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La crise ... peut aussi donner un coup de fouet à l'innovation !

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/premier-deploiement-crise-bayonne-hopital-mobile-toulouse-unique-europe-1893080.html

Premier "déploiement de crise" à Bayonne de l’hôpital mobile de Toulouse unique en Europe

Ce lundi 9 novembre, le camion mobile de Toulouse a été déployé pour la première fois au centre hospitalier de Bayonne afin de renforcer les services d’urgences dans le cadre de l’épidémie de covid-19. L’unité est unique en Europe et sera opérationnelle dès demain, mardi.

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https://www.leparisien.fr/politique/gerald-darmanin-cela-fait-des-annees-que-l-on-crache-a-la-figure-des-policiers-14-11-2020-8408388.php

Gérald Darmanin : «Le cancer de la société, c’est le non-respect de l’autorité»

Le ministre de l’Intérieur a accordé à notre journal un long entretien exclusif. Il affiche ses ambitions en matière de lutte contre la radicalisation et se pose en défenseur des forces de l’ordre.

Le 14 novembre 2020 à 20h05, modifié le 15 novembre 2020 à 08h32

Il reçoit au coin du feu dans son bureau de la place Beauvau, mais la situation en France n'inspire pourtant pas à la détente. En moins de trois mois, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a dû faire face à trois attentats : devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris (XI e ), à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) puis à Nice (Alpes-Maritimes). Il se débat aussi à l'étranger pour parvenir à renvoyer vers leurs pays d'origine des dizaines d'étrangers radicalisés que la France souhaite expulser. Ce samedi encore, le ministre s'est entretenu avec les syndicats de police pour leur présenter le livre blanc de la sécurité intérieure, qui ambitionne de bâtir la sécurité du XXI e siècle et dont il nous présente les principales pistes en exclusivité. Le tout alors que les forces de sécurité tentent au mieux de faire respecter le confinement, et ne sont, selon lui, pas assez protégées des dérives d'Internet.

RADICALISATION ET TERRORISME

Vous rentrez d'une série de déplacements à l'étranger (Maroc, Russie, Algérie, Tunisie) où il a été question des fameux laissez-passer consulaires, ces documents sans lesquels les expulsions sont impossibles. Pourquoi cela bloque-t-il toujours ?

J'effectue des déplacements en Europe pour dégager avec nos partenaires européens une position commune sur la maîtrise de nos frontières extérieures à la demande du Président de la République. Et j'ai effectué des déplacements en dehors de l'Union, comme ceux que vous mentionnez, où il s'agit de lutter contre le terrorisme, améliorer notre coopération en matière de renseignement et obtenir le retour dans leur pays d'origine des étrangers en situation irrégulière, en particulier s'ils sont radicalisés. On ne peut pas parler de situation bloquée. Ce n'est pas vrai. Depuis 2017, 471 étrangers radicalisés ont été reconduits. Aucun président n'a fait autant qu'Emmanuel Macron. Quand je suis arrivé au ministère de l'intérieur, il y avait encore 231 étrangers en situation irrégulière et suivis pour soupçon de radicalisation. Depuis, nous en avons expulsé 48 dont 30 au cours de ces trois dernières semaines, dans un contexte sanitaire exceptionnel, avec certains espaces aériens fermés. 50 ont été placés en centre de rétention administrative et 40 assignés à résidence, en attente d'être expulsés. Sur les 231, plus de la moitié est donc hors d'état de nuire.

Et les autres ?

Nous y travaillons à la demande du Premier ministre. Ils ne sont pas expulsés pour trois raisons. Une dizaine d'entre-eux ont le Covid et le seront naturellement dès que leur situation sanitaire le permettra. D'autres nécessitent qu'on vérifie leur identité, qu'on s'assure qu'ils sont bien Russes ou Algériens comme ils le disent par exemple. On cherche alors dans les fichiers, on fait des actes d'enquête, on cherche une demande d'asile. On fait venir aussi des délégations de l'étranger pour identifier leurs origines. Enfin, il y a la catégorie de ceux qu'on ne peut pas renvoyer car leurs pays sont en guerre : la Syrie ou la Libye. Et ils sont nombreux ! Mais tous sont sous très étroite surveillance.

Quelle a été l'attitude des autorités algériennes ?

J'ai rencontré le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et de l'Intérieur. Je les remercie pour leur coopération. L'Algérie est un grand pays cher à mon cœur. Ils m'ont clairement affirmé que les nationaux qui relevaient de leur responsabilité seraient repris à la condition que ce soit bien leurs nationaux, ce qu'on peut tout à fait comprendre. D'ailleurs, à la suite de mes différents déplacements, il y a déjà eu certain nombre d'expulsions…

La famille de l'assassin de Samuel Paty, des Russes d'origine tchétchènes, avait obtenu l'asile politique en France en 2011… L'asile est-il trop dévoyé ?

La politique migratoire de notre gouvernement est tout sauf laxiste. Elle est même plus dure que celle de nos prédécesseurs. L'an passé, sur 133 000 demandes, 100 000 ont été refusées. En réalité, rares sont ceux qui obtiennent le droit d'asile. J'ai par ailleurs donné des consignes claires aux préfectures, par une instruction du 29 septembre. Nous refuserons l'asile à toute personne auteur d'actes de délinquance. De même, toute personne qui trouble gravement l'ordre public ne doit pas pouvoir renouveler sa carte de résident. Enfin, nous avons constaté que des gens qui ont le droit d'asile en France reviennent parfois en Russie pour les vacances. Il faut être cohérent. Si on est pourchassé, on ne retourne pas dans son pays.

