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L'ordre de bataille de l'armée de terre


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https://www.dna.fr/amp/defense-guerre-conflit/2023/04/21/le-ministre-des-armees-sebastien-lecornu-au-contact-a-meyenheim

Des mortiers de 120mm

Le ministre indique également qu’une section du RMT percevra des mortiers de 120 mm tractés  (par quel véhicule d'ailleurs ; le RMT est sur VBCI) et qu’une autre sera équipée « pour des missions d’appui électronique ». Des mesures qui seront déclinées dans d’autres régiments d’infanterie et permettront à ces derniers de gagner en autonomie. « Les retours d’expérience de l’Ukraine et du Mali nous ont montré qu’il fallait agir au plus vite, raccourcir les boucles » (arguments déjà évoqués ici), décrypte le général Pinon, patron de la 2e  brigade blindée de Strasbourg. « On a besoin de regagner en réactivité au niveau des plus petits échelons », insiste-t-il. L’arrivée de mortier permettra par ailleurs d’« augmenter la létalité des régiments d’infanterie ».

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il y a 34 minutes, Gallium a dit :

L’arrivée de mortier permettra par ailleurs d’« augmenter la létalité des régiments d’infanterie ».

Létalité qu'ils avaient perdu au nom de la "quaternisation" ou comment avoir une compagnie de combat en plus sans augmenter le nombre d'hommes.

 

On réinvente ce qui existait il y a 20 ans

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il y a 24 minutes, pascal a dit :

Létalité qu'ils avaient perdu au nom de la "quaternisation" ou comment avoir une compagnie de combat en plus sans augmenter le nombre d'hommes.

 

On réinvente ce qui existait il y a 20 ans

Des régiments infanterie inter-arme :
Des compagnies de AMX-10 P
Une de 120 mm tracté avec VAB
Un escadron de amx 30

C'est le Retex de la guerre en Ukraine

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il y a 54 minutes, LBP a dit :

Des régiments infanterie inter-arme :
Des compagnies de AMX-10 P
Une de 120 mm tracté avec VAB
Un escadron de amx 30

C'est le Retex de la guerre en Ukraine

3 compagnie de combat sur 10P

1 compagnie de char

1 compagnie de commandement, d'appui et soutien avec une section de mortier sur vab, une section antichar sur Milan et section de reconnaissance sur P4 avec12,7.

Et au 2 GC nous avions en plus une compagnie antichar sur vab hot.

Il y avait une sacrée puissance de feu à l’époque. 

 

 

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il y a 7 minutes, Fanch a dit :

Il y a suffisamment de drapeaux de régiment à Vincennes pour ne pas avoir à en créer de nouveaux. 

Je voulais dire de réactivé des régiments  

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Bon ben voilà ...

Ils auront rien compris en se qui concerne les mortiers de 120 tracté F1 , et le futur Griffon MEPAC ...

L'idée de densifié la puissance était toujours de mise en mode interarmes , mais ça ne fournira pas plus de fantassins vraiment formaté pour avoir la masse nécessaire sur le terrain...

C'était bien la peine de mettre en avant la possibilité d'emploi des réservistes hors cadre formatage pour la mission sentinelle dans le but de mieux les intégrer aux spécialités et donc spécificité du régiment d'appartenance comme l'avait mis en avant un règlement de cavalerie avec un escadron de réservistes apte sur VBL et les missions qui vont avec , Idem pour les Bigors réserviste du 3e RAMa ou on avait commencé à formater sur le mortier de 120 mm tracté F1 ...

Permettant d'avoir des effectifs qui pourraient renforcer les gens d'active , et cela en Servant sur du matos de base type VBL dans la cavalerie , plus simple à gérer vu que le parc de VBL reste important , ou sur mortier de 120 mm RTF1 , offrant aux régiment d'Artillerie une  gamme de divers types de pièce , qui dans un cadre interarmes serait un plus , ai niveau densité de pièces sur le terrain , entre le MEPAC pour l'active et les 120 tracté F1 servi par des réservistes , étaler dans la profondeur avec les Caesar et LRU servi par des gens d'active...

Au final on aura pas assez de fantassins pour prendre et tenir le terrain ... Et le sentiment d'avoir un supplément de puissance de feu avec des SML en régiment d'infanterie sera qu'une illusion là où en laissant les MEPAC et les 120 RTF1 en régiment d'Artillerie on aurait eu une densification d'Artilleurs bien plus importante et surtout gérable , simplifiant la vie au commandement des fantassins ....

Si l'idée est de croire que d'avoir des fantassins équipé de 120 sera un plus de en terme de puissance de feu au niveau régiment ... Alors que la réalité montre c'est surtout la capacité à gérer les pertes humaines en étant capable de continuer la mission du fantassin pour tenir/prendre/défendre  le terrain ....

Et que la capacité à avoir une artillerie dense en nombre de pièces et cela  dans la profondeur ( par rapport au portée de tir des types de canon ) ... Pouvant ainsi offrir justement la souplesse dans son déploiement tout en offrant au coup de sifflet le besoin adapté selon les demandes de besoin du commandement des fantassins .

Là on va juste compliqué la liaison entre artilleurs et fantassins en sachant que la capacité à gérer la déconfliction vu aussi une densification de tout se qui vole , entre les obus comme drones , Hélicos , avions etc ... Sera de mise ....

Donc on va avoir au final une entité de plus avec ces 120 chez les fantassins ...

Et au final la capacité de fournir de la précision qui a montrée sa réelle efficacité , ben voilà on va perdre un savoir faire qui était bien ancré chez les Artilleurs .

On aurait du 105 mm pour combler cette absence du 120 chez les Artilleurs, on pourrait penser que ça pourrait apporter une capacité différente, mais même la l'utilité serait pas rentabilisé étant donné qu'on aurait quand même une entité de plus via les SML des fantassins à gérer dans un cadre qui comme dit plus haut se compliquera encore plus au niveau déconfliction ...

Non les artilleurs devraient avoