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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon
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Messages recommandés

Je suis de l'avis d'Akhilleus, les médias officiels russes (ils sont tous officiels en fait), qui parlent de la France c'est peu crédible. Il s'agit à chaque fois de montrer qu'ailleurs c'est pas mieux qu'en Russie et probablement pire, et que les Occidentaux sont des hypocrites pas plus démocrates au fond que Poutine.

[Hs]

Je précise pour être complet qu'à mon avis Poutine est bon pour la Russie en ce moment. Son régime est à mon avis "le sas de décompression" post-soviétique nécessaire à ce pays avant d'aller plus loin vers une vraie démocratie. Ce régime ce n'est pas la Suède ni la Norvège certes, mais serait-ce possible vu le passé récent russe? J'en doute. Il faut du temps pour passer du totalitarisme à la démocratie véritable. Et les raccourcis qui débouchent sur le désordre sont propices aux retours en arrière. Dans tous les cas la Russie c'est déjà plus démocratique que la Chine, où la dictature reste debout. En Russie on censure, on monopolise les médias, on use de tracasseries envers l'opposition mais cette dernière peut exister et s'organiser, et elle dispose d'organes de presse. Surtout il y a des élections certes imparfaites pour élire Parlement et Président alors qu'en Chine il n'y en pas. Pourtant on montre peu la Chine du doigt et par contre beaucoup la Russie dans nos médias... Comment cela se fait-il?  :P

[Fin Hs]

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Question de néophyte :

Si j'ai bien compris, les puissances européennes majeures sont toutes couvertes de dettes.

Le Japon l'est aussi.

Les US aussi.

Pour tout ces débiteurs, qui sont donc les (riches) créanciers ???????

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Question de néophyte :

Si j'ai bien compris, les puissances européennes majeures sont toutes couvertes de dettes.

Le Japon l'est aussi.

Les US aussi.

Pour tout ces débiteurs, qui sont donc les (riches) créanciers

ca dépent

Pour le Japon l'essentiel de la dette est détenu par les ménages nippons eux même via leurs propres banques

Pour l'Europe ce sont les banques et fonds d'investissements mais majoritairement étrangers

Pour les US ce sont essentiellement la Chine, le Japon et les banques/fonds d'investissement-spéculatifs étrangers

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Acrithene vient de publier son dernier billet. Il porte sur les retraites. La conclusion est:La démonstration est là:

http://theoreme-du-bien-etre.net/2013/06/11/retraites-pourquoi-la-jeunesse-devrait-se-revolter/

Le retraité ne dépense pas son argent stocké depuis des décennies mais l'argent des cotisations d'aujourd'hui au prorata de ce que le retraité à travaillé.

Même pour les retraites par capitalisation (ou d'ailleurs le monsieur prends l'exemple qui l'arrange, la bourse a un effet de pillage des ressources mondiales) les fonds ne sont maintenus dans le temps que grâce aux intérêts prélevés sur le travail actuel. Le travail ne se stocke pas, le capital si, si il fallait trouver une raison pour les crises économiques c'est peut être celle là comme l'avait démontré un certain Silvio Gesell.

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Je suis de l'avis d'Akhilleus, les médias officiels russes (ils sont tous officiels en fait), qui parlent de la France c'est peu crédible. Il s'agit à chaque fois de montrer qu'ailleurs c'est pas mieux qu'en Russie et probablement pire, et que les Occidentaux sont des hypocrites pas plus démocrates au fond que Poutine.

[Hs]

Je précise pour être complet qu'à mon avis Poutine est bon pour la Russie en ce moment. Son régime est à mon avis "le sas de décompression" post-soviétique nécessaire à ce pays avant d'aller plus loin vers une vraie démocratie. Ce régime ce n'est pas la Suède ni la Norvège certes, mais serait-ce possible vu le passé récent russe? J'en doute. Il faut du temps pour passer du totalitarisme à la démocratie véritable. Et les raccourcis qui débouchent sur le désordre sont propices aux retours en arrière. Dans tous les cas la Russie c'est déjà plus démocratique que la Chine, où la dictature reste debout. En Russie on censure, on monopolise les médias, on use de tracasseries envers l'opposition mais cette dernière peut exister et s'organiser, et elle dispose d'organes de presse. Surtout il y a des élections certes imparfaites pour élire Parlement et Président alors qu'en Chine il n'y en pas. Pourtant on montre peu la Chine du doigt et par contre beaucoup la Russie dans nos médias... Comment cela se fait-il?  :P

[Fin Hs]

Je vais peut être dire une connerie mais c'est que la Chine possede une bonne part de la dette americaine et en plus la Chine "populaire" à offert sa population aux exploiteurs occidentaux.