 

Y a-t-il eu une faille des services dans le cas d'Abdouallakh Anzorov, l'assassin de Samuel Paty ?

Non. Il faut bien voir que nous sommes confrontés à un nouveau phénomène : des personnes qui se radicalisent de façon extrêmement rapide. En quelques mois. Ce n'était pas le cas lors des attentats de 2015. Et ils le font sous la pression d'officines islamistes, d'associations militantes. Aujourd'hui, les services n'ont pas les moyens législatifs de lutter contre cela. Le 12 octobre, les renseignements territoriaux avaient rédigé une note expliquant qu' Abdelhakim Sefrioui, lequel se prétendait imam ce qui est faux, et le père d'une élève étaient allés faire pression sur la principale du collège, en disant qu'ils ne voulaient pas qu'on enseigne la liberté d'expression. Or, actuellement, la loi n'interdit pas qu'on puisse refuser d'être soigné par une femme dans un service public de santé pour des motifs religieux. Elle n'interdit pas qu'une femme refuse de répondre à un homme dans un service d'état civil d'une mairie. Vous pouvez mettre en ligne une vidéo contre un professeur, sans être poursuivi. La pression communautaire sur les services publics et la mise en ligne de la fatwa contre Samuel Paty ont armé physiquement le terroriste tchétchène.

Cela va-t-il changer ?

La loi renforçant les principes républicains, dit du séparatisme, donnera lieu à de nouvelles incriminations pénales que nous avons élaborées avec Éric Dupond-Moretti. Elle sera présentée le 9 décembre. Elle pénalisera toute pression communautariste sur le service public. Vous ne pourrez plus publier en ligne des contenus entraînant une mise en danger d'autrui, soit physique soit psychique, en donnant le nom, le prénom, la profession, l'adresse d'une personne.

Une crainte entoure la prochaine sortie de prison de nombreux détenus condamnés pour des faits liés au terrorisme…

Depuis 2015, 150 détenus condamnés pour terrorisme pour avoir été liés à des terroristes sont sortis. 83 ont été libérés en 2020, 12 le seront encore d'ici la fin de l'année. Il y a ensuite 64 libérations prévues en 2021, 46 en 2022 et 33 en 2023. Des solutions existent pour que ces personnes restent sous surveillance. Par ailleurs, une loi doit être votée pour nous donner les armes afin de continuer à surveiller ces personnes quand ils sont Français tout en respectant l'Etat de droit. On ne peut pas enfermer des gens qui ont purgé leur peine, mais s'ils restent dangereux. On doit les surveiller étroitement. Quant aux étrangers, ils doivent être expulsés.

Police et Gendarmerie : Gérald Darmanin veut revoir sa répartition sur le territoire et prévoit des changements

Actuellement, pour simplifier les choses, la gendarmerie opère en zone rurale et la police dans les villes. Mais selon Gérald Darmanin, « Il y a une mauvaise répartition entre police et gendarmerie sur le plan national.

Le ministre de l’intérieur souhaite donc des changements et détaille quelques axes du livre blanc de la sécurité qui doit être dévoilé dans les prochains jours.

Comme l’explique Gérald Darmanin, la gendarmerie opère en zone rurale et la police dans les villes. « Mais depuis, les agglomérations se sont étendues », pointe Gérald Darmanin. Si bien que « dans l’agglomération de Toulouse, il y a quatre villes sous l’autorité de la police, et tout le reste de la zone, très urbanisée, sous le contrôle de la gendarmerie », illustre-t-il. « Il faut sans tabou aller vers une organisation plus efficace », ajoute le ministre, qui évoque une notion de « bassin de délinquance comme ceux autour des transports en commun ou des axes autoroutiers ». 

Toute fusion est écartée assure le ministre. Mais ce dernier plaide pour une coopération accrue pour « le maintien de l’ordre« , « la police technique et scientifique ou le cyber ». Concernant la police, le ministre annonce la création d’une « direction départementale unique dans chaque département » qui aura sous ses ordres « la sécurité publique, la police aux frontières et la police judiciaire ».

Cette nouvelle organisation sera mise en place « dès le début de l’année prochaine dans trois départements métropolitains : le Pas-de-Calais, la Savoie et les Pyrénées-Orientales », explique Gérald Darmanin. « L’expérience durera un an avant que le système soit généralisé s’il est concluant », précise-t-il.

 

 

 

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Cette nouvelle organisation sera mise en place « dès le début de l’année prochaine dans trois départements métropolitains : le Pas-de-Calais, la Savoie et les Pyrénées-Orientales », explique Gérald Darmanin. « L’expérience durera un an avant que le système soit généralisé s’il est concluant », précise-t-il.

j'y suis dedans depuis un an

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il y a 26 minutes, Banzinou a dit :

Les anciens patrons du RAID et du GIGN appellent à un rapprochement police-gendarmerie

https://www.europe1.fr/societe/les-anciens-patrons-du-raid-et-du-gign-appellent-a-un-rapprochement-police-gendarmerie-4005835

ouarf !

 

impossible !

 

financièrement, si les gendarmes s'alignent sur la police, ils perdent gros (et vont quitter) Je rappelle que la Corse, comme les outremers, c'est campagne double ; en tant que major, avec 2800 euros, salaire métropole lors de mon précédent contrat, un adjudant gendarme gagnait plus que moi (je ne suis pas jaloux, c'est juste pour montrer le décalage).

Si la police s'aligne sur les gendarmes, les budgets explosent.

 

coté travail, si les gendarmes bossent comme les flics, en nombre de patrouille et en présence sur la voie publique, il faut tripler leurs effectifs

 

coté esprit, ils sont encore militaires, c'est à dire carrés ; le discernement n'est pas toujours au rendez vous, là où souvent, il faut s'adapter.

 

 

juste pour "rigoler" : à Mayotte, la police regne sur la prefecture, qui fait environ 71 000 habitants, pour une agglo de 227 000 habitants ; le reste de Mayotte, dont Petite Terre est aux mains des gendarmes (je parle de Petite Terre, que je connais bien, qui fait officiellement 30 000 habitants) ; Mayotte, selon l'INSEE fait 260 000 h, et selon l'angle de la queue du zebu, on dépasse les 550 000 ames.

Donc, en gros, petite terre devrait etre zone police.

actuellement, la gendarmerie départementale sort et effectue quelques patrouilles de 08h00 à 17h00. Apres, c'est astreinte à domicile, avec 30 minutes pour rallier la caserne et s'équiper pour aller intervenir (sur une ile de 4 km par 3).

Bref, la gendarmerie ne tient pas la rue, ne tient pas la voie publique et ne controle rien !

Le commissariat a des patrouilles police secours, une compagnie d'intervention, un groupe de sécurité de proximité, de la BAC (meme en journée)...

 

bref, meme si la population n'est pas au meme niveau, d'un coté, on a un véhicule qui sort de temps en temps, et de l'autre quoi qu'il en soit, du monde...

 

alors, aligner qui sur qui ?

 

Modifié par christophe 38
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il y a une heure, christophe 38 a dit :

ouarf !

 

impossible !

 

financièrement, si les gendarmes s'alignent sur la police, ils perdent gros (et vont quitter) Je rappelle que la Corse, comme les outremers, c'est campagne double ; en tant que major, avec 2800 euros, salaire métropole lors de mon précédent contrat, un adjudant gendarme gagnait plus que moi (je ne suis pas jaloux, c'est juste pour montrer le décalage).

Si la police s'aligne sur les gendarmes, les budgets explosent.

 

coté travail, si les gendarmes bossent comme les flics, en nombre de patrouille et en présence sur la voie publique, il faut tripler leurs effectifs

 

coté esprit, ils sont encore militaires, c'est à dire carrés ; le discernement n'est pas toujours au rendez vous, là où souvent, il faut s'adapter.

 

 

juste pour "rigoler" : à Mayotte, la police regne sur la prefecture, qui fait environ 71 000 habitants, pour une agglo de 227 000 habitants ; le reste de Mayotte, dont Petite Terre est aux mains des gendarmes (je parle de Petite Terre, que je connais bien, qui fait officiellement 30 000 habitants) ; Mayotte, selon l'INSEE fait 260 000 h, et selon l'angle de la queue du zebu, on dépasse les 550 000 ames.

Donc, en gros, petite terre devrait etre zone police.

actuellement, la gendarmerie départementale sort et effectue quelques patrouilles de 08h00 à 17h00. Apres, c'est astreinte à domicile, avec 30 minutes pour rallier la caserne et s'équiper pour aller intervenir (sur une ile de 4 km par 3).

Bref, la gendarmerie ne tient pas la rue, ne tient pas la voie publique et ne controle rien !

Le commissariat a des patrouilles police secours, une compagnie d'intervention, un groupe de sécurité de proximité, de la BAC (meme en journée)...

 

bref, meme si la population n'est pas au meme niveau, d'un coté, on a un véhicule qui sort de temps en temps, et de l'autre quoi qu'il en soit, du monde...

 

alors, aligner qui sur qui ?

 

La police au niveau horaires ils sont quand même plus cool que la gendarmerie

Eux ils sont de service H24 en abstreinte c'est bien plus rentable pour l'etats surtout en zone rural rural.  

 

 

 

 

 

 

 

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La police au niveau horaires ils sont quand même plus cool que la gendarmerie

Eux ils sont de service H24 en abstreinte c'est bien plus rentable pour l'etats surtout en zone rural rural.

 

  

Le stock des heures supplémentaires à apurer s'élève à 20,9 millions d'heures fin 2016. (https://www.senat.fr/rap/l18-147-328-1/l18-147-328-16.html  ) 

https://www.leparisien.fr/economie/hopital-et-police-plus-de-40-millions-d-heures-supplementaires-en-stock-et-non-payees-28-10-2020-8405418.php

https://www.senat.fr/rap/l19-140-328-1/l19-140-328-19.html

dont 26 millions en 2020 pour la police.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/police-la-bombe-a-retardement-des-heures-supplementaires-18-09-2019-8155092.php

j'ai 2 collegues qui ont plus de 3500 heures supplémentaires (anciens officiers de sécurité) ;

j'ai des collegues qui ont des vacations de 12 heures de durée ; ils font parfois jusqu'à 4 heures supplémentaires, mission oblige...

