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Police, Gendarmerie, Pénitentiaire, Pompiers [infos only]


Akhilleus
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Messages recommandés

Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

Gruau et Thalès s’associent pour créer la voiture de police et de gendarmerie du futur.

Un coffre de toit optimisé pour une voiture hyperconnectée

Les deux grands groupes français ont créé un nouvel outil : le coffre de toit mobile et connecté. Selon nos informations, il comporte les communs avertisseurs sonores et lumineux, le système de lecture automatisé de plaques d’immatriculation (LAPI), ainsi que des moyens radio, mais aussi : un système de surveillance vidéo à 360 degrés (diurne/nocturne), une alarme de proximité, la possibilité de piloter un drone, un accès à des bases de données sécurisées ainsi qu’un partage de documents en haut-débit entre patrouilles.

Le module « Eiji » permettra de connecter en 4G privée les véhicules de patrouilles qui ne doivent pas subir de coupure réseau. L’équipement technique actuellement présent dans le coffre sera déporté sur le toit, améliorant la capacité d’emport des véhicules de patrouille.

 

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Quand ils vont prendre des cailloux sur le toit, c'est combien de millions qui vont partir en fumée?

 

https://www.thalesgroup.com/fr/monde/securite/press-release/une-nouvelle-solution-connectee-pour-les-vehicules-des-forces-de

Amusant le véhicule moitié police, moitié gendarmerie !

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17 hours ago, Patrick said:

Une plaque de blindage, un module coupe-feu/extincteur (molotovs) dans une cage grillagée de protection balistique, et on en parle plus. Pas le plus compliqué.

En fait autant re-carrosser la bagnole :bloblaugh:

Ce qui est étonnant ici c'est qu'ils manque de place dans un monospace 7 places!!! On peut supposer qu'il est acquis en config 5 places avec le gigantesque coffre ... il me semble qu'il fait 780L... et 702L VDA210 avec le rang deux coulisser au maximum vers l’arrière!!! plus de 1000L "en eau" ... tout en restant sous tablette.

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https://www.officierunjour.net/editoriaux/r%C3%A9ponse/

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Réponse du Colonel (er) Olivier SASTRE à l'attaché parlementaire d'un député LREM de Vendée.

A une petite remarque écrite sur Facebook (FB) par le Colonel (er) Olivier Sastre, l'attaché parlementaire d'un député LREM de Vendée croit malin d'insulter le colonel (er) Olivier Sastre qui évoquait simplement (et fort courtoisement) une petite imprécision sémantique dans le discours d'Emmanuel Macron lors des funérailles du Colonel Beltrame.

Devant le ton agressif voire insultant, on lira avec intérêt la réponse argumentée tout en finesse, sérénité et délicatesse de l'ancien commandant d'une Promotion de l’Ecole Militaire Interarmes (EMIA).

A. T. : Quel intérêt de s’adresser au Président de la République via Facebook excepté pour faire polémique ou travailler son ego ? 
Avec tout mon respect, j’espérais que votre rang était synonyme d’intelligence, aujourd’hui, je confirme que l’habit ne fait pas le moine...

 

Olivier Sastre Monsieur l’attaché parlementaire, 
Vous avez bien voulu me faire l’honneur de commenter une publication sur mon mur Facebook, laissant une question ouverte, celle de l’intérêt de ma démarche, et un constat subséquent, celui de mon intelligence déficiente. Je vous remercie d’avoir pris ce temps et vous prie d’excuser une réponse aussi tardive, qui n’est pas due à mon manque d’intérêt pour votre critique, mais au simple désir que j’avais, de profiter avec les miens du long week-end pascal. 

« Quel intérêt de s’adresser au Président de la République via Facebook excepté pour faire polémique ou travailler son ego ? » vous demandez-vous de façon liminaire, en regrettant d’emblée que, comme dans la plupart des démocraties, ce droit de commentaire public du discours public d’un homme public puisse faire jaillir une polémique, et de la même façon que ce commentaire puisse être bénéfique à mon ego. 
Ce droit de commentaire public, je l’enfourche parce que je pense sincèrement qu’une polémique, même vigoureuse, est une manifestation de bonne santé dans une démocratie, pour peu qu’elle soit constructive et qu’elle ne se focalise pas sur les hommes ou les femmes, mais bien sur les faits et les décisions qui peuvent avoir du poids dans la construction de l’avenir de notre pays. C’est le premier intérêt que je distingue dans le fait de m’être adressé au président de la République. Je suis navré que cela vous peine. 

Vous observerez avec moi, que je me montre touché par la solennité du discours du président. Il a rendu un très bel hommage au Colonel Beltrame, à sa famille et à ses compagnons d’armes et je le souligne. Il a mis un nom sur l’ennemi, clairement, courageusement et sans se cacher derrière son petit doigt. Plaçant le colonel Beltrame dans la lignée des grands Résistants, il en a fait un héros national et c’est une belle image.

En revanche, en faisant de cet officier de gendarmerie une figure qui nous exhorte à résister, je crois qu’il se trompe. Résister, c'est ce qu'ont été forcés de faire les Français qui voulaient chasser l'envahisseur nazi, parce que la montée de ce péril n'avait pas pu être jugulée quand elle aurait pu l’être.

