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alexandreVBCI
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Il y a 3 heures, chaba a dit :

Musk, Bezos et… Allen ! La « Guerre » des milliardaires se poursuit dans l’espace, pour notre plus grand plaisir de fans de la Conquête de l’Espace.

http://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/allens-colossal-stratolaunch-plane-emerges-from-its-lair/

Les équipes de Paul Allen (Microsoft) viennent de faire sortir du hangar l’avion Stratolaunch, destiné en 2019 à servir de base de lancement volante pour la mise en orbite de satellite. L’avion (voir article et Wiki) est construit (je schématise à grands traits…) à partir d’éléments de B747 intégrés dans un fuselage en carbone construit spécialement.

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Les chiffres connus c’est 275 tonnes pour le poids du lanceur (nous dirions le « second étage » dans une fusée classique) de la coiffe et de la charge utile (le satellite) et 35,000 pieds pour l’altitude de largage. Mais pas moyen (pour moi du moins…) de trouver une information sur la masse qu’un tel système pourra mettre en orbite. Ceci tient - IMHO (In My Humble Opinion) - sur l’incertitude sur le propulseur qui sera utilisé, Allen ayant approché d’abord SpaceX, puis Orbital ATK (projet Pegasus II avec une capacité annoncée de 6,100 kg en LEO), puis Aerojet Rocketdyne, puis à nouveau Orbital ATK. Cette inconnue (majeure !) rend quelque peu incertain l’avenir commercial de l’entreprise, même si les capacités financières quasi-limitées de Paul Allen (tant que cela l’amusera…) sont une garantie sérieuse…

Note : le duo existant d’avion [porteur + fusée] basé sur même concept est la combinaison [Lockheed Tristar L-1011 + Pegasus] capable de soulever une charge largable d’environ 22 tonnes et qui peut mettre en LEO environ 450 kg. Ici, on parle de chiffres 10 fois plus grands, soit – environ / peut-être / « à la (grosse) louche » – la moitié de la performance actuelle de la fusée Falcon9 de SpaceX.

tout dépend du niveau de performance du lanceur, mais je pense qu'il faut table sur minimum 3% (ou, probablement plus) de la masse lanceur en "capacité LEO". 

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Il y a 15 heures, Conan le Barbare a dit :

Oui le site est très bien (il a servi de référence aux auteurs de Mass Effect entre autres) par contre leur truc sur la furtivité c'est bidon. Une bonne partie de leurs arguments techniques sont faux: en particulier ils n'ont jamais entendu parler d'isolation ni de résolution d'un capteur apparemment.

Le meilleur contre-exemple c'est qu'on découvre encore régulièrement des astéroides proches de la Terre, et que les USA ont eu plusieurs programmes de satellites furtifs (MISTY, PROWLER et LES-8).

Modifié par hadriel
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C'est beaucoup plus complexe que ça. D'ailleurs il ne nie pas la capacité d'un vaisseau à être furtif (en IR), il dit qu'il est impossible pour un vaisseau de resté furtif (en IR) si il manœuvre en utilisant des propulseurs chaud ce qui rend le concept inapplicable en combat quand à envahir secrètement une planète ou autres installations il est plus intéressant et moins coûteux de faire des "Cheval de Troie" en utilisant des cargos civiles.

De plus comme bien expliquer, même si tu décides de voyager tout éteint les systèmes de survie vont générer des joules, que tu peux stocker temporairement dans des "puits à joules" (le Normandy de ME !!!) ou même directement dans ton carburant (tu utilises ton carburant pour refroidir tes systèmes et ça permet aussi de le "préchauffer" et d'augmenter ainsi ton rendement globale, le F-35 fait ça il me semble...) mais qu'il faudra évacuée tôt ou tard.

Sa conclusion c'est que seuls les très grands vaisseaux peuvent rester furtif (en IR) sur de longues distances car ils sont les seuls à pouvoir stocké autant de joules.

 

ps: sans que tu me le dise j'avais deviné qu'au moins un des "game designer's" de ME postait dans les commentaires...:happy: ça m'a sauté aux yeux.

ps2: je suis parfaitement d'accord avec toit sur le fait qu'ils surestiment les capteurs actuels (encore que l'un des intervenants casse un peu le mythe), mais son postulat part du principe que la technologie de ces mêmes capteurs se sera largement améliorée d'ici là.

Modifié par Conan le Barbare
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il y a 58 minutes, Conan le Barbare a dit :

C'est beaucoup plus complexe que ça. D'ailleurs il ne nie pas la capacité d'un vaisseau à être furtif (en IR), il dit qu'il est impossible pour un vaisseau de resté furtif (en IR) si il manœuvre en utilisant des propulseurs chaud ce qui rend le concept inapplicable en combat quand à envahir secrètement une planète ou autres installations il est plus intéressant et moins coûteux de faire des "Cheval de Troie" en utilisant des cargos civiles.

