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L'ordre de bataille de l'armée de terre


Scarabé
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Oui. La grande astuce c'est que les divisions qui ont presque toujours existé en tant que telles depuis 1945 ont vu leurs effectifs fondre en 1999 avec la fin de la conscription et l'armée de terre a prefere change l'appellation en brigade puisqu'elles passaient d'environ 10 000 hommes à 5000/6000. Les brigades ont donc repris les traditions des divisions antérieures avec les mêmes numéros. Mais depuis on a supprimé des brigades, et en 2014 encore on devait en perdre deux nouvelles.

Pour économiser des postes sur le commandement et le soutien on a donc décidé de dissoudre deux brigades et de ventiler leurs effectifs dans des brigades deja existantes. Et pour ne pas perdre les traditions de la 1ère DB et de la 3eme DI (héritière dès traditions de la grande 3eme DIA du general de Montsabert) on a rebaptisé les deux états majors de force qui avaient vocation à armer des éventuels commandements de niveau division type OTAN : 1ère et 3e division. On a également place organiquement les brigades sous leur commandement pour améliorer la lisibilité de l'ordre de bataille et relier les brigades a de grandes unites. 

On a donc 2 divisions a 6 brigades aujourd'hui. Et c'est un peu complique du coup. Les traditions ont été plutot maltraitées depuis la fin du service militaire et meme depuis la fin de la guerre d'Algérie plus largement. 

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Les traditions c'est bien, mais si c'est au détriments de la clarté de l'organisation je trouve ça dommage. Par contre je ne vois pas où se retrouve l'ALAT dans cette organisation:

 

1280px-Au_contact_Arm%C3%A9e_de_Terre.pn

Ce qu'ils appellent "avion" regroupe aussi les hélicoptères ?

Modifié par Dino
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Ton schéma est largement diffusé mais pas vraiment valable pour la nouvelle organisation. Il n'est pas tout à fait à jour ni officiel ni détaille. Regarde le modèle ordre de bataille scorpion officiel sur le site de La Défense il est mieux à mon sens. Je suis sur smartphone à coet c'est dur de te poster l'image ;)

Les 3 régiments de l'ALAT ont été à nouveau embrigadés au sein de la nouvellement ReCréée 4eme brigade aéromobile basée à Clermont ferrand qui dépend du COMALAT. Donc ça doit correspondre à ta case avion ici je pense oui. Savoir que l'ALAT possède des avions légers de liaison et peut être d'ISR (à confirmer ca).  

 

 

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6 minutes ago, EOA said:

Ton schéma est largement diffusé mais pas vraiment valable pour la nouvelle organisation. Il n'est pas tout à fait à jour ni officiel ni détaille. Regarde le modèle ordre de bataille scorpion officiel sur le site de La Défense il est mieux à mon sens. Je suis sur smartphone à coet c'est dur de te poster l'image ;)

Les 3 régiments de l'ALAT ont été à nouveau embrigadés au sein de la nouvellement ReCréée 4eme brigade aéromobile basée à Clermont ferrand qui dépend du COMALAT. Donc ça doit correspondre à ta case avion ici je pense oui. Savoir que l'ALAT possède des avions légers de liaison et peut être d'ISR (à confirmer ca).  

 

 

Celui-là?

http://s6s.archive-host.com/membres/up/1ee136c1e6215e6672966b381eb529b63457f298/Organigramme/map.html

 

maquette.jpg

Modifié par Tancrède
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15/9,15/9,15/9,15/9 ................... RE-ACTIVATION du Régiment de la Neige à Briançon, pour combler une erreur absolue, les troupes de montagnes ne sont pas composées que des BCA, les RIA ont aussi leur histoire alpine !!!!!

Ni Chasseur, ni Biffin, ALPIN !!! et en avant pour le 159e RIA !!!

De même qu'on devrait réactiver un régiment de Zouaves !

Clairon

Modifié par Clairon
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2 minutes ago, Clairon said:

15/9,15/9,15/9,15/9 ................... RE-ACTIVATION du Régiment de la Neige à Briançon, pour combler une erreur absolue, les troupes de montagnes ne sont pas composées que des BCA, les RIA ont aussi leur histoire alpine !!!!!

Ni Chasseur, ni Biffin, ALPIN !!! et en avant pour le 159e RIA !!!

