour interdire l'accès aux flottes. Enfin les accidents sur le gazoduc NordStream montrent la nécessité nouvelle de protéger les infrastructures sous-marines. 90 % des flux internes passent par les grands fonds. Ce conflit rappelle tout simplement l'important d'avoir une flotte navale de combat.

Mais la destruction du navire russe Moskva n'est-elle pas un signal de la vulnérabilité d'une flotte de guerre ? Certains ont souligné après cet accident la vulnérabilité d'un porte-avions aux missiles ?

Cette destruction montre seulement la nécessité de protéger les navires des menaces et donc de les équiper pour la guerre électronique. Dès qu'un navire est engagé en mer, il doit mettre en oeuvre ses systèmes d'autoprotection (radars, défense antiaérienne, détection sous-marine, etc.).Pour le porte-avions, je laisse les débats aux experts de la Marine, mais je rappelle qu'un porte-avions ne navigue jamais seul mais au sein d'un groupe aéronaval de protection. Et j'observe que toutes les nations s'équipent en porte-avions : Etats-Unis, Chine, Inde, Royaume-Uni. La France a décidé de lancer les études pour le remplacement à terme du Charles de Gaulle et nos ingénieurs sont mobilisés aux côtés de Technicatome et des Chantiers de l'Atlantique. J'ajoute qu'il s'agit d'un projet sur le temps long et donc, nous ne sommes pas seulement dans la phase d'ingénierie, nous allons bientôt commencer à industrialiser certaines pièces, pour la construction de la chaufferie nucléaire du futur porte-avions.

La Chine aurait davantage de bateaux que les Etats-Unis. La Chine est-elle devenue un concurrent à l'exportation ?

Nous exportons plutôt vers des pays alliés où nos principaux concurrents sont européens ou Américains. Le salon Euronaval est l'occasion de se comparer. Mais je suis persuadé que le critère du nombre de bateaux pour une flotte ne sera bientôt plus le seul à considérer. L'évolution du combat naval va aller vers des systèmes dronisés, en complément des navires avec des équipages.

Il y a quelques mois, les Etats-Unis ont ainsi averti qu'ils ne prévoyaient pas d'augmenter leur flotte mais qu'ils misaient sur la dronisation du combat naval pour en augmenter l'efficacité. On a déjà développé des drones pour aller chercher et désactiver les mines, ou pour explorer les grands fonds marins. Il s'agit à présent de développer des drones de combat, capable d'étendre les capacités des flottes dans le renseignement, le transport de capacité, la protection d'infrastructures.

La flotte française n'est pas très importante mais la flotte européenne pourrait l'être. La coopération européenne a-t-elle progressé depuis l'échec du rapprochement franco-italien entre Naval Group et Fincantieri annoncé en 2018 ?

Naviris, la filiale créée entre Naval Group et Fincantieri lors du salon Euronaval 2018, n'a pas disparu. Elle porte des projets d'innovation important entre nos deux groupes, notamment l'architecture numérique des navires, les nouvelles solutions de propulsion, les batteries du futur, etc. On prépare l'avenir ensemble. Naviris est aussi chargé du projet de modernisation des quatre frégates Horizon détenues par les deux pays.

Un autre projet de coopération européenne a vu le jour avec le soutien du Fonds européen de défense de la Commission européenne, qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce afin de concevoir de nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes.

La France aura besoin de six navires de ce type pour l'outre-Mer et ensemble, les quatre pays ont besoin de 15 à 20 navires de ce type à partir de la fin de la décennie. Cela fait donc du sens de mettre le design en commun. Pour renforcer la cohésion européenne, nous avons aussi bon espoir d'être désignés pour réaliser les mêmes bateaux pour la guerre des mines, que ceux que nous réalisons pour la Belgique et les Pays-Bas. La prochaine loi de programmation militaire doit définir le renouvellement de la flotte de guerre des mines françaises.

Qu'attendez-vous de la nouvelle loi de programmation militaire ?

Nous espérons qu'elle confirmera des programmes déjà lancés et qu'elle nous engage dans des programmes nouveaux comme la guerre des mines et les patrouilleurs océaniques. Et qu'elle encourage aussi l'innovation pour constituer un pôle de développement de drones marins ambitieux. Nous avons prévu d'investir 140 millions d'euros sur nos fonds propres notamment pour réindustrialiser le site de La Londe-les-Maures dans le Var et y créer un centre d'excellence des drones, des systèmes autonomes et des armes sous-marines à l'horizon 2.027.

