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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon
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la cata c est pour nos voisins et l europe quand je vois l allemagne et l angleterre nous donner des lecons , les allemands ont une natalité en berne et des regions en plus mauvaise posture que les notres les anglais s accroche a la city , car plus aucune industrie sur laquelle s appuyer c est un hedge fund geant

en france on peut compter encore sur une economie diverse et variee

je nous voie sortir du marasme plus rapidement que beaucoup d autre en europe , le cochon est encore tres tres gras chez nous on peut encore le decouaner sans que ca fasse souffrir comme en grece , espagne et portugal  , Une politique économique structurelle serieuse nous ferait redresser la barre , mais nos hommes et femmes politique n ont aucune ambition pour la france a part pour eux meme , il nous manque un Homme providentiel

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(30.000 français émmigrent au Québec chaque année, 75 % restent en 10 ans c'est le tier d'une classe d'age),

Bonsoir, quelle est la source de ces chiffres: les données, disparates, trouvées par "google" sont quand même bien plus faibles de l'ordre de 3000 à 5000 personnes. Merci

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Je vais être clair: quel que soit le gouvernement en place, droite ou gauche*, si on exclut les extrêmes, ils savent ce qu'il faut faire (ne plus vivre à crédit et améliorer la compétitivité de l'économie), et ils le feront car ils sont au pied du mur. Cerise sur le gâteau, le peuple lui aussi est prêt. La dette et surtout la crise obligent nos dirigeants à agir, et si ça ne suffit pas les marchés et l'UE poussent à la roue avec des sanctions à la clé. Alors certains le feront avec une pincée de ceci ou de cela en plus ou en moins mais globalement ce sera pareil, si on met de côté les polémiques creuses. La France a encore une industrie, des services, une agriculture, bref des atouts nombreux, une grande créativité et elle a le volume d'un pays sérieux avec 65 millions d'habitants. Voilà pourquoi, au-delà des difficultés du moment, qui vont encore durer quelques années, je suis optimiste à moyen terme.

* Je parle en faisant abstraction de mes préférences personnelles partisanes ici.

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La France est toujours obnubilée par son taux de natalité alors que dans son cas c'est un handicap lourd vu le très faible nombre de jeunes actifs !

On se souvient peut-être dans nos classes dirigeantes de la période 1815-1940 où notre population a stagné pendant que celle des autres montait. La France était Chine de l'Europe au XVII°, au XVIII°, et même au début du XIX° siècle, mais qui voit sa population stagner ensuite. Du coup on est 40 millions en 1914 contre 67 millions d'Allemands. Et cela n'a pas eu que des conséquences militaires mais aussi économiques. Il n'y a pas de puissance sans population nombreuse.
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l’Europe c'est un gros bordel c'est du chacun pour ça gueule chacun défend c'est propre intérêt  incapable de se mettre d'accord !

dans tous ça t'a les riches qui peuvent pas saqué les pauvres et les pauvre qui peuvent pas sentir les riches , et  la classe moyenne  qui tout doucement sombre dans l’indifférence général   et des dirigeant d'entreprise qui arrivent a triplé leur salaire en 2 ans  qui explique par les médias qu'il faut mettre des millier de gens dans la merde pour sauvé le monde !

LA RACE HUMAINE dans toute ça splendeur .  :P

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la démographie reste un facteur de puissance et ca sera un lourd handicap a long et moyen terme pour les allemands , ca ne se regle pas en claquant des doigt et c est une chance pour la france d etre dans le cas contraire

mais meme en redressant la france on fait quoi de l avenir europeen ca ne reste qu une zone de libre enchange entre nous avec une monaie unique une france forte ira avec une union europeene politique sans ca on aura du mal a s imposer dans le monde

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la démographie reste un facteur de puissance et ca sera un lourd handicap a long et moyen terme pour les allemands , ca ne se regle pas en claquant des doigt et c est une chance pour la france d etre dans le cas contraire

mais meme en redressant la france on fait quoi de l avenir europeen ca ne reste qu une zone de libre enchange entre nous avec une monaie unique une france forte ira avec une union europeene politique sans ca on aura du mal a s imposer dans le monde

ça c'est une croyance classique ou quelque chose auquel on se raccroche tant bien que mal pour croire que l'on a un point positif malgré tout ...