De même qu'on devrait réactiver un régiment de Zouaves !

Clairon

C'est un voeu pieu, une revendication, ou tu viens de voir l'info tomber? Désolé, l'envie de voir recréer des unités me rend naïf et vraiment extrêmement jobard, donc.....????? 

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C'est probablement ce que qu'entendait scarabée! Surtout si la garnison doit être dans le sud à briancon ou Nice! 

Paraitrait meme que le regiment serait à 3 bataillons ... 

On aurait pas dû recréer le 1er tir mais bien le 8eme Zouaves! 

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23 minutes ago, Clairon said:

Ben si on doit avoir un régiment léger de plus à la 27e BIM, autant le faire en respectant une réalité des troupes de montagnes : les Régiments d'Infanterie Alpine (RIA) qui ont été oubliés et sacrifiés dans les différentes réformes successives.

Clairon

Donc pas de bataillon alpin de blindés lourds parachutiste amphibie de montagne :huh:? Pfffft, que des couilles molles au ministère! 

Modifié par Tancrède
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Les zouaves étaient des fantassins comme les autres hein. Mais ce n'est pas du tout envisage actuellement de recréer un regiment de zouaves.

Et tous les régiments de l'ABC sont des régiments de cavalerie. Et il reste en France encore un vrai regiment de cavalerie avec celui de la garde républicaine des gendarmes, qui sont rappelons le des militaires ;)

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il y a 17 minutes, EOA a dit :

C'est probablement ce que qu'entendait scarabée! Surtout si la garnison doit être dans le sud à briancon ou Nice! 

Paraitrait meme que le regiment serait à 3 bataillons ... 

On aurait pas dû recréer le 1er tir mais bien le 8eme Zouaves! 

Une question , pourquoi on aurait pas du recréer le 1er Tir  ?

Bon moi je pense que parti comme sa , quitte à recréer des unités , entre infanterie Alpine , Zouave , ben moi je veux le que 8°Régiment de Chasseurs à pieds soir recréer !

Ce régiment à former mon arrière grand-père ( on est Picard et le régiment pendant un temps était à Amiens ! ) ,et mine de rien sa l'a bien formé (il a fait aussi des périodes de réserviste au 8°  Régiment de Chasseurs à pieds )  il a fini Clairon , vu qu'en 1914 comme territorial ben il a assuré grave :

 

Citation

mobilisé par le décret de mobilisation générale le 1°août 1914  au 11°Régiment Territorial d'infanterie .

 

combat auquel il a participé :

combat d'Amiens du 29 août au 30 août 1914 .

combat de Vaulx Vraucourt  (62 Pas-de-Calais ) du 26 septembre 1914 .

combat de Bucquoy  (62 Pas-de-Calais ) du 28 septembre au 4 octobre 1914 .

 

blessé le 4 octobre par éclat d'obus au combat de Bucquoy .épilepsie traumatique (éclat pris à la tête ) .

donc 7 mois de convalescence après blessure .

il est basculé à la 11° (s'est en abrégé ,peut-être division ) infirmiers basé à Nantes le 6 mars 1915 

 

Citation

citation :

cité du corps d'armée du 17 mars 1921 :

"bon soldat dévoué et brave a était blessé le 4 octobre 1914 au combat de Bucquoy (Pas-de-Calais ).

 

 

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il y a une heure, EOA a dit :

Les zouaves étaient des fantassins comme les autres hein. Mais ce n'est pas du tout envisage actuellement de recréer un regiment de zouaves.

Et tous les régiments de l'ABC sont des régiments de cavalerie. Et il reste en France encore un vrai regiment de cavalerie avec celui de la garde républicaine des gendarmes, qui sont rappelons le des militaires ;)

Quand je disais va-t-on recréer des régiments de cavalerie, il fallait lire, va-t-on créer des nouveaux régiments de chars.

Après Clairon a parlé de réactivation de Zouaves, mais dans quel brigade irait ce régiment d'inf en plus ? Il y aurait une brigade avec plus de reg d'inf que les autres ? A moins qu'on bascule un RI dans la brigade aéromobile et qu'on place le régiment de zouave à la place.

A moins qu'on recrée carrément un brigade en plus.