De plus comme bien expliquer, même si tu décides de voyager tout éteint les systèmes de survie vont générer des joules, que tu peux stocker temporairement dans des "puits à joules" (le Normandy de ME !!!) ou même directement dans ton carburant (tu utilises ton carburant pour refroidir tes systèmes et ça permet aussi de le "préchauffer" et d'augmenter ainsi ton rendement globale, le F-35 fait ça il me semble...) mais qu'il faudra évacuée tôt ou tard.

Sa conclusion c'est que seuls les très grands vaisseaux peuvent rester furtif (en IR) sur de longues distances car ils sont les seuls à pouvoir stocké autant de joules.

 

ps: sans que tu me le dise j'avais deviné qu'au moins un des "game designer's" de ME postait dans les commentaires...:happy: ça m'a sauté aux yeux.

ps2: je suis parfaitement d'accord avec toit sur le fait qu'ils surestiment les capteurs actuels (encore que l'un des intervenants casse un peu le mythe), mais son postulat part du principe que la technologie de ces mêmes capteurs ce sera largement amélioré d'ici là.

Oui pour des vaisseaux habités et manoeuvrants je dis pas. Un humain ça dissipe 100W et ça pèse lourd, donc je veux bien que ces vaisseaux soient détectables. Le problème est que les calculs du site pour le prouver sont en général faux.

Là ou la furtivité est possible, c'est sur un objet inhabité et peu manœuvrant, type un satellite ou une sonde interplanétaire.

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Il y a 17 heures, Conan le Barbare a dit :

C'est beaucoup plus complexe que ça. D'ailleurs il ne nie pas la capacité d'un vaisseau à être furtif (en IR), il dit qu'il est impossible pour un vaisseau de resté furtif (en IR) si il manœuvre en utilisant des propulseurs chaud ce qui rend le concept inapplicable en combat quand à envahir secrètement une planète ou autres installations il est plus intéressant et moins coûteux de faire des "Cheval de Troie" en utilisant des cargos civiles.

Pour la propulsion et la manœuvre je pense qu'il doit être possible d'utiliser des propulseurs "froids". Le soucis vient plus du fait que dans l'espace les objets se retrouvent avec de très fort contrastes de températures entre les parties exposée au soleil et celle a l'ombre. Du coup c'est quelque chose qui doit se voir assez facilement en IR. La solution pourrait être de mettre sur des orbites très lointain voir sur d'autres orbites (lunaire?)

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Ce problème de l'exposition au rayonnement solaire est aussi décrit dans l'article sus mentionné. Il n'y a que deux façons de le contrer, soit tu absorbes les joules et tu les évacues (où tu les stock temporairement), soit tu construits un vaisseau équipé d'un miroir pour dévier le rayonnement dans une direction sans capteurs ennemis...

Modifié par Conan le Barbare
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Le 11/06/2017 à 19:39, hadriel a dit :

donc je veux bien que ces vaisseaux soient détectables. Le problème est que les calculs du site pour le prouver sont en général faux.

Lesquels ?  Les équations de portée de détection ?  L'efficacité des radiateurs ? 

Bon je note parmis les participants, un des assistants de David Weber, Mr Burnside (tom pope ne doit pas être loin)

Le 11/06/2017 à 13:06, hadriel a dit :

Oui le site est très bien (il a servi de référence aux auteurs de Mass Effect entre autres) par contre leur truc sur la furtivité c'est bidon. Une bonne partie de leurs arguments techniques sont faux: en particulier ils n'ont jamais entendu parler d'isolation ni de résolution d'un capteur apparemment.

Le meilleur contre-exemple c'est qu'on découvre encore régulièrement des astéroides proches de la Terre, et que les USA ont eu plusieurs programmes de satellites furtifs (MISTY, PROWLER et LES-8).

Peux tu developper s'il te plait? 

De mon point de vue, ils ont pris le point de vue anticipation (plus strict que hard SF) :  donc pas de gros delta V (pas plus de 500km/s), pas d'hyper espace, pas de warp drive, etc.

Donc des univers ou les voyages spatiaux sont difficiles donc rares, et donc peu de traffic civil dans lequel se fondre.

Et le point de vue est biaisé : ils montrent souvent 1 attaquant furtif face a un système solaire entier (avec des senseurs déportés pas chers couvrant la totalité du système... )Sans se préoccuper de la fusion de donnée de ces senseurs et de l'identification des  signaux faux positifs.

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Il y a 12 heures, rogue0 a dit :

Lesquels ?  Les équations de portée de détection ?  L'efficacité des radiateurs ? 

Bon je note parmis les participants, un des assistants de David Weber, Mr Burnside (tom pope ne doit pas être loin)

Peux tu developper s'il te plait? 

De mon point de vue, ils ont pris le point de vue anticipation (plus strict que hard SF) :  donc pas de gros delta V (pas plus de 500km/s), pas d'hyper espace, pas de warp drive, etc.

Donc des univers ou les voyages spatiaux sont difficiles donc rares, et donc peu de traffic civil dans lequel se fondre.

Et le point de vue est biaisé : ils montrent souvent 1 attaquant furtif face a un système solaire entier (avec des senseurs déportés pas chers couvrant la totalité du système... )Sans se préoccuper de la fusion de donnée de ces senseurs et de l'identification des  signaux faux positifs.

1) Ils partent du principe que parce qu'un vaisseau contient des humains, sa température de surface est de 273K. En réalité la température de surface peut être n'importe quoi, il suffit d'isoler et de mettre des radiateurs pour dissiper les 100W/personne.

En particulier:

Citation

A Russian Oscar submarine is a cylinder 154 meters long and has a beam of 18 meters, which would be a good ballpark estimate of the size of an interplanetary warship. If it was nose on to you the surface area would be 250 square meters. If it was broadside the surface area would be approximately 2770. So on average the projected area would be 1510 square meters ([250 + 2770] / 2).

If the Oscar's crew was shivering at the freezing point, the maximum detection range of the frigid submarine would be 13.4 * sqrt(1510) * 2732 = 38,800,000 kilometers, about one hundred times the distance between the Earth and the Moon, or about 129 light-seconds. If the crew had a more comfortable room temperature, the Oscar could be seen from even farther away

Selon leur équation le machin dissipe 800kW de chaleur rien qu'à cause de son équipage, qui doit donc comprendre entre 8000 et 16 000 personnes.

 

2) Après y'a un laïus sur comme quoi un radiateur lambertien est visible tout autant quel que soit son angle, ce qui est vrai uniquement si le radiateur est résolu sur le capteur et qu'il n'y a pas de bruit, or aux distances en question c'est loin d'être le cas.

Le problème fondamental c'est qu'ils n'ont jamais mis modélisé le truc correctement pour arriver à leur conclusion sur la détection de vaisseaux habités moteurs éteints. Là ou ils ont bien fait les choses c'est là:

Citation

The easiest way to cool down a projectile is through open-cycle cooling. They would be too small to carry an onboard cryogenic cooling and waste heat management system. They need to dissipate heat absorbed from sunlight, as they cannot afford to reflect it away and into the target's sensors. Here's an example projectile, designed to catch a target accelerating at 0.1m/s2 from an initial distance of 10000km.

10kg kinetic impactor
Launched at 20km/s at target
Transit time 500 seconds — deltaV needed 50m/s
Propulsion provided by a cold gas thruster with exhaust velocity 700m/s
Mass ratio 1.074, so total mass is 10.74kg
Average density 8000kg/m3 (less than iron)
If spherical, surface area exposed to the sun is 0.014m2
Energy absorbed is 18W at Earth orbit

A liquid hydrogen reserve at 4K could be heated to 20K to achieve about 228 joules of waste heat per gram ejected. At a rate of 87 milligrams per second (43 grams in total), the projectile could be kept extremely cool for the entire trip. The detection range equation, inputting 4K temperature and 0.0014m2 surface area, gives us distances of a handful of kilometers.

Et là on s'aperçoit que contrairement à leur devise "There Ain't No Stealth In Space", il est bien possible d'avoir des objets furtifs en IR.

Je passe sur le fait qu'à aucun moment leur réflexion n'inclut le bruit de fond du à la poussière zodiacale.

Modifié par hadriel
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La ''guerre des milliardaires'', suite mais a un autre niveau. Un russe veut créer la première nation spatiale avec le soutien d'avocats :

http://www.courrierinternational.com/article/sciences-devenez-citoyen-dasgardia-premiere-nation-de-lespace

Encore un libertarien ? Envoyer des données personnelles dans un satellite et devenez un Asgardien :wacko: Pas plus crédible que les autres expériences terrestres et maritimes du même style...

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52 minutes ago, zx said:

J'aime beaucoup (j'adore meme !) le culot des gens de Boeing qui laissent ecrire : "La Nasa a accordé à Boeing un budget de 4 milliards de dollars pour ce programme et, chez Boeing, on estime que ce n'est pas si cher payé...", quand on sait que la NASA a accordé 4.2 milliards d'USD a Boeing et seulement 2.6 milliards d'USD a SpaceX pour le meme cahier des charges du "Commercial Crew Development" (developpement, certification et 6 vols). Ca fait 1.6 milliard d'USD de plus ! Heureusement pour Boeing qu'on n'a pas retenu seulement le mieux disant, sans compter que SpaceX devrait en plus voler un trimestre avant eux en 2018 ! Par contre la supériorité incontestable de Boeing sur SpaceX est que, chez Boeing, les tartines, elles sont beurrées des deux cotés...

 

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Je me plains pas, plus il y a de monde pour la compete à l'espace, plus on aura de chance d'en voir un aller plus loin que la simple orbite. peu importe si les tartines sont beurrées en 3D. ce n'est pas uniquement ca qui donne l'avantage.

 

Modifié par zx
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Première usine a Toulouse pour la fabrication de satellites de la constellation One Web:

https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/fabriquer-deux-satellites-oneweb-par-jour-l-incroyable-defi-d-airbus_483249

Premier lancement maintenant fixe a Mars 2018 (prevu a l'origine fin 2017).

Chose intéressante l'Usine de Toulouse pourrait être utilise pour fabriquer en série des satellites d'autres constellations.

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La SF nipponne inspire les chercheurs ? :

https://actu.gundam-france.com/2017/06/30/un-systeme-de-rentree-atmospherique-issu-de-zeta-gundam-teste-par-des-chercheurs/

La version réelle du Ballute est faite à partir d’un matériaux similaire aux couvertures et habits anti feu et mesure environ 80cm de diamètre.

EGG.jpg

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  • 2 weeks later...

on verra si on doit creer un fil pour ca

15-07-2017

États-Unis : La Chambre des représentants vote une hausse massive des dépenses militaires et la création de l’US Space Corps

http://www.opex360.com/2017/07/15/etats-unis-la-chambre-des-representants-vote-une-hausse-massive-des-depenses-militaires-et-la-creation-de-lus-space-corps/

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Les nouveaux filons de l'espace

https://www.lesechos.fr/week-end/business-story/enquetes/030443591434-les-nouveaux-filons-de-lespace-2101916.php

 

Les nouveaux filons de l'espace

De Jules Verne à Asimov, de Méliès à Ridley Scott, l’espace fait fantasmer. Les récents progrès technologiques vont bientôt concrétiser des idées qui paraissaient jusqu’ici utopiques. Aperçu des projets en cours pour exploiter un marché prometteur, alors que le Luxembourg vient de se doter d'une loi pour pouvoir extraire et s'approprier des ressources spatiales telles que des métaux, des hydrocarbures ou de l'eau.

Space X a tout changé. En quelques années, la société de transport spatial d'Elon Musk a cassé les coûts de lancement des satellites et montré que des start-up pouvaient rogner les positions établies des géants du secteur. L'industrie des satellites dans son ensemble (fabrication, lancement, équipements au sol, services liés) pèse désormais plus de 210 milliards de dollars, soit deux fois plus qu'il y a dix ans, selon la Satellite Industry Association. Alors que certains imaginent déjà la loi de Moore sur les microprocesseurs s'appliquer à ces technologies de pointe, l'espace devient une activité qui peut être financée par des acteurs privés. Des projets ambitieux, pour ne pas dire irréalistes parfois, réussissent à convaincre des investisseurs. Les jeunes pousses du secteur ont aspiré l'an dernier près de 2 milliards de dollars de capital-risque. Des stars de la tech comme Peter Thiel et Jeff Bezos, des renifleurs de bonnes affaires comme Richard Branson, des stars du cinéma tels Leonardo DiCaprio s'y intéressent de près. La conquête de nouveaux marchés dans l'espace, du tourisme orbital à l'exploitation minière des astéroïdes, est « la nouvelle frontière » du xxie siècle. Les progrès technologiques pourraient être plus rapides qu'on le pense. Les acteurs historiques comme la Nasa comptent bien capitaliser sur les investissements des disrupteurs pour sous-traiter certaines activités et accélérer leurs propres projets. Pour Jean-Jacques Dordain, qui a dirigé l'Agence spatiale européenne jusqu'en 2015, « la compétition actuelle entre entreprises devrait générer de bonnes idées et de meilleures solutions ». Démonstration dans six domaines.

CONNECTER LE MONDE ENTIER

image: https://www.lesechos.fr/medias/2017/07/13/2101916_les-nouveaux-filons-de-lespace-web-tete-030443978018.jpg

Avec Aquila, son drone solaire, Mark Zuckerberg veut connecter toutes les régions du monde à Internet. Ici : le deuxième vol d'essai, début juillet ©Facebook

Le 16 mars dernier, entouré de Rick Scott, le gouverneur de Floride, et de ses partenaires d'Airbus, Greg Wyler n'était pas peu fier. Le fondateur de OneWeb lançait la construction de la première chaîne robotisée de microsatellites au monde à Sewall en Floride, à quelques kilomètres du mythique Cap Canaveral, un projet de 85 millions de dollars. L'aboutissement de quinze années de combat pour ce pionnier de l'Internet pour tous, résolu à raccorder au Web les 3 milliards de personnes qui en sont encore privées. Une étape nécessaire pour accélérer le progrès économique dans les zones les plus déshéritées. En deux ans, 900 microsatellites de 150 kg vont être fabriqués, leur lancement devrait commencer fin 2018. Un changement de paradigme sur un marché où l'on est habitué à produire un satellite de plusieurs tonnes par mois. Ces centaines de satellites stationneront à 1 250 km, orbite nettement plus basse que celle des géostationnaires (36 000 km), chers à lancer et à entretenir. L'arrivée de ces produits « low cost » rebat les cartes. De nombreuses entreprises se sont penchées sur la question de la couverture mondiale du Web, mais les projets échafaudés ces dernières années se sont révélés plus difficiles à mettre en oeuvre que prévu. Google a abandonné l'idée de drones solaires à très haute altitude pour se focaliser depuis janvier sur le projet Loon et ses quelque 100 000 ballons gonflés à l'hélium et pilotables à distance. De son côté, Facebook continue à creuser la piste de drones. Début juillet, le deuxième vol d'essai de son Aquila, alimenté par l'énergie solaire, s'est révélé beaucoup plus convaincant que le premier, qui s'était conclu par un crash.

image: https://www.lesechos.fr/medias/2017/07/13/2101916_les-nouveaux-filons-de-lespace-web-tete-030443912243.jpg

Développé par le Cnes, le satellite MicroCarb mesure le Co2, à l'échelle planétaire ©OLIVER SATTLER Olive/CNES

OBSERVER LA PLANÈTE À LA LOUPE

Avec l'effondrement des tarifs d'observation depuis les satellites en orbite basse et l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs, on voit apparaître de nouveaux services. En témoigne l'accord conclu en 2016 entre le Cnes et la SNCF sur la surveillance de la déformation des rails et de l'état du ballast -  le mélange de sable et de gravier qui maintient les traverses d'une voie ferrée. Les satellites devraient venir remplacer les lunettes d'observation du personnel d'entretien des voies, « alors qu'au départ, l'idée était de piloter le trafic ferroviaire via le satellite européen Galileo », raconte amusé le président du Cnes, Jean-Yves Le Gall. Autre exemple : le suivi des engagements pris fin 2015 par les signataires de l'accord sur le climat lors de la Cop21. « À partir de 2020, les satellites européens Microcarb et Merlin seront chargés de mesurer l'impact des mesures prises en matière de réduction du gaz carbonique et du méthane », explique Jean-Yves Le Gall.

Les satellites ont joué un rôle décisif dans l'observation des conséquences du réchauffement climatique, comme la montée régulière du niveau des océans depuis les années 80. Les progrès de l'imagerie à très haute résolution apportent aussi, parfois, de bonnes nouvelles : les scientifiques viennent de revoir à la hausse (+10%) l'étendue du couvert forestier mondial. Par ailleurs, le déploiement de Galileo, le service européen de géolocalisation, pleinement opérationnel en 2019, devrait offrir des possibilités encore insoupçonnées pour l'Internet des objets, avec une précision bien supérieure à celle de l'américain GPS. Précis au milliardième de seconde près, il sera un outil imbattable pour dater des événements - très utile par exemple pour l'évaluation des dommages et intérêts à payer par les assurances. Mais les orbites, déjà bien peuplées, vont être encore plus encombrées, avec un risque croissant de collision.

NETTOYER LES ORBITES ENCOMBRÉES

Gravity, le film de 2013 avec George Clooney et Sandra Bullock, décrit de manière assez réaliste les dégâts que peuvent infliger aux équipements spatiaux les débris de satellite, les composants de fusées usagées, voire des outils perdus par les astronautes. À 28 000 km/h, un fragment de quelques centimètres peut causer des dommages considérables. En moins d'un quart de siècle, le nombre de débris suffisamment gros pour détruire un vaisseau spatial a déjà plus que doublé, selon l'Agence spatiale européenne (ESA). Depuis le lancement du premier Spoutnik en 1957, « quelque 42 000 objets artificiels de plus de 10 cm se sont accumulés dans l'orbite terrestre , observe Christophe Bonnal, expert à la direction des lanceurs du Cnes (1). Même si l'on arrêtait les lancements, le nombre de déchets continuerait à augmenter à cause des collisions. » Rien que pour ses dix satellites en orbite basse, l'ESA reçoit une alerte collision par semaine. « Si la prise de conscience de cette problématique a progressé, les investissements pour y remédier sont toutefois relativement faibles », constate Arthur Sejor d'Archery Consulting.

Des mesures préventives ont donc été prises : plus aucun satellite ne peut rester en orbite vingt-cinq ans après sa fin d'exploitation. Une contrainte qui est désormais intégrée dès la conception. Mais il faudra bien aller « repêcher » les morceaux actuellement en rotation autour de la planète et ceux des années a venir. Les spécialistes explorent toutes sortes de pistes : filet géant, voile à énergie solaire, épuisette, harpon, bras robotique, tentacule, laser... Objectif : attraper, ralentir, ou frapper les débris pour les précipiter dans l'atmosphère où ils se désintégreront.

En décembre, l'Agence spatiale japonaise a testé un câble électrifié de 700 mètres pour attirer par électromagnétisme les déchets afin de les freiner et d'accélérer ainsi leur retombée dans l'atmosphère. Malheureusement, la longe tressée d'acier inoxydable et d'aluminium, développée avec un spécialiste des filets de pêche, n'a pas réussi à se déployer. L'ESA espère avoir plus de succès avec la mission e-Deorbit. Équipé d'un bras robotique ou d'un filet, son satellite nettoyeur de l'espace utilisera ensuite ses propulseurs pour réduire son altitude et se consumer sans danger dans l'atmosphère terrestre. On peut aussi envisager, au lieu de les éliminer, d'exiler les satellites en fin de vie dans une zone cimetière, bien au-delà des 36 000 km où gravitent les satellites opérationnels. C'est l'objet du projet TeSeR porté par un consortium de dix entreprises chapeauté par Airbus. Fixé sur le satellite, un module « ultrafiable et à bas coût » doit se charger de l'expédier loin des zones fréquentées.

DÉVELOPPER UN NOUVEAU TOURISME

image: https://www.lesechos.fr/medias/2017/07/13/2101916_les-nouveaux-filons-de-lespace-web-tete-030443962191.jpg

Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, qui se passionne maintenant pour les lanceurs, a créé Blue Origin, société dédiée au spatial ©Matthew Staver/Bloomberg

« Fly me to the Moon... OK. » C'est par ce tweet inspiré de la chanson de Frank Sinatra qu'Elon Musk, le flamboyant milliardaire de la Silicon Valley, a annoncé le 28 février la signature par deux passagers privés du premier contrat de vol vers la Lune pour la fin 2018. Une odyssée de près de 650 000 km en une semaine ! De quoi donner le vertige. À quel prix ? Aucun chiffre n'a été précisé, mais certainement de l'ordre de plusieurs millions de dollars. Ces « touristes » du troisième type embarqueront à bord de Dragon 2, une variation de la capsule destinée au transport des astronautes de la Nasa. Reste à terminer le développement du lanceur SpaceX. Les entraînements débuteront dès cette année. Anticipant l'essor de ce loisir de l'extrême, l'administration américaine a déjà fixé en 2015 le cadre légal des procédures de sélection et d'entraînement des candidats au frisson spatial. Impératif car ils se bousculent. Parmi eux, les stars Justin Bieber et Leonardo DiCaprio ont déjà signalé leur intérêt. L'espace sera-t-il un jour une destination touristique, sinon banalisée, du moins envisageable pour tout un chacun ? Ils sont nombreux à en être persuadés : le PDG de SpaceX, Jeff Bezos d'Amazon, Richard Branson, l'atypique fondateur de Virgin, le milliardaire de l'hôtellerie Robert Bigelow ou encore le gouvernement russe.

De 2001 à 2009, sept touristes ont déjà fait « un tour » à destination de la station spatiale internationale (SSI) à bord du vaisseau russe Soyouz. Parmi eux, le milliardaire américain Dennis Tito, qui a déboursé la « modique » somme de 20 millions de dollars. Les vols suborbitaux promis par Jeff Bezos, à 100 km d'altitude seulement, permettront de s'initier. Après, il restera à donner aux véhicules plus de confort. Sur la base d'une technologie rachetée à la Nasa, Robert Bigelow ambitionne de commercialiser en 2020 des chambres gonflables « avec vue » (sic) plus spacieuses et confortables que la SSI. En 2016, un prototype en fibre Kevlar de 16 m3 a été arrimé avec succès à la SSI. Compressée, la structure se transporte aisément pour être gonflée dans l'espace. De quoi réduire le coût de mise en orbite. Autre avantage : sa résistance aux débris spatiaux. Mais au prix de 20 millions de dollars pour deux mois, Robert Bigelow mise d'abord sur les chercheurs et les pionniers des nouvelles puissances spatiales pour occuper son « hôtel ». « Reste que si les technologies actuelles sont relativement matures pour un usage industriel, note le consultant Arthur Sejor, elles ne le sont pas pour le transport de personnes, pour lesquelles les exigences de fiabilité sont beaucoup plus élevées que pour un satellite. » On imagine bien les dégâts en termes d'image que provoquerait l'explosion d'une navette Amazon ou Virgin en cours de route. Du coup, de l'avis d'Arthur Sejor, « cette nouvelle forme de tourisme ne devrait pas se concrétiser avant 2030 ». Le fougueux Elon Musk compte bien faire mieux que ça !