De nombreux hommes politiques ont porté une très lourde responsabilité dans la défaite qui a d’abord été morale : adoption et diffusion d'un pacifisme irréfléchi entraînant des choix stratégiques inadaptés ( ligne Maginot), torpeur devant le réarmement de l’Allemagne, attentisme et coupable inaction devant la politique agressive du Reich, aveuglement diplomatique et dépréciation de la voix de la France promouvant la mentalité "munichoise", impréparation industrielle et humaine de la guerre... 
Aujourd'hui, nous nous trouvons encore dans la possibilité de combattre notre ennemi, sur notre sol comme à l’extérieur. Oui, nous sommes encore dans le temps du combat, et pas dans celui de la Résistance. Et quel que soit mon respect pour la Résistance (mes deux grands-pères ont été résistants, l'un d'entre eux déporté), je pense que la Résistance, c'est ce qui vient trop tard, quand on n'a pas eu le courage de combattre à temps. Or, il est encore temps et le chef des armées de la République ne doit pas s’y tromper.

Le président a présenté le lieutenant-colonel Beltrame comme un élève-officier de Saint-Cyr. Ce qui peut paraître un détail pour l’auditeur moyen de BFMTV, voire le bon bourgeois informé, n’en est pas un en vérité. L’Ecole Militaire Interarmes (EMIA), dont est issu cet officier valeureux est distincte de Saint-Cyr par son recrutement. Elle symbolise mieux qu’une autre l’élitisme du creuset républicain. Elle s’adresse aux sous-officiers et aux militaires du rang qui, recrutés par concours, peuvent ainsi servir comme officiers. Pour les meilleurs d’entre eux, c’est un peu comme si un fonctionnaire de catégorie C achevait sa carrière comme administrateur civil hors classe. C’est une école qui permet, à ceux qui n’ont pas eu la chance de faire une classe préparatoire aux grandes écoles, ou qui sont issus d’un milieu qui n’a pas favorisé leurs études de rattraper un train qu’ils n’avaient même pas entendu passer. 

Lorsque le Président de la République annonce qu’Arnaud Beltrame est saint-cyrien, il oublie que lui-même est fils de médecins, qu’il a fait de bonnes études à Henri IV avant de faire Sciences-Po Paris et l’ENA, de rejoindre l’inspection des finances, puis une banque d’affaires américaine. Se rend-il compte qu’en commettant cette erreur, que vous pensez vénielle, il affiche un profond mépris pour tous ceux qui sont devenus officiers sans être « sortis de Saint-Cyr ». Il raye d’un trait les quelque 25 000 officiers de recrutement « semi-direct » qui sont morts pour la France, avant Arnaud Beltrame. 
Alors, Monsieur l’attaché parlementaire, et c’est précisément le second intérêt de ma démarche : par fidélité à ce que fut Arnaud Beltrame, à l’Ecole qui l’a formé et dont il a été fièrement le major et le porte-drapeau, j’ai cru utile de replacer de vrais mots sur de vraies gens et de vrais choix. Et je l’ai fait en dehors de toute idée polémique, par esprit de justice et par goût de la vérité. 

Je passerai rapidement sur la perspective que vous évoquez et selon laquelle je travaillerais mon ego. Je connais trop peu le sabir des psychologues de comptoir pour avoir une idée de ce que « travailler son ego » peut signifier. Je viens d’un monde où seuls le groupe et sa cohésion valent. L’estime de mes chefs, la camaraderie de mes pairs et de mes subordonnés m’ont suffi jusqu’ici sans que j’aie à chercher le moindre assentiment dans le monde politique. Vous comprendrez que je reste sur cette ligne et que votre opinion m’importe assez peu.

J’en viens maintenant à un intérêt auquel vous n’avez peut-être pas songé. S’adresser au Président de la République de façon respectueuse, au nom de la vérité, a également l’avantage de faire sortir du bois des gens comme vous, ce qui renseigne assez bien sur les mœurs politiques. Vous pensez sans doute être un bon chien de garde de votre parti, la République en marche. Vous pensez le servir en montrant que vous veillez à ce qu’on ne commette pas le crime de lèse-majesté en s’adressant à votre président. Vous auriez pu réfléchir à ce que cette lettre pouvait apprendre au Président de la République là où vous n’avez songé qu’au Président de « La République en Marche ». Vous savez que la majorité parlementaire confortable de votre parti l’expose à suivre la pente de la facilité. De nombreuses critiques lui reprochent une personnification du pouvoir, un autoritarisme, une opacité dans les processus d’organisation interne (cf. l’élection de M. Castaner) et le recours facile au gouvernement par ordonnances, avec des députés formant une majorité « godillot » où le débat est occulté. 

Tout dans votre attitude vient donner corps à ces analyses et montrer combien elles sont fondées. C’est pourquoi, à tout prendre, je me demande si vous avez raison d’apparaître ainsi sur les réseaux sociaux pour décrédibiliser quelqu’un qui ne cherche qu’à rendre hommage à un camarade disparu héroïquement et à attirer l’attention du chef de l’Etat sur le manque de délicatesse et de précision de son discours. Les quelques lecteurs de ce « post » auront pu au passage se rendre compte que pour l’attaché parlementaire de la République en marche « L'esprit de parti abaisse les plus grands hommes jusques aux petitesses du peuple » comme l’avait remarqué La Bruyère, qui s’y connaissait en caractères.