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Même pour les retraites par capitalisation (ou d'ailleurs le monsieur prends l'exemple qui l'arrange, la bourse a un effet de pillage des ressources mondiales) les fonds ne sont maintenus dans le temps que grâce aux intérêts prélevés sur le travail actuel.

Sauf que tu peux investir les fonds dans les pays à forte croissance si ton pays patine, notamment parce qu'il vieillit ou qu'il subit une crise d'origine diverse. Double avantage ça permettrait d'avoir des revenus contra-cycliques. Ca n'est pas honteux d'avoir un fond souverain qui financent entre autres les dépenses sociales.  Le problème des français c'est qu'ils ne veulent pas admettre qu'un système de retraite par capitalisation pourrait très bien être solidaire.

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Enrichissons-nous de nos mutuelles ressemblances

En 2012, l’université de Cambridge publiait une étude analysant les rapports entre les PDG et les conseils d’administration des 250 plus entreprises françaises, de 1994 à 2001, en fonction de leur appartenance ou non à une grande école (ici). Mystérieusement, cette étude n’a pas eu beaucoup d’échos en France alors que les résultats sont pourtant des plus intéressants.

L’auteur constatait d’abord que plus de 50 % des PDG sont issus de Polytechnique (29,32 %) et de l’ENA  (21,95 %). Près de 20 % sont par ailleurs aussi issus de l’Inspection des finances ou des Mines. Par ailleurs, pour des conseils d’administration de 11,4 membres en moyenne, 3,5 viennent de ces deux seules écoles.

Source et suite:

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/06/enrichissons-nous-de-nos-mutuelles.html

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Et en plus quand on est Inspecteur des Finances on est énarque et souvent aussi Polytechnicien (ex VGE) et quand on est Polytechniqien on a aussi souvent fait l'école des Mines

Ils se reproduisent entre eux aussi?  :lol:
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Le retraité ne dépense pas son argent stocké depuis des décennies mais l'argent des cotisations d'aujourd'hui au prorata de ce que le retraité à travaillé.

Acrithene ne dit pas autre chose.

Son billet est un cas simplifié qui permet de démontrer que les retraites par répartition paupérisent les salariés. Cas simplifié dont la forme est methodologiquement honnête.

Même pour les retraites par capitalisation (ou d'ailleurs le monsieur prends l'exemple qui l'arrange, la bourse a un effet de pillage des ressources mondiales) les fonds ne sont maintenus dans le temps que grâce aux intérêts prélevés sur le travail actuel. Le travail ne se stocke pas, le capital si, si il fallait trouver une raison pour les crises économiques c'est peut être celle là comme l'avait démontré un certain Silvio Gesell.

Cette notion de "pillage" me fait doucement rire.

"On pille les travailleurs."

J'aimerai bien parcourir la démonstration de ce monsieur.

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Voilà qui fait peur :

Plongée dans la fabrique des élites

Sur quels sujets de culture générale sélectionne-t-on aujourd'hui à HEC, à l'ENA et dans les autres grandes écoles ? "Marianne" y a relevé, en tout cas, quelques superbes perles de la pensée unique : violente, méprisante, ultralibérale.

est le temps des concours. Même quand le printemps n'arrive pas à naître, après deux ans d'un travail d'athlète dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 40 000 étudiants sont aujourd'hui convoqués pour passer à la guillotine du savoir. Parqués dans de grandes salles, ils ont transpiré encre et eau.

Aujourd'hui, les écrits sont passés, les oraux sont en cours. Les meilleurs - comprendre les mieux classés - se voient convoqués par les plus grandes des « grandes écoles ». Souvent costumés comme pour un mariage, ils se rendent qui dans les ENS ou à Polytechnique, qui à HEC, à l'Essec ou à Sciences-Po. Pendant la sélection, la sélection continue. L'X propose un peu moins de 400 places par an, HEC, 380.