1 - L’Allemagne n'aura pas de problème car l'attractivité allemande implique une immigration. Et pas une immigration ouvrière comme ce qu'a connu la France à plusieurs reprises mais une immigration mixte de gens qualifiés venus d'Espagne, d'Italie, de France, ... et moins qualifié venus notamment des pays de l'est.

2 - Le taux de natalité n'est pas une bonne chose pour la France si au final, il n'y a pas d'emploi pour ces futurs arrivants. De plus, compte tenu du fonctionnement de nos caisses sociales, si l'on a plus de chômeur, on aura plus de dettes.

Avant la démographie, on doit s'occuper de bien d'autres problèmes pourrissant notre économie :

- les caisses sociales,

- les dépenses de l'état,

- le fonctionnement public-privé,

- le coût du travail notamment à cause des charges sociales (Cf. les taux allemands),

- l'immobilier : première dépense des ménages et causes des plus grosses inégalités,

- la TVA sociale pour accroitre l'attractivité des productions françaises par rapport aux importations,

- l'aménagement du territoire : rien ne sert de promouvoir la démographie si c'est juste pour que ça profite toujours à la même région qui concentre tout. En Allemagne, même si la Bavière est puissante, le territoire est beaucoup mieux occupé que chez nous. La faiblesse française, c'est aussi la concentration parisienne ou l'état jacobin.

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ça c'est une croyance classique ou quelque chose auquel on se raccroche tant bien que mal pour croire que l'on a un point positif malgré tout ...

1 - L’Allemagne n'aura pas de problème car l'attractivité allemande implique une immigration. Et pas une immigration ouvrière comme ce qu'a connu la France à plusieurs reprises mais une immigration mixte de gens qualifiés venus d'Espagne, d'Italie, de France, ... et moins qualifié venus notamment des pays de l'est.

2 - Le taux de natalité n'est pas une bonne chose pour la France si au final, il n'y a pas d'emploi pour ces futurs arrivants. De plus, compte tenu du fonctionnement de nos caisses sociales, si l'on a plus de chômeur, on aura plus de dettes.

Avant la démographie, on doit s'occuper de bien d'autres problèmes pourrissant notre économie :

- les caisses sociales,

- les dépenses de l'état,

- le fonctionnement public-privé,

- le coût du travail notamment à cause des charges sociales (Cf. les taux allemands),

- l'immobilier : première dépense des ménages et causes des plus grosses inégalités,

- la TVA sociale pour accroitre l'attractivité des productions françaises par rapport aux importations,

- l'aménagement du territoire : rien ne sert de promouvoir la démographie si c'est juste pour que ça profite toujours à la même région qui concentre tout. En Allemagne, même si la Bavière est puissante, le territoire est beaucoup mieux occupé que chez nous. La faiblesse française, c'est aussi la concentration parisienne ou l'état jacobin.

je suis d accord avec toi il n y aura pas de salut sans reforme profonde de notre pays , mais le fait d avoir une bonne croissance demographique est une chance plus qu un fardeau pour un pays sous les conditions que tu a decrite

par contre tu penses que l allemagne n aura pas de problemmes mais tu oublie de dire que c est a la condition que les pays que tu cites ne regle pas leurs problemes , si jamais ils arrivent a sortir de la crise ou a la diminué l allemagne ne verra pas  une immigration  de gens qualifiés , pour les non qualifie ils se fournissent deja depuis un moment a l est voir meme ils delocalisent la bas

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...

par contre tu penses que l allemagne n aura pas de problemmes mais tu oublie de dire que c est a la condition que les pays que tu cites ne regle pas leurs problemes , si jamais ils arrivent a sortir de la crise ou a la diminué l allemagne ne verra pas  une immigration  de gens qualifiés , pour les non qualifie ils se fournissent deja depuis un moment a l est voir meme ils delocalisent la bas

Je pense que l'Espagne en a pour un bon moment à être à la ramasse.

et ce qu'il ne faut pas oublier, c'est le différentiel de niveau de vie et de salaire.

