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La gendarmerie a testé l’Alpine A110

La production d’Alpine et de son A110 deuxième du nom se porte bien. De quoi donner des envies de test à la Gendarmerie ?

Dans un post sur un réseau social (voir lien ci-dessous), la Gendarmerie de l’Aude explique avoir eu la possibilité d’essayer la nouvelle génération d’Alpine A110. Ce post est explicite : « Ce petit bijou de technologie est doté d’une motorisation qui développe 252 chevaux, soit un peu moins que la Mégane RS (280 cv), mais son moteur central arrière et un entraînement par propulsion la rendent particulièrement agressive et performante en terme de pointe de vitesse et de comportement routier. Les essais se sont révélés concluants mais …… [sic] Nos cartes carburant ne sont pas dimensionnées. Nous nous sommes donc résignés à la restituer au concessionnaire. Peut être la reverrons nous un jour sur nos autoroutes !! [sic] ».

Finances publiques

Pas assez de budget donc pour rouler en A110. Et peut-être une partie remise à plus tard, lorsque les finances publiques le permettraient ?

Une affaire d’image

Sur l’image diffusée par la Gendarmerie de l’Aude (voir lien ci-dessous), outre la plaque d’immatriculation masquée, on remarque la présence (indispensable ?) d’un gyrophare.

L’avis de Leblogauto.com

Communication quand tu nous tiens. Le clin d’œil à l’histoire liant la Gendarmerie nationale à l’Alpine A110 est bien vu et bien joué de la part de la Gendarmerie de l’Aude !

https://www.leblogauto.com/2019/04/gendarmerie-a-teste-lalpine-a110.html

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C'est chez moi mais je ne l'ai pas vu sur l'autoroute :bloblaugh:

Sinon, les gendarmes vauclusiens ont eu de la chance. Un gus a tiré des rafales dans deux quartiers et tenté d'écraser un gendarme. Il a été arrêté le lendemain par le GIGN :

http://leparisien.fr/amp/faits-divers/vaucluse-un-homme-tire-a-la-kalachnikov-et-tente-d-ecraser-un-gendarme-28-04-2019-8061876.php

Modifié par collectionneur
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  • 2 weeks later...

dans la foulée :

Des policiers témoignent: «On est obligé d’accepter des instructions illégales»

https://www.mediapart.fr/journal/france/130319/des-policiers-temoignent-est-oblige-d-accepter-des-instructions-illegales?page_article=1

"Or, depuis le début des manifestations des gilets jaunes, s’insurge l’officier, « les consignes sont les suivantes : placer systématiquement les gilets jaunes arrêtés en garde à vue. Il s’agit souvent d’arrestations préventives. C’est-à-dire qu’en termes de droit, rien n’est respecté. Dans le mail que nous avons reçu, il est écrit noir sur blanc que l’état-major ordonne que la garde à vue doit être systématique. C’est complètement illégal »."

"Il n’est pas le seul à avoir refusé d’appliquer ces directives. Faute d’être entendu par ses supérieurs, Thomas*, 34 ans, a dû s’arrêter pour épuisement professionnel, ne supportant plus d’« enfreindre la loi, alors qu[’il est] là pour la faire respecter »."

"Le 8 décembre, par exemple, plus de la moitié des 820 personnes mises en garde à vue ont fait l’objet d’un classement sans suite. Et sur les 264 personnes présentées à un magistrat, 160 ont reçu un simple rappel à la loi, acte qui n’est pas inscrit sur le casier. « Ce jour-là, précise Thomas*, on a dû entasser les gens. Alors que notre commissariat a 16 places en cellules, on y a placé plus de 30 personnes. Et sur ces 30, 25 ont fait l’objet d’un classement sans suite. »  "

"« C’est une entrave aux droits fondamentaux : les arrestations préventives se poursuivent par des gardes à vue abusives. On pourrait dire que les gilets jaunes, c’est un peu la goutte d’eau… », poursuit Thomas*. Depuis un an et demi, les effectifs se réduisent. Sur les 17 OPJ initiaux du service, il n’en reste plus que 6. "

"Les syndicats Alliance et Unité SGP-FO ont réagi dans des tracts, dénonçant le « burn out » des OPJ. Ils demandent le recrutement d’officiers supplémentaires et la diminution de la capacité d’accueil des gardes à vue. « Des tracts, c’est tout ce qu’ils savent faire, estime Thomas*. Ils n’ont pas compris que ce sont les ordres, la politique en matière de maintien de l’ordre qu’il faut changer pour que l’OPJ puisse retrouver sa mission initiale. Mais le syndicalisme policier, c’est un syndicalisme de jaunes. Ils sont dans un consensus perpétuel avec la hiérarchie, en échange d’avancements de carrières. À mon sens, c’est de la corruption. »

Sylvain* et Thomas*, qui ont préféré parler sous couvert d’anonymat, savent que leurs témoignages déclencheront une enquête en interne pour retrouver ceux qui ont « osé contester la hiérarchie ». Ils rappellent le sort réservé à Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi, syndicat de police minoritaire, passé en conseil de discipline, le 20 février dernier, pour avoir notamment dénoncé la « dérive autoritaire » du gouvernement lors des manifestations des gilets jaunes. "

Maintien de l’ordre : Les gendarmes mobiles sont au bord de l’épuisement
http://www.opex360.com/2019/05/17/maintien-de-lordre-les-gendarmes-mobiles-sont-au-bord-de-lepuisement/

"Sur les 13.000 tirs de LBD, un peu moins de 1.000 ont été effectués par des gendarmes, qui ont eu, de leur côté 450 blessés à déplorer [dont 190 « moblots »]. Pour le chef de l’IGGN, cela s’explique par la solidité du commandement, le sens de la responsabilité des militaires ainsi que leur préparation à affronter des situations comme celles que l’on a connues ces dernière semaines.

« Un gendarme qui tire une grenade ou une balle de défense ne le fait pas tout seul, quand il en a envie. Il tire parce qu’on lui en a donné l’ordre. Et l’ordre a été confirmé deux fois. C’est un commandant d’escadron qui donne l’ordre, un chef de groupe qui le transmet au tireur en lui désignant l’objectif, la distance et la hausse avant de dire feu."

Comme quoi une mise en oeuvre bien différente des LBDs est possible... et même faite en France !

Enfin, cet article Violences policières : les images décryptées https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/video/2019/05/16/violences-policieres-les-images-decryptees_5463052_4355770.html

Ils ne regardent pas les pires actions filmées mais les actions les plus communes, comme l'usage du tonfa ou le lancement des grenades de désencerclement, et ça donne ça en conclusion :

"Pour y voir plus clair, nous avons collecté et passé en revue des centaines de vidéos tournées ces six derniers mois et avons demandé l’aide d’Aline Daillère, juriste et auteure de « L’ordre et la force », un rapport publié en 2016 par l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture. Et ce qu’il ressort de son analyse, c’est que bon nombre des actions documentées constituent bien des abus voire des bavures et que, loin d’être des cas isolés, elles témoignent de la nécessité d’une remise cause profonde de la manière dont est conçu le maintien de l’ordre en France."

Et même l'expert qui apparait à la fin, très modéré dans ses propos et dans la caractérisation des actions de la police en tant que "violences policères" pointe du doigt une stratégie et un raidissement contre productif car soudant  les manifestants devant une telle violence et de tels abus...

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Mdr le syndicat VIGI Police : résultats élection pro 2018 

CTM (tout le ministère ) = 571 votants sur un total de 142 149 

CT Réseau Police Nationale = 272 votants sur un total de 109 486 

tout est dit. Son représentant Langlois se présente en 2017 aux élections législatives dans les Yvelines sous l’étiquette France Insoumise. Mdr pour le syndicat Apolitique....

Sinon vraie info hier le conseil d’Etat rejette la demande de suspension de la grenade GLI-F4. Après les demandes du retrait du LBD, Encore des associations qui ne vont pas être contentes. 