 

enfin, il y a des heures que l'on appelle des RPS, repos penibilité service pour le travail de nuit ou le dimanche (la nuit "rapporte" 57 minutes et le dimanche 4h17) ; Je n'arrive pas, ce matin, à retrouver les chiffres, mais, il y en a plus que des heures supp..

 

ces heures supplémentaires, l'administration nous oblige, nous les rachete à 12 euros de l'heure, le prix d'une femme de menage.

Pourquoi crois tu qu'il y a des burn out dans la police ?

une personne proche de moi, avait avant rachat, 1750 heures supp, l'équivalent d'une année de travail, dont un grand nombre a été racheté à ce prix minable, sans tenir compte du choix de la personne (si tu veux garder ces heures pour les prendre plus tard, parce que, bien sur, si tu fais des heures supp, c'est que tu es en effectif contraint, donc tu ne peux pas les prendre là, maintenant).

Par contre, chez nous, dans mon ile, les gendarmes ne font pas une heure supplémentaire : dans certaines conditions, leur hierarchie leur devrait entre 4h et 8h de récup.

 

je sais bien que la gendarmerie, normalement, c'est l'armée, donc la grande muette, mais, je ne vois rien, je n'entends rien concernant cette pénibilité.(je suis preneur d'info)

 

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il y a 24 minutes, Chris1975 a dit :

Pour rallonger ce sujet : Indemnité services supplémentaires dit  "heure supplémentaire" c'est 12,47€ brut et 11,88€ net.

en 2021, il est prévu une augmentation de 6% pour passer à 13,25€ brut.

 

Et c'est rétroactif pour les heures sup pas encore payées ? :biggrin:

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Il y a 5 heures, Banzinou a dit :

11*

Et c'est le même prix que tu sois RULP ou GPX :biggrin:

tarif gpx 4eme échelon.. tout ce qui est en dessus de ce grade se fait avoir

 

et encore, dans le "civil" les heures supplémentaires sont majorées à 25, 50 ou 100% selon qu'il s'agisse d'heures de jour, en semaine, d'heures de nuit ou d'heures de week end..

on en est tres loin !

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Il y a 14 heures, christophe 38 a dit :

et encore, dans le "civil" les heures supplémentaires sont majorées à 25, 50 ou 100% selon qu'il s'agisse d'heures de jour, en semaine, d'heures de nuit ou d'heures de week end..

Je sais que c'est HS, mais globalement, lorsque l'état est employeur, les heures supplémentaires c'est un concept qu'il vaut mieux oublier. La fonction publique d'état et l'hospitalière croulent sous les volumes intenables d'heures qui ne seront jamais payées ou alors à un tarif dérisoire (dans un autre Ministère, j'ai eu royalement droit à une prime de 300 € pour que je m'asseye sur juste une petite centaine d'heures de récup' et mon compte épargne temps a gonflé comme jamais de congés non-pris).

Si certains arrivent à tirer mieux leur épingle du jeu (les gendarmes, peut-être, et encore, pas partout), c'est essentiellement en contrepartie d'autres contraintes, notamment de représentation.

Etre agent de l'état, ça ne doit pas seulement être une vocation pour le métier. C'est un engagement assez complet de la personne, avec un statut particulier (fonctionnaire) et doit être adossé à un véritable choix de rendre un service public, à tout prix. C'est alors dommage que certains veuillent démanteler les avantages pour n'y laisser que les contraintes. Cela prive la majorité de ces avantages au prétexte que quelques uns arrivent à échapper à ces contraintes ...

J'arrête là ...

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Il y a 8 heures, FATac a dit :

Je sais que c'est HS, mais globalement, lorsque l'état est employeur, les heures supplémentaires c'est un concept qu'il vaut mieux oublier. La fonction publique d'état et l'hospitalière croulent sous les volumes intenables d'heures qui ne seront jamais payées ou alors à un tarif dérisoire (dans un autre Ministère, j'ai eu royalement droit à une prime de 300 € pour que je m'asseye sur juste une petite centaine d'heures de récup' et mon compte épargne temps a gonflé comme jamais de congés non-pris).

Si certains arrivent à tirer mieux leur épingle du jeu (les gendarmes, peut-être, et encore, pas partout), c'est essentiellement en contrepartie d'autres contraintes, notamment de représentation.

Etre agent de l'état, ça ne doit pas seulement être une vocation pour le métier. C'est un engagement assez complet de la personne, avec un statut particulier (fonctionnaire) et doit être adossé à un véritable choix de rendre un service public, à tout prix. C'est alors dommage que certains veuillent démanteler les avantages pour n'y laisser que les contraintes. Cela prive la majorité de ces avantages au prétexte que quelques uns arrivent à échapper à ces contraintes ...

J'arrête là ...

et moi, je continue un peu (relax, j'essaie d'expliquer).

j'ai trouvé cela :

Citation

Les policiers sont dévoués à la Nation. Ils accomplissent des interventions qui, parfois, dépassent, en amplitude horaire leurs créneaux de travail. Ces dépassements se font au détriment de la vie privée, de la vie familiale, du repos ou de la santé de l’agent pour l’accomplissement de la mission.