L'Allemagne a/aura une immigration du sud de l'Europe car le différentiel de niveau salarial est important, même sans la crise. Évidemment, avec la crise, le phénomène s'amplifie quand les gens qualifiés de ces pays se retrouvent au chômage ou voient leur salarie diminuer alors que l'Allemagne est en recherche de main d’œuvre.

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L'Espagne le problème c'est que son seul moteur de croissance (l'immobilier) est cramé.

ça c'est une croyance classique ou quelque chose auquel on se raccroche tant bien que mal pour croire que l'on a un point positif malgré tout ...

1 - L’Allemagne n'aura pas de problème car l'attractivité allemande implique une immigration. Et pas une immigration ouvrière comme ce qu'a connu la France à plusieurs reprises mais une immigration mixte de gens qualifiés venus d'Espagne, d'Italie, de France, ... et moins qualifié venus notamment des pays de l'est.

2 - Le taux de natalité n'est pas une bonne chose pour la France si au final, il n'y a pas d'emploi pour ces futurs arrivants. De plus, compte tenu du fonctionnement de nos caisses sociales, si l'on a plus de chômeur, on aura plus de dettes.

Avant la démographie, on doit s'occuper de bien d'autres problèmes pourrissant notre économie :

- les caisses sociales,

- les dépenses de l'état,

- le fonctionnement public-privé,

- le coût du travail notamment à cause des charges sociales (Cf. les taux allemands),

- l'immobilier : première dépense des ménages et causes des plus grosses inégalités,

- la TVA sociale pour accroitre l'attractivité des productions françaises par rapport aux importations,

- l'aménagement du territoire : rien ne sert de promouvoir la démographie si c'est juste pour que ça profite toujours à la même région qui concentre tout. En Allemagne, même si la Bavière est puissante, le territoire est beaucoup mieux occupé que chez nous. La faiblesse française, c'est aussi la concentration parisienne ou l'état jacobin.

Enfin quelqu'un de lucide !

D'autant que la France (comme une bonne partie des pays de l'UE) n'a pas de système d'élévation sociale et reproduit ses inégalités. C'est à dire que des gens défavorisés (chômage, pas de diplôme) risquent à 90% d'engendrer un futur chômeur sous-qualifié. Oui je sais c'est dégueulasse de dire ça mais c'est comme ça.

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Je vais être clair: quel que soit le gouvernement en place, droite ou gauche*, si on exclut les extrêmes, ils savent ce qu'il faut faire (ne plus vivre à crédit et améliorer la compétitivité de l'économie), et ils le feront car ils sont au pied du mur. Cerise sur le gâteau, le peuple lui aussi est prêt. La dette et surtout la crise obligent nos dirigeants à agir, et si ça ne suffit pas les marchés et l'UE poussent à la roue avec des sanctions à la clé. Alors certains le feront avec une pincée de ceci ou de cela en plus ou en moins mais globalement ce sera pareil, si on met de côté les polémiques creuses. La France a encore une industrie, des services, une agriculture, bref des atouts nombreux, une grande créativité et elle a le volume d'un pays sérieux avec 65 millions d'habitants. Voilà pourquoi, au-delà des difficultés du moment, qui vont encore durer quelques années, je suis optimiste à moyen terme.

* Je parle en faisant abstraction de mes préférences personnelles partisanes ici.

Quand l'huissier de justice se gare en bas de chez soi, nous devenons tous pragmatiques.

De plus, j'ai hâte de voir le résultat des élections italiennes. Cela pourrait faire dégénérer pas mal de choses. Tout en restant prudent, les pays européens n'hésiteront à passer quelques coups de téléphones pour donner des "conseils d'amis".

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Au fait, est-ce qu'en cas de révolte ou d'émeute l'armée pourrait intervenir pour contrer les émeutiers ?

