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Avion porteur mach 3


Carl
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Sur ce fil, on oublie la réalité et on va supposer qu'il y existe un marché ou un projet nécessitant au moins une centaine de lancement de 1t en LEO par an pendant plusieurs années. On va également supposer que la meilleure solution pour le faire est de fabriquer un ou une petite série de 2-3 avions supersoniques capable de faire le gros du travail d'un premier étage de fusée, de façon à réduire les coûts vu que l'avion n'a qu'à faire le plein de kéro. Ces avions doivent être capable de porter une fusée et de la larguer à au moins mach 3, au moins 20km d'altitude et sur la bonne trajectoire (45°?). La fusée à lancer fait 20t, 1.6m de diametre et 15 m de long avec ses 2 extremités aerodynamiques

Il s'agit ici de discuter des différentes solutions possibles, des caractéristiques techniques, de la faisabilité, du coût de construction,...

(mais interdit de causer de la pertinence d'un avion porteur supersonique. Pour cela, on peu aller sur http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,20914.30.html)

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Je commence avec ceci :

Image IPB

La source d'inspiration est facile à trouver, l'image est une photo trafiquée de concorde, sans le fuselage central (J'ai pas modifié le train principal mais il est trop gros et il faut bien entendu que ça se replie dans l'axe et pas comme sur la photo).

Cet avion, ou plutôt ce drone vu qu'il n'y aurait pas de pilote, prendrait la forme d'une aile delta avec une dérive et 4 moteurs sous l'aile, la fusée au centre, les réservoirs de kéro répartis dans les ailes.

Pour les caractéristiques, estimées à la louche en partant des données du Mig 31, du SR-71 et du rafale (x2)

Dimensions : 25m de long, 16m d'envergure

Motorisation : 4 M88 avec un système sur les entrées d'air permettant d'atteindre mach 3 (donc 200KN de pousée, 300KN avec la PC)

Masse à vide : 20t

Kéro : 10t (il ne va pas loin, il a juste besoin d'assez pour faire une pointe à Mach 3 à haute altitude et revenir)

Mass totale au décollage :  50t

Possible ? Pertinent ? Cher ?

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10 tonnes de kéro ? Seulement? Je doute que ça soit assez

Si le lancement se fait depuis la Guyane, la mission peut être assez courte

J'ai supposé que l'avion décolle plein gaz et peut atteindre en quelques minutes son altitude max et sa vitesse max à sec. Puis il enclenche la PC pour faire une courte pointe à Mach 3, largue, et rentre en économisant le carburant. Le Rafale a 4.7t de kéro en interne, donc 10 t pour un avion 2 fois plus gros et 2 fois plus motorisé ne doit pas être trop farfelu. Un Mig31 de 20t à vide n'a que 15t de kéro en interne.

Mais bon, c'est de l'estimation d'amateur en faisant des comparaisons. Pour en être sûr, il faudrait calculer la consommation exacte en partant des données d'un M88 (80 kg/kN·h à sec, 170 kg/kN·h avec PC) et du plan de vol probable. Il y a sans doute des gens sur ce forum qui seraient capables de le faire ?

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Possible ?

C'est une des particularité de la science. Tout est possible (si on accepte d'en payer le prix)

Pertinent ?

(mais interdit de causer de la pertinence d'un avion porteur supersonique. Pour cela, on peu aller sur http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,20914.30.html)

Bon bah je vais pas faire de commentaire.

Quoique si, un premier étage complètement réutilisable (carburant liquide type kérosène et LOX comme les moteur russes et un parachute permettant de les récupérer presque intacts dans l'Atlantique pour pouvoir ensuite juste les recharger) ne serrait probablement pas plus cher à l'usage et beaucoup moins cher en développement. 