 

Monsieur le Ministre de l’Intérieur avait pris un engagement, celui de payer une partie des heures supplémentaires au moyen d’un budget spécialement alloué. Au premier abord, on pourrait penser que l’idée est bonne, autant son exécution, systématique, est mauvaise. Une première tranche a été réglée entre septembre et décembre 2019, aveuglément.

 

Certains collègues sont fatigués et vivent des situations, tant professionnelles que familiales, difficiles qui en amènent au suicide.

Je ne suis pas du tout certain que racheter au tarif de 12 € l’heure supplémentaire, quel que soit le grade, (le tarif horaire d’une femme de ménage) soit juste et équitable. Cette somme ridicule n’efface pas la fatigue et touche indifféremment ceux qui seraient partisan d’un rachat et ceux qui veulent du repos. Cette option est peut-être bonne d’un point de vue comptable, car elle permet d’évacuer un certain nombre d’heures, mais c’est du vol ! d’où ce courrier, car c’est la police, notre administration, qui organise cette injustice.

Par exemple, un brigadier de police, au 5° échelon, qui gagne 2400 € par mois, en province. S’il se fait payer 500 heures supplémentaires, à 12 € de l’heure, il percevra 6 000 €. Or, 500 heures correspondent à un plus d’un trimestre. Si on reprend son salaire mensuel et qu’on le multiplie par 3, il gagnerait 7 200 €, on voit bien qui est gagnant…

Prenons un autre exemple, un major à l’échelon sommital. Salaire métropole 3 000 € par mois, 36 000 € par an. Il a effectué, il cumule encore, malgré le précédent paiement, de son travail des 15 dernières années 1700 heures supplémentaires. Ce capital correspond à une année de travail. S’il se fait « payer » par l’administration, il récupérera au maximum 20 000 €. S’il prend une année de congés, il sera payé 36 000 € en métropole et environ 48 000 € à Mayotte. Pas besoin de grandes écoles, le cours moyen suffit pour voir que le compte n’y est pas… et encore, il n’y a aucune majoration, alors qu’il s’agit d’heures supplémentaires, parfois dominicales ou nocturnes.

En allant plus loin encore, et là, c’est encore du vol caractérisé, ces heures sont payées pour solde de tout compte, même si le fonctionnaire n’est pas d’accord. Mais, si le policier avait pris ces heures en congé, il aurait cumulé un ou des trimestres pour la retraite. Actuellement, il n’est pas payé le juste prix, et en plus, il est volé de ses annuités, tout ceci par une administration qui nous demande de la déontologie et de l’honnêteté. Pensez-vous qu’un fonctionnaire qui se dévoue, s’épuise au travail, ou qui est en burn out, va se satisfaire de ce traitement ??? Pensez-vous que cette aumône va remplacer les jours de repos et lui redonner envie de travailler ?

 

Au 1er janvier 2020, une nouvelle organisation du temps de travail dans la police voit le jour, l’APORTT. Il est créé 2 compteurs d’heures supplémentaires, un actif qui est plafonné à 160 heures avec obligation de prendre les heures au-dessus dans le mois qui suit, et l’autre, l’historique, gelé, qui a vocation à être indemnisé (sic). Vous comprenez que le vol va se répéter.

 

Il y aurait bien une autre voie, mais elle ne semble pas avoir les faveurs des décideurs : la création d’un compte épargne retraite.

Ce compte permettrait au fonctionnaire, tout au long de sa carrière, de faire des heures supplémentaires et de les abandonner, s’il le souhaite, contre des trimestres et moyennant dédommagement (correct).

En 2020, il faut 180 trimestres, pour certains, pour partir à taux plein dans la police nationale. Les collègues travaillant dans des services pointus, cumulant les heures, pourraient abandonner ces heures en échange de trimestres en moins à travailler. Actuellement, un policier travaille 134 heures par mois, ou 1607h par an. Aujourd’hui, le Compte Épargne Temps ne répond pas au problème : d’une part, il a une capacité trop faible et d’autre part, si son titulaire décide, en fin de carrière, d’anticiper son départ en épuisant son crédit d’heures supplémentaires et de CET, l’administration se trouve avec un « fantôme » (le fonctionnaire est sur les listes des effectifs mais ne reprendra jamais). Il peut même, en congés, changer de grade ou d’indice (donc coûter plus cher à la retraite) et il faut trouver d’autres effectifs pour gérer sa part de travail, avant sa radiation des cadres qui amènera à son remplacement.

Actuellement, les policiers partent fatigués à la retraite, certains sont handicapés, victimes de blessures en service occasionnées lors de l’accomplissement des missions. J’écris qu’ils sont pressés de partir. Aujourd’hui, toujours, les policiers rentrent plus tard dans la vie active et ne sont pas forcément au maximum de leurs annuités à l’âge maxi. Ils ne vont quand même pas venir travailler en déambulateur pour toucher une retraite complète et correcte. Ce compte épargne retraite serait gagnant-gagnant : les missions seraient effectuées et les collègues pourraient pleinement s’investir sachant qu’en retour, ils auraient moins à travailler, en durée.