Mais sur quels sujets de culture générale sont donc choisis les futurs ministres et patrons du privé ? « Sciences-Po se place clairement dans le champ de la compétition internationale », affirme une de ses brochures. « Que faites-vous si vous n'êtes pas pris ? » voilà une des questions fétiches des oraux d'intégration aux masters de la Rue Saint-Guillaume.

Pas de pitié pour les losers. En 2010, HEC préparait ses futurs étudiants en les invitant à réfléchir à cette autre question : « La vie est-elle autre chose que le théâtre de la cruauté ? » Les enfants de bons profs et les quelques littéraires que forme encore l'Education nationale ont fait référence au Théâtre et son double, d'Antonin Arthaud. Mais, pour la plupart, les futurs patrons et les traders ont vu là une invitation au cynisme et aux restructurations au sabre « du même Mittal ».

Les écoles de commerce ne cachent pas leur jeu. On sait qu'on est là pour « se préparer à une excellente carrière de cadre supérieur ». Ce noble objectif est vanté par les professeurs de spéciales, autre nom des profs de prépa, regroupés au sein de l'UPS (Union des professeurs de spéciales). En 2006, les futurs étudiants de l'Essec ont planché pendant quatre heures autour de ce « to be or not to be » version Alain Minc : « Qu'est-ce qu'un juste salaire ? »

Si les candidats, qui rêvent tous de hautes fonctions dans les entreprises, ont défendu comme un seul homme les revenus des patrons «créateurs de richesse et d'emplois», certains des lauréats ont même pensé à remettre en cause le Smic, un salaire administré et surélevé, donc injuste, dont l'effet pervers serait de condamner les plus faibles au chômage. Le même sujet a, du reste, été posé à l'ENA sous une forme certes beaucoup moins vulgaire. Les grands commis de l'Etat n'ont pas encore le parler cash des business schools.

A chaque école ses traditions

En 2009, l'épreuve de culture générale de l'ENA invitait ainsi les futurs Moscovici et Attali à se surpasser sur un thème jubilatoire : « Répartition de la valeur ajoutée et performances économiques ». Chaque école a cependant ses traditions et ses préoccupations. Parmi les sujets de culture générale destinés à sélectionner les commissaires de police : « Existe-t-il une juste violence ? » ou « La tolérance est-elle l'une des vertus ou l'une des faiblesses de la démocratie ? » En 1999, les futurs commissaires de police ont également été invités à plancher sur « La rue est-elle un ennemi pour la démocratie ? »

Depuis un certain temps, la rue et la révolution préoccupent l'ensemble des élites. Ont-elles peur ? En 1998, les énarques s'interrogeaient ainsi sur « l'utilité de la contestation » ou plus récemment sur la révolution comme « phénomène périmé ». Il faut dire que, juste après le tournant de la rigueur de 1983 et la conversion définitive des socialistes au libéralisme, l'ENA s'était vite adaptée avec une magistrale citation d'Henry de Montherlant à commenter : « Les révolutions font perdre beaucoup de temps ».

Surprise, la guerre est très présente dans toutes les épreuves de ce genre de concours qui sont certes de vrais champs de bataille. HEC propose ainsi : « Les guerres ont-elles changé de visage au XXIe siècle ? », ou encore « Les vertus militaires conservent-elles une valeur dans les sociétés démocratiques ? » Idem en 2009 pour une question posée dans les instituts d'études politiques (IEP) de province : « Peut-on "civiliser" les manières de faire la guerre ? ». A l'ENA, où les Clausewitz se ramassent à la pelle, en 2011, il était proposé « Les démocraties face à la guerre ».

Beaucoup d'étudiants voient dans la guerre une métaphore de la compétition économique. Dans les forums où ils donnent leur avis, les candidats se laissent aller à parler de «guerres économiques et financières». Certains se rêvent en Napoléon ou en Hannibal de ces multinationales qui s'entredéchirent. Il y a des territoires à conquérir et il y aura des morts sans sépulture, des gueules cassées du libéralisme.