D'ailleurs plutôt que de faire un avion servant de premier étage, autant faire directement un premier étage de fusée. Et si on veut se contenter de lancer une fusée à "seulement" mach 3 et 20 000m, on pourrait utiliser des moteurs à réaction avec une ISP équivalente à plus de 3000 (soit 10 fois plus que les moteurs fusées) et avec un rapport puissance/poids largement supérieur à 1.

Cher ?

A peine,  :oops: un quadriréacteur de 50 tonnes ça doit être donné.

Bon technologiquement, c'est à peine plus que le SR71 ou le B58 donc il n'y a pas grand chose à inventer. Enfin on n'est même pas capable de construire un remplaçant au Concorde ou (pour l'Europe) un bombardier lourd, donc je doute que ce soit dans nos moyens.

Enfin si on décide aussi de développer un supersonique civil et un supersonique militaire lourd (bombardier ? AWACS ? ravitailleur d'assaut ? avions de transport ? ...) ce serra peut-être dans nos moyens.

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Bon bah je vais pas faire de commentaire.

C'est pour rester sur le sujet d'un avion porteur supersonique. On peut discuter de la pertinence des différents solutions possible pour cet avion (et laisser les questions de pertinence du principe d'un avion porteur supersonique sur d'autres fils)

Quoique si, un premier étage complètement réutilisable (carburant liquide type kérosène et LOX comme les moteur russes et un parachute permettant de les récupérer presque intacts dans l'Atlantique pour pouvoir ensuite juste les recharger) ne serrait probablement pas plus cher à l'usage et beaucoup moins cher en développement.

D'ailleurs plutôt que de faire un avion servant de premier étage, autant faire directement un premier étage de fusée. Et si on veut se contenter de lancer une fusée à "seulement" mach 3 et 20 000m, on pourrait utiliser des moteurs à réaction avec une ISP équivalente à plus de 3000 (soit 10 fois plus que les moteurs fusées) et avec un rapport puissance/poids largement supérieur à 1.

Arf, tu pas déjà en HS là  :P. Le but est d'avoir un morceau ultra réutilisable. Un avion avec turboréacteur, ça peut durer des décennies avec une maintenance facile. C'est pas du tout comparable avec les fusées, sinon elle seraient réutilisables depuis longtemps.

A peine,  :oops: un quadriréacteur de 50 tonnes ça doit être donné.

Bon technologiquement, c'est à peine plus que le SR71 ou le B58 donc il n'y a pas grand chose à inventer. Enfin on n'est même pas capable de construire un remplaçant au Concorde ou (pour l'Europe) un bombardier lourd, donc je doute que ce soit dans nos moyens.

Enfin si on décide aussi de développer un supersonique civil et un supersonique militaire lourd (bombardier ? AWACS ? ravitailleur d'assaut ? avions de transport ? ...) ce serra peut-être dans nos moyens.

(Rappel, on suppose dans ce fil qu'il y a le marché ou le projet avec un budget)

Effectivement, il n'y a rien à inventer, et il y a aussi peu de R&D. Pas de furtivité, pas de spectra, pas de radar, pas de nouveau moteur, pas de décollage depuis un PA, pas de nouveau moteur, pas de performance BA,... juste une cellule optimisée pour le vol supersonique avec 4 moteurs existants avec les entrées d'air qui vont bien. Bref, c'est bien sûr un peu cher et compliqué, mais pas de la SF non plus.

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Un vieux concept d'avion porteur soviétique

http://www.buran.ru/htm/spiral.htm  (en russe)

Image IPB

edit: la version anglaise la: http://www.buran.ru/htm/molniya.htm

Intéressant, mais je trouve bizarre que la partie avec fusée soit au dessus. Cette séparation est-elle bien réaliste ? Un avion porteur ne fait-il pas une grosse embardée vers le haut s'il largue un gros objet qui n'assure pas lui-même sa portance ?

Peu de R&D ? Quand même vous demandez pas n'importe quoi. Même en 2013 foncer à mach 3 ne se fait pas d'un claquement de doigt. On parle de plusieurs centaines de millions d'euro tout de même.