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Maintien de l'ordre : "Le LBD et la grenade de désencerclement seront conservés" (ministère de l'Intérieur)


"Le LBD et la grenade de désencerclement seront conservés au sein des forces de sécurité intérieure autant que de besoin pour maintenir l’ordre républicain dans notre pays." C’est ce qu’indique le ministère de l'Intérieur dans une réponse écrite au député Jean-Félix Acquaviva (Libertés et territoires, Haute-Corse), mardi
21 mai 2019. "L’emploi de ces armes fait l’objet de contrôles et d’un suivi rigoureux", affirme la place Beauvau. "Dans les cas où l’usage légitime de ces armes est mis en doute, des enquêtes judiciaires ou disciplinaires sont systématiquement effectuées."
Le ministre de l'Intérieur rappelle, dans sa réponse au député Jean-Félix Acquaviva (Libertés et territoires, Haute- Corse), mardi 21 mai 2019, "l’importance qu’il attache à un strict respect des règles d’emploi des armes de force intermédiaire". Dans sa question, le député s’inquiétait du fait que "plusieurs personnes [aient] été grièvement blessées lors des dernières manifestations en marge du mouvement des 'gilets jaunes' par des armes dites de force intermédiaire", telles que les lanceurs de balles de défense et les grenades à charge explosive du type GLI-F4. L’élu soulignait également le manque de précision du LBD, en s’appuyant sur un rapport du Défenseur des droits publié en janvier 2018 (lire sur AEF info), et demandait la mise en place "d’alternatives moins dangereuses" à ces armes intermédiaires.


FAIRE FACE A DES GROUPES VIOLENTS
"Il est indispensable de permettre aux policiers et gendarmes de disposer de moyens suffisants pour défendre leur intégrité physique et assurer la sauvegarde de l’ordre public", affirme le ministère de l'Intérieur, qui souligne que les forces de l’ordre ont eu à déplorer plus de 1 500 blessés depuis le début de la mobilisation des "gilets jaunes". "Les armes de force intermédiaire permettent de faire face à des situations dégradées, par exemple pour faire face à des groupes armés ou violents", poursuit la place Beauvau. "Dans bien des situations, elles évitent le recours aux armes à feu létales et abaissent le niveau de risque, tant pour l’intégrité physique des personnes ciblées que pour celle des tiers ou des forces de l’ordre."
  
Le ministère rappelle également que "les fonctionnaires et militaires autorisés à employer les LBD doivent préalablement suivre une formation spécifique et disposer d’une habilitation individuelle" (lire sur AEF info). En outre, "le ministre de l'Intérieur a également donné pour instruction que, chaque fois que possible, l’emploi des LBD en maintien de l’ordre soit filmé" (lire sur AEF info). "Assorti de ces garanties, l’emploi de ces armes permet une réponse graduée et proportionnée", ajoute-t-il. La place Beauvau évoque par ailleurs le rejet de plusieurs requêtes tendant à interdire le LBD lors d’opération de maintien de l’ordre par le juge des référés du Conseil d’État.

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Un policier renvoyé aux assises pour un tir de grenade "injustifié"

Un tir "injustifié", "hors de tout cadre légal": presque trois ans après avoir causé la perte d'un oeil chez un manifestant, un CRS vient d'être renvoyé aux assises pour l'usage d'une grenade de désencerclement, arme de nouveau vivement contestée avec le mouvement les "gilets jaunes".

Deux juges d'instruction parisiens ont décidé lundi la tenue d'un procès criminel devant un jury populaire pour ce brigadier-chef de 50 ans.

Son tir de grenade, le 15 septembre 2016 à Paris lors d'une manifestation contre la loi Travail, a gravement blessé Laurent Theron, un militant syndical de SUD de 48 ans, aujourd'hui "définitivement aveugle de l'œil droit", selon l'ordonnance des juges d'instruction rendue le 20 mai dont l'AFP a eu connaissance.

L'avocat du policier a annoncé mardi son intention de faire appel de cette décision pour contester la qualification criminelle retenue par les juges, celles de "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente par personne dépositaire de l'autorité publique".

A l'époque, le projet de loi du gouvernement Valls était combattu depuis six mois au cours de régulières manifestations, émaillées de violences, pour dénoncer une réforme "ultralibérale".

Après une manifestation, alors que les forces de l'ordre dispersaient les gens après de violents heurts, le brigadier-chef est accusé d'avoir lancé à ce moment-là une grenade de désencerclement (GMD) "hors de tout cadre légal et réglementaire", concluent les juges.