A Louis-le-Grand et dans la prépa privée Ipesup, les profs leur ont appris à aimer ce credo. Pourtant, un sujet d'oral d'HEC 2012 aurait dû les titiller : « Les rivalités économiques entre grands pays avant 1914 ». Trente ans de concurrence internationale sauvage avaient en effet conduit à l'exacerbation nationaliste puis à la Première Guerre mondiale. Neuf millions de morts.

Jusqu'à la fin des années 80 à Sciences-Po, un sujet sur deux incitait à composer sur l'Allemagne, ce qui enchantait Julien Gracq qui était géographe et germanophile. Le monde a changé. Si nos voisins d'outre-Rhin occupent encore un peu nos étudiants, l'analyse approfondie des sujets les incite désormais à travailler la mondialisation et l'Europe. En histoire, «Pipo» (le surnom péjoratif de Sciences-Po Paris) propose en 2009 : « L'idée d'Europe et ses réalisations de 1945 à nos jours ».

En 2011, les IEP de province soumettent : « La France et la construction européenne 1957-1992 ». La palme revient à l'Essec en 2010 qui réunit les deux concepts en un sujet : « Quels rôles pour l'Union européenne dans la mondialisation et le jeu des puissances ? »

Comment s'étonner qu'au référendum de 2005 les cadres supérieurs aient voté massivement pour le traité constitutionnel ? Pendant toute leur scolarité, on les a invités à construire des dissertations en mots de catéchisme sur la CEE puis l'Union européenne.

« Apprendre à oser », proclame HEC ! Mais, pour tenir son rang de meilleure european business school de 2006 à 2011 (selon le classement du Financial Times), l'école de Jouy-en-Josas encadre souvent l'audace par des questions fermées. Quelques exemples tirés des sujets d'oraux de 2011. « Quelles justifications pour les privatisations ? » Interdit de réfléchir, même une seconde, aux conséquences négatives des privatisations ou aux éventuelles justifications des nationalisations.

Le créneau du lieu, c'est la formation de sociaux-libéraux à la Hollande. Faut-il rappeler que notre président, Dominique Strauss-Kahn et Pascal Lamy, le président partant de l'OMC, sortent tous d'HEC ? En bons étudiants, leur chanson n'a qu'un couplet : les privatisations. DSK en est le champion toutes catégories. Un homme audacieux, dont l'école a longtemps été très fière. Autre sujet orienté : « Mondialisation et bien-être ».

Evidemment, la conjonction de coordination « et » sert à exprimer une addition, puisqu'il va de soi que les deux marchent ensemble, comme la bielle et le piston. Pendant ce temps-là, à l'école de la vie, chez les ouvriers par exemple, on sait déjà que le «bien-être» dont parle HEC se nomme Pôle emploi et délocalisations.

Pour finir, cerise sur le Medef, toujours à HEC, en 2011 : « Le service public a-t-il un avenir en Europe ? » et «L'avenir de la protection sociale en France». Sans avoir fait HEC, vous avez compris que la réponse est cachée dans la question. Evidemment, pas un seul crétin n'a envisagé un avenir radieux au système dans un pays qui n'a pourtant jamais été aussi riche. S'il est sage, l'animal à concours énumère les « nécessaires réformes » : allongement des durées de cotisation, augmentation du ticket modérateur.

Les candidats les plus audacieux auront proposé une privatisation de la protection sociale... Trois des quatre plus grosses compagnies d'assurances françaises sont dirigées par des anciens d'HEC. Ah, privatiser le parapluie social ! Le bonheur de Denis Kessler.

Autres temps, autres mœurs, voici en tout cas un petit chef-d'œuvre d'une époque espérons-le révolue... En 2002, pour préparer aux délocalisations, les élèves de l'Essec eurent ainsi à traiter : « L'industrie a-t-elle encore une place dans l'économie française aujourd'hui ? »

Attention aux pièges toutefois. En 2011, trois ans après la crise des subprimes, les étudiants des écoles de commerce ont planché quatre heures sur «Les défaillances des marchés financiers justifient-elles l'intervention de l'Etat ?» Une lecture trop rapide du sujet peut vite conduire au hors-sujet. La question est assez insidieuse, le jury ne remet pas en cause le marché. Ouf. La défaillance dont on parle induit une « faiblesse momentanée » ou un « dysfonctionnement ».

Re-ouf. Impossible d'imaginer que la crise soit consubstantielle aux marchés. L'étourdi qui a envisagé cette terrible vérité n'a eu que 2/20. C'est bien fait pour lui. L'équilibre du marché est une loi naturelle, comme la pomme soumise à la gravitation. Il peut avoir des faiblesses momentanées, des défaillances. Les séditieux qui le nient n'ont rien à faire dans le commerce. Le secret de ces concours est de platement fayoter avec les idées des maîtres, ceux qui ont pondu le sujet.

Ainsi, à la question sur la défaillance des marchés qui justifient l'intervention de l'Etat, l'étudiant parfait renvoie l'interrogation comme un boomerang : « L'intervention de l'Etat n'est-elle pas à l'origine de la défaillance des marchés financiers ? » Derrière ça, on enquille avec la citation de Reagan : « L'Etat n'est pas la solution à notre problème ; l'Etat est le problème. » Si vous faites ainsi, c'est que vous êtes déjà, au choix, Maurice Herzog, Jacques Cheminade, Eric Woerth, ou que vous le serez bientôt.

Un mauvais point pour HEC. En 2012, l'optimiste jury de notre meilleure école de management demandait à ses admissibles : « La crise est-elle terminée ? » Plus avisé, un an après, en 2013, celui de l'ENA propose de sélectionner les admissibles sur l'« efficacité des mesures de sauvegarde de l'emploi en période de crise ». Si nos futures élites sont sélectionnées sur de telles valeurs, « à qui la faute ? » C'est le sujet de culture générale d'HEC 2006. Une chose est sûre, ce n'est pas la faute à Voltaire. B.R.

Marianne2.fr

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A l'IEP (de mon temps) il fallait avant tout apprendre à réfléchir, à structurer son raisonnement et à défendre en l(étayant son argumentation ... le thème du sujet vient après ce n'est qu'un support de réflexion.

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C'est surtout la preuve d'une mauvaise foi éhontée (mais guère étonnante d'un journal partisan qu'il soit de droite ou de gauche). Les classes préparatoires forment leurs élèves à la réflexion. Cette réflexion doit pour pouvoir s' exprimer s'appuyer sur un socle de connaissance de bases. Or Il faut acquérir cette base et la on a droit à la grosse image d'épinal qui consiste à croire qu'il y a bachotage et uniquement bachotage. La réflexion c'est la base de la sélection en classes prépa que ce soit en science ,littérature ou commerciale. Je suis loin de dire que la classe prépa est le système parfait mais sélectionner sur le raisonnement c'est loin d'être le système le plus absurde.

Cette article qui non seulement expose son ignorance crasse du mode de pensée des sélections des classes préparatoires est révélateur du profond malaise de la pensée française. Il faut taper sur les élites! Quoi qu'elle fasse c'est mal! Et plus grave ils n'ont aucune légitimité! Le système de prépa est une caste où seuls les nantis y ont droits bénéficiant de conditions de travail exceptionnel!

La encore c'est de faire des simplifications douteuses et populistes. Oui les classes aisée sont très bien représentés dans les hautes études. j'y vois la une éducation qui pousse ses enfants à donner le meilleur de soi même alliant curiosité, travail (oui c'est pas honteux),etc. Il est utile de rappeler que la sélection pour entrer en classe prépa est anonyme de même que les épreuves en sortie. De plus s'appeler Rotchild, Barnabé ou mohamed n'est absolument pas un gage de réussite. La classe prépa n'est pas une planque pour gosses de riches. De même que les conditions de travail sont simples. Un Prof, un tableau noir et un rétroprojecteur. On ne ruine pas grand monde. . .( Seul les heures de Kholles sont un extra).

Ce qui me gêne c'est que la France moderne ( celle qui naît après 1870) s'est construit essentiellement sur l'éducation de TOUS. L'éducation devait donner la même chance à tous les français. Cela paraît utopique mais le système entier est construit sur cette idée. Que l'on soit fils d'ouvrier ou de patron on a la même chance pour faire le métier que l'on veut. C'est pourquoi la France est sans doute le seul pays occidental qui forme gratuitement des chirurgiens, ingénieurs, avocats, électricien, boulanger, etc. Quelle que soit son choix l'argent( directement impacté par la situation sociale des parents) ne joue pas. Evidemment c'est simplifié et ne concernent que les études en soit. De nombreux étudiants peinent à réunir les deux bouts pour se loger, se nourrir, etc. Toutefois un système de bourse existe et qui permet pour peu qu'on y est droit (un autre sujet de discussion) de subvenir à TOUT.

Au lieu de stigmatiser on devrait se rappeler de ce que l'on est. L'éducation pour tous accessible à tous pour peu qu'on s'en donne les moyens. D'autant plus qu'on trouve de plus en plus de boursiers et enfants provenant de ménages modestes en prépa et qui réussissent très bien! Preuve que ça marche! Et aucun passe droit n'est accordé!

Pour finir sur une note un peu chauvine ( ;)). Le niveau en classe préparatoire dans certains concours est simplement hallucinant. Le concours de l'X qui peut être accessible aux étudiants étrangers doit baisser le niveau en maths pour cette sélection. Aucun étudiant étranger (non passé par les classes prépas) n'y arrivaient. . .Un polytechnicien c'est largement au niveau du MIT.Le classement de Shangai est un classement anglo saxon (tout est dit. . . :oops:)

ps: Si je suis un fervent partisan des classes préparatoires je ne remet absolument pas en cause les autres formations quelle qu'elles soient! =)Il n' y aucune volonté de ma part de montrer la soi disante superiorité des classes prépas. C'est un système qui n'est pas parfait mais qui forme TRES bien ces étudiants. C'est unique au monde et se doit d'être pérenniser. .  .pour le plus grand monde évidemment!

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Jamais dit que les élèves des hautes-écoles ne travaillaient pas beaucoup. C'est l'idéologie dans laquelle ils baignent dans ces écoles qui pose un peu problème.

En ce qui concerne Marianne le journal a un parti-pris évident au niveau politique et social, mais :

- c'est aussi le cas de nos dirigeants qui nous on fait foncer dans le mur.

- Marianne a un parti-pris mais n'a pas pour habitude de mentir. Les faits rapportés dans ces pages sont tristement réels.

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Je comprends parfaitement. Toutefois on mélange écoles de commerce et classes préparatoires. Ce ne sont pas les classes préparatoires qui "injectent" le dogme nauséabond du capitalisme (pour mariane). Concernant les politiciens ils ne sont pour la plupart pas passé par des écoles prépas. ENA et science po ne sont pas des CPGE. Et dans ce cas oui ce sont des écoles qui n'acceptent que des gens du sérail. Science po étant une sacré honte à ce niveau d'ailleurs. . .Il la joue ouverture et tout mais c'est de la com.

La encore je veux pas dire que la classe prépa rend les gens parfaits. Des véritables ordures peuvent sortir de ces formations (comme partout ailleurs) mais la formation en elle même reste , à mon avis, est bien pensée. On oblige les étudiants à raisonner.

Les ingénieurs en France restent des références. Le rafale en est une preuve parfaite. La conception d'un avion de chasse de A à Z fait appel à un ensemble de compétences que possèdent très peu de pays. la France en fait partie. . .Et la quasi totalité est passé par une classe prépa :oops:

Et si nos chers politiciens passaient par une classe prépa sans les rendre plus honnête( un ptit troll  =)) ca les rendrait peut être plus compétent. . .

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Jamais dit que les élèves des hautes-écoles ne travaillaient pas beaucoup. C'est l'idéologie dans laquelle ils baignent dans ces écoles qui pose un peu problème.

L'idéologie? Y a pas d'idéologie dans les grande école, il y a juste la reproduction d'un modèle. Les idée sont celles de ceux qui font vivre ces écoles, les parents d'élèves, les élèves et un peu les enseignant. En gros c'est bourgeois, ambiance CSP+, donc forcément pro-business ... d'un coté ces école sont la pour trier/former les élèves a faire du business.

Si tu veux œuvrer pour la gloire faut aller faire un doctorat a la fac ...

C'est amusant d'un coté de reprocher au écoles - en général - de ne pas assez former les élèves au travail, et d'un autre de leur reprocher d'inculquer aux élèves la culture de l'entreprise d'aujourd'hui.