 

Le rachat qui vient de se dérouler renvoie une image négative. C’est de l’abus de confiance et du vol au détriment de ceux qui usent leur santé pour l’Administration. C’est un très mauvais signal donné à des personnels dévoués de la part de l’employeur qui prône la déontologie et l’honnêteté.

comme tu le vois, il n'est pas question de monter les uns contre les autres, juste de laisser le choix de se faire payer ou pas...

 

à défaut de creer un compte épargne retraite (je ne parle pas du CET qui est autre chose).

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un policier travaille 134 heures par mois

3 mois en service judiciaire, déjà 140 heures sup  :combatc::combatc:

140 x 11,87 = 1661.8

Quand tu es payé plus de 2000 par mois ça fait mal quand même pour l'investissement que ça implique

Modifié par Banzinou
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il y a 15 minutes, Banzinou a dit :

3 mois en service judiciaire, déjà 140 heures sup  :combatc::combatc:

140 x 11,87 = 1661.8

Quand tu es payé plus de 2000 par mois ça fait mal quand même pour l'investissement que ça implique

My name is Pol, Geo-Pol....

 

si tu vois ce que je veux dire, et en ce moment, bien que reserviste, administrateur (entre autres casquettes)

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Il y a 10 heures, FATac a dit :

les heures supplémentaires c'est un concept qu'il vaut mieux oublier.

Les heures supplementaires non payé c'est un probléme qui concerne aussi le privé. 

Combien de patron on dit à leur employé ben si tu n'est pas content tu peux partir. 

Dans des metiers comme l'hotellerie restauration les chauffeurs les petits artisans les profession liberal etc.. Avec des mecs qui travaillent plus que de raison parfois parce qu'ils y sont obligé ou parfois par dévotion à leur boulot. 

Qui ici n'a pas travaillé au dela de ses heures l'egale sans être payé?  Même dans les grosses boites certains travail plus que de raison.  

La police certes fait des horaires de fou. Mais à la fin il recupere en partant à la retrait . ils partent tout en etant toujours payé et dans les effectifs et sans travailler. J'en connais qui ont acumuler plus de 2 ans d'heures supp voir plus. Mais à la fin ils les recuperent. 

Par contre dans le privé c'est pas la même histoire.  

         

Modifié par Scarabé
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il y a 44 minutes, Scarabé a dit :

Les heures supplementaires non payé c'est un probléme qui concerne aussi le privé. 

Combien de patron on dit à leur employé ben si tu n'est pas content tu peux partir. 

Dans des metiers comme l'hotellerie restauration les chauffeurs les petits artisans les profession liberal etc.. Avec des mecs qui travaillent plus que de raison parfois parce qu'ils y sont obligé ou parfois par dévotion à leur boulot. 

Qui ici n'a pas travaillé au dela de ses heures l'egale sans être payé?  Même dans les grosses boites certains travail plus que de raison.  

La police certes fait des horaires de fou. Mais à la fin il recupere en partant à la retrait . ils partent tout en etant toujours payé et dans les effectifs et sans travailler. J'en connais qui ont acumuler plus de 2 ans d'heures supp voir plus. Mais à la fin ils les recuperent. 

Par contre dans le privé c'est pas la même histoire.  

         

pour la police, ça, c'etait avant (avant le 1er janvier 2020 et changement de textes).

Les collegues qui avaient des heures, beaucoup d'heures, au 31 decembre dernier n'ont pas eu le choix.

Imaginons un collegue qui avait 900 heures supplémentaires.

Au 01-01, un nouveau systeme est mis en place avec 2 compteurs, un compteur actif et un compteur historique ; le compteur actif est plafonné à 160 heures et l'historique, qui a vocation a etre mis sur le compte epargne temps à raison de 41h30 par an et/ou à etre indemnisé (au tarif impressionnant de 12.47 euros de l'heure).

Donc, le flic qui avait 800 heures se retrouve avec, d'un coté, un compteur ayant au maxi 160 heures, et le reliquat de l'autre coté (640 h). Déjà, en septembre 2019, la boite avait, d'office, imposé le rachat des heures supp générées depuis le 01-01-2019.

Pour etre honnete, il faut préciser que ces heures sont défiscalisées ; elles sont donc plafonnées à 480 h de racheté.

 

Accessoirement, et c'est comme cela que je veux le voir, ces 480 heures correspondent à un trimestre ; se faire payer 6 000 balles, pour des heures supp (parce que certains gagnent plus de 2 000 balles par mois) et perdre un trimestre pour la retraite, ça pique.

J'ai des collegues qui ont 3500 et 4 200 heures ; plus de 2 ans de congés, plus de 2 annuités pour la retraite.

 

Concernant le compte actif, plafonné à 160 heures, si le collegue dépasse le plafond, il a 30 jours pour "redescendre", sinon, son directeur lui impose les jours de prise pour redescendre le plafond...

Juste, juste, que parfois, les necessités operationnelles ne permettent pas de prendre, mais par contre, font generer des heures supp (quand, par exemple, tu travailles et que tu marques un peu la semaine et que le week end, tu es rappelé parce qu'il y a un ministre qui passe... Non seulement tu ne te reposes pas, tu n'es pas en famille, tu bosses, tu fais des heures et tu ne peux meme pas décider de ce que tu vas en faire...