Modifié par FoxZz°
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2 minutes ago, FoxZz° said:

Quand je disais va-t-on recréer des régiments de cavalerie, il fallait lire, va-t-on créer des nouveaux régiments de chars.

Faudrait d'abord avoir des chars à foutre dedans: mets tes priorités en ordre, s'il te plaît :sleep:....

Quote

A moins qu'on recrée carrément un brigade en plus.

.... Et prends tes médicaments!

Quote

A moins qu'on bascule un RI dans la brigade aéromobile et qu'on place le régiment de zouave à la place.

Et un régiment de zouaves parachutistes, où avoir un pet au casque est un critère de recrutement, vu que dans l'intitulé, il y a deux qualificatifs indiquant qu'il manque une case au sujet? 

1 hour ago, EOA said:

Les zouaves étaient des fantassins comme les autres hein

Pas au début: z'étaient censés être de l'infanterie de choc. Même si je ne crois pas qu'il y ait jamais eu de statut particulier (sauf au début avec un recrutement colonial avant que les unités soient vite "blanchies", notamment via leur réputation initiale qui les a rendu attractives), de fait ces régiments, pendant un temps, ont été considérées comme une élite avec un ordre de priorité dans la file d'attente pour aller au casse-pipe. Ce qui est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles, suite à leur création dans l'armée française, il y a eu une "mode" internationale des zouaves, et une raison pour continuer à financer et garder leur coûteux et incommode uniforme. 

15 minutes ago, Gibbs le Cajun said:

 

Ce régiment à former mon arrière grand-père ( on est Picard et le régiment pendant un temps était à Amiens ! )

Les Picards n'ont rien à demander en terme de création régimentaire, même virtuelle: ils ont le 1er RI, le plus vieux de tous les régiments (du monde, s'il vous plaît monsieur!) et la matrice de l'infanterie française. Y vous faut quoi de plus? De la confiture sur le rollot? 

 

 

 

 

 

Et on se lance dans ces surenchères de régiments à recréer parce que j'ai gobé pendant une seconde le post de Fusilier sur le 15/9? Hé bé, ça s'enflamme vite ici.... 

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il y a 1 minute, Tancrède a dit :

Faudrait d'abord avoir des chars à foutre dedans: mets tes priorités en ordre, s'il te plaît :sleep:....

.... Et prends tes médicaments!

Et un régiment de zouaves parachutistes, où avoir un pet au casque est un critère de recrutement, vu que dans l'intitulé, il y a deux qualificatifs indiquant qu'il manque une case au sujet? 

Pas au début: z'étaient censés être de l'infanterie de choc. Même si je ne crois pas qu'il y ait jamais eu de statut particulier (sauf au début avec un recrutement colonial avant que les unités soient vite "blanchies", notamment via leur réputation initiale qui les a rendu attractives), de fait ces régiments, pendant un temps, ont été considérées comme une élite avec un ordre de priorité dans la file d'attente pour aller au casse-pipe. Ce qui est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles, suite à leur création dans l'armée française, il y a eu une "mode" internationale des zouaves, et une raison pour continuer à financer et garder leur coûteux et incommode uniforme. 

Les Picards n'ont rien à demander en terme de création régimentaire, même virtuelle: ils ont le 1er RI, le plus vieux de tous les régiments (du monde, s'il vous plaît monsieur!) et la matrice de l'infanterie française. Y vous faut quoi de plus? De la confiture sur le rollot? 

 

 

 

 

 

Et on se lance dans ces surenchères de régiments à recréer parce que j'ai gobé pendant une seconde le post de Fusilier sur le 15/9? Hé bé, ça s'enflamme vite ici.... 

Je ne faisais que plaisanté par rapport à ces nouvelles créations qui ne sont pas concrète pour l'instant  :souritc: .

Quand je parle de Picard s'est juste le fait que ce régiment a était affecté en Picardie notre région  ( mine de rien les régiments déménagé assez souvent quand je vois le parcours du 8° Régiment de Chasseurs ) et que mon arrière grand-père y a servi .

Oui effectivement il y a le 1°RI qui a une sacré histoire .

Mais je ne savais pas qu'il était le plus vieux du monde , tu m'apprends un truc là :amusec: .

Bon dommage qu'il soit affecté à la BFA ...