Un petit parallèle me vient même à l’esprit un instant, avant que je le chasse : Auriez-vous courageusement voulu vous « payer » sans risque un colonel, comme vos chefs, MM. Macron et Castaner ne se sont pas privés de se « payer » le Général Pierre de Villiers, chef d’Etat-major des armées ? Je sais tout ce que cette hypothèse peut avoir d’immodeste pour moi, mais je vous la propose pour deux raisons : la première, c’est que le chef d’escadrons Pierre de Villiers a formé le lieutenant Sastre à Saumur de 1988 et 1989 et que cette proximité me permet de l’évoquer comme un clin d’œil. La seconde est que Pierre de Villiers est un grand soldat, un grand Français, un grand Vendéen, dévoué au service de sa Patrie, et que vous avez eu tort de traiter par le mépris et par l’insulte.

Vous aurez sans doute apprécié que je vous laisse le bénéfice du doute en employant à votre intention les mots « grands hommes » quoique vous n’ayez pas eu pour moi la même libéralité. Du haut de vos certitudes d’attaché parlementaire, il vous a semblé de bon aloi de mettre en doute mon intelligence. Je ne vous en veux pas : je ne m’en sers plus guère, surtout sur les réseaux sociaux où elle est d’une faible utilité. J’ai beau savoir depuis longtemps que « passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet », je n’en ai pas moins de peine pour vous. Ne sachant qui vous étiez, je suis allé me promener sur votre mur où vous pensez mériter les prébendes que vous octroie le député Pierre Henriet pour l’assister.
 J’y ai découvert sous votre plume : 
- le 15 décembre 2017 : « Il y a 51 ans, l’un des plus grand visionnaires que le monde moderne est connu nous quittait » (il s’agit de Walt Disney, j’espère que tous l’avaient reconnu) 
- Le 13 décembre 2017 : « Et si on prenais le temps de réfléchir… » 
- Le 15 novembre 2017 : « … la cathédrale de Luçon s’habillera bientôt de ses plus beaux atouts de lumière… » Vous vouliez sans doute parler d’atours : la belote vous aura trompé. 

Je ne vais pas plus loin, car je suis accessible à une forme de mansuétude, de la même façon que vous devriez l’être à une forme de modestie. 

Je vous souhaite bien le bonsoir.

Source et diffusion : 

* ASAF : https://www.asafrance.fr/item/reponse-du-colonel-er-olivier-sastre-a-une-petite-remarque-ecrite-sur-facebook-fb-par-l-attache-parlementaire-d-un-depute-lrem-de-vendee.html

* AGORA VOX : Assassinat du colonel Beltrame : un colonel remet à sa place un attaché parlementaire « en marche »

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/assassinat-du-colonel-beltrame-un-203165?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+agoravox%2FgEOF+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen%29

 

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  • 2 weeks later...

France Culture et la vidéo surveillance ... toujours aussi intéressant.

A écouter ou réécouter par ici https://www.franceculture.fr/societe/la-videosurveillance-un-vrai-bluff

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La vidéosurveillance, un vrai bluff

Superfail | Sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy dès 2007, la vidéosurveillance a connu un succès grandissant en France. Mais aujourd'hui, que représente vraiment cette promesse sécuritaire ? Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, dresse un bilan sans appel et dénonce ce « bluff technologique ».

La vidéo-surveillance est la panacée en matière de sécurité : elle fait reculer le crime, les délits, les incivilités, en tout cas selon Nicolas Sarkozy qui défendait ce système dès 2007 quand il était alors président de la République. 

Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de Sociologie) a réalisé une vaste enquête dans trois villes françaises emblématiques et publie son constat sans appel dans Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, aux éditions Armand Colin.

...

 

 

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Gros b.... a la frontière franco-italienne ce week-end. Après les barrages des identitaires français, les antifa italiens ont débordé les contrôles de la gendarmerie :

https://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/des-antifascistes-italiens-forcent-un-barrage-de-gendarmerie-apres-l-operation-des-identitaires-au-col-de-l-echelle_2718140.amp

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  • 3 weeks later...
5 hours ago, Teenytoon said:

Et j'ai malheureusement la conviction profonde que ce n'est ni la première, ni la dernière fois qu'un tel dysfonctionnement est survenu/surviendra encore.

Malheureusement ça arrive régulièrement des erreur de régulation, mais souvent c'est beaucoup moins flagrant et moins grave... C'est tout le probleme des cas non pris au sérieux pour tout un tas de raison, parfois bêtement par le manque de conviction de l'appelant.

Là ou il y a une faute évidente ici c'est que normalement la standardiste ne doit pas faire le filtrage ... si l'appelant demande a parler a un médecin régulateur parce qu'il a besoin d'un médecin c'est au médecin de décider ou pas de prendre l'appel et des suites. Le standard sert avant tout a alléger la part administrative du travail - prise d'infos de localisation etc. - et a s'occuper des appel qui ne recquiert pas la régulation par un médecin, comme les appels pour connaître la pharmacie de garde etc.

Pourquoi la standardiste s'est retrouver à filtrer mystère. Même si elle pense que le cas n'est pas urgent elle peut toujours mettre en attente qu'un régulateur trouve le temps de prendre l'appel dans une minute ou deux.

Sinon ...

  • Entre la quantité d'appel pour faire chier, rarement sanctionné...
  • L'affluence des appels à certaines heures qui saturent les médecin régulateurs...
  • La fatigue des personnel de santé qui se retrouvent a gérer tout ce que les autres ne veulent pas faire...
  • Les innombrable appels alarmiste pour une quinte de toux ... lié essentiellement au désengagement de la médecine de ville des soin "urgent", de nuit etc. Quand j'étais môme il y avait un service de médecin "de garde" qui était disponible n'importe quand pour se déplacer dans des délai étonnamment court ... genre moins d'une heure. Aujourd'hui quand ce service est dispos, dans les grande ville c'est souvent 2 ou 3h d'attente mini.

Malheureusement on est souvent sur la corde raide.

Le pire dans cette histoire c'est la ministre qui se défausse sur la standardiste en expliquant que l’hôpital a tous les moyen qu'il faut pour faire fonctionner parfaitement les SAMU ... dans genre y en a qui ont honte de rien...

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

qu'un régulateur trouve le temps de prendre l'appel dans une minute ou deux.

Tu viens juste de mettre le doigt sur le cœur du problème.

En période creuse c’est 5 à 10 min « minimum » d’attente. La moitié du temps c’est 20 min et on a régulièrement des pics à 40 ou 45 min d’attente avant d’avoir un médecin régulateur au téléphone pour les cas censés être non urgent. 

La conséquence c’est que les ARM (Assistant de Régulation Médicale) en viennent à prendre des décisions eux mêmes pour les cas qu’ils jugent non urgents afin de désengorger la file d’attente. 

Ca arrange tout le monde, médecins régulateurs compris, sauf que c’est du « non écrit » et que c’est du travail sans filet. Le jour où il y a un problème, l’ARM se retrouve tout seul à dire qu’il n’a pas suivi la procédure parce qu’on fait comme ça au quotidien pour arranger le médecin. Et là, ça m’étonnerait que le doc vienne dire « oui oui elle a raison ». 

Il y a 5 heures, g4lly a dit :

l’hôpital a tous les moyen qu'il faut pour faire fonctionner parfaitement les SAMU ..

Ça c’est un mensonge éhonté. Tant au niveau des centres d’appel que des équipes opérationnelles sur le terrain. Pour le cas que je connais on a six équipes SMUR à disposition pour 1,5 million d’habitants sur le département. Et la moyenne du temps d’attente avant d’avoir la décision du régulateur c’est autour de 20 min à 30 min. 

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Révélation

 

https://mobile.twitter.com/CRSI_Paris/status/996064483465363456/photo/1

retex tactique : attentat PARIS 

Police appellée arrive sans rien savoir de précis. Le gars se jette sur eux sans dire «Allah Ackbar» ils ignorent qu’ils sont face à un terro. Alors qu’il est au contact, ils tentent de le taser 

Échec. Un policier tombe. L’autre recule et tire alors que le mec est sur lui et lui tombe dessus; le couteau, cassé, est enfoncé dans le gilet pare-balle.

Bref, un miracle.

Il faut rappeler aux FTSI que face à un type lancé avec un couteau c’est feu direct, parfaitement autorisé en droit. 

Thiebault de Montbrial, avocat 

 

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Mort de Naomi Musenga, l’enfer des trois opératrices accusées à tort

L’une des trois femmes désignées à la vindicte populaire sur Twitter et menacées de mort a dû déménager en urgence dans une autre région.

Le Monde | 15.05.2018 à 21h46 • Mis à jour le 15.05.2018 à 23h30 | Par Anne-Sophie Faivre Le Cadre

Trois photographies et un appel à la mort. Dans un message posté jeudi 10 mai, un utilisateur du réseau social Twitter divulgue les coordonnées de Céline F., une personne présentée comme étant l’opératrice du SAMU ayant répondu avec dédain à Naomi Musenga, quelques heures avant qu’elle ne meure. Nom, prénom, adresse, téléphone : aucune information personnelle n’est épargnée. Trois clichés accompagnent le tweet : l’un d’entre eux est une photo de famille souriante montrant la jeune femme entourée de son mari et de ses deux enfants en bas âge. Aucun de leurs visages n’est flouté. « N’hésitez pas à la contacter pour lui souhaiter de mourir très vite », conclut le message.

Ce message livre à la vindicte des réseaux sociaux une jeune femme qui n’est pas l’opératrice s’étant moquée de Naomi Musenga. Il constitue, dans tous les cas, une incitation à la haine, condamnée par la loi. En arrêt maladie le jour du drame, Céline F. n’était pas même présente dans les locaux du SAMU.

Sur le réseau, les insultes s’enchaînent et se comptent par milliers. Le compte Twitter ayant diffusé la fausse information est resté actif jusqu’à dimanche soir — soit quatre jours après la publication du message. Une éternité qui laisse aux noms et aux photos le temps d’être partagées par centaines, et vues par millions. A l’agitation virtuelle des réseaux sociaux succèdent des menaces bien réelles pour la victime et qui vont au-delà du choc émotionnel, déjà violent. D’après une source de la gendarmerie locale suivant de près le dossier, Céline F. n’a pas pu rentrer chez elle le soir de la publication du tweet car « deux individus menaçants étaient postés à la porte de son domicile ».