 

bref, un management à revoir, en étant gentil.

 

(une solution, pour éviter que ces heures, nombreuses, soient prises juste avant la retraite, serait de les échanger, les abandonner, à ce prix là, contre des trimestres pour partir plus complet, plus tot, moins usés)

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Citation

Concernant le compte actif, plafonné à 160 heures, si le collegue dépasse le plafond, il a 30 jours pour "redescendre", sinon, son directeur lui impose les jours de prise pour redescendre le plafond...

C'est le cas dans tous les services cette histoire ?

En gros une fois le plafond de 160 heures, le reste passe sur le compte historique ?

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Le compte HR Actif et Historique est mis en place pour tous les policiers suite à l’entrée de l’Aportt. Chaque fonctionnaire « individuellement » a fixé son seuil de 120 ou 160 Heures Récupérables sur son compte Actif. Toutes les « heures » faites au dessus du seuil passent dans le compte Historique.

Ps : même pour nous les CRS où les HS sont mensualisées ( certains ont dépassé leur seuil compte HR). 

 

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il y a 11 minutes, Chris1975 a dit :

Le compte HR Actif et Historique est mis en place pour tous les policiers suite à l’entrée de l’Aportt. Chaque fonctionnaire « individuellement » a fixé son seuil de 120 ou 160 Heures Récupérables sur son compte Actif. Toutes les « heures » faites au dessus du seuil passent dans le compte Historique.

Ps : même pour nous les CRS où les HS sont mensualisées ( certains ont dépassé leur seuil compte HR). 

 

Le compte historique c'est un compte qui se créé  "automatiquement" une fois le seuil des 160 HS dépassées ? Ou c'est un compte qui était donné à une certaine période ?

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Il y a 8 heures, Banzinou a dit :

C'est le cas dans tous les services cette histoire ?

En gros une fois le plafond de 160 heures, le reste passe sur le compte historique ?

le reste est passé ... c'est une modif de geopol ; le décret s'appelle l'APORTT (arreté portant sur l'organisation du temps de travail)..

et les services qui ne le font pas doivent etre l'exception... parce que c'est imposé aux directeurs départementaux

Il y a 5 heures, Banzinou a dit :

Le compte historique c'est un compte qui se créé  "automatiquement" une fois le seuil des 160 HS dépassées ? Ou c'est un compte qui était donné à une certaine période ?

il n'est pas donné, il a été crée automatiquement et restera meme quand le solde des heures dessus sera nul ; si, au 01 01 2020 tu n'avais pas d'heures dessus, il est impossible de l'alimenter : ce n'est pas une dérivation, un stock des heures supp.

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Bienvenue en Sarkhozie Macronie ...

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Pour Gérald Darmanin, les journalistes « peuvent, sans en avoir l’obligation », se rapprocher des autorités en amont des manifestations

Le ministre de l’intérieur a rectifié ses propos, après avoir dans un premier temps affirmé que les journalistes « doivent se rapprocher des autorités » pour « pouvoir rendre compte, faire [leur] travail ».

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé mercredi 18 novembre que les journalistes « [devaient] se rapprocher des autorités » en amont des manifestations pour « pouvoir rendre compte, faire [leur] travail ». Cible de vives critiques, il s’est repris dans la soirée, affirmant dans un tweet que le schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) qu’il a présenté en septembre « prévoit que les journalistes peuvent, sans en avoir l’obligation, prendre contact avec les préfectures en amont des manifestations ».

Oui, pour éviter la confusion au moment d’une opération, le schéma national du maintien de l’ordre que j’ai présent… https://t.co/2T9TCaPgkf

— GDarmanin (@Gérald DARMANIN)

Lors d’une conférence de presse consacrée à l’activité des forces de l’ordre, Gérald Darmanin avait évoqué le cas d’un journaliste qui s’était plaint d’avoir été menacé d’être interpellé mardi lors du rassemblement de milliers de personnes aux abords de l’Assemblée nationale contre la proposition de loi controversée sur la « sécurité globale ».

« La manifestation était devenue illégale, puisque dépassant l’horaire [prévu], et y compris des personnes qui étaient des journalistes devaient être dispersées », avait souligné M. Darmanin. Par ailleurs, ce journaliste ne s’était pas, en amont, « rapproché de la Préfecture de police, contrairement à certains de ces collègues, pour couvrir cette manifestation », avait ajouté le ministre de l’intérieur.

Ecoutez bien cette courte déclaration de @GDarmanin qui parle de @ClementLanot journaliste menacé hier d'être inter… https://t.co/iXsIfhOsyE

— LinePress (@LINE PRESS)

Lire aussi Quelles sont les principales mesures de la loi de « sécurité globale » examinée à l’Assemblée ?

« Un canal d’échange » spécifique

Lorsqu’ils couvrent les manifestations, les journalistes « doivent se rapprocher des autorités, en l’occurrence les préfets de département, singulièrement ici le préfet de police de Paris, pour se signaler, pour être protégés par les forces de l’ordre, pour pouvoir rendre compte, faire [leur] travail de journaliste dans les manifestations », avait développé le ministre, s’appuyant sur le nouveau SNMO.

