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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon
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Qu'on s'entende bien, je parle de culture en tant que de ce qui a attrait à la civilisation. Donc le camembert fait partie de la culture française.

Je rappelle que sous le mot culture, il y a au moins trois niveaux de lecture :

- le sens artistique,

- le sens comptable,

- le sens sociétal ou de civilisation.

J'ai bien compris. Mais ce n'est pas parce qu'un Français au Canada va acheter une bouteille de rouge et un camembert que son exil à l’étranger devient rentable pour nous !  

C'est un peu capillotracté.  

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Enfin, au lieu de taper sur ceux qui s'en vont, posez-vous plutôt les questions de :

1 - pourquoi ?

2 - comment rendre la France plus attractive pour que ses propres concitoyens arrêtent de la quitter ?

3 - comment rendre la France plus attractive pour importer des savoir-faire et des entreprises plutôt que d'en perdre ?

Vous ne pourrez jamais empêcher les gens de partir et pourquoi les empêcher ?

Le type qui rêve de l'Australie, laissez-le y aller (il reviendra ...  :lol: ), est-on français à vie et contraints, dans quelle dictature vivez-vous  :rolleyes: ?

Il me semble que personne ici n'a suggéré de restreindre les libertés et d’interdire à ceux qui le souhaitent de partir. Ce serait idiot d'ailleurs.

Il est évident que le plus important est de rendre la France plus attractive afin que le solde global des départs et des arrivées ne soit pas négatif en volume et en qualité (le solde ne doit pas forcément être positif, un solde nul est correct aussi). Concernant les jeunes expatriés, c'est surtout un problème d'accès au marché de l'emploi (et de l'emploi intéressant, pas des postes de stagiaires) et de dynamisme économique. C'est de l'enfoncage de portes ouvertes ça.

Mais je pense que cela ne suffit pas. Vu la facilité de déplacement dans le monde et étant donné les énormes différences de systèmes entre les pays, il est trop facile de bénéficier de certains droits sans s'acquitter des devoirs qui vont avec, au dépend des autres.  Le système actuel pour gérer le cas de ceux qui partent et éventuellement reviennent me paraît complètement foireux, très compliqué et plein de failles, une merveilleuse usine à gaz comme l'administration française sait en produire. Il aurait besoin je pense d'une grosse refonte.

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Heureusement que Carlito paie la facture des vilains expatriés.  :oops:

Tu sais, c'était juste la liste de ce que coûte un jeune en prestations sociales en plus du cout scolaire évoqué par rendbo. Un jeune qui entre dans la vie active a couté très cher à la collectivité, en particulier en France vu l'ampleur des prestations sociales. Donc c'est grave lorsqu'ils sont nombreux à partir vu qu'un grand nombre ne reviendront pas. C'est de l'investissement qui profite à d'autres. Bref, je ne vois pas le rapport avec ta réaction.

(et effectivement je paye pour ça avec mes impôts et mes taxes, comme des millions d'autres)

"Le Canada et d'autres pays" ne sélectionnent rien sauf des demandes de visa.

Tu plaisantes ? Un lien au hasard sur la toile: http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-carriere/detail/article/quebec-nimmigre-pas-qui-veut.html

(Carlito aurait-il eu sa green card refusée ?  :rolleyes:)

Non, j'ai jamais demandé une "green card" ni même envisagé de le faire, mais je ne vois pas trop ce que cela vient faire dans la discussion.

Ah bon, tu n'as pas de bilan, mais tu parles d'après quoi alors ?  :rolleyes:

Oui j'aimerais bien connaitre le bilan. Mais même sans connaître les chiffres sur les entrées, je peux affirmer que les départs sont une perte.

La solution existe : c'est le système anglo-saxon. Tu paies pour ce que tu consommes, du coup plus de problèmes de profiteurs sociaux.

Yay, plus de problèmes  =D

Le système anglo-saxon marche tellement mieux que les autres, ça crève les yeux  8) (nan, c'est pas le smiley "cool", c'est le smiley "aveugle")

Parce que c'est bien beau de cible l'individu comme responsable des failles du système et de les exploiter mais il suffirait juste de réformer le système et la discussion serait close.