Selon les vidéos et les témoignages recueillis, le policier et sa compagnie n'étaient alors "ni assaillis, ni encerclés, ni même réellement pris à partie", ce qui exclut la justification de la légitime défense ou de la sauvegarde de son intégrité physique ou de celle d'autrui.

Le policier se voit aussi reprocher d'avoir "agi de sa propre initiative, sans recevoir d'ordre", contrairement à la doctrine d'emploi des GMD.

Enfin, il n'était pas habilité à se servir de cette arme puissante -- 18 galets en caoutchouc de 10 grammes environs, projetés à 125 m/s --qu'il aurait, selon l'hypothèse privilégiée par l'enquête, lancée en cloche et non au ras-du-sol comme exigé.

- "Matériel dangereux" -

"Cette décision le marque beaucoup ; s'il a fait une erreur, il n'a pas l'impression néanmoins d'avoir commis un crime", a réagi son avocat Me Laurent-Franck Liénard.

"Il est persuadé d'avoir lancé une grenade pour se protéger, lui et ses collègues. Elle a atteint la victime par accident", a ajouté l'avocat.

Les juges n'ont donc pas suivi le réquisitoire du parquet de Paris, qui demandait un renvoi devant le tribunal correctionnel, en contestant l'existence d'une infirmité permanente "en l'état des certificats médicaux au dossier" et en invoquant "l'intérêt d'une bonne administration de la justice".

"Le parquet a tenté de gommer cette infirmité pour éviter les assises, sans l'accord de la partie civile, probablement vu le contexte de contestations de ce matériel dangereux", s'est étonné Me Julien Pignon, l'avocat de Laurent Théron.

Le recours aux GMD, tout comme aux lanceurs de balles de défense (LDB), fait en effet l'objet d'une vive controverse en France, ravivée récemment par la gestion, chaque samedi, des manifestations des "gilets jaunes".

Mains arrachés, manifestants éborgnés, jambes criblées d'éclats: les blessures, parfois graves, de dizaines de personnes ont été attribués à ces armes, retenues dans la doctrine du maintien de l'ordre en France, elle-même très contestée.

Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" le 17 novembre, 2.448 manifestants ont été blessés, selon un décompte de l'Intérieur mi-mai qui dénombre aussi 1.797 blessés côté forces de l'ordre.

"Alors que les policiers doivent faire face à des agressions de plus en plus violentes (...), comment ces juges peuvent-ils prendre une telle décision ?", a dénoncé Yves Lefebvre, secrétaire général d'Unité SGP police.

Concernant la contestation de 2016, une information judiciaire est toujours en cours à Paris: le 26 mai, Romain Dussaux avait été grièvement blessé à la tête et un autre manifestant blessé à la jambe, probablement par un tir de GMD.

https://www.capital.fr/economie-politique/un-policier-renvoye-aux-assises-pour-un-tir-de-grenade-injustifie-1339133

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CRS renvoyé devant les Assises : "Matthieu Bonduelle est un juge qui fait de la politique !"

Un CRS a été renvoyé ce lundi aux Assises pour avoir éborgné un syndicaliste en 2016 lors des manifestations anti-loi travail. Pour Gilles-William Goldnadel, c’est "une infamie !"

https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/crs-renvoye-devant-les-assises-matthieu-bonduelle-est-un-juge-qui-fait-de-la-politique-1162964.html#

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Philippe Klayman appelle à la création de 1 000 postes de CRS au cours des trois prochaines années.


Philippe Klayman appelle à la création de 1 000 postes de CRS au cours des trois prochaines années lors d’une audition devant les députés de la commission d’enquête de sur les moyens des forces de sécurité, mercredi 22 mai 2019. Ces effectifs supplémentaires permettraient notamment aux CRS de respecter leurs "schémas tactiques", souligne leur directeur, qui rappelle que les effectifs de CRS sont passés de plus de 15 000 fonctionnaires en 2007 à 12 960 aujourd’hui. Pour permettre ces recrutements, le préfet suggère d’accroître les affectations des jeunes gardiens de la paix en CRS.


"La première tendance que nous connaissons au sein des CRS, à l’heure actuelle, c’est celle de l’emploi intensif", déclare le directeur central des CRS, Philippe Klayman, lors d’une audition par les députés de la commission d’enquête de sur les moyens des forces de sécurité, mercredi 22 mai 2019. "En dehors même de la contestation sociale et de la crise des 'gilets jaunes', il y a une activité des CRS qui tangente le suremploi", souligne-t-il.