« Depuis cette histoire, je vis dans le flou »

Depuis, elle a dû déménager en urgence dans une autre région ; menacés, ses deux enfants ont été contraints à la déscolarisation. « Ils n’iront pas à l’école avant septembre », soupire leur mère. La jeune femme, traumatisée par le cataclysme, a décidé de ne plus jamais exercer la profession qui fut la sienne pendant cinq ans. « On fait du quarante appels de l’heure, et quand on arrive à faire deux pauses pipi dans la journée, on est contents. On ne peut plus travailler dans ces conditions. Il y a eu un drame et c’est dommage qu’on doive en arriver là pour être entendus. » Que fera-t-elle, alors, quand son congé pour accident professionnel prendra fin et que le flot des insultes se sera tari ? « Je ne sais pas. Depuis cette histoire, je vis dans le flou. »

Peu après avoir dévoilé l’identité de Céline F., ce même utilisateur de Twitter a diffusé l’identité d’une autre opératrice du SAMU, Sylvie L. Au téléphone, la voix de cette femme — qui n’est pas non plus celle qui a reçu l’appel de Naomi Musenga — est pleine de larmes, s’arrête, se brise.

« Je dors deux heures par nuit, je me réveille en pleurs, je suis au bout du rouleau. J’ai 57 ans, mon mari ne veut pas que je sorte seule — il a peur, lui aussi. Je ne sais pas comment je tiendrai le coup. On ne peut pas sortir indemne de ces calomnies. »

Pourtant, à la différence de Céline F., Sylvie L. n’a pas cessé de travailler : « Continuer ce boulot, c’est la seule chose qui me permette de tenir et de ne pas m’effondrer. »

« On me souhaite de mourir carbonisée dans ma voiture »

Les photos qui accompagnent le tweet dénonçant Sylvie L. sont celles d’une troisième opératrice du SAMU, Emilie L. Elle non plus n’était pas là le jour du drame. Elle non plus n’a rien à voir avec ce qui est arrivé à Naomi Musenga. Mais des milliers de messages, sur Internet, l’accablent. « On me souhaite de mourir carbonisée dans ma voiture, d’être séquestrée et battue à mort, de crever comme un animal », égrène-t-elle. « On me traite de fasciste, on me dit que la haine se lit sur mon visage. » Depuis la publication de ses photos, Emilie L. ne dort plus et vit dans la peur. « J’ai dû prendre des médicaments, je n’avais plus le choix, souffle-t-elle, je suis terrifiée. Je n’ose même plus faire les courses. »

Dimanche 13 mai, alors qu’elle était au restaurant avec son compagnon et sa petite fille de 5 ans, des clients ont sorti leur téléphone portable et l’ont montrée du doigt. Prisonnière en sa propre maison, elle ne sort plus. Le déferlement a eu raison de son amour du métier. « Je n’ai plus envie d’exercer ce boulot, que j’aime tant. J’ai toujours bataillé pour être une fille droite, juste, indépendante, serviable. Tout ça pour être écrasée comme une merde. Tout ça pour une faute que je n’ai pas commise. »

Emilie L., Sylvie L. et Céline F. ont porté plainte auprès de la gendarmerie ; l’auteur des tweets reste pour l’heure non identifié.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/15/mort-de-naomi-musenga-l-enfer-des-trois-operatrices-accusees-a-tort_5299486_3224.html

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Condamnation record de la France pour une bavure policière

La France devra verser plus de 6,5 millions d'euros à Abdelkader Ghedir, victime d'un coma après son interpellation en 2004 dans une gare de région parisienne.

La Cour européenne des droits de l'homme vient de condamner la France à verser plus de 6,5 millions d'euros à Abdelkader Ghedir, victime d'un coma après son interpellation en 2004 par des agents de la sûreté ferroviaire et des policiers dans une gare de la région parisienne.
Une décision de justice historique

14 ans après, il reste paralysé et totalement dépendant. C'est une décision de justice historique, une condamnation à une compensation record pour des "traitements inhumains et dégradants" infligés à l'un de nos concitoyens : la France va devoir verser 6 539 950 € à Abdelkader Ghedir, cet homme victime de violences de la part d'agents de sûreté de la SNCF et de policiers lors de son interpellation, violences qui l'ont plongé plusieurs mois dans le coma, mais pour lesquelles la justice française n'avait finalement rendu que des non-lieu, lui demandant même de rembourser les indemnisations perçues.

    Jamais l'Etat français n'avait été aussi lourdement condamné par la CEDH
    Me Than Dit Dieudonné, avocat de la victime

"La Cour européenne des droits de l'homme vient d'en prendre le contre-pied et ce n'est que justice", se réjouit Me Thuan Dit Dieudonné, avocat au barreau de Strasbourg, qui le défendait devant la Cour aux côtés de son collègue parisien Me Ursulet. "Jamais l'Etat français n'avait été aussi lourdement condamné par la CEDH".  

Soupçonné à tort et passé à tabac

Les faits remontent à novembre 2004 et se déroulent en gare de Mitry-Villeparisis en Seine-et-Marne. Abdelkader Gedhir est originaire de Villepinte, il a 21 ans, il erre dans la gare, est alcoolisé. Les agents du SUGE (Service de Surveillance générale), la police ferroviaire, le soupçonnent, à tort, d'avoir jeté des cailloux sur les trains, le contrôlent puis l'arrêtent de manière particulièrement musclée, en le précipitant à terre.