L'objectif visé est dans un premier temps de réaliser les premiers démonstrateurs de drones marins de combat. D'ores et déjà, nous avons réalisé des tests en mer avec notre démonstrateur de drone sous-marin océanique, ce prototype de 10 mètres de long pour une dizaine de tonnes. Les principaux enjeux de recherche pour développer des drones marins porteront évidemment sur leur propulsion et leur endurance, sur leur autonomie décisionnelle dans le cadre du combat collaboratif et sur l'emport de charge utile et des armements.

Avez-vous l'espoir de retravailler en Australie ?

Le choc a été terrible mais nous avons réussi à retrouver des emplois pour tous nos collaborateurs, grâce notamment au lancement du programme de recherche sur les sous-marins de troisième génération de la dissuasion nucléaire. Pour le reste, je suis satisfait de voir que les gouvernements français et australiens ont renoué des liens diplomatiques. C'est aux Australiens d'évaluer leurs besoins. Ils doivent le faire l'an prochain.

A l'exportation, nous sommes en plein développement du programme de guerre des mines pour la Belgique et les Pays-Bas, tandis que pour honorer la commande grecque de trois FDI, nous allons devoir accélérer notre rythme de production pour livrer un bateau tous les six mois. Un exercice concret « d'économie de guerre ».

Les echos

Anne Bauer

 

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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

 « Les drones sont l'avenir du combat en mer », pour le patron de Naval Group

Mr Pommellet dit ceci : "Un autre projet de coopération européenne a vu le jour avec le soutien du Fonds européen de défense de la Commission européenne, qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce afin de concevoir de nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes."      Or le projet est celui des Corvettes européennes ... 

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il y a une heure, Bechar06 a dit :

e nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes."      Or le projet est celui des Corvettes européennes ... 

corvettes "lourdes", frégates "légères", question de dénomination...  FS Floreal ~3000 Tpc,  FLF 3600 Tpc; le modèle "long range" (qui devrait correspondre aux Fr.)  tape dans les 3000 / 3300 

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Il y a 5 heures, ARMEN56 a dit :

 « Les drones sont l'avenir du combat en mer », pour le patron de Naval Group

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Pierre-Eric Pommellet explique que le renouvellement de la flotte française assure à l'industriel un plan de charge élevé, en dépit de la perte du contrat australien. La guerre en Ukraine a démontré la nécessité de protéger ses côtes et d'avoir une flotte modernisée. Elle devra être complétée par des drones marins, qui feront l'objet d'un centre de recherches et de production dans le Var.

Y a-t-il eu des transformations majeures dans l'industrie navale de défense depuis le dernier salon Euronaval de 2018 ?

C'était avant la crise du Covid et la guerre en Ukraine. Le principal changement réside donc dans la perception des menaces, laquelle se traduit par la hausse globale des budgets militaires . Les flottes navales sont partout en expansion. En France, le gouvernement a lancé l'an dernier les programmes pour réaliser la troisième génération de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE 3G) et pour remplacer le porte-avions Charles de Gaulle, confirmant ainsi la poursuite du renouvellement de la flotte navale française.

Nous avons livré en novembre 2020 à la marine nationale le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) du programme Barracuda, tandis que le deuxième, le Duguay-Trouin, a franchi une étape majeure le 30 septembre avec la divergence de son réacteur nucléaire embarqué. L'an dernier, la frégate Alsace a été admise au service actif et dans quelques jours, nous livrerons la huitième et dernière frégate multimissions (FREMM), La Lorraine, tandis que la première frégate de défense et d'intervention (FDI) sera mise à flot dans les semaines qui viennent.

La marine française a désormais dix frégates relativement neuves. Quelle est la valeur ajoutée des FDI ?

L'une des principales évolutions tient dans son système de combat entièrement numérique avec un data center à bord, qui permettra des évolutions incrémentales des fonctions et des logiciels. L'autre grand progrès réside dans le nouveau radar à panneaux plats fourni par Thales qui permet une veille constante à 360 degrés à bord. Enfin la FDI est plus compacte tout en étant complètement multimissions tant pour la défense antiaérienne, sous-marine ou de surface. Et pour les passionnés d'architecture navale, la FDI offre une carène inversée, ce qui lui offre une nouvelle stabilité et furtivité. Avec la FDI, on passe à une génération de navires qui évoluera au fur et à mesure des besoins.

Quelles sont les leçons à tirer du conflit ukrainien pour le secteur naval ?

Avec brutalité, la guerre en Ukraine montre au combien les échanges maritimes sont indispensables pour nos sociétés, notamment pour l'exportation des denrées alimentaires. Il rappelle aussi la nécessité absolue de protéger ses côtes, ses détroits. La conflictualité n'est pas qu'un mot. La guerre navale existe, il faut pouvoir se protéger. On a aussi constaté le retour de la guerre des mines, avec leur utilisation pour interdire l'accès aux flottes. Enfin les accidents sur le gazoduc NordStream montrent la nécessité nouvelle de protéger les infrastructures sous-marines. 90 % des flux internes passent par les grands fonds. Ce conflit rappelle tout simplement l'important d'avoir une flotte navale de combat.

Mais la destruction du navire russe Moskva n'est-elle pas un signal de la vulnérabilité d'une flotte de guerre ? Certains ont souligné après cet accident la vulnérabilité d'un porte-avions aux missiles ?

Cette destruction montre seulement la nécessité de protéger les navires des menaces et donc de les équiper pour la guerre électronique. Dès qu'un navire est engagé en mer, il doit mettre en oeuvre ses systèmes d'autoprotection (radars, défense antiaérienne, détection sous-marine, etc.).Pour le porte-avions, je laisse les débats aux experts de la Marine, mais je rappelle qu'un porte-avions ne navigue jamais seul mais au sein d'un groupe aéronaval de protection. Et j'observe que toutes les nations s'équipent en porte-avions : Etats-Unis, Chine, Inde, Royaume-Uni. La France a décidé de lancer les études pour le remplacement à terme du Charles de Gaulle et nos ingénieurs sont mobilisés aux côtés de Technicatome et des Chantiers de l'Atlantique. J'ajoute qu'il s'agit d'un projet sur le temps long et donc, nous ne sommes pas seulement dans la phase d'ingénierie, nous allons bientôt commencer à industrialiser certaines pièces, pour la construction de la chaufferie nucléaire du futur porte-avions.

La Chine aurait davantage de bateaux que les Etats-Unis. La Chine est-elle devenue un concurrent à l'exportation ?

Nous exportons plutôt vers des pays alliés où nos principaux concurrents sont européens ou Américains. Le salon Euronaval est l'occasion de se comparer. Mais je suis persuadé que le critère du nombre de bateaux pour une flotte ne sera bientôt plus le seul à considérer. L'évolution du combat naval va aller vers des systèmes dronisés, en complément des navires avec des équipages.

Il y a quelques mois, les Etats-Unis ont ainsi averti qu'ils ne prévoyaient pas d'augmenter leur flotte mais qu'ils misaient sur la dronisation du combat naval pour en augmenter l'efficacité. On a déjà développé des drones pour aller chercher et désactiver les mines, ou pour explorer les grands fonds marins. Il s'agit à présent de développer des drones de combat, capable d'étendre les capacités des flottes dans le renseignement, le transport de capacité, la protection d'infrastructures.

La flotte française n'est pas très importante mais la flotte européenne pourrait l'être. La coopération européenne a-t-elle progressé depuis l'échec du rapprochement franco-italien entre Naval Group et Fincantieri annoncé en 2018 ?

Naviris, la filiale créée entre Naval Group et Fincantieri lors du salon Euronaval 2018, n'a pas disparu. Elle porte des projets d'innovation important entre nos deux groupes, notamment l'architecture numérique des navires, les nouvelles solutions de propulsion, les batteries du futur, etc. On prépare l'avenir ensemble. Naviris est aussi chargé du projet de modernisation des quatre frégates Horizon détenues par les deux pays.

Un autre projet de coopération européenne a vu le jour avec le soutien du Fonds européen de défense de la Commission européenne, qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce afin de concevoir de nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes.

La France aura besoin de six navires de ce type pour l'outre-Mer et ensemble, les quatre pays ont besoin de 15 à 20 navires de ce type à partir de la fin de la décennie. Cela fait donc du sens de mettre le design en commun. Pour renforcer la cohésion européenne, nous avons aussi bon espoir d'être désignés pour réaliser les mêmes bateaux pour la guerre des mines, que ceux que nous réalisons pour la Belgique et les Pays-Bas. La prochaine loi de programmation militaire doit définir le renouvellement de la flotte de guerre des mines françaises.