"TOUJOURS EN TENSION"
"Nous visons une moyenne de 40 unités mobilisées quotidiennement sur les 60 unités de service général. Sur cette enveloppe de 40, nous devons faire face à 30 missions permanentes", indique le préfet, qui mentionne la "sécurisation générale dans les grands centres urbains", les missions de lutte contre l’immigration clandestine ou encore une "présence permanente en Corse". Avec la crise des "gilets jaunes" – au cours de laquelle 293 CRS ont été blessés –, avec les obligations de formation et de repos, "nous avons un emploi toujours en tension".


Les CRS ont, par ailleurs, diversifié leurs compétences aux cours des dernières décennies, rappelle Philippe Klayman. Outre la sécurisation de quartiers sensibles et la lutte contre les violences urbaines, "la maison CRS a ajouté à ses compétences une capacité d’intervention antiterroriste comme primo-intervenante ou intervenante spécialisée" (lire sur AEF info).
 
PASSER DE 125 A 145 AGENTS PAR CRS
Dans ce contexte, la diminution des effectifs par rapport à 2007 est "problématique", redit Philippe Klayman (lire sur AEF info). "Dans une unité de service général [...], la moyenne d’effectifs est comprise entre 120 et 125 agents, ce qui ne permet pas d’aligner quatre sections sur le terrain, comme le prévoient tous nos schémas tactiques", notamment pour faire face à "des individus déterminés et violents". Le directeur plaide pour que chaque CRS comprenne environ 145 policiers et personnels de soutien.
"En faisant grimper les effectifs de 1 000 fonctionnaires supplémentaires, nous atteindrions nos objectifs de résilience, de respect des schémas tactiques, et cela nous permettrait de mener des politiques sociales fortes", explique le préfet. Ces dernières "sont une des marques de la maison, mais elles sont rendues difficiles aujourd’hui".


"INNOVER" POUR RECRUTER LES POLICIERS NECESSAIRES
Pour envisager la "remontée des effectifs" de CRS, "il faut innover", poursuit Philippe Klayman, qui suggère de recruter ces gardiens de la paix sur trois ans. "On pourrait orienter en sortie d’école l’effectif nécessaire vers la DCCRS", formant ainsi les jeunes policiers au maintien de l’ordre et "à la plupart des équipements".
"Après trois ans, par exemple, on redonnerait la liberté aux jeunes gardiens de rester au sein des CRS ou de partir dans d’autres directions. Et au cours de ces trois années, nous aurions ainsi bénéficié de la jeunesse de ces gardiens", suggère Philippe Klayman, qui pointe la "moyenne d’âge élevée" des personnels de sa direction. "C’est l’idée sur laquelle nous sommes en train de travailler."


DOCTRINE DE MAINTIEN DE L’ORDRE
Interrogé sur la doctrine française de maintien de l’ordre, le DCCRS estime que celle-ci est "tout à fait adaptée" et permet de faire face à la "contestation la plus pacifique" comme à des "émeutes telles que celles du 1er décembre, du 8 décembre ou du 1er mai". "Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème de doctrine, mais plutôt de mise en œuvre et d’innovation dans la mise en commun de compétences et de synergies entre les différentes directions de la police nationale", poursuit Philippe Klayman.
"Il faut avoir le souhait d’innover et de sortir de schémas traditionnels, qui ne sont parfois plus adaptés. Il faut être en capacité de changer la pratique, d’être mobiles, percutants et innovants. C’est ce qu’on a fait le 1er mai avec succès, je pense", estime-t-il.

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20 hours ago, Chris1975 said:

DOCTRINE DE MAINTIEN DE L’ORDRE
Interrogé sur la doctrine française de maintien de l’ordre, le DCCRS estime que celle-ci est "tout à fait adaptée" et permet de faire face à la "contestation la plus pacifique" comme à des "émeutes telles que celles du 1er décembre, du 8 décembre ou du 1er mai". "Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème de doctrine, mais plutôt de mise en œuvre et d’innovation dans la mise en commun de compétences et de synergies entre les différentes directions de la police nationale", poursuit Philippe Klayman.
"Il faut avoir le souhait d’innover et de sortir de schémas traditionnels, qui ne sont parfois plus adaptés. Il faut être en capacité de changer la pratique, d’être mobiles, percutants et innovants. C’est ce qu’on a fait le 1er mai avec succès, je pense", estime-t-il.