La franchement si ce n'est pas gâché de l'effectif dans un truc pas concret ...

Bon perso j'aurais bien aimé que le 1°RI reviennent en Picardie , il y a pas mal de capacité et de proximité pour les manips , entre le CENZUB , Suippes ,Mailly Mourmelon etc ...

 

J'ai pas trop compris le système de recrutement des bandes de Picardie , s'était du local ou ouvert à tous ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bandes_françaises

 

 

 

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Il faut vivre avec son temps. Et les traditions se perdre et se perdront de plus en plus. Des fanfares ont déjà disparus d'autres vont suivre.

Et puis la relevé arrive.   

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3000 hommes en plus dans la FOP c'est 1 RI et des compagnie de combats en plus pour le Génie.

Quand au 2000 Hommes en plus dans le soutien 

C'est un autre "Régiment de soutien du combattant" parce que le seule et unique RSC créé en 2011 n'arrive plus à faire face avec la multiplication des opex.    

 Donc on devrait se retrouver avec une deuxième RSC à implanter quelque part. Et une nouvelle compagnie au Régiment médical de la Valbonne par ce que la aussi de gros travaux d'infrastructure son en cours.     

Pour les Equipements on a du stock

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14 minutes ago, Gibbs le Cajun said:

 

J'ai pas trop compris le système de recrutement des bandes de Picardie , s'était du local ou ouvert à tous ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bandes_françaises

Mes remarques étaient pas sérieuses, hein. 

Pour les Bandes, de ce qu'on sait, le recrutement n'était pas géographiquement limité, même si la mobilité relativement faible de l'époque (distances longues, difficultés à financer un voyage d'une durée un peu conséquente....) a du limiter l'essentiel des recrues à un rayon régional. Des hommes d'armes professionnels ont aussi sûrement été inclus, reversés d'autres formations, principalement de corps de gardes et professionnels seigneuriaux. C'est essentiellement là qu'il faut trouver la majorité du recrutement à cette époque, et longtemps sous l'ancien régime: l'articulation des unités était nécessairement faite de professionnels, pour l'essentiel nobles (relatif monopole du savoir-faire guerrier, en tout cas pour ce qui concerne l'encadrement) de tous niveaux hiérarchiques (dont beaucoup avaient pas grand-chose de plus que leur éducation et leurs relations). Ceux-ci amenaient leurs réseaux d'amitiés et d'alliances locales (cousinages et autres), et surtout leur réputation et leur autorité dans leurs bleds ou domaines respectifs, ce qui en faisait aussi des recruteurs privilégiés pour battre la campagne dans leur coin et trouver du monde, les rallier à leur nom (ou les forcer quand le compte n'y était pas). Bien qu'unités "royales"/nationales (par opposition aux unités levées par des féodaux, dont ils étaient propriétaires), elles ne pouvaient faire autrement que recourir à des systèmes de ce type. D'ailleurs, les Suisses eux-mêmes (qui ont encadré la création des Bandes) ne procédaient pas autrement: le recrutement des unités suisses était local, et passait aussi par les hiérarchies de notables de chaque localité, hiérarchies qui étaient ensuite reproduites dans les unités, constituant un ordre plus "militaire" en phase avec l'ordre social qui permettait le recrutement. 