Quelques centaines de millions d'euros, c'est justement dans la catégorie pas cher. A comparer avec les 4G€ de R&D prévus pour Ariane 6, ou le simple coût de lancement d'une Ariane 5, où encore la R&D de l'A380, de l'A400M. Le lancement depuis un avion supersonique peut facilement diviser par deux la taille d'une fusée donc c'est sans doute rentable s'il y a un paquet de lancements à faire ( ce qui est supposé dans ce fil).

L'essentiel de la R&D a déjà été faite rien qu'en France avec les mirages, le rafale, le M51, l'ASMP, les Arianes, le concorde... On est dans le connu et maîtrisé je pense, avec des outils existants (supercalculateurs, modélisation, souffleries) et des compétences humaines disponibles.

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Quelques centaines de millions d'euros, c'est justement dans la catégorie pas cher. A comparer avec les 4G€ de R&D prévus pour Ariane 6, ou le simple coût de lancement d'une Ariane 5, où encore la R&D de l'A380, de l'A400M. Le lancement depuis un avion supersonique peut facilement diviser par deux la taille d'une fusée donc c'est sans doute rentable s'il y a un paquet de lancements à faire ( ce qui est supposé dans ce fil).

L'essentiel de la R&D a déjà été faite rien qu'en France avec les mirages, le rafale, le M51, l'ASMP, les Arianes, le concorde... On est dans le connu et maîtrisé je pense, avec des outils existants (supercalculateurs, modélisation, souffleries) et des compétences humaines disponibles.

Oui enfin faudrait faire une étude coûts sérieuse. Les "seulement quelques centaines de millions d'euro" ca n'a pas beaucoup de sens à mon avis.

Je rappel qu'un programme d'avion civil qui est tout à  fait dans le domaine du réaliste et maîtrisé il faut  compter un bon 5Md€ à 10Md€.

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Oui enfin faudrait faire une étude coûts sérieuse. Les "seulement quelques centaines de millions d'euro" ca n'a pas beaucoup de sens à mon avis.

Je rappel qu'un programme d'avion civil qui est tout à fait dans le domaine du réaliste et maîtrisé il faut  compter un bon 5Md€ à 10Md€.

Certes, mais dans ces 5-10G€, il y a :

- beaucoup de R&D tout azimut pour gagner difficilement des pouillèmes de performances vitaux dans la lutte contre le grand concurrent.

- des gros investissements pour produire des très gros avions en très grande série avec un coût unitaire compétitif

- des procédures longues et lourdes de validation liées au transport civil

- les gaspillages et lourdeurs des megaentreprises éclatées en x pays

Là, on est plus dans le cas d'un proto/demonstrateur/microsérie de cellule, sans rien de particulier à part la vitesse supersonique et le largage d'une grosse masse à cette vitesse. Il y a encore quelques décennies, les principaux constructeurs en produisaient à la pelle des protos de cellules supersoniques et ils n'avaient pas tout les outils d'aujourd'hui.

Faudrait comparer avec des projets récents. Il a fallu environ 400M€ pour obtenir un nEUROn qui vole correctement, mais avec de la R&D de furtivité, et le coût de production d'une unité doit être de quelques dizaines de M€ seulement. Alors je sais pas trop, 300M€ de conception et 200M€ pour la fabrication de 2 unités ?

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Comme j'ai pas trop envie d'ouvrir un autre sujet, a l'inverse du supersonique "launcher" mach3 (perso moi je verrais + un avion spatial supersonique capable d'aller de lui même dans l'espace quit a dépendre par exemple de 2 boosters a poudre larguable pour assurer une prise de vitesse satellisante mais c'est pas le sujet que je voulais évoquer)

 Est ce qu'il est possible d'explorer la voie du launcher électromagnétique de fusée ... ? Soit en gros un pas de tir de type électromagnétique qui s'assurerait de lui même en consommant de l'énergie de mettre en mouvement la fusée, lui faire prendre une vitesse initiale dans un "tube" (d'une certaine longueur) et sortir "libérée" de ce tube avec une certaine vitesse ...