Un "directeur central des CRS" peut il se permettre de contredire le ministre en matière de doctrine, surtout de nos jours (genre s'il désire ensuite pouvoir être nommé préfet un jour) ? 

Parce qu'en matière de doctrine rien que la comparaison avec la gendarmerie (12 fois moins de tirs de LBD...) interroge déjà pas mal, et comparer avec l'étranger fait encore plus bizarre. Après sans doute que les CRS ont bien moins de tirs de LBD que, par exemple, les BAC, alors ils sont peut être "moins pires", mais de façon générale il est plus que temps qu'on se mette à la désescalade comme ... tous les autres pays d'Europe!

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il y a une heure, ippa a dit :

Un "directeur central des CRS" peut il se permettre de contredire le ministre en matière de doctrine, surtout de nos jours (genre s'il désire ensuite pouvoir être nommé préfet un jour) ? 

Parce qu'en matière de doctrine rien que la comparaison avec la gendarmerie (12 fois moins de tirs de LBD...) interroge déjà pas mal, et comparer avec l'étranger fait encore plus bizarre. Après sans doute que les CRS ont bien moins de tirs de LBD que, par exemple, les BAC, alors ils sont peut être "moins pires", mais de façon générale il est plus que temps qu'on se mette à la désescalade comme ... tous les autres pays d'Europe!

oula :*)

un directeur central est un technicien vis à vis d'un politique qui raconte ce qu'il croit avoir compris et qui encore plus sur un siege ejectable que le DC CRS.

le DC CRS est aussi comptable devant les prefets du travail mal fait (à cause des choix des politiques)

 

Pour la desescalade, je vais te le dire autrement : les CRS ne se levent pas le samedi matin en se demandant qui ils vont gazer...

Imaginons qu'on suive ton raisonnement : les CRS "desescaladent" ... ils restent passifs ... A ton avis, les vols, dégradations, pillages ne se passeront pas ??? comment tu reagirais si les manifestants arrivaient devant l'Assemblée nationale ou l'Elysée ? ce ne serait juste qu'un coup d'Etat ! les Lois sont décidées à l'assemblée, pas dans la rue.

Pourquoi les LBD sont utilisés ? (beaucoup utilisés par les compagnies d'intervention et les BAC (tout ce qui est en tenue maintien de l'ordre et casque n'est pas CRS ! repere les bandes jaunes sur les casques : eux sont CRS. les bandes bleues sont les effectifs du commissariat).

que proposes tu à la place ??

Modifié par christophe 38
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La désescalade c’est plutôt du concept pour des manifestations « déclarées » en préfecture. Maintenant pour des « attroupements » disséminés un peu partout sur un territoire pour faire de la casse  il n’y a pas trop d’exemple ailleurs surtout après 28 semaines de troubles (sans exemple à l’étranger).

La Préfecture aurait dû plutôt, à Paris, prendre l’avis des spécialistes du MO comme les CRS pour établir la stratégie : schéma d’intervention sur les groupes « violents ».

 

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2 hours ago, Chris1975 said:

La désescalade c’est plutôt du concept pour des manifestations « déclarées » en préfecture.

C'est surtout un concept visant a faire dialoguer tout le temps ... l'état - via les service de renseignement de la police - et les groupes revendicatifs quels qu’ils soient.

Les RG faisaient ça extrêmement bien ... mais certains en France trouvaient que c'étaient mal ... les même qui trouvaient que les CRS étaient des paresseux ... que les militaires étaient beaucoup trop nombreux etc. Aujourd'hui on a ouioui qui veut liquider les corps intermédiaire ... et qui est donc dans la droite suite de toutes ces conneries ...

Quand tu as suffisamment de rens' sur qui est qui, qui fait quoi, que tu sait qui est plus ou moins responsable de quoi ... et qu'il savent que tu sais parce que vous discutez chaque semaine au téléphone qu'il se passe quelques chose ou non ... tu as des leviers intéressants pour modérer l’expression de la violence, dans l'espace, dans le temps, ou dans l'intensité quand elle émerge.