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Ces derniers mois, de nombreux contribuables français ont élu domicile outre-Manche. Et ils "vampirisent" certains quartiers londoniens. Notamment ceux qui sont proches des écoles françaises.

En deux ans, la proportion de Français qui ont fait leur baluchon pour Londres a augmenté de près de 30% selon l’agence immobilière londonienne Boulle International dont le cœur de la clientèle est constitué par des Français voulant s’installer dans la capitale britannique. "Cette année nous avons fait face à une demande croissante de familles françaises désireuses de s’installer à Londres. Ils ne sont pas les seuls, (70 % des capitaux investis dans l’immobilier londonien sont d’origine étrangère), mais les Français sont en train de vampiriser certains quartiers de Londres."

"En réponse à la recrudescence d’expatriés, une nouvelle école française ouvrira ses portes à la rentrée 2015 et accueillera 1.000 élèves." Ce nouvelle établissement devrait voir le jour à Wembley, au Nord-Ouest de Londres, et  à quelques encablures du stade mythique, autrefois appelé "le temple du football" qui a fait place au moderne Wembley Stadium en 2007. 

A en croire l'agence immobilière, la construction de cette école française, va permettre de déboucher quelque peu le goulot d’étranglement constitué par les Français intéressés par un exil londonien. Ce nouvel établissement scolaire devrait en effet également proposer un second lycée où les enseignements seront dispensés dans la langue de Molière. Et ce manque de lycée français à Londres freine actuellement l’expatriation française.

Plus globalement, il y a un réel effet "expatrié français" à Londres, selon l’agence. Car si le prix du mètre carré à Londres entame son dixième trimestre consécutif de hausse, l’augmentation est encore plus marquée dans les quartiers investis par les Français. En un an, les prix de l’immobilier londonien ont ainsi augmenté de 6,2 % en moyenne, mais la hausse frôle les 10% dans les secteurs où résonne l’accent tricolore, selon les données de Land Registery.

Dans le lot, on retrouve la Frog Valley (la vallée des grenouilles) qui correspond au coin de South Kensington où se situent l’institut, le consulat, de nombreux commerces français et le seul lycée français existant à Londres pour l’instant.

Autres quartiers recherchés par les Français selon l’agence immobilière : Earl's Court, Kensington, Chelsea, Fulham, Clapham, Brook Green, Chiswick, Ealing et Hampstead.

Si de plus en plus de Français décider de faire leurs valises pour Londres, les raisons de leur arrivée ont également évolué ces dernières années. "La typologie de nos clients s’est considérablement modifiée. Avant, c’étaient essentiellement des expatriés, c’est à dire des salariés que leur entreprise – pour l’essentiel du secteur bancaire ou de celui du luxe – envoyait ici pour quelques années. Ils ne venaient pas pour s’installer durablement", se souvient Marie-Cécile Boulle. "Alors qu’aujourd’hui, ce sont beaucoup de jeunes actifs et d’entrepreneurs qui viennent tenter leurs chances à Londres et qui sont ici pour faire leur vie."

Suite :

http://www.challenges.fr/actu-immo/20130617.CHA0880/ces-francais-qui-font-grimper-les-prix-de-l-immobilier-a-londres.html

Les anglais sont bêtes, ils ne se rendent pas compte qu'on est en train de les coloniser petit à petit...  :lol:

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...Les ingénieurs en France restent des références. Le rafale en est une preuve parfaite. La conception d'un avion de chasse de A à Z fait appel à un ensemble de compétences que possèdent très peu de pays. la France en fait partie. . .Et la quasi totalité est passé par une classe prépa :oops:

Mouais, en général à l'étranger un ingé français ne représente pas grand chose.

Puis justement, parlons-en des ingés sorties des prépas.

J'ai pas mal de potes sortis de grandes écoles d'ingé et qui eux n'ont pas fait de prépas (donc les "rebuts" qui arrivent dans les écoles après un parcours en IUT ou autre, moins de 25% je crois) et bien ils vomissent tous ces mecs passés par des prépas, pédants et supérieurs.

Alors qu'au final ils ne sont pas meilleurs et doivent souvent fournir une masse de travail bien supérieur pour arriver au même résultat. De plus en situation réelle ou sur des projets, ils sont souvent mis à mal, là ou les autres, qui connaissent déjà, s'en accommodent très bien.