Rappelons que les "bandes" sont un nom d'ensemble pour un vaste ensemble subdivisé en un nombre variable (selon le moment, le besoin, le budget) de ce qui est considéré comme l'unité essentielle de l'époque, la "bande", aussi appelée "enseigne" (qu'on appelait aussi, indifféremment, "compagnie" au Moyen Age, quel que soit son effectif, le critère étant que le chef ait le titre de capitaine). L'usage tend plus à différencier l'appellation "bandes" pour le réservoir d'unités, et "enseigne" pour une unité particulière issue de ce réservoir, bien que les termes aient été interchangeables pendant longtemps, avant que des unités détachées des bandes de Picardie (alors "bandes françaises", pour les différencier des bandes de mercenaires étrangers) ne le soient de façon permanente et garnisonnées ailleurs (Piémont -Bandes delà des Monts"-, puis Champagne, Navarre, Normandie... Soient les 6 "Vieux" régiments -6 avec les Gardes Françaises). L'enseigne était l'unité tactique à peu près standardisée, autour de 300-400h, la taille des "bandes" comme réservoirs de force permanents avec une base fixe pouvant varier selon le moment (budgets très variables, explosion des effectifs en temps de guerre, avec nombre d'enseignes qui ne durent que le temps du conflit). On note aussi l'existence de nombre de bandes semi-privées, levées par des seigneurs féodaux (avec l'autorisation du roi). Plus tard, au XVIème siècle, les premiers régiments, qui sont formés à partir de ces bandes, ne sont en fait que la formalisation et la standardisation tactique de ce système: on crée une doctrine qui rassemble un nombre donné (souvent plus ou moins théorique) d'enseignes (bientôt subdivisées en unités plus petites, les compagnies) dans une formation permanente ayant un usage tactique effectif. Pendant  un temps, avant que les régiments, sous cette forme, ne deviennent eux-mêmes plus des réservoirs de force qu'autre chose, le bataillon devenant un pion tactique plus commode (et cessant d'être une formation de circonstance pour être à son tour organisé de manière permanente.... Comme les GTIA et/ou SGTIA le seront peut-être bientôt). 

Mais bon, pour revenir au recrutement: sous l'ancien régime, il était avant tout à base régionale, lié à la capacité des notables formant la hiérarchie de l'unité (souvent liés entre eux par l'organisation féodale locale et le clientélisme) à battre la campagne dans leur coin, à user de leur image, de leur statut, voire de leur réputation (un chef renommé attire plus de monde) pour rameuter du volontaire, et/ou en forcer un certain nombre. La faible mobilité, mais aussi les solidarités et amitiés locales, ainsi que les contraintes linguistiques (chaque coin a son patois, et il y en a des centaines dans la seule France d'alors), imposaient que le recrutement fonctionne ainsi avant tout. Mais ce n'était pas une donnée absolue: recruter a toujours été difficile sous l'Ancien Régime, et l'attrition (pertes en campagne -maladies et infections avant tout- et désertion, beaucoup plus que pertes en batailles) était conséquente: on remplaçait quand on pouvait avec ce qu'on trouvait en chemin (y compris des ennemis capturés, mais aussi des recrues qu'on chourre à d'autres unités, du moins si les officiers/proprios s'arrangent), et les volontaires (de n'importe où) étaient toujours acceptés, d'où qu'ils soient (à charge pour eux de s'intégrer, avant tout en apprenant à parler la langue dominante de l'unité). 

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il y a 9 minutes, Tancrède a dit :

Mes remarques étaient pas sérieuses, hein. 

Pour les Bandes, de ce qu'on sait, le recrutement n'était pas géographiquement limité, même si la mobilité relativement faible de l'époque (distances longues, difficultés à financer un voyage d'une durée un peu conséquente....) a du limiter l'essentiel des recrues à un rayon régional. Des hommes d'armes professionnels ont aussi sûrement été inclus, reversés d'autres formations, principalement de corps de gardes et professionnels seigneuriaux. C'est essentiellement là qu'il faut trouver la majorité du recrutement à cette époque, et longtemps sous l'ancien régime: l'articulation des unités était nécessairement faite de professionnels, pour l'essentiel nobles (relatif monopole du savoir-faire guerrier, en tout cas pour ce qui concerne l'encadrement) de tous niveaux hiérarchiques (dont beaucoup avaient pas grand-chose de plus que leur éducation et leurs relations). Ceux-ci amenaient leurs réseaux d'amitiés et d'alliances locales (cousinages et autres), et surtout leur réputation et leur autorité dans leurs bleds ou domaines respectifs, ce qui en faisait aussi des recruteurs privilégiés pour battre la campagne dans leur coin et trouver du monde, les rallier à leur nom (ou les forcer quand le compte n'y était pas). Bien qu'unités "royales"/nationales (par opposition aux unités levées par des féodaux, dont ils étaient propriétaires), elles ne pouvaient faire autrement que recourir à des systèmes de ce type. D'ailleurs, les Suisses eux-mêmes (qui ont encadré la création des Bandes) ne procédaient pas autrement: le recrutement des unités suisses était local, et passait aussi par les hiérarchies de notables de chaque localité, hiérarchies qui étaient ensuite reproduites dans les unités, constituant un ordre plus "militaire" en phase avec l'ordre social qui permettait le recrutement. 