Mais tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut reformer le système. On est juste pas du tout d'accord sur la nature exacte des réformes. Tu veux faire comme les anglo-saxon ? Ca ne marchera jamais parce qu'on est pas anglo-saxon, même pas besoin d'en discuter pendant 300 pages. La société française est différente, les solutions sont différentes.
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Tu veux faire comme les anglo-saxon ? Ca ne marchera jamais parce qu'on est pas anglo-saxon, même pas besoin d'en discuter pendant 300 pages. La société française est différente, les solutions sont différentes.

+1

Ce n'est pas un refus d'acceptation , beaucoup de français on compris les changements à faire mais arrêtons de nous voir comme des anglo-saxons , ce n'est pas nous et franchement je doute que ça soit une solution..........

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il y a quelques années la filiaire "primeurs - fruits et légumes "était en crise en France .. sécheresse, ventes en berne, concurrence espagnoles ... bref le marasme total......

Conséquences :  manif chez les petits producteurs, fruits deversés devant les préfectures, rayons de supermarchés dévastés par quelques milliers de producteurs  en colére...  les jours passaient et rien ...

au bout d'un certains temps  - comme dit l'adjudant -  on a fini pas faire une réunion avec le ministre de l'agriculture... et à force de gratter ... ho miracle  ! une enveloppe de 45 Millions d'Euros a pu être trouvée ... les journauix ont pu titrer : "L'Etat relance la filiaire fruit et légumes en France" QUANTE CINQ MILLIONS pour relancer  toute la filiaire en France !!!

Dans le même temps, à la même époque, Bernard Tapis recevait d'une commission d'arbitrage (extraordinaire) la somme de 390 Millions d'Euros... versés rubis sur l'ongle , sans se poser la question du où comment..... 

...donc quand l'Etat veut trouver le pognon, il sait où le chercher ; quand on veut on peut donner à certains des millions et à d'autres des clopinettes en leur faisant croire en plus qu'on a fait un effort !

Pas plus tard que hier, les marchés (la Finance) était rassurée car les Etats Unis l'Etat trouverait une solution pour ne pas réduire les commandes...et les Etats unis ne connaitrait pas l'austérité .... au même moment en Europe pour rassurer les Marchés au contraire il faut diminuer les dépenses et faire une cure d'austérité... sinon les agences de notation nous plombent ....

Faudrait que l'on m'explique ....et qui tirent les ficelles de la supercherie.

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Le problème, c'est que le coût du travail industriel ( donc celui soumis à la concurrence internationale ) est égal en France et en Allemagne ( en tout cas encore l'année dernière selon l'INSEE ) : un auteur qui explique que le PIB global est un mauvais indicateur pour y substituer comme indicateur celui de la production industrielle et ensuite le comparer au coût du travail global au lieu de prendre celui du travail industriel fait preuve d'une méthode bizarre au mieux ou de malhonnêteté intellectuelle au plus   :lol:  

En quoi le coût du travail global est vraiment en relation avec les autres courbes et en quoi celles-ci sont'elles pertinentes seraient déjà des questions à se poser.....  

Edit :

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/cout-du-travail-comparaison-france-allemagne.html

Où on apprend notamment que le coût du travail horaire dans l'automobile était supérieur de 29% en Allemagne par rapport à la France

 

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  • 2 weeks later...

L'avenir des retraites s'annonce rose.

Les projections de déficits du Conseil d’Orientation des Retraites reposent sur des hypothèses dont les plus pessimistes sont au-dessus de l’historique des vingt dernières années. A l’horizon 2030, ces hypothèses fantaisistes négligent des dizaines de milliards de déficit.

Lors de la dernière campagne présidentielle américaine, un candidat à l’investiture américaine (Rick Perry) avait déclaré, comme je l’ai déjà écrit moi-même, que le système de retraite par répartition était un schéma de Ponzi, provoquant une forte réaction des défenseurs de la sécurité sociale américaine, qualifiant cette comparaison d’ânerie. Un commentateur de mes propres billets sur le sujet et ayant le sens de la formule a qualifié la référence à Ponzi/Madoff de point Godwin de l’économie.