On a les élites que l'on mérite, dit-on.

Je ne pense pas mérité cela pour ma part...  >:(

Entre le népotisme ambiant dans le monde de l'art, la consanguinité dans les grandes écoles et le coté homozygote du développement de la pensé et de l'idéologie dans les élites (inculqué en partie par les "grandes écoles"), ça me donne envie d'y mettre un bon coup de lance flamme histoire de "purifier" tout ça  :P

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.Et la quasi totalité est passé par une classe prépa

du bourrage de crâne qui ressort aussi vite qu'il est rentré dans le cerveau et qui stoppe le développement psychosocial pendant 2 à 3 ans.

C'est l'idéologie dans laquelle ils baignent dans ces écoles qui pose un peu problème.

Les grandes écoles n'ont pas d'idéologie, les élèves si: ils rentrent cons, ils ressortent cons mais bien mieux formé.

Les classes préparatoires forment leurs élèves à la réflexion.

Pas d'accord, c'est du bourrage de crane avant tout.
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J'ai fait une école d'ingé avec prépa intégrée, réputée de bon niveau (à Lyon). Ok c'est pas tout à fait une prépa (ce que se plaisent à rappeler les "vrais" taupins d'un air un peu hautain) mais bon ça fait une base pour discuter.

C'est effectivement du bourrage de crane... Les élèves en classe prépa ne sont que des lycéens ++. D'ailleurs passée cette étape, les profs s'alarment du fait que les élèves ne savent pas prendre d'initiative, sont incapables de travailler par projet et ne sont absolument pas autonomes. Forcément, puisque les 2 années qui précèdent on te demande juste de connaitre sur le bout des doigts des théorèmes de maths dont tu auras oublié le sens et l'intérêt 6 mois après.

Alors certes, cela t'apprends à en chier. Certes aussi, il ne faut pas être complètement négatif, cela donne des bases scientifiques indispensables. Mais il y a tout de même une réflexion en cours pour remodeler complètement ce cursus, en tout cas à mon école (j'y termine 3 ans d'heures sup....), pour passer le cycle préparatoire à 3 ans (équivalence licence) tout en ne faisant plus qu'une année de prépa pur jus et en commençant plus tôt le boulot par projet, par groupe,.. bref le boulot d'ingé. La spécialisation venant ensuite.

Au final, je dois quand même constater que l'école d'ingé forme des gens à une manière de réfléchir, d'aborder un problème, de l'analyser et d'en synthétiser les solutions. Pas forcément des problèmes scientifiques d'ailleurs, c'est marrant de constater que les ingés se rapprochent "naturellement" lors des discussions sans pour autant connaitre le métier des autres. Et ce sans considérer les "attitudes" ou le comportement, juste la manière de voir les problèmes.

Et par contre, dire que la grande école inculque une "idéologie" est complètement faux ; en revanche l'idéologie ambiante influe sur les étudiants. 50% de ma promo (spé mécanique) est partie faire un master type Commerce ou MBA. Ce n'est pas parce que l'école "inculque" le capitalisme, loin de là d'ailleurs, mais juste parce que c'est la "mode". Et que ça gagne plus, accessoirement...

Je suis tout aussi énervé que elannion du "elite-bashing".

@Karg Se

ils rentrent cons, ils ressortent cons mais bien mieux formé.

Qui n'est pas con à 20 ans ?
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Je sors d'une école d'ingé, je vais pas critiquer cet enseignement il est excellent. Par contre les prépas classiques je ne suis pas certains que ce soit le meilleur modèle possible et pour tout les ingénieurs. Je suis passé par le case BTS et je ne le regrette pas.

Qui n'est pas con à 20 ans ?

Pas grande monde, je l'étais d'ailleurs.
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Je sors d'une école d'ingé, je vais pas critiquer cet enseignement il est excellent. Par contre les prépas classiques je ne suis pas certains que ce soit le meilleur modèle possible et pour tout les ingénieurs. Je suis passé par le case BTS et je ne le regrette pas.

Sans doute, c'est pour ça que je vois d'un assez bon oeil la réforme dont je parle ci-dessus

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