Alors qu'il est couché au sol, menotté dans le dos, l'un des agents lui porte un cou de genou au visage; un témoin évoque un coup de matraque lors de sa remise aux policiers. Une vingtaine de minutes plus tard, alors qu'il est conduit en garde à vue, il perd connaissance, tombe dans le coma, et lorsqu'il en sort  trois mois plus tard, il est souffre de nombreuses séquelles neurologiques, paralysé par une double hémiplégie et une incapacité partielle permanente estimée à 95%.
La France n'a pas fait appel

L'information judiciaire à l'encontre des agents s'est conclue par un non-lieu, confirmé en appel puis en cassation. Agents de la SNCF et policiers se sont renvoyés la responsabilité, les versions divergeaient : ce non lieu constitue "un défaut d'explication satisfaisante et convaincante à l'origine des blessures constatées" avait jugé la Cour dès 2015, estimant "le faisceau d'indices suffisant" pour condamner la France pour traitement inhumain et dégradant. Donnant 6 mois au gouvernement et à la victime pour s'accorder sur une indemnisation. Ce ne fut pas le cas. D'où une nouvelle audience et ce deuxième arrêt au titre de la satisfaction équitable, en février 2018. La France avait trois mois pour demander un renvoi devant la Grande chambre de la CEDH, elle ne l'a pas fait.
Une condamnation lourde, pour une vie brisée

Aujourd'hui le gouvernement "prend acte de l'arrêt et va s'y conformer", en versant d'ici le 15 août les 6,5 millions d'euros pour l'ensemble des préjudices subis, moral et surtout matériels, les frais d'assistance sont très importants depuis 14 ans. Abdelkader Ghedir, sous tutelle, est toujours cloué dans un fauteuil et a besoin d'aide pour chaque geste. Il pourra maintenant s'acheter une maison équipée et accessible pour soulager son quotidien, rémunérer des personnes qui pourront l'assister 24h/24. La condamnation est lourde, y compris pour les contribuables, mais elle est proportionnelle au long feuilleton judiciaire qui a finalement conduit la France à devoir assumer ses responsabilités, et surtout au drame qui s'est joué ce 30 novembre 2004 et qui a brisé à jamais la vie d'un jeune homme, aujourd'hui âgé de 35 ans.

 

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Des profs en sortie scolaire à Paris dénoncent les propos discriminants d’un policier

La préfecture de police de Paris a ouvert une enquête interne. Le Défenseur des droits a été saisi jeudi soir par les enseignants.

Le Monde | 01.06.2018 à 14h45 • Mis à jour le 01.06.2018 à 16h23 | Par Cécile Bouanchaud

Les élèves du collège Barbara, à Stains (Seine-Saint-Denis), garderont un souvenir amer de leur sortie scolaire à Paris. Venus en voisins pour découvrir le 5e arrondissement et son histoire, la quarantaine d’élèves de sixième « ont été victimes de propos discriminants et insultants de la part d’un représentant des forces de l’ordre », font savoir les personnels de l’établissement dans un communiqué publié jeudi 31 mai.

Le même jour, dans la soirée, les enseignants présents lors de cette visite ont saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, pour dénoncer le comportement du fonctionnaire de police. Comme le permet la procédure, ils ont réalisé leur signalement sur Internet pour « discrimination par personne dépositaire de l’autorité publique ». La préfecture de police de Paris fait savoir au Monde qu’une « enquête interne a été diligentée dès que les faits ont été dénoncés ». Et d’ajouter : « Il en sera tiré toutes les conséquences à l’issue de l’enquête. »

Le Défenseur des droits a également été saisi jeudi soir par les enseignants qui ont publié un résumé des faits sur Internet. « Notre équipe de juristes va désormais instruire cette affaire », précise l’institution, qui peut, au terme de son enquête, « recommander aux autorités d’éventuelles sanctions disciplinaires ».

« Avec moi, c’est direct au commissariat »

« Cela s’est passé dès le début de notre sortie », regrette Charlotte Gouillé, qui faisait partie des six membres du collège qui encadraient la sortie scolaire des élèves âgés d’une douzaine d’années. Après avoir longé la Sorbonne, le groupe s’est retrouvé sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où des forces de l’ordre étaient déployées, en vue d’une visite du préfet de police de Paris, Michel Cadot.

« A la vue des armes des agents de police, comme tout enfant de 12 ans, nos élèves ont été impressionnés et ont demandé aux policiers s’ils s’agissaient de vraies armes », détaille le communiqué des enseignants du collège Barbara, précisant qu’un des enfants, « sans aucune provocation », a mimé un pistolet pointé vers le ciel.

C’est là que la situation ce serait tendue. Selon les professeurs, l’un des trois fonctionnaires de police a tenu des propos « peu corrects » à l’enfant en question, rapporte Charlotte Gouillé, professeure de mathématique au collège. « Je m’en bats les couilles que tu sois mineur, avec moi, c’est direct au commissariat ! », aurait lancé le policier, selon le communiqué, qui précise qu’un autre fonctionnaire de police a appelé les enseignants à « éduquer » leurs élèves.

« Monnaie courante »

Charlotte Gouillé décrit des élèves « apeurés et choqués ». Alors qu’elle se chargeait de les conduire en dehors du parvis, deux enseignants sont allés à la rencontre des policiers pour récupérer les informations nécessaires, afin de déposer une main courante. « Ce dernier dissimule son matricule à l’aide de son arme et menace nos deux collègues de les embarquer », rapporte l’établissement dans son communiqué, qui ajoute :

« Il revendique ses propos en affirmant que nos élèves “ne sont pas éduqués”, qu’il sait “d’où ils viennent”, insinuant que ce sont des délinquants, et que nous ne venons “pas du même monde qu’eux” et nous ne pouvons donc “pas savoir de quoi ils [nos élèves] sont capables”. »

« Une situation de discrimination qui est malheureusement monnaie courante », regrette Charlotte Gouillé, qui rappelle l’affaire survenue en 2016 au Musée d’Orsay, où des élèves du lycée Utrillo, « voisin de notre établissement », ont été stigmatisés par le personnel du musée. En 2017 déjà, elle se souvient que son groupe d’élèves avait été « mal reçu » par les surveillants du Musée du quai Branly, qui leur avaient reproché « injustement » d’être trop bruyants.