Cependant, grâce au débat américain, on a retrouvé quelques noms s’étant dans le passé associés à cette ânerie. Milton Friedman, d’abord, avait qualifié en 1999 le système de « plus grand ponzi de la planète ». Mais il ne suivait en cela qu’une comparaison établie par Paul Samuelson en 1967. Un couple intéressant car Friedman et Samuelson sont probablement respectivement les économistes les plus influents du libéralisme et du keynésianisme de la seconde moitié du XXème siècle. Le très progressiste Paul Krugman avait lui-même qualifié le système de Ponzi, avant de se rétracter lorsque les conservateurs américains se sont mis à le citer à ce propos.

Economiquement, une chaîne de Ponzi se définit comme un système dans lequel d’anciens investisseurs ne sont pas rémunérés avec le rendement de leur placement, mais avec les dépôts de nouveaux investisseurs. Ce qui correspond à la mécanique du système des retraites, dans lequel les pensionnés ne touchent pas le fruit de leurs cotisations passées, mais récoltent les cotisations actuelles des actifs.

Aussi, le meilleur argument que j’ai pu trouver pour dire que la retraite par répartition n’est pas un Ponzi vient du droit et non de l’économie. En effet, une chaîne de Ponzi est une fraude, dans laquelle le mécanisme sous-jacent est caché et dont la comptabilité est truquée. Mais dans le cas du système par répartition, le mécanisme est de notoriété publique et les comptes de la sécurité sociale publiés. En cela, la sécurité sociale se distingue d’une fraude, et donc d’un Ponzi. C’est cet argument que je souhaite analyser.

La première remarque, est que la raison pour laquelle un escroc souhaitant initier une pyramide de Ponzi doit mentir sur sa nature et maquiller sa comptabilité est que sans quoi personne ne lui confierait d’argent. Dans le cas de la sécurité sociale, la participation étant assurée par la coercition de loi, il n’est pas à ce point nécessaire d’en cacher le mécanisme ou d’en déguiser la comptabilité.

Mais mon objection principale porte sur la lisibilité comptable du système. D’abord, la comptabilité d’un système par répartition n’a que peu de rapport avec celle d’un fonds d’investissement ou d’une entreprise. Par principe, comme les cotisations sont immédiatement reversées aux pensionnées, la répartition, si elle est en équilibre, n’a pas d’actif, donc pas non plus de bilan.

Mais surtout, s’il existait réellement une comptabilité digne de ce nom, les cotisants devraient recevoir une feuille répertoriant, les dépôts effectués, la valeur des droits à la retraite accumulés, et la différence entre les deux (c’est-à-dire les pertes ou profits). Tenir une comptabilité requiert de publier la valeur de ses obligations financières. Dans un fonds d’investissement, vous ne savez pas quelle sera la valeur de votre capital dans dix ans, mais au moins avez-vous sa valeur de marché actuelle.

Concrètement, la meilleure perception que peut avoir le cotisant au système par répartition français de la valeur de sa participation vient de la projection de la situation financière du système à long terme. En la matière, les documents de référence relayés par la presse sont les rapports du Conseil d’Orientation des Retraites (COR). D’abord, ces projections garantissent un déficit permanent, mais surtout ces projections sont une escroquerie. C’est ce dernier point que je veux vous démontrer simplement.

[...]

Le reste de la démonstration avec les courbes, tableaux et liens:

http://theoreme-du-bien-etre.net/2013/03/16/les-fantasmes-du-conseil-dorientation-des-retraites/

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Oui et alors, ça fait 50 ans que cela fonctionne, quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage.

J'ai entendu dire que les réserves à une époque, ont été ponctionnées par l'état.

Les emplois aidés ne cotisent pas à la retraite, c'est un manque a gagné, et je pense qu'il y en a d'autres.

Aux USA, il y a une dizaine d'années je me souviens que certains fonds de retraites, ont coulé, laissant un grand nombre de personnes âgées en plein désarroi.

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Oui et alors, ça fait 50 ans que cela fonctionne, quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage.

J'ai entendu dire que les réserves à une époque, ont été ponctionnées par l'état.

Les emplois aidés ne cotisent pas à la retraite, c'est un manque a gagné, et je pense qu'il y en a d'autres.

Aux USA, il y a une dizaine d'années je me souviens que certains fonds de retraites, ont coulé, laissant un grand nombre de personnes âgées en plein désarroi.