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Ce n'est pas parce qu 'il n'y a plus de RG que le renseignement n'est pas fait, d'autres services le font. Après tu peux faire ce que tu veux quand des personnes veulent utiliser la violence elles le font. Et ce qu'il vient de se passer durant ces quelques mois de violence est inédit. Il ne faut pas fantasmer sur cette stratégie de désescalade, ce doux rêve de faire cesser des violences par des lancés de fleurs, ce fallacieux argument politique...dans les autres pays européens ce n'est pas mieux, quand il y a des troubles, violences, dégradations durant des manifs ben...ça trique, ça lance de l'eau et ça gaze selon les doctrines de chaque pays et je vous parle pas des balles de 12 au fusil a pompe de la police polonaise. L'énorme différence c'est l'ampleur et la durée des troubles. Et je ne suis pas sûr qu'un autre pays aurait fait mieux au vu de la violence de ce qui se passe chez nous. Si vous pensez que vous allez arrêter une foule qui veut entrer de force dans l'Assemblée nationale ou l'Elysée par de la jolie désescalade..

Après on peut bien sûr parler du problème de la doctrine française de maintien de l'ordre qui est le chat qui se mort la queue. On a plus voulu de contact pour ne pas avoir de blessé en développant des techniques sur l'usage du gaz lacrymo mais cela ne  suffisant pas d'autres matériels sont apparus petit a petit ( GLI, GMD, LBD) créant eux des blessés. L'erreur principale est d'avoir voulu laver plus blanc que blanc au lieu d'assumer que parfois quelques charges et coups de matraques des les premiers troubles avec des plaies et des bosses calment tout le monde on a voulu mettre à distance avec toutes les conséquences citées plus haut. Vous rajoutez à tout cela des guerres de directions ne laissant pas le champ libre aux CRS et mobiles vous vous retrouvez avec des unités non encadrées, faites parfois de bric et de broc, voire totalement hors champ de missions comme des bac ou BRI que tu retrouves casquées et sous boucliers à aller au contact. Alors que celles ci ne devrait que travailler sur des interpellations avant ou après les troubles. Ça oui on peut en parler mais mine de rien, zéro mort et les institutions toujours en place. Au vu des violences c'est un bilan tout a fait acceptable.

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Attentat de Lyon : le parquet de Paris recadre Christophe Castaner et Gérard Collomb

Le procureur de la République reproche au ministre de l’intérieur et à son prédécesseur d’avoir pris l’initiative de communiquer sur les investigations.

Le communiqué de presse est avant tout un art de l’euphémisme. Celui envoyé mardi 28 mai par le parquet de Paris est un modèle du genre :

« Le procureur de la République rappelle que l’enquête ouverte à la suite des faits commis à Lyon vendredi soir est couverte par le secret et (…) qu’il est le seul à pouvoir rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure. »

Le ton placide de ce rappel à la loi masque, en réalité, la vive colère de Rémy Heitz, le magistrat chargé de l’enquête sur l’explosion d’un colis piégé, qui a blessé légèrement treize personnes vendredi 24 mai. Selon les informations du Monde, l’ire du procureur vise directement le ministre de l’intérieur en place, Christophe Castaner, et son prédécesseur, Gérard Collomb, désormais maire de Lyon, qui ont tous deux pris l’initiative de communiquer sur le déroulement des investigations. Une façon de s’arroger les mérites des différentes interpellations qui a fortement agacé policiers et magistrats.

La course à la communication a débuté dès lundi matin, avec un tweet de Christophe Castaner publié à 10 h 12, annonçant l’interpellation sur la voie publique du principal suspect de cet attentat. Une précipitation mal venue selon des sources policières : les enquêteurs sur place n’ont alors pas encore perquisitionné le domicile du jeune homme de 24 ans et craignent que la diffusion de cette nouvelle mette en alerte d’éventuels complices restés sur place.

Fragilisation de la procédure

Dans la foulée, l’ancien locataire de Beauvau, Gérard Collomb annonce l’interpellation d’un deuxième suspect. D’après les informations du Monde, sa prise de parole intervient quinze minutes… avant le début officiel de la garde à vue. Une bévue qui dans n’importe quel dossier ordinaire suffirait à fragiliser la procédure.