Rappelons que les "bandes" sont un nom d'ensemble pour un vaste ensemble subdivisé en un nombre variable (selon le moment, le besoin, le budget) de ce qui est considéré comme l'unité essentielle de l'époque, la "bande", aussi appelée "enseigne" (qu'on appelait aussi, indifféremment, "compagnie" au Moyen Age, quel que soit son effectif, le critère étant que le chef ait le titre de capitaine). L'usage tend plus à différencier l'appellation "bandes" pour le réservoir d'unités, et "enseigne" pour une unité particulière issue de ce réservoir, bien que les termes aient été interchangeables pendant longtemps, avant que des unités détachées des bandes de Picardie (alors "bandes françaises", pour les différencier des bandes de mercenaires étrangers) ne le soient de façon permanente et garnisonnées ailleurs (Piémont -Bandes delà des Monts"-, puis Champagne, Navarre, Normandie... Soient les 6 "Vieux" régiments -6 avec les Gardes Françaises). L'enseigne était l'unité tactique à peu près standardisée, autour de 300-400h, la taille des "bandes" comme réservoirs de force permanents avec une base fixe pouvant varier selon le moment (budgets très variables, explosion des effectifs en temps de guerre, avec nombre d'enseignes qui ne durent que le temps du conflit). On note aussi l'existence de nombre de bandes semi-privées, levées par des seigneurs féodaux (avec l'autorisation du roi). Plus tard, au XVIème siècle, les premiers régiments, qui sont formés à partir de ces bandes, ne sont en fait que la formalisation et la standardisation tactique de ce système: on crée une doctrine qui rassemble un nombre donné (souvent plus ou moins théorique) d'enseignes (bientôt subdivisées en unités plus petites, les compagnies) dans une formation permanente ayant un usage tactique effectif. Pendant  un temps, avant que les régiments, sous cette forme, ne deviennent eux-mêmes plus des réservoirs de force qu'autre chose, le bataillon devenant un pion tactique plus commode (et cessant d'être une formation de circonstance pour être à son tour organisé de manière permanente.... Comme les GTIA et/ou SGTIA le seront peut-être bientôt). 

Mais bon, pour revenir au recrutement: sous l'ancien régime, il était avant tout à base régionale, lié à la capacité des notables formant la hiérarchie de l'unité (souvent liés entre eux par l'organisation féodale locale et le clientélisme) à battre la campagne dans leur coin, à user de leur image, de leur statut, voire de leur réputation (un chef renommé attire plus de monde) pour rameuter du volontaire, et/ou en forcer un certain nombre. La faible mobilité, mais aussi les solidarités et amitiés locales, ainsi que les contraintes linguistiques (chaque coin a son patois, et il y en a des centaines dans la seule France d'alors), imposaient que le recrutement fonctionne ainsi avant tout. Mais ce n'était pas une donnée absolue: recruter a toujours été difficile sous l'Ancien Régime, et l'attrition (pertes en campagne -maladies et infections avant tout- et désertion, beaucoup plus que pertes en batailles) était conséquente: on remplaçait quand on pouvait avec ce qu'on trouvait en chemin (y compris des ennemis capturés, mais aussi des recrues qu'on chourre à d'autres unités, du moins si les officiers/proprios s'arrangent), et les volontaires (de n'importe où) étaient toujours acceptés, d'où qu'ils soient (à charge pour eux de s'intégrer, avant tout en apprenant à parler la langue dominante de l'unité). 

Merci pour ces précisions !

Effectivement je n'avais pas pensé au pb de distance et celui d'une France qui avait un paquet de langue/patois différent .

Donc le concept fut le premier au monde .

Oui impressionnant .

il y a 57 minutes, Scarabé a dit :

Il faut vivre avec son temps. Et les traditions se perdre et se perdront de plus en plus. Des fanfares ont déjà disparus d'autres vont suivre.

Et puis la relevé arrive.   

 

  

 

 

    

Mouerf , certes des fanfares disparaissent mais pensé que les traditions vont disparaître en régiment je suis dubitatif ...

Oui il y a de la relève avec des jeunes m'enfin bon ...chez les brits aussi il y a des jeunes et pourtant question tradition ils ont de quoi faire .

 

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