Qu'attendez-vous de la nouvelle loi de programmation militaire ?

Nous espérons qu'elle confirmera des programmes déjà lancés et qu'elle nous engage dans des programmes nouveaux comme la guerre des mines et les patrouilleurs océaniques. Et qu'elle encourage aussi l'innovation pour constituer un pôle de développement de drones marins ambitieux. Nous avons prévu d'investir 140 millions d'euros sur nos fonds propres notamment pour réindustrialiser le site de La Londe-les-Maures dans le Var et y créer un centre d'excellence des drones, des systèmes autonomes et des armes sous-marines à l'horizon 2.027.

L'objectif visé est dans un premier temps de réaliser les premiers démonstrateurs de drones marins de combat. D'ores et déjà, nous avons réalisé des tests en mer avec notre démonstrateur de drone sous-marin océanique, ce prototype de 10 mètres de long pour une dizaine de tonnes. Les principaux enjeux de recherche pour développer des drones marins porteront évidemment sur leur propulsion et leur endurance, sur leur autonomie décisionnelle dans le cadre du combat collaboratif et sur l'emport de charge utile et des armements.

Avez-vous l'espoir de retravailler en Australie ?

Le choc a été terrible mais nous avons réussi à retrouver des emplois pour tous nos collaborateurs, grâce notamment au lancement du programme de recherche sur les sous-marins de troisième génération de la dissuasion nucléaire. Pour le reste, je suis satisfait de voir que les gouvernements français et australiens ont renoué des liens diplomatiques. C'est aux Australiens d'évaluer leurs besoins. Ils doivent le faire l'an prochain.

A l'exportation, nous sommes en plein développement du programme de guerre des mines pour la Belgique et les Pays-Bas, tandis que pour honorer la commande grecque de trois FDI, nous allons devoir accélérer notre rythme de production pour livrer un bateau tous les six mois. Un exercice concret « d'économie de guerre ».

Les echos

Anne Bauer

 

En attendant NG vient de perdre à Toulon le MCO des 2 Horizons et des 5 FLF pour les 8 prochaines année. Les mecs de NG font la gueule.

C'est les chantiers de l atlantique qui ont remporté la mise. 

La modernisation mi vie des horizons pourrait se faire en Italie. Via un partenariat CA Fincientiei 

Modifié par Scarabé
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Il y a 3 heures, Scarabé a dit :

Les mecs de NG font la gueule.

Tu voulais quoi qu'ils sabrent le champ.

Ne connait ni tenant et aboutissant des dossiers sauf que DNS/NG essuie pas mal d'échecs dans le MCO naval depuis une vingtaine d'années.....

Félicitations aux Chantiers de l'Atlantique alors

 

 

 

 

 

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il y a 11 minutes, ARMEN56 a dit :

Tu voulais quoi qu'ils sabrent le champ.

 

Je veux pas polimiquez mais bon 

Pourquoi ils perdent tous les contrats MCO? Ils ont quand même des choses à revoir dans le MCO par rapport aux autres.   

 

Modifié par Scarabé
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Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

Je veux pas polimiquez mais bon 

Pourquoi ils perdent tous les contrats MCO? Ils ont quand même des choses à revoir dans le MCO par rapport aux autres.   

 

Les Chantiers sont habitués à travailler à faibles marges, et donc à compter chaque euro, peut être qu'ils sont juste plus productifs que NG.

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Il y a 7 heures, Scarabé a dit :

En attendant NG vient de perdre à Toulon le MCO des 2 Horizons et des 5 FLF pour les 8 prochaines année. Les mecs de NG font la gueule

Est-ce qu'il n'y aurait pas là l'idée e garder à NG des capacités de conception ET de fabrication - assemblage de navire de guerre, surtout que les besoins et donc  l'activité "risquent" de monter 

Tandis que la maintenance requiert moins d'expertise ... 

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il y a 20 minutes, Bechar06 a dit :

Est-ce qu'il n'y aurait pas là l'idée e garder à NG des capacités de conception ET de fabrication - assemblage de navire de guerre, surtout que les besoins et donc  l'activité "risquent" de monter 

Tandis que la maintenance requiert moins d'expertise ... 

Les chantiers Atlantique construisent les BRF les PHA le PA NG et ont sortie les FS. 