Ce qui fonctionne pendant 50 ans peut ne plus fonctionner à t+51

Je ne partage pas le coté alarmiste de ce que poste Serge (on connait tous ici son parti pris anti----tout ce qui est lié de loin ou de pret à l'Etat avec un grand E comme mEchant)

Cela dit vu la courbe démographique et l'état du marché du travail (lire cotisants) il faut pas être mathematicien pour ce rendre compte que ca va coincer qqpart

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Oui et alors, ça fait 50 ans que cela fonctionne, quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage.

Non, ça ne fonctionne pas.

Le régime des retraites a été maintes fois révisés pour rétablir un équilibre précaire par ajustements de paramètres.

On a un système figé sur-lequel on joue sur quelques paramètres : age de départ, annuités, montant de cotisation, ...

Enfin, il y a 50 ans quand on partait à la retraite à 60 ans (notamment avec une grosse partie de la masse salariale qui était ouvrière), on avait une espérance de vie de deux ans pour les ouvriers et de dix pour les cadres.

D'ailleurs, historiquement l'age du départ à la retraite était ajusté sur l'espérance de vie ouvrière - N années. Avec N < 5 (je mets 5 pour être gentil ...)

Aujourd'hui, la population ouvrière a largement décru dans la population active et la pénibilité de son travail n'a plus rien à voir.

Donc en partant à la retraite à 60 ans, on peut espérer 10-15 ans pour un ouvrier et un peu plus pour un cadre. D'autant que la nombreuse génération du baby-boom (années 50) est arrivée à l'age du départ à la retraite ce qui implique une augmentation du nombre de retraités alors que la population active n'a pas augmentée suffisamment pour prendre cette surcharge, surtout quand on considère un chômage à 10-11%.

Je passe sur le fait que le cout de la vie pour un retraité est relativement plus élevé qu'il y a 50 ans et que l'augmentation de l'espérance de vie implique aussi plus de dépenses médicales et donc de remboursements par la sécu.

Donc non, ce qui marchouillait il y a 50 ans ne peut pas marcher aujourd'hui et ne marchera à coup sur pas demain. Car les perspectives en matière d'augmentation de la durée de vie grâce aux avancées dans la médecine et notamment la bio-technologie sont assez importantes.

C'est pourquoi, JE milite pour que l'on réforme le fonctionnement des caisses sociales pour que ces dernières ne puissent être en déficit.

Ce qui veut dire privatiser/individualiser le fonctionnement pour le gros de la population mais garder un plancher social pour ceux qui en ont vraiment besoin (les plus pauvres) ou ceux qui ont à faire à de grosses dépenses de santé (cancers, opérations chirurgicales, ...) [Je parle ici de toutes les caisses sociales, pas seulement les retraites]

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C'est pourquoi, JE milite pour que l'on réforme le fonctionnement des caisses sociales pour que ces dernières ne puissent être en déficit. Ce qui veut dire privatiser/individualiser le fonctionnement pour le gros de la population mais garder un plancher social pour ceux qui en ont vraiment besoin (les plus pauvres) ou ceux qui ont à faire à de grosses dépenses de santé (cancers, opérations chirurgicales, ...) Je parle ici de toutes les caisses sociales, pas seulement les retraites

Ca changerait quoi?! rien ca déplacerait betement le probleme qui retomberait sur l'état et la solidarité de toute facon, en rendant insolvable effectivement les gens aujourd'hui insolvable virtuellement. En gros ca passerai les retraité avec des dretraite modeste mais un regime général a des retraité avec a peine moins mais en régime solidarité ASPA ... ca n'a aucun interet d'insolvabilisé les gens de la sorte.

Le gros du souci c'est l'équilibre entre le salaire différé dont on a besoin et celui qu'on peut se permettre. Quelques soit le chemin prix cela revient a baisser le salaire immédiat pour gonfler le salaire différé, d'ailleurs le patronnat l'a bien compris et n'est pas contre, il veut juste que ca soit imputé sur la parti charge social et pas patronnale pour ne pas modifier le cout du travail.

La solution a ce problème c'est la méthode suédoise, une retraite commune géré par point comme c'est le cas avec les organisme complémentaire. En gros généralisé la complémentaire a tous et produire un prestataire unique retraite tout compris. Rien que la dessus il y a une économie de gestion de 7 a 10%!!! le même problème se pose avec le doublon CRAV + complémentaire santé, unifier le dispositif c'est économie 7 a 10% de frais de fonctionnement.