Bien sûr, le pouvoir exécutif peut déclarer l'état de siège et faire appel aux forces armées .... en tenant compte des conséquences, et je rappelerai la réponse (approchante) d'un haut gradé de l'AdT à qui une femme politique bien opportuniste proposait de faire accompagner par des militaires les bus dans les cités "sensibles" : "et quand il nous caillasse on ouvre le feu au Famas ou à la 12,7 ......"

Clairon

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Bien sûr, le pouvoir exécutif peut déclarer l'état de siège et faire appel aux forces armées .... en tenant compte des conséquences, et je rappelerai la réponse (approchante) d'un haut gradé de l'AdT à qui une femme politique bien opportuniste proposait de faire accompagner par des militaires les bus dans les cités "sensibles" : "et quand il nous caillasse on ouvre le feu au Famas ou à la 12,7 ......"

Clairon

Légalement je n'en suis même pas certain, en principe l'armée (la verte, ne pas oublier que nous avons aussi des gendarmes) n'a pas le droit d'intervenir pour le maintien de l'ordre (ou en théorie toute autre opération à caractère "civil") sur le territoire

Même si Vigie Pirate et l'appui lors des grandes catastrophes font dire le contraire

Mais il faut se rappeler qu'a chaque fois les soldats sont sous le controle d'une autorité judiciaire civile ou d'une structure civile (préfets, CODIS, etc ...)

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Faudrait voir. Ya pas d'interdiction constitutionnelle là-dessus. Je me demande même s'il y en a une légale ou autre chose qu'une simple principe coutumier ne liant pas vraiment l'Etat pour peu qu'une majorité adopte une loi instaurant un Dispositif Opérationnel de Protection ou quelque chose du même tonneau.

Une telle action militaire serait de toutes façons, en théorie, limitée par la CEDH et la suspensions des droits et libertés garanties par elles. ça peut aller assez loin si on reste proportionné et qu'on est en mesure de justifier son action, à l'image du COIN britannique en Irlande du Nord.

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Bien sûr, le pouvoir exécutif peut déclarer l'état de siège et faire appel aux forces armées .... en tenant compte des conséquences, et je rappelerai la réponse (approchante) d'un haut gradé de l'AdT à qui une femme politique bien opportuniste proposait de faire accompagner par des militaires les bus dans les cités "sensibles" : "et quand il nous caillasse on ouvre le feu au Famas ou à la 12,7 ......"

Clairon

Légalement je n'en suis même pas certain, en principe l'armée (la verte, ne pas oublier que nous avons aussi des gendarmes) n'a pas le droit d'intervenir pour le maintien de l'ordre (ou en théorie toute autre opération à caractère "civil") sur le territoire

Même si Vigie Pirate et l'appui lors des grandes catastrophes font dire le contraire

Mais il faut se rappeler qu'a chaque fois les soldats sont sous le controle d'une autorité judiciaire civile ou d'une structure civile (préfets, CODIS, etc ...)

Ce qui est sur, c'est qu'après des offensives, la plupart du temps asymétriques et donc rapides, nos forces ont à participer à du maintient de la paix en territoire étranger. Ce peut être des gendarmes, mais également l'armée de terre.

Si bien qu'il y a pas mal d'études sur des moyens de contrôle de population en cas de manifestation qui tourne mal, d'émeute ou de guerre civile.

Le genre de solutions qui passent par un peu tout : sonore, grenaille à bille, marqueurs incapacitants, gaz, AGL, micro-ondes, flash bang, jet d'eau, ... tout pour rester en less lethal à un certain range.

Donc la 12.7, dans ce cadre-ci, Clairon n'est pas à l'ordre du jours.

Plus généralement, si ça chauffe vraiment, faire intervenir l'armée avec les moyens adaptés peut être très efficient.

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Faudrait voir. Ya pas d'interdiction constitutionnelle là-dessus. Je me demande même s'il y en a une légale ou autre chose qu'une simple principe coutumier ne liant pas vraiment l'Etat pour peu qu'une majorité adopte une loi instaurant un Dispositif Opérationnel de Protection ou quelque chose du même tonneau.