 

DES SOMMES ASTRONOMIQUES

13,3 milliards de dollars : Le montant investi dans les start-up de l'espace depuis 2000. (Source : Goldman Sachs)

25 à 50 milliards de dollars : La valeur estimée du gisement de platine d'un astéroïde de la taille d'un terrain de football. (Source : Planetary Resources).

250 000 dollars : C'est le prix du billet d'une visite dans l'espace sur Virgin Galactic, soit 80 fois moins cher que celui de Dennis Tito sur Soyouz en 2001. (Source : Goldman Sachs)

EXPLOITER LES RICHESSES DES ASTÉROÏDES

Étienne Schneider ne cache pas sa satisfaction. « En un an, plus de 60 sociétés et centres de recherche internationaux venus des États-Unis, du Japon et d'Europe ont frappé à notre porte pour savoir comment s'installer dans notre pays », observe le vice-premier Ministre du Luxembourg au retour d'une mission « espace » sur la côte ouest des États-Unis. Quatre de ces acteurs sont déjà passés à l'acte : les start-up américaines Planetary Resources et Deep Space Industries, la japonaise Ispace et le fonds allemand OHB, tous séduits par le projet de loi favorable à l'implantation dans le grand-duché des « sociétés minières de l'espace ». Oui, vous avez bien lu, des entreprises qui projettent d'exploiter des ressources minières sur des astéroïdes, voire sur d'autres planètes.

L'initiative d'Étienne Schneider a de quoi surprendre venant du plus petit des États de l'Union européenne, mais en fait le Luxembourg connaît bien l'industrie spatiale. Non content d'héberger l'ESA, le grand-duché est aussi à l'origine de SES, le premier opérateur européen de satellites. Pour diversifier ses activités au-delà de la finance, augmenter ses recettes fiscales et attirer de nouveaux emplois high-tech, le Luxembourg cherche à capitaliser sur le marché en devenir de l'exploitation minière spatiale, qui pourrait un jour répondre à l'épuisement des ressources terrestres. Deux ans après les États-Unis, le Luxembourg doit devenir, ce 13 juillet, le premier pays européen à donner un cadre légal à la prospection minière privée de l'espace, inspiré du droit maritime. « Signé en pleine guerre froide, le traité de 1967 interdit qu'un État s'approprie tout un astéroïde. Par contre, il est muet sur les ressources de ces mêmes astéroïdes », souligne l'avocat Jean-Louis Schiltz, conseil du gouvernement. Il souhaite appliquer à l'espace les mêmes règles internationales que pour la pêche : les océans n'appartiennent à personne et le poisson revient à celui qui l'exploite.

Le vice-Premier ministre a déjà converti à sa vision le Portugal, les Émirats arabes unis et le Japon. Et espère bien que l'ONU se saisisse prochainement du sujet. Sur un budget de 200 millions d'euros, le Luxembourg en a déjà investi un quart. Notamment 25 millions dans Planetary Resources, une start-up de l'État de Washington fondée par le milliardaire Peter Diamantis, qui se contente pour l'instant de placer en orbite des minitéléscopes mais a déjà séduit Richard Branson et Eric Schmidt. D'ici les législatives luxembourgeoises de 2018, un fonds public/privé devrait être mis en place pour créer une agence nationale de régulation spécifique aux projets commerciaux.

L'initiative luxembourgeoise peut paraître utopique à première vue : la plupart des astéroïdes se trouvent très éloignés de la Terre, essentiellement entre Mars et Jupiter. Reste certes les plus proches de la Terre ou les géocroiseurs qui passent à sa proximité. Jusqu'ici, seuls des Japonais ont pu faire atterrir un robot sur l'un de ces corps célestes pour en rapporter quelques poussières. Mais depuis une décennie, une dizaine d'entreprises se sont positionnées sur ce créneau. Naveen Jain, le fondateur de Moon Express, a pu lever 20 millions de dollars en janvier dernier. Sa société a été la première à décrocher une autorisation d'exploitation commerciale sur la Lune de la part du gouvernement américain. Pour l'instant, elle est la seule.

image: https://www.lesechos.fr/medias/2017/07/13/2101916_les-nouveaux-filons-de-lespace-web-tete-030443973519.jpg

La planète Mars, la nouvelle frontière de la Nasa, "l'aventure technologique du siècle", dixit Thomas Pesquet ©NASA/JPL-Caltech