L'autre gros problème c'est le cumule pension et revenu du travail ... c'est absolument débile de sanctionner les gens qui travaille alors qu'il sont pensionné - pensionné version assurance pas solidarité - , pourtant c'est le cas. Même pour le RSA on ne fait plus ca ... pour la pension si chercher l'erreur.

Le système par point ça règle tous les souci d'un coup

- plus d'age figé de départ à la retraite, le pension étant calculé sur l'age choisi de départ du versement comme n'importe quel rente viagère.

- prise en compte de la pénibilité en point bonus s'il y a lieu

- conservation des avances solidaires - avec remboursement sur la succession effective - de pensionnement type minimum vieillesse.

Ensuite il suffit de modulé la valeur du point, en cotisation et en pension pour avoir un régime équilibré en fonction de la démographie et de la croissance.

Rien qu'en unifiant les dispositif les économies de fonctionnement suffirait presque a rendre les cotisation actuelles suffisantes! idem pour la maladie. Pour la dépendance par contre ... rien de prévu et ça va forcément nous péter a la gueule, de Alzheimer a 60 ans qui vive jusqu'a 90 ans il va y en avoir de plus en plus et ce n'est absolument pas financé - coût mensuel de ce genre de dépendance environ 3000€ en plus des prestation actuelle CRAV et complémentaire standard - .

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En fait il y a eu deux vagues, qui ont réduit le nombre de cotisants :

1- La robotisation :  la retraite et la sécu  datent de l'époque de la 4CV et de la Dauphine ; combien d'ouvriers pour produire une voiture avec leurs petites mains, en combien de temps ? Rien à voir avec  les cadences de  production automobile aujourd'hui.

A l'époque on a parlé de taxe sur les robots, ce qui était d'une idiotie suprême.

C 'est à ce moment là qu 'il aurait fallu penser au transfert des cotisations sociales ( salariales et patronales) sur les salaires, sur une  TVA sociale.

Les robots produisant davantage que des ouvriers avec leurs mains, chacun de leur produit vendu "cotisait" à la place des emplois supprimés.

2  Les délocalisations :  idem, la TVA sociale nous aurait sauvés en faisant contribuer les produits fabriqués ailleurs à notre protection sociale.  C 'est pas une augmentation de TVA de  2,5 % qui aurait dissuadé les riches de s'acheter des Porsche, des Q8 et des Classes S et on aurait été plus compétitifs à l'export.  

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Ca changerait quoi?! rien ca déplacerait betement le probleme qui retomberait sur l'état et la solidarité de toute facon, en rendant insolvable effectivement les gens aujourd'hui insolvable virtuellement. En gros ca passerai les retraité avec des dretraite modeste mais un regime général a des retraité avec a peine moins mais en régime solidarité ASPA ... ca n'a aucun interet d'insolvabilisé les gens de la sorte.

Mais non, vous m'avez mal lu mon cher.

ça changerait quoi ? il y a des cotisations versées à des millionnaires ! On paie la retraite à déficit de gens qui n'en n'ont pas besoin car ils ont eu les moyens de se payer une complémentaire privée. Idem pour les dépenses de santé.

Et ce n'est en rien marginal en nombre et en cout.

Évidemment, le problème du système Madoff actuel est la transition à un autre système, direct, où durant ce transitoire, il faut encore payer pour les générations passées.

Le système par point ça règle tous les souci d'un coup

- plus d'age figé de départ à la retraite, le pension étant calculé sur l'age choisi de départ du versement comme n'importe quel rente viagère.

- prise en compte de la pénibilité en point bonus s'il y a lieu

- conservation des avances solidaires - avec remboursement sur la succession effective - de pensionnement type minimum vieillesse.

Et ce n'est pas une prise en compte individualisé qui est décrit là ? ?  :rolleyes:

Après la gestion est forcément collective, ça s'appelle une mutuelle ...

Que ça soit une société privée ou l'état, ça revient au même sauf que la société privée est souvent plus efficiente que l'état et ça évite les passe-droits que s'octroient les gestionnaires de l'état.