S’agissant des manifestations, ce SNMO prévoit ainsi « un canal d’échange dédié » entre les forces de l’ordre et « les journalistes, titulaires d’une carte de presse, accrédités auprès des autorités », sans le présenter comme obligatoire. Cette disposition avait soulevé une fronde dans le monde de la presse, certains syndicats estimant qu’elle revenait à donner un « feu vert » aux forces de l’ordre pour empêcher les journalistes de faire leur métier lors des manifestations. Le ministre de l’intérieur avait alors évoqué sur France Inter, le 23 septembre, « un malentendu ».

.@GDarmanin évoque un "malentendu" avec les journalistes: "Ils ont le droit de rester dans tous les attroupements.… https://t.co/5jRFSGIZKm

— franceinter (@France Inter)

« En France, c’est la loi qui détermine le statut du journaliste ; pas la carte de presse », rappelait le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation représentative de la profession, dans un communiqué très critique.

Lire la tribune : « Le nouveau schéma du maintien de l’ordre porte atteinte à la liberté d’informer »

« Améliorer le dialogue »

Les sociétés de journalistes de plusieurs médias, dont Le Monde, déplorent aujourd’hui un texte sur la « sécurité globale » qui, en limitant la diffusion d’images des forces de l’ordre, « ne peut qu’attenter à la liberté d’informer ».

A la suite des nouvelles déclarations de M. Darmanin, son entourage a précisé qu’il « ne s’agit pas d’obliger les journalistes à s’accréditer ». « Mais se faire connaître auprès d’un officier de presse peut permettre d’améliorer le dialogue et les conditions de couverture des manifestations », a ajouté cette source.

Plusieurs journalistes ont regretté d’avoir été empêchés de filmer des interpellations et la dispersion de la manifestation, qui s’est terminée par des heurts avec les forces de l’ordre, mardi soir ; certains ont été « molestés ou interpellés » selon le SNJ. Un journaliste de France Télévisions est resté douze heures en garde à vue sans « aucun motif », a dénoncé le groupe public mercredi soir, fustigeant une « arrestation arbitraire ». Le parquet de Paris n’était pas en mesure de confirmer la garde à vue de ce reporter, interpellé alors qu’il filmait avec son téléphone portable des arrestations de manifestants.

Reprise de l’examen à l’Assemblée

A l’Assemblée nationale, les députés ont repris mercredi l’examen de la proposition de loi. Si les débats dans l’Hémicycle portaient sur les nouvelles prérogatives des polices municipales, la polémique s’est poursuivie après les échauffourées de la veille.

Le ministre de l’intérieur a fustigé « des violences inacceptables ». « Alors que des représentants du peuple allaient légitimement discuter d’un texte de loi, il y avait une pression sur les représentants de la nation pour ne pas discuter librement », a-t-il déclaré.

Mardi soir, la police a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau, et du mobilier urbain a été détruit. Trente-trois personnes ont été interpellées à la suite des heurts, qui ont fait « dix blessés légers, dont neuf parmi les forces de sécurité intérieure », selon la Préfecture de police de Paris. Parmi les personnes interpellées, quatre étaient toujours en garde à vue mercredi soir, a fait savoir le parquet de Paris. Vingt-six personnes ont fait l’objet d’un rappel à la loi devant un officier de police judiciaire, principalement pour « attroupement sans arme après sommation de se disperser ». Trois personnes ont été présentées à un délégué du procureur pour un rappel à la loi pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences », a détaillé le parquet. Les quatre personnes toujours en garde à vue sont soupçonnées notamment de dégradations et de jets de projectiles, a-t-il ajouté.

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2020/11/18/les-journalistes-doivent-se-rapprocher-des-autorites-avant-de-couvrir-des-manifestations-affirme-gerald-darmanin_6060265_3236.html

  • Confus 1
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Pour résumé cette mesure de l’APORTT : ( attention GEOPOL n’est pas instauré partout,  les CRS sont toujours sous le logiciel WIN SG) 

A compter du 1er janvier 2020 , les agents disposent , à titre personnel , d'un compte historique et d'un compte actif comptabilisant les heures récupérables ( H.R ) . Le compte actif comprend entre 120 et 160 heures récupérables selon le choix de l'agent précisé obligatoirement par compte rendu avant le 31 décembre 2019 , uniquement et conformément au modèle joint . Ce compte actif sera alimenté par les heures générées à l'occasion des dépassements horaires et prendra l'appellation d'heures récupérables sur compte actif ( H.R.A ) . Sur ce compte actif , au - delà d'un seuil de 160 heures , les agents récupèrent leurs heures , dans un délai de 30 jours et dès que le pourcentage de présence nécessaire à l'exercice des missions le permet . A défaut , les chefs de service prescrivent la récupération des repos restants au terme du délai précité par journée et sous réserve des nécessités de service . Le compte historique , quant à lui , comprend le reliquat des heures récupérables et prendra l'appellation heures récupérables sur compte historique ( H.R.H ) . Ce reliquat n'apparaît plus sur le compte actif au - delà du choix de l'agent . Le compte historique qui n'est plus abondé , ne peut alimenter le compte épargne temps ( C.E.T. ) . Les heures placées sur ce compte permettront à l'agent de prendre des repos ou pourront faire l'objet de campagnes d'indemnisation .

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