CONQUÉRIR MARS, L'ULTIME FRONTIÈRE

Leonardo DiCaprio, qui il est vrai en a vu d'autres entre le naufrage du Titanic et les ours des Rocheuses, est maintenant prêt à partir à la conquête de Mars. Et à réellement fouler le sol poussiéreux de la planète rouge - pas comme Matt Damon qui ne l'a fait qu'à l'écran. Pour la star, comme pour un nombre croissant d'entrepreneurs, d'artistes ou de célébrités, Mars est la nouvelle frontière. Donald Trump souhaite y envoyer un équipage avant la fin de son mandat en janvier 2021, ce qui est clairement impossible. L'objectif officiel de la Nasa parle plutôt de la décennie 2030. Pour Thomas Pesquet, c'est « l'aventure technologique du siècle ». Il faut reconnaître qu'elle ne sera pas de tout repos. « La technologie actuelle permettrait certes d'envoyer un équipage vers Mars, mais plusieurs challenges restent à résoudre », insistent Jean-François Clervoy et Franck Lehot dans leur Histoire de la conquête spatiale (2). « La faible densité de l'atmosphère martienne nécessite de disposer de systèmes de freinage et d'atterrissage pour des vaisseaux bien plus lourds que les petits robots déposés jusqu'à présent », donnent-ils comme exemple de complication. De larges parachutes supportant des vitesses hypersoniques et des boucliers de freinage gonflables sont à l'étude. Sur place, les astronautes devront en outre se protéger des radiations et des poussières corrosives. Pour redécoller, il leur faudra fabriquer sur place le carburant nécessaire, peut-être à partir de l'eau, du méthane et de l'hydrogène disponibles. Si des hommes ont déjà mené des expériences d'isolement, une mission aussi longue et éloignée dans l'espace n'a encore jamais eu lieu.

Contrairement à ce qui s'est passé pour la Lune, la Nasa pourrait ne pas être la première à atteindre l'objectif. Les initiatives privées fleurissent. Plusieurs organismes sont en train de planifier une colonie humaine, parmi lesquelles Mars One, fondation créée par l'ingénieur néerlandais Bas Lansdorp. Plus de 200 000 candidats se sont portés volontaires, et après un premier écrémage il en reste encore 100, pour 24 places. Cette année, trois à quatre groupes doivent être recrutés à plein temps pour des entraînements qui feront l'objet d'une téléréalité - dont les revenus forment l'essentiel du business model. La conquête martienne sera peut-être, plus qu'un « business », une nécessité si les conditions de vie sur Terre devaient se dégrader plus vite que prévu. Dans le cadre d'un documentaire diffusé par la BBC, le célèbre physicien Stephen Hawking a récemment estimé que, s'ils veulent survivre, les humains devront quitter la Terre d'ici cent ans et coloniser une autre planète...

(1) « La pollution spatiale », Christophe Bonnal. Belin, 2016

(2) « Histoire de la conquête spatiale », Jean-Christophe Clervoy et Frank Lehot. Vuibert, 2015

Modifié par zx
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Le 03/07/2017 à 09:05, collectionneur a dit :

La SF nipponne inspire les chercheurs ? :

https://actu.gundam-france.com/2017/06/30/un-systeme-de-rentree-atmospherique-issu-de-zeta-gundam-teste-par-des-chercheurs/

La version réelle du Ballute est faite à partir d’un matériaux similaire aux couvertures et habits anti feu et mesure environ 80cm de diamètre.

EGG.jpg

Une OPA d’un site de fan sur une vraie technologie.

Je connais  les ballutes comme système freinage de bombes tirées d’avions rapides. L’idée est de faire un freinage plus progressif et moins violent qu’avec un simple parachute. Le gonflage est fait par l’air ambiant.

D’après Wikipedia, cela existe depuis 1958 :

https://en.wikipedia.org/wiki/Ballute

Ce qui est plus récent c’est l’utilisation comme bouclier thermique pour le retour sur terre d’un satellite.

Les  Allemands et les Russes ont faits des expérimentations avec un ballute conique. Le satellite de test a été retrouvé intact. Le ballute n’a pas été retrouvé.

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La pouponnière d'étoiles d'Orion surprend les astronomes (résultats de l'ESO) :

Citation

Previously, it was thought that all stars in a young nebulae were formed simultaneously. Now it appears that star birth happens in bursts, "and more quickly than had been previously thought," said the team.

Based on the brightness and colour of the stars in the Orion nebula, the team determined that three different groups of stars were born within a span of three million years.

On pensait auparavant que l'ensemble des étoiles d'une jeune nébuleuse étaient formées simultanément. Il semble désormais que la naissance des étoiles procède de bouffées, et plus rapidement que ce qui avait été envisagé d'après l'équipe.

En se basant sur la luminosité et la couleur des étoiles dans la nébuleuse d'Orion, l'équipe a établi que trois groupes d'étoiles distincts étaient apparus sur une période de trois millions d'années.

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