Lorient NG vue la configuration du site ne peut pas construite de navire au delà de 10 000T . 

 

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il y a 2 minutes, Scarabé a dit :

Les chantiers Atlantique construisent les BRF les PHA le PA NG et ont sortie les FS. 

Lorient NG vue la configuration du site ne peut pas construite de navire au delà de 10 000T . 

 

Oui, je sais tout ça... Mais moins de 10.000 T c'est la très grande majorité des bateaux de guerre, des vrais surtout, avec fortes contraintes, et d'avant-garde ...  pas de ceux qui sont à partir d'approches civiles   !  ( PA-NG a part )

JE suppute une rationalité plus militaire au choix de donner la MCO à St-Nazaire, autre que économique ... 

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  • 1 month later...

Nouveau succès de Navantia en Arabie Saoudite : l'énorme claque pour la France et Naval Group

Le gouvernement saoudien va confier à Navantia et à un chantier naval saoudien la conception et la construction de cinq navires de combat multi-missions pour la Marine royale saoudienne.

C'est une défaite commerciale majeure pour la France et Naval Group. En quatre ans, le chantier naval espagnol Navantia a réussi à sortir d'Arabie Saoudite le groupe naval français, qui était pourtant bien installé (trop ?) depuis les contrats Sawari 1 et 2. En quatre ans, Navantia va effacer 40 ans de présence française dans la marine saoudienne. Et le pire, c'est que personne ne semble avoir rien vu venir en France, selon nos informations : ni l'industriel, qui a nommé à Ryad un nouveau délégué local ne maîtrisant pas l'anglais, ni l'ambassade française, ni les services de renseignements. C'est une rengaine déjà entendue mais c'est surtout un échec sur toute la ligne des Français.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/nouvau-succes-de-navantia-en-arabie-saoudite-l-enorme-claque-pour-la-france-et-naval-group-942927.html

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il y a 15 minutes, Banzinou a dit :

C'est une rengaine déjà entendue mais c'est surtout un échec sur toute la ligne des Français.

On va laisser passer un peu d'eau sous les ponts concernant cette opinion de Cabirol. On verra si les saouds nous mettent dehors sur tout le reste également alors que leur alliés crédibles sont difficiles à énumérer actuellement en dehors de MBZ et Modi. Dans l'ambiance actuelle l'OPEC va être dragué par les blocs US d'un côté et russo-chinois de l'autre et risque de se faire écarteler.

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On 12/1/2022 at 12:30 PM, Banzinou said:

Nouveau succès de Navantia en Arabie Saoudite : l'énorme claque pour la France et Naval Group

Le gouvernement saoudien va confier à Navantia et à un chantier naval saoudien la conception et la construction de cinq navires de combat multi-missions pour la Marine royale saoudienne.

C'est une défaite commerciale majeure pour la France et Naval Group. En quatre ans, le chantier naval espagnol Navantia a réussi à sortir d'Arabie Saoudite le groupe naval français, qui était pourtant bien installé (trop ?) depuis les contrats Sawari 1 et 2. En quatre ans, Navantia va effacer 40 ans de présence française dans la marine saoudienne. Et le pire, c'est que personne ne semble avoir rien vu venir en France, selon nos informations : ni l'industriel, qui a nommé à Ryad un nouveau délégué local ne maîtrisant pas l'anglais, ni l'ambassade française, ni les services de renseignements. C'est une rengaine déjà entendue mais c'est surtout un échec sur toute la ligne des Français.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/nouvau-succes-de-navantia-en-arabie-saoudite-l-enorme-claque-pour-la-france-et-naval-group-942927.html

pas la 1ere fois ds le naval. Deja la 1ere commande entre les deux rois et les commissions ont valu au roi espagnol un exil.....

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Bucarest veut accélérer l'achat de deux sous-marins Scorpène 

"À l'heure de la guerre en Ukraine, Bucarest est décidé à moderniser son parc militaire et multiplie les appels du pied à ses alliés ces derniers mois. Le gouvernement roumain cherche désormais à entériner au plus vite l'achat de deux sous-marins français déployables en mer Noire."

Sinon concernant le programme Gowind en Roumanie c'est encore d'actualité ou il y a eu discrètement un enterrement de première classe?