Charlotte Gouillé assure qu’il n’est pas question de stigmatiser l’ensemble de la police nationale, c’est d’ailleurs ce que les enseignants ont, dit-elle, expliqué aux élèves lors de la pause déjeuner où les conversations étaient rythmées par les faits survenus dans la matinée.

Le personnel du collège s’est réuni vendredi pour réfléchir aux suites à donner à cette affaire. Ils attendent désormais « des excuses claires de la part du policier » et « des explications de la préfecture de police de Paris ».

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/06/01/des-enseignants-en-sortie-scolaire-a-paris-denoncent-les-propos-discriminants-d-un-policier_5308235_1653578.html

  • Confus 1
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  • 1 month later...

Petit rappel de l'affaire Benalla ...

1)

  • Alexandre Benalla, garde du corps de Macron puis conseillé du chef de cabinet de l’Élysée. Gendarme réserviste ... selon l'essor.
  • Vincent Crase, salarié de LREM. Gendarme réserviste.

Sont autorisés par le chef de cabinet de l’Élysée a aller sur leur jours de congé, pour aller au nom de la présidence, aller observer les manifestations du 1 mai au sein des FdO

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Selon nos informations, le premier mis en cause, Alexandre Benalla, recruté au titre des spécialistes (article L4221-3  du code de la défense) n’a pas été convoqué depuis 2015. Le deuxième, Vincent Crase, est chef d’escadron de réserve depuis 2013 et est un réserviste issu de la conscription qui a effectué son service national comme officier dans l’armée de l’air. Sollicité par L’Essor, il n’a pas répondu à notre appel.

2)

Ces deux personnes, en congé ce jour là, et sans fonction de police quelconque ... déguisés en policier - casque anti émeute siglé, brassard police - finissent par donner des ordres aux Gendarmes et CRS ... puis par molester des manifestant.

Sur les site de forum de CRS ou GM ... ont expliqué de l'autorité tacite de la présidence est telle ... qu'un gendarme ou un CRS même gradé n'oserait jamais contester les actes ou propos d'une personne badgé "présidence". Un commissaire a déjà fait les frais du sans gêne de Benalla ... étant dégagé manu militari du chemin du candidat en campagne.

3)

Le chef de cabinet a vent des faits juste après ... notamment que les deux personnages ont été identifié et filmé.

Il en parle au chef de l'état ... ils conviennent d'une mis a pieds de 15 jours puis réintègre Benalla. Craze a été mise a pied 15 jours LREM.

3)

Via les réseau sociaux les vidéos font choux gras ... et le procureur est obligé d’enquêter.

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Ce jeudi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour “violences par personne chargée d’une mission de service public” et “usurpation de fonctions“, et “usurpation de signes réservés à l’autorité publique”, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne.

Gérard Colomb a priori pas plus au courant que ca ... ou faisant comme ci.

Il faut savoir que les membre de l'autorité public ont obligation de dénoncer les crimes délit ou infraction dont il sont témoin. Donc tout ceux qui ont su et qui n'ont rine dit sont mouillé.

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Enfin, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, a annoncé au Sénat avoir saisi l’inspection générale de la police nationale pour “préciser quelles sont les règles pour l’accueil et l’encadrement de ces observateurs et, s’il en existe, de vérifier dans ce cas précis qu’elles ont été mises en oeuvre”. “Ces deux personnes n’avaient aucune légitimité pour intervenir”, a également souligné le ministre de l’Intérieur.

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Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sera auditionné au Sénat “dans les premiers jours de la semaine prochaine” au sujet de l’affaire Benalla, ce collaborateur d’Emmanuel Macron filmé en train de frapper un homme, a annoncé vendredi la commission des lois.

 

Concernant l'article 40 de code de procédure pénale.

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L'obligation de dénonciation des fonctionnaires prévue à l' article 40, alinéa 2 , du code de procédure pénale est une véritable obligation juridique et concerne les fonctionnaires au sens large du terme, c'est-à-dire l'ensemble des agents de droit public (Militaires, contractuels,...). Les fonctionnaires doivent donc dénoncer les infractions qu'ils découvrent dans l'exercice de leurs attributions légales et réglementaires et plus largement les infractions dont ils ont connaissance à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions.

En effet, l'alinéa 2 de l'article 40 du code de procédure pénale modifié par la Loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 - art. 74 JORF 10 mars 2004 dispose que « (...) Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »

Cependant le code pénal ne prévoit pas de sanction pénale en cas de non-dénonciation et seule la responsabilité pénale du fonctionnaire pourrait être éventuellement recherchée sur le fondement de la complicité par abstention ou sur le fondement de certains textes limitant l'impunité du spectateur inactif.

 

Le blindé des Fdo ... un article de l'Essor de la Gendarmerie.

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Le difficile choix du successeur des blindés de la Gendarmerie

Avec l’opération de maintien de l’ordre à Notre-Dame-des-Landes, au printemps, les véhicules blindés à roues de la Gendarmerie (VBRG) ont à nouveau rappelé leur utilité. Un retour en grâce salué par le patron des gendarmes, Richard Lizurey, en marge d’une interview à Ouest-France, rapportée sur le blog “Lignes de défense”, ce mardi 17 juillet.