Le maire de Lyon donne également des détails sur les opérations de police qui ont conduit à l’arrestation du premier, insistant sur le rôle de la vidéosurveillance de la ville. Cette sortie intempestive bouscule l’agenda du parquet de Paris, qui a légalement la responsabilité de la communication. Elle oblige également la Place Beauvau à répondre aux interrogations des journalistes sur les informations données par l’ancien résident des lieux…

En fin de journée, Christophe Castaner organise un point-presse depuis Lyon. Mais le principe même de cette conférence exaspère les enquêteurs qui estiment que beaucoup trop d’informations ont déjà fuité. Selon une source locale, le procureur de Paris lui-même est réticent à l’idée d’une nouvelle communication ministérielle sur le sujet. Lors de son allocution, le ministre de l’intérieur semble d’ailleurs en prendre acte, en se concentrant sur les félicitations adressées aux troupes plutôt que sur les investigations en cours : « L’enquête évidemment se poursuit et j’appelle chacune et chacun à respecter le temps de l’enquête. (…) Le temps n’est pas aux commentateurs, le temps est à la police. »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/28/attentat-de-lyon-le-parquet-de-paris-recadre-gerard-collomb-et-christophe-castaner_5468644_3224.html

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Il y a 8 heures, christophe 38 a dit :

m'enfin, une institution qui avait 70 ans d'age, de la connaissance du terrain et des interlocuteurs, qui donnait les résultats aux élections au demi pour cent pres...

ça ne se remplace pas comme ça : les anciens RG ont été dégoutés et se sont barrés ; le savoir et le savoir faire ont été perdus ! Merci Sarko (il a peut etre fait des choses bien, je les cherche... pour les conneries, on les paie tous les jours !)

Je suis d'accord avec toi mais dans le cas qui nous concerne l'exploitation du renseignement en MO sera toujours soumise à des volontés ou pas ( surtout pas ) d'intervention. En gros par ex pour l'affaire Sciappa ( je ne parle pas de la polémique médiatique ) on a laissé faire des dizaines de Gus dans une manif non déclaré  foutrent le bordel devant son domicile alors qu'ils étaient suivis par les RT et s'ils s'étaient appelés RG cela aurait été pareil.

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Il y a 3 heures, mandav a dit :

Je suis d'accord avec toi mais dans le cas qui nous concerne l'exploitation du renseignement en MO sera toujours soumise à des volontés ou pas ( surtout pas ) d'intervention. En gros par ex pour l'affaire Sciappa ( je ne parle pas de la polémique médiatique ) on a laissé faire des dizaines de Gus dans une manif non déclaré  foutrent le bordel devant son domicile alors qu'ils étaient suivis par les RT et s'ils s'étaient appelés RG cela aurait été pareil.

pourquoi ? les RT savaient, avant qu'ils n'arrivent devant le domicile, qu'il allait y avoir une action contre la ministre ???

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Il y a 3 heures, christophe 38 a dit :

pourquoi ? les RT savaient, avant qu'ils n'arrivent devant le domicile, qu'il allait y avoir une action contre la ministre ???

 Sur Le Mans le domicile de Mr Le Foll et Mme Sciappa sont bien sûr des cibles prioritaires dans certains mouvements sociaux. 

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  • 3 weeks later...

La radio dans les casques ?

Ce que dit les SDIS 85 de ses cameras thermiques http://www.sdis85.com/nos-moyens/materiel-et-habillement/zoom-sur-la-camera-thermique/

Et pour illustrer ce que tu disais, je recopie le dernier encart:

« 6 caméras en Vendée

A partir de 2003, le Sdis 85 s'équipe de caméras thermiques.

Aujourd'hui les sapeurs-pompiers du département disposent de six caméras. Chaque compagnie (centre, ouest, est, nord et sud) en compte une, présente dans le véhicule du chef de groupe (Ndlr : le responsable de l'intervention). La sixième caméra se trouve à l'état-major, à la Roche-sur-Yon.

A noter : une caméra thermique coûte environ 6 000€« 

C’est pas très cher (relatif, hein ?!), le pris d’un panneau à message variable monté au cul du fourgon.

 

 

 

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