Modifié par rasi
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il y a une heure, rasi a dit :

Bucarest veut accélérer l'achat de deux sous-marins Scorpène 

"À l'heure de la guerre en Ukraine, Bucarest est décidé à moderniser son parc militaire et multiplie les appels du pied à ses alliés ces derniers mois. Le gouvernement roumain cherche désormais à entériner au plus vite l'achat de deux sous-marins français déployables en mer Noire."

Sinon concernant le programme Gowind en Roumanie c'est encore d'actualité ou il y a eu discrètement un enterrement de première classe?

9€50 des 320 mots restants : fais un effort Rasi, on veut tout savoir :chirolp_iei:

Intelligence Online, hein… Cela dit, sûr que l’OTAN serait ravie d’avoir plus de soum aujourd’hui en mer noire, même si ce qu’y à démontré la flotte de l’Ours n’est pas exactement terrific.

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Il y a 1 heure, rasi a dit :

Bucarest veut accélérer l'achat de deux sous-marins Scorpène 

"À l'heure de la guerre en Ukraine, Bucarest est décidé à moderniser son parc militaire et multiplie les appels du pied à ses alliés ces derniers mois. Le gouvernement roumain cherche désormais à entériner au plus vite l'achat de deux sous-marins français déployables en mer Noire."

Sinon concernant le programme Gowind en Roumanie c'est encore d'actualité ou il y a eu discrètement un enterrement de première classe?

Quand Macron a visité la Roumanie, il avait été dit que le projet était relancé mais je ne sais pas si la Roumanie peut mener les 2 achats de front. Cela dit le besoin de modernisation de la flotte de surface est évident et la gowind est très compétitive (elle a gagné sur le prix)

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il y a 54 minutes, Hirondelle a dit :

9€50 des 320 mots restants : fais un effort Rasi, on veut tout savoir 

Je prend note de ta demande :biggrin:

il y a 32 minutes, Julien a dit :

je ne sais pas si la Roumanie peut mener les 2 achats de front.

La Roumanie double son budget de défense en 2023 par rapport  à 2017.

https://www.defenseromania.ro/contraamiralul-ciorobea-mi-se-pare-ca-se-urmareste-ca-cele-4-corvete-pentru-romania-sa-fie-constuite-in-franta-si-apoi-livrate_619399.html

Il y a un article roumain du mois dernier sur le sujet avec une polémique sur une supposée volonté secrète de faire construire en France et pas en Roumanie. Mais aucune confirmation que les négociations sont en cours.

https://jurnalul.ro/bani-afaceri/investitii/romania-inarmeaza-buget-dublu-aparare-917229.html

 

Modifié par rasi
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à l’instant, rasi a dit :

Il y a un article roumain du mois dernier sur le sujet avec une polémique sur une supposée volonté secrète de faire construire en France et pas en Roumanie. Mais aucune confirmation que les négociations sont en cours.

https://jurnalul.ro/bani-afaceri/investitii/romania-inarmeaza-buget-dublu-aparare-917229.html

 

Possible vu que la raison d'origine du blocage était justement le choix du chantier local partenaire de NG.

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  • 1 month later...

Bon une bonne nouvelle pour port Reunion 

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/le-dock-flottant-de-port-reunion-attendu-en-mai-2023-45609

Le dock neuf est en construction au Nigeria sous la maitrise d'oeuvre d'un bureau d'etudes de la Ciotat . 

Le dock flottant, permetta de mettre à sec des bateaux de 120 mètres de long et 4.000 tonnes. Près de 10 millions d'euros, dont un peu plus de la moitié apportée par le fonds européen Feder, sont prévus pour cette acquisition qui sera exploitée par un concessionnaire.

https://www.oceanmetiss.re/docs/semaine-de-leconomie-bleue-interventions-du-lundi-25-mars-2019/?bp-attachment=PIRIOU_REUNION_Presentation_Projet_-structurant_CLa_20032019.pdf

Le dock sera publique mais les traveaux seront effectué via un consortium d'acteurs locaux . Avec Priou et CMN MCO Reunion pour l'entretien des navires de la marine nationale. 

 

Les Etudes pour le remplacement du dock flottant de Papeete sont toujours en cours. Via la aussi un projet publique   

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/41903-un-nouveau-dock-flottant-espere-avant-2026-papeete

Quand le nouveau dock sera en place avant 2030. La Marine lancera les traveaux du nouveau quai pour les EPC (FS nouvelle géneration) qui sera construit en  parallèle du quai POM. Et bien sur à la place du Dock flottant actuel. 

 

 

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