Une telle action militaire serait de toutes façons, en théorie, limitée par la CEDH et la suspensions des droits et libertés garanties par elles. ça peut aller assez loin si on reste proportionné et qu'on est en mesure de justifier son action, à l'image du COIN britannique en Irlande du Nord.

Si l'état d'urgence est proclamé, le président dispose de tous les pouvoirs pour ramener l'ordre.

En cas d'état d'urgence : "la juridiction militaire, via un décret d'accompagnement, peut « se saisir de crimes, ainsi que des délits qui leur sont connexes » "

Dans l'histoire post-seconde guerre mondiale, l'état d'urgence a été proclamé à plusieurs reprises et l'armée est intervenu en Algérie et en Nouvelle-Calédonie. (je sais ce que l'on va me dire, mais à cette époque-ci, c'était la France)

A noter qu'après l'état d'urgence, il y a l'état de siège, puis la guerre.  :-[

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Légalement je n'en suis même pas certain, en principe l'armée (la verte, ne pas oublier que nous avons aussi des gendarmes) n'a pas le droit d'intervenir pour le maintien de l'ordre (ou en théorie toute autre opération à caractère "civil") sur le territoire

Même si Vigie Pirate et l'appui lors des grandes catastrophes font dire le contraire

Mais il faut se rappeler qu'a chaque fois les soldats sont sous le controle d'une autorité judiciaire civile ou d'une structure civile (préfets, CODIS, etc ...)

Ce n'est pas tout à fait cela. Plusieurs idées pour comprendre ce qui est légalement possible:

L'état d'urgence est un état d'exception où les libertés individuelles sont réduites face à une menace. L'autorité reste civile. Le dernier cas en France fut les émeutes de 2005. Son application peut être localisée.

L'état de siège est un état d'exception où les autorités civiles transfèrent leur pouvoir aux autorités militaires.

Le niveau suivant est la guerre.

Les forces armées peuvent tout à fait intervenir dans le cadre du MO.

Juridiquement, elles doivent être réquisitionnées à cette fin par l'autorité civile (comme l'était la Gendarmerie mobile avant son intégration au MinInt à chaque intervention). Donc, en théorie, un préfet peut réquisitionner un régiment pour l'engager en maintient de l'ordre.

Dans la pratique, il y a plusieurs choses à voir:

- On retient toujours l'image d'affrontements quand on pense au MO. Or, c'est plus vaste car cela intègre toutes les actions concourant à la préservation de l'ordre public. Ainsi, les investigations d'un OPJ pour identifier des malfrats y concourt. Les armées n'ont pas cette compétence.

- Elles ont du matériel anti-émeute car font du contrôle de foule à l'étranger pour se protéger de manifestations violentes à leur encontre.

- En terme de doctrine, les forces armées refusent de promouvoir l'intervention en MO. Elles ne veulent pas s'opposer au peuple car elles sont là pour le protéger. Ce point est fondamental.

- Lors des événements de 2005, les forces de securité intérieure n'ont pas eu à être renforcée.

- Le concept de renfort porte sur le seul emplacement par les armées des FSI sur des tâches de garde simple afin de dégager des effectifs pour faire du MO. Personne ne veut aller au-delà.

Dans certains cas, les FSI peuvent avoir besoin d'un moyen particulier. Deux exemples:

- les dépanneurs lourds (AMX-30D sur l'A1 en 1992). Les FSI n'en ont pas. Donc pour tirer un camion, elles vont demander le concours des armées. La demande pourra être acceptée tant que la sécurité physique des mécanos est assurée. Ils ne doivent pas avoir à combattre pour mener à bien la mission.

- les hélicoptères. Au sommet d'Evian, il y en avait pour la Mobile. En plus, un protocole avait été signé avec la Suisse pour leur prêter assistance si les émeutiers se retournaient sur Genève. C'est ce qui arriva. Or, le ministre de la justice et de l'intérieur suisse (il fait les deux là bas) n'a pas demandé l'aide de la France. Genève a été sacagé alors que les mobiles avec les helicos étaient prêts.

En cas de catastrophe naturelle, les préfets peuvent faire des demandes de concours si leurs moyens d'intervention ne sont pas suffisants. Pour être acceptée, elle doit être validée par l'EMA et remboursée. Les civiles aiment deux choses: les moyens génie et les hélicoptères.

La sollicitation d'une troupe sous forme de réquisition sous entend toujours la possibilité de l'emploi de la force (généralement la légitime défense) sinon c'est de la demande de concours. En particularité, elle précise la durée et l'aire géographique. C'est pour cela que les Mobiles pouvaient ne pas pouvoir intervenir sur des émeutes d'une rue à l'autre si la limite est franchie par les émeutiers. La complémentaire spéciale est le plus haut niveau est autorise l'usage des armes de façon explicite. Mais, il y en a une autre: La réquisition judiciaire.

Là, un juge, un OPJ... requière un moyen militaire pour participer à une enquête; le cas de détecteurs de métaux pour chercher une arme. Ce peut être aussi des plongeurs pour fouiller sous l'eau. C'est le cadre juridique qui autorise le recours aux unités de renseignement pour surveiller ponctuellement un site. Cela a déjà eu lieu mais c'est plus rare maintenant. La Gendarmerie a développé des unités de recherche. Le point est qu'il n'y a pas de pub dessus.

Vigipirate ne fait pas de maintien de l'ordre. C'est une mission de contre-terrorisme même si cela ne se voit pas. Le fait est qui si les militaires sont témoins d'un délit ou d'un crime, ils ont obligation légale d'intervenir pour faire cesser l'acte.

C'est une réquisition qui est refaite tous les trente jours, depuis longtemps maintenant.

 

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- les dépanneurs lourds (AMX-30D sur l'A1 en 1992).

Ah oui c'est exact et on a failli faire bis repetita en 96-97

Merci pour ces clarifications mais il reste cependant certains points flous

Comme par exemple l'interdiction que l'on a eu en regiment de sortir (sous forme régimentaire y compris pour des celebrations) lors de la dissolution de l'assemblée (vacance du pouvoir civil)

Il me semble aussi que l'episode de la guerre d'Algérie a laissé des précédents légaux ou en tout cas des "habitudes" de ne pas deployer l'armée pour du MO interne (sauf situation insurrectionnelle armée comme en Nouvelle Calédonie)

En gros ca ressemble pas mal à du cas par cas si ce n'est que c'est surtout du cas : pas de verte dans la rue

Corrige moi si je me trompe

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PS : un peu d'huile sur le feu mais la réduction des retraites, des allocs et des salaires des fonctionnaires  sont dans les tuyaux ministériels

Un seul de ces 3 elements suffirait à faire descendre dans la rue une partie non négligeable de la population

Les trois ensembles ............. O0

Et une perspective non-ministérielle sur ces trois éléments, connus et débattus au cours d'une réunion d'acteurs de l'économie locale en province (dont des banquiers, des petits commerçants et artisans, des gérants de super-marchés et des représentants locaux du MEDEF) :

- Selon eux, la réduction des retraites aurait un effet catastrophique pour une partie du tissu économique local.

En fait, cela n'aurait pas d'impact sur l'activité des retraités les plus aisés, ceux que l'on trouve le plus en centre ville des grandes agglomérations, mais cela provoquerait une baisse d'activité chez ceux aux revenus moyens à faibles, plus périphériques.

En gros, fini le passage au salon de coiffure, finis la boucherie du coin ou le marchand de vêtements du quartier. Seules les grandes enseignes pourront s'en tirer par des marges moindres et des économies d'échelle - mais probablement au prix de leur paix sociale déjà bien malmenée par des salaires tirés vers le bas.

La baisse des retraites risque donc de pousser au discount massif sur bon nombre de produits et services.

- La réduction des traitements des fonctionnaires leur paraît une piste intéressante de prime-abord.

Toutefois, c'est à tempérer par plusieurs facteurs : ils estiment que si certaines catégories de fonctionnaires sont surpayés au regard du service rendu, mais que d'autres, en revanche, sont sous-payés et ne peuvent voir leur salaire réduit sans un impact certain sur l'activité économique.

Leur conclusion (qui n'engage qu'eux) est que les grilles de traitement doivent être revues, mais pas nécessairement dans le sens de la baisse. La solution serait une réduction des écarts entre haut et bas de grille (en élevant le bas ET en baissant le haut), accompagnée d'un abandon de la valorisation des diplômes, au profit d'une valorisation accrue de la responsabilité effective et du service rendu.

La grosse crainte, cependant, c'est celle d'une baisse de productivité et de motivation dans les services publics en cas de baisse des traitements. Ils admettent que les services publics fonctionnent bien à très bien (globalement, malgré quelques accidents et incidents qui ne sont - finalement - pas propres à la fonction publique), et qu'il y a un vrai risque pour les entreprises à voir se dégrader ces services.

- Une redistribution des allocations familiales, ainsi qu'une redéfinition des critères d'attribution semble indispensable.

Les plus extrémistes estiment même que l'attribution d'allocations familiales devrait s'accompagner d'obligations en contre-partie, ainsi que d'un contrôle (à posteriori) de l'utilisation de celles-ci.

Les associations doivent présenter des bilans et des comptes de résultat pour justifier de l'utilisation des subventions et de l'argent public. Pourquoi n'en serait il pas de même pour les allocations, afin de vérifier que les allocations ont bien pour objet de subvenir aux besoins de la famille et d'assurer son intégration dans la société (scolarisation des enfants, logement, hygiène, santé, ...), et pas d'assurer un train de vie sans rapport avec la situation réelle (usage excessif de restauration, abonnements culturels multiples et redondants, mauvaise structure de dépenses "réseau et téléphonie", etc.).

Il y aurait, dans ce cas, un vrai rôle - tant de contrôle que pédagogique - à tenir pour les assistantes et assistants sociaux dont la mission entre dans le flou ces dernières années (à part dans le domaine de la petite enfance).

Voila quelques points que j'ai trouvé assez nuancés, venant de la part d'acteurs qui ont pourtant méchamment le nez dans le guidon en ces années de crise.

Il y a du bon, du moins bon, du médiocre ... du plaisant et du déplaisant ... mais j'ai eu la surprise de constater une vraie curiosité pour l'avenir et ce qu'on en fera (parfois basée plus sur des idées reçues que sur une situation réelle, mais bon ...).

En gros, ni bleu, ni vert, ni rose, ni rouge, mais avec encore une belle volonté de développement pour leurs entreprises, intégrées dans un tissu économique local qui est finalement à l'image de la France.

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@ FATac

Beaucoup de choses vraies dans ce que tu dis. Au niveau des retraites j'ai l'impression qu'il y a des écarts énormes entre les petites retraites (de la majorité des pensionnés) et les grosses retraites. Comment cela se fait-il ?

Baisser le traitement des fonctionnaires oui et non. Certains sont surpayés (en particulier quand on a aussi des fonctions politiques !) mais le gros des troupes (employés communaux notamment) restent payés au lance-pierres. Il faudrait aussi rendre l'administration plus performante et moins labyrintique et revoir le processus de sélection (qui se fait principalement au piston), mais comment ? Des salaires trop bas n'attireront pas non plus des gens qualifiés. Des salaires trop élevés provoqueront du carriérisme/pantouflage (cf. Belgique).

Redistribuer et vérifier l'usage des allocs sera difficile. Une fois l'argent versé sur le compte, comment savoir s'il a servi à payer du lait pour bébé ou un écran plat ? De toute façon il faudrait, pour renforcer les contrôles, gonfler les effectifs des fonctionnaires chargés des vérifications ? Avec quel argent ?

En fait c'est la quadrature du cercle.

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