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Le schéma économique de la France est trés simple si l'on continue comme ça dans moins de 3 ans c'est le désastre assuré. Le cout du travail est une connerie monumental, ce ne sont pas les salariés qui coutent chers ce sont les charges dantesques sur les salaires qui sont en train de détruire notre économie AUCUN PAYS AU MONDE N'A UN TEL NIVEAU DE CHARGES, les salaires Français sont une véritable catastrophe le taux horaire proposé souvent de moins de 10 € de l'heure est minable par rapport a de nombreux pays, et nous plonge dans la recession mois après mois. La France a tous les atouts encore pour pouvoir s'en sortir, il y a une solution trés simple quite a créer de la dette il faut alléger les charges sociales de 25% et obligation pour un patron de ridistribuer ces 25% sur le salaire de l'employé. Grace a ça on retrouve du pouvoir d'achat et on réinjècte de l'argent dans l'économie, les gens se mettrons a reconsommer peut être pouvoir changer de voitures et ainsi de suite. En parallèle il faut licencier des fonctionaires, pas ceux qui sont sur le terrain mais tout ceux qui se planquent dans les ministères conseil généraux et conseils régionaux. Ils sont une armée considérable bien souvent tous en doublons, bien sur il faut les reclasser autant que possible dans le privé en facilitant leurs embauches auprès des entreprises. La dette ne veut rien dire si c'est une dette d'investissement ce n'est pas trop grave, si c'est une dette de fonctionnement c'est la catastrophe. Il faut redonner du pouvoir d'achat a tous le monde pour faire remonter la croissance, car 1€ de plus sur le salaire c'est 1€ de plus dépensé dans le commerce ou le service. Si l'on ne remonte pas le pouvoir d'achat des Français et si on continue de les ponctionner comme font tous les gouvernements depuis 30 ans nous allons vivre un effondrement de notre pays et pas a une échelle de 10 ou 20 ans mais dans une échelle de moins de 4 ans. La crise mondiale c'est du pipot raconté par nos gouvernements pour nous faire avaler la pilule, le problème est que le modèle Français est complètement obsolète dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. Souvent les gens disent "oui mais les minimas sociaux sont trop élevés" dans la réalité ce ne sont pas les minima sociaux qui sont trop élevé en fait ils n'ont pas bougés depuis les années 90 ce sont les salaires au smic qui ont rejoint les minima sociaux il est là le drame.

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il n'y a jamais eu autant d'ecart entre les riches et les pauvres en France et jamais autant de tres tres riches ni autant de misère depuis des décénies ....  il n' y bientot plus de classe moyenne  mais un grosse classe de pauvres plus ou moins pauvres .... et entre les très pauvres qui sont aidés et les moins pauvres qui ne le sont pas .... mais contribuent au contraire à aider les premiers... l'écart devient infime.

Quant aux tres riches .. honte sur eux ... ils ne lachent rien et au contraire fichent le cas avec leur cassette..les millionaires veulent devenir miliardaire. Les BMW se vendent comme des petits pains et ça râle qu'on les égorge quand on l'Etat leur prend 60 au delà d'un milion d'euros ....

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Sacré tournant populiste avec ces deux derniers posts ...

il n'y a jamais eu autant d'ecart entre les riches et les pauvres en France

j'entends cela depuis que je suis né ...  :P

il n' y bientot plus de classe moyenne

Impossible, la classe moyenne est définie d'après la statistique, il y aura toujours une classe moyenne

Quant aux tres riches .. honte sur eux ...

Bah ouais, ils sont très riches, honte sur eux ... :P

et ça râle qu'on les égorge quand on l'Etat leur prend 60 au delà d'un milion d'euros ....

60, 60 quoi ? 60 patates ?

Bon, c'est 75% au-delà d'un million. Si c'était 60%, il n'y aurait pas autant de foin.

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Impossible, la classe moyenne est définie d'après la statistique, il y aura toujours une classe moyenne

Classe moyenne ne signifie pas qu'une moyenne des salaires.... Cela signifie aussi une catégorie de citoyens ayant suffisamment de rémunération pour disposer outre d'une masse critique de consommation, une capacité bien réelle (via l'éducation, qui se fait de manière efficace et pertinente quand il y a suffisamment de capital pour disposer du temps d'éduquer...) à s'informer, comprendre l'information, l'analyser et en tirer des conclusions qui s'imposent et cela sur un plan politique/citoyen.

Ce n'est pas qu'une donnée économique mais également sociologique. Cet aspect sociologique est bel et bien en train d'en prendre un coup en ce moment.

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