“Ils nous ont été bien pratiques pour dégager les départementales bloquées par les zadistes et pour démonter plus de 210 barricades au total, explique, selon le quotidien régional, le directeur général. L’un des VBRG a été sérieusement endommagé car il s’est retrouvé bloqué dans une barricade enflammée. L’équipage a eu très très très chaud, littéralement. Celui-là, je ne suis pas sûr qu’on le récupère. Des pièces détachées peut-être.”

Un retour sur les feux de la rampe qui pose avec acuité la question de la modernisation de la capacité blindée des gendarmes. En 2005, les députés pointaient déjà des véhicules “hors d’âge”. Leur nombre a depuis chuté, de 153 il y a treize ans à 84 aujourd’hui, la faute notamment à l’entretien complexe d’un véhicule conçu en 1969 par Berliet, racheté par le constructeur Renault à la fin des années 1970. En clair, les pièces de rechange manquent.

Un budget de 42 millions d’euros

Le renouvellement des engins blindés de la Gendarmerie est estimé par le ministère de l’Intérieur à environ 42 millions d’euros, une enveloppe à ce jour non-financée, notait en mars la Place Beauvau. Les besoins sont toujours estimés à une centaine d’exemplaires dans l’Arme.

“En outre-mer, le niveau de violence auquel sont confrontés les militaires de la Gendarmerie ainsi que la dégradation rapide des situations de crise imposent le maintien d’une capacité blindée composée essentiellement d’engins lourds, relève le ministère de l’Intérieur. En métropole, la capacité blindée pourrait s’appuyer à la fois sur une composante lourde et sur une plus légère afin de répondre à la totalité des besoins et ainsi offrir une plus grande souplesse d’emploi.”

“On ne va pas lancer un nouveau programme mais on travaille sur des options, explique à Ouest-France Richard Lizurey. Soit les refaire, les remotoriser. Soit acheter sur étagère et les adapter au maintien de l’ordre. Une des pistes, ce sont des véhicules de l’avant blindé de l’armée de Terre. J’ai besoin qu’on me rajoute une lame devant. Il y a des travaux en cours sur cette option.”

La Défense attend en effet dans les prochaines années – la moitié du millier d’unités commandées doit être livrée d’ici 2025 – le successeur de son véhicule de l’avant blindé, (VAB) le nouveau véhicule blindé multi-rôles (VBMR) Serval. Pour autant, cette solution économique ne remporte pas tous les suffrages. “Les retours récents montrent que les véhicules de l’avant blindé ne peuvent pas être équipés de la même lame qui équipe les véhicules blindés à roues”, regrette auprès de L’Essor le général (2S) Bertrand Cavallier, fin connaisseur du maintien de l’ordre.

L’équation à résoudre pour les gendarmes n’est pas évidente. Ils n’ont pas forcément besoin des capacités de transport de tels engins. Mais, menace terroriste oblige, ils se doivent d’avoir des véhicules dotés d’un meilleur blindage qu’actuellement, capable par exemple de résister à un tir de fusils d’assaut Kalachnikov. Affaire à suivre.

 

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

 Ces deux personnes, en congé ce jour là, et sans fonction de police quelconque ... déguisés en policier - casque anti émeute siglé, brassard police - finissent par donner des ordres aux Gendarmes et CRS ... puis par molester des manifestant.

 Sur les site de forum de CRS ou GM ... ont expliqué de l'autorité tacite de la présidence est telle ... qu'un gendarme ou un CRS même gradé n'oserait jamais contester les actes ou propos d'une personne badgé "présidence". Un commissaire a déjà fait les frais du sans gêne de Benalla ... étant dégagé manu militari du chemin du candidat en campagne.

:blink:
Ils se sont crus dans "Le parrain" ou quoi?

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il y a 32 minutes, LBP a dit :

Des petits chefs, on en connait tous.

Ça va bien au-delà pour le coup... On est à la limite de l'usurpation d'identité, dans l'abus de pouvoir caractérisé, avec à la clé des agressions physiques...

Demain je me déguise en gendarme et je vais demander leurs papiers aux gens avec un faux accent du sud, tu vas voir ce qui va m'arriver...
Pourtant je sais démonter un Sig 2022 aussi vite qu'un maréchal des logis chef! J'ai appris sur Youtube...

:rolleyes:

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une petite frappe bien traitée quand même pour ne pas dire récompensé pour son acte de "bravoure " !

Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron, serait, selon Le Monde, logé depuis le début du mois de juillet, le 9 pour être précis, dans une "dépendance de l'Elysée" située quai Branly dans le VIIe arrondissement de Paris, et ce alors qu'il avait été mis à pied quelques semaines auparavant.

Le jeune homme habitait à Issy-les-Moulineaux, dans les Haut-de-Seine avant de déclaré ce domicile. Le quotidien Le Monde informe par ailleurs, que 63 logements de fonction dépendants de la présidence sont situés au niveau du Quai Branly. Enfin, toujours d'après les informations dévoilées par Le Monde, Alexandre Benalla disposait de nombreux avantages, parmi lesquels, une voiture avec chauffeur.

il y a autre chose derrière c'est trop incroyable !

 

Modifié par Lezard-vert
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