En fait je pensais par exemple a un concept qui prendrait pas mal de place, sur une base géographique d'utilisation d'une plaine avec une montagne aisément creusée (tunnel électromagnétique) directe a coté de la plaine (avec un profil facilitant la réalisation : une plaine très plate, avec une montagne qui monterait haut mais progressivement (potentiellement un très gros volcan avec une très large embase et géologiquement éteint par exemple)

 On sait que l'un des problèmes principaux au niveau de la vision des choses du lancement électromagnétique, c'est d'avoir un mix de tunnel suffisamment long (pas forcément rectiligne mais recommandé ...) et un moyen de transferts de mouvement par attirance et repoussement mécanique par électro-aimant suffisamment efficace pour mettre l'engin en mouvement et qu'il y prenne suffisamment de vitesse

 En l'état ce serait quasi impossible au vu du besoin d'énergie pour ne serait ce qu'une petite fusée de 50/100t et encore moins pour des fusées encore + lourdes ... (Par contre probablement envisageable pour des fusées très légères d'une 20aine de tonne)

 L'idée pour moi est que si on a récemment fait des progrès visibles dans les armements électromagnétiques propulsant des projectiles a mach 7+ en tant qu'obus a haute densité d'énergie cinétique, il est probablement possible d'envisager d'utiliser et adapter ces progrès pour la réalisation d'un tunnel électromagnétique de grande taille (et pourquoi pas a diamètre variable) qui propulserait en sortie une fusée libérée d'un centaine de tonne environ a mach 1 (au moins) avec allumage de ses moteurs quelques dizaines de mètre avant la sortie ...

 (voir après ce qu'on désire : ça peut être allumage de petits boosters rapidement largués pour atteindre mach 3 + et finir avec le carburant principal, ou se contenter d'allumer une propulsion principal sans boosters et ne surfer que sur le mach 1 acquis en ayant a peine quitté le sol pour accélérer en continue ... En fait je pense que tout cela ne dépendrait que du poids variable du lanceur et de sa charge utile)

Et surtout, profiter de la plaine pour s'en servir de rail d'élan avant de pénétrer dans le tunnel électromagnétique, ou elle pourrait être ici propulsée a l'horizontal via le rail d'élan par un patin de catapulte a vapeur (a l'instar d'une cata CATOBAR de PAvion) qui lui bénéficierait d'une longueur quasi infinie pour l'élan a prendre (quand je dis infini : a volonté selon budgets d'infrastructures, espace disponible de la plaine, terrains utilisables dispo ect : Le reste ne dépendant que d'un tuyau ou l'on conduit de la vapeur extensible a souhait tant que la pression peut être maintenue sur toute la longueur désirée)

 Pour l'énergie et la vapeur, le top serait d'avoir une CNPE a proximité géographique (quelques km a dizaines de km) pour en utiliser la vapeur excédante un peu a la manière d'une cogénération comme ceci :

En utilisant par exemple un générateur de vapeur spécifiquement installé dans la CNPE en sortie de turbines de production d'électricité : via un échangeur étanche, car on peu pas se servir directement de la vapeur des turbines : il me semble bien qu'il s'agit toujours de vapeur + ou - contaminée ou a risque d'être contaminée (ça c'est selon architecture réacteur/circuit de vapeur, type de génération de la centrale, age de la centrale ... Il me semble qu'il existe des CNPE ou par exemple la vapeur injectée dans les turbines est clairement contaminée, variable selon centrale et sa génération quoi, ce qui impose quand il y a maintenance des turbines une procédure de milieu contaminé : J'ai déja vu ça ...) qui y circule d'ou pourquoi on l'utilise en boucle fermée et en la re-condensant, mais on sait par exemple qu'il s'agit d'une vapeur si chaude : Qu'on peu reproduire de la vapeur avec avec un échangeur étanche + générateur de vapeur ...

 C'est ce qu'il se passe par exemple dans une centrale avec tours aéroréfrigérantes : La vapeur des tours, est produite par échangeur étanche + générateur de vapeur avec la chaleur de la vapeur des turbines : Pour re-condenser cette vapeur des turbines en eau et l'utiliser en circuit fermé, la vapeur produite par échange qui refroidit le circuit vapeur qu'on va dire primaire : Part alors dans les tours aéroréfrigérantes, c'est de la vapeur quasi moitié moins chaude que celle injectée des turbines

 C'est cette vapeur la qu'on pourrait exploiter si on parvient a la conserver en t° et un stockage temporaire (quelques minutes avant tir) dans des réservoirs vapeurs fortement isolés (pour éviter qu'elle refroidisse, condense trop tot et donc perde en pression) faut il pouvoir lui faire traverser plusieurs km de tuyau isolé pour arriver sur site pour la collecter dans les dits réservoirs du site de lancement, ça ce n'est qu'une question de laisser chauffer le tuyau qui l'amène en injectant de la vapeur, au début ça sera de l'eau quasi froide sans intéret qui en sortira ... Mais au fur et a mesure le tuyau sera a bonne t° sur toute sa longueur : et commencera alors a fournir en continu de la vapeur a bonne t° et pression qu'on pourra collecter

 Ce qui veut dire qu'un tir demanderait qu'on s'y prenne plusieurs heures (voir jours ?) a l'avance a l'amorce de la génération de vapeur spécifique pour le site dans la centrale, car pas besoin je pense que ça tourne en permanence, a moins d'un rythme d'usage qui l'exige : dans ce cas la pas besoin de s'y prendre a l'avance ... De toute façon quelque soit le régime d'usage : Il ne s'agit pas d'énergie perdu pour la centrale, car c'est de l'énergie rejetée quoiqu'il arrive ... (en tours aéro ou en échangeur direct fleuve/circuit secondaire comme a Creys malville qui était sans tours aéro par exemple)

 Pour l'énergie du tunnel électromagnétique, très probablement que cela exigerait de construire une centrale de super-condensateurs  (+ accus si possible, car on peu par exemple réaliser des accus sous la forme de piscines-batteries avec des solutions alkalines diverses pour éviter que se soit sous la forme d'accus exigeant une grande masse de métaux trop onéreux pour l'échelle, en possibilités alkalines/salines ce n'est pas ça qui manque et peu onéreux a la tonne en comparaison des métaux classiques d'accus)  et de la consommation directe sur la centrale qui lui serait réservée en cas de tir comme :

Un peu a la manière de la centrale du Tricastin et les usines Georges Besse d'enrichissement d'U235 a coté de la centrale qui consommaient directement jusqu'au 2/3 de la prod de la centrale selon régime de production de l'usine : Tricastin produisait 25 TWh/an et l'usine en consommait directement 15 TWh/an sans avoir a passer par le réseau régional pour alimenter l'usine, enfin ça c'est dans l'idéal : j'imagine que c'était pas forcément le cas car une centrale ça doit s'arrêter aussi ... A moins qu'a l'époque les usines cessaient ou baissaient la production en corrélation avec les arrêts de tranche de Tricastin pour ne pas avoir a pomper une telle masse de courant sur le réseau régional pour compenser si la production était continue a l'année, peu importe mais disons que c'est un bonne exemple qu'il a eu existé des outils industriels fonctionnant en direct avec une centrale nucléaire pour l'alimenter, et que c'est donc un modèle viable pour la proposition de site de lancement électromagnétique  

 

Après, il suffirait simplement d'étudier a quel vitesse peu pénétrer une sorte de Wagon porteur sur rail poussé par le patin vapeur (qui porterait la fusée) a l'entrée du tunnel en base de la montagne, pour se fier a quelle vélocité et énergie cinétique donnée a l'ensemble en entrée du tunnel, pour après savoir quelle puissance en propulsion électromagnétique il faudrait pour porter le wagon et la fusée a mach 1 au moins en sortie ... Le système électromagnétique lui accélèrerait le Wagon qui serait doté d'aimant ou d'électro-aimant alimentés par le rail par un contact a faible friction, j'avais pensé éventuellement une induction mais :  Ca pourrait ne pas aller avec les champs électromagnétiques du tunnel donc probablement a proscrire comme moyen d'alimenter les électro-aimants du wagon porteur

 Tabler sur une vitesse d'entrée du wagon a 400 km/h environ pourrait être un bon compromis, vu que c'est une vitesse raisonnable par rapport a la maitrise qu'on a des engins sur rails dans les technologies des trains a grande vitesse, car très probablement que le circuit sur rail en plaine nécessiterait des courbes (non en ligne droit en continu, 1 a 2 courbes a 45° maxi avec grand rayon de virage adapté pour cette vitesse ou en dessous si l'arrivée a telle courbe on sait que la vitesse serait en dessous si la wagon n'a pas atteint cette vitesse encore) et un tout début de course aidé par des moteurs électriques classiques : Pour que le patin de vapeur ne soit pas trop "poussif" au départ avec l'inertie ... L'aider a faire au wagon une grande vélocité très rapidement, puis très rapidement coupés vu qu'en a peine quelques secondes le patin sera surement bien assez puissant de lui seul avec la pression de vapeur

 Puis on arriverait je pense au véritable défi technologique :  Prendre une vélocité suffisante pour atteindre mach 1 en sorti du tunnel quand la fusée est libérée a la verticale, tout en devant prendre en compte que le tunnel ne pourra pas être rectiligne mais courbé ... (Avec un diamètre et rayon de courbe suffisant pour que cela ne soit jamais un problème avec la longueur de la fusée) pour amener progressivement la fusée de l'horizontale (avec une pente en entrée de tunnel)  a la verticale

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  • 2 weeks later...

Raaaah alpacks, t'as tué le fil avec ton gros pavé HS   ;)

Pour revenir sur ce concept d'avion porteur mach 3

[img width=400]http://img15.hostingpics.net/pics/868750lanceursupersonique.jpg

Pensez-vous qu'il soit pertinent de le motoriser avec 4M88 ? J'ai supposé que l’utilisation de moteurs existants permettrait de réduire fortement les coûts de R&D, et que le M88 était le meilleur (le seul ?) moteur français disponible actuellement. J'ai aussi supposé que des M88 peuvent être utilisés sans modifications, avec juste des entrées d'air adaptées, mais est-ce bien le cas ?

Si non, vous le ferriez comment ?

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  • 2 weeks later...

Dassault a bien envisagé un supersonique d'affaire motorisée par du M88 donc oui c'est tout à fait faisable. Par contre je ne suis pas sûr que le M88 puisse supporter des vitesse supérieur à mach 2.

Sauf erreur de ma part, il me semble que le M88 ou n'importe quel autre turboréacteur ne peux pas se prendre dans les aubes de l'air supersonique, d'où la nécessité d'une forme particulière ou d'un mécanisme sur les entrées pour ralentir l'air consommé par les réacteurs. Le M88 seul ne supporte même pas mach 1, mais l'ensemble entrée d'air+M88 peut largement dépasser mach 1 selon la nature de l'entrée d'air.

Vu comme ça, des M88 devraient pouvoir faire l'affaire sans modifications tant qu'ils poussent assez pour vaincre la résistance de l'air à mach 3 en haute altitude. Je ne sais pas s'ils peuvent techniquement aller beaucoup plus loin (vitesse d'éjection?), mais il y a de toute façon le mur de la chaleur à partir de mach 3...

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Petite question, le B-70 a t'il atteint Mach 3 comme prévu dans ses spécifications ? Quel a été sa vitesse Max lors des essais ?

D'après wikipedia, oui, les 2 protos ont volé à mach 3. Le premier perdait des morceaux au début, mais le 2eme fonctionnait bien avant sa collision avec un chasseur.

108 min à mach 3 en 10 vols, dont une fois pendant 20 min et une autre fois pendant 32 min), vitesse max 3250km/h, altitude max 23000m

http://en.wikipedia.org/wiki/North_American_XB-70_Valkyrie

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  • 4 weeks later...
Après quelques recherches, je vois au moins un gros problème avec ce design : Avec la fusée entre les moteurs, le largage de la fusée entrainerait de grosses perturbations sur les entrées d'air, ce qui semble être très problématique à mach 3.

Il faudrait donc avoir les moteurs d'un coté de l'aile et la fusée de l'autre. Idéalement, la fusée est dessous pur faciliter le largage, je ne suis même pas sûr qu'il soit physiquement possible de larguer à l'horizontale une fusée sans aile placée au dessus d'un l'avion porteur. Dans une phase de vol balistique (nécessaire pour que les 1000m/s donnée à la fusée doit utiles), c'est peut-être moins problématique, mais une fusée dessous semble quand même plus pertinent.

Vous voyez un problème particulier avec le même design que sur l'image, mais les moteurs au dessus de l'aile ?

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Après quelques recherches, je vois au moins un gros problème avec ce design : Avec la fusée entre les moteurs, le largage de la fusée entrainerait de grosses perturbations sur les entrées d'air, ce qui semble être très problématique à mach 3.

Dans le cadre d'un lancement de fusée, on s'en moque complètement de la réaction des réacteurs.

Si ça t'inquiète, on peut toujours couper les réacteurs (leur arrivée de carburant) pendant la phase de lancement. L'avion va continuer son vol pendant les quelques secondes que dure le lancement puis il va perdre de l'altitude et de la vitesse jusqu'à ce qu'il arrive à relancer ses moteurs. Enfin si le lancement à lieu à mach 3 et 20 ou 30 000m, ça doit laisser plusieurs minutes pour redémarrer les réacteurs et il doit même être possible de parcourir plus d'une centaine de kilomètres pour rejoindre la piste en planant.

Si on parlait d'un avion de combat qui continue sa mission après son tir, ce serrait différent, mais là il suffit d'effectuer le tir pour avoir réussi la mission.

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  J'aurais pas mieux dit, le vol plané d'autant qu'il faut se rappeler que dans le domaine du spatial civil ... On peu largement s'arranger avec

En pensant vite fait a la navette américaine qui fut capable de rentrer depuis l'espace sans avoir une seule fois a compter sur une propulsion une fois la rentrée atmo faite sur une trajectoire adéquate et ce malgré les aléas des jets streams qu'il faudra prendre en compte pour des corrections de trajectoire planée ...

  Pourtant vu les volumes utiles disponibles dans la navette, il aurait été tout a fait faisable d'un rajouter un turbo-réacteur pour l'après rentrée atmo, et faire faire voler la navette un peu + "longtemps", ça aurait fait perdre a peine 1/5 du volume de la soute et 1 a 2t de masse utile en moins :  Mais pas utile vu que tout pouvait se faire en vol plané et me semble il n'y a jamais vraiment eu de soucis particuliers avec cette phase du vol ... (difficultés a maintenir une vitesse qui laisse planer un doute sur la capacité a rejoindre la piste prévue ect)

Pourtant il aurait fallu une erreur lors de la rentrée atmo qui ne mette pas en danger la structure, mais qui aurait fait perdre + de vitesse que prévue pour qu'on en arrive a une situation délicate sur la phase de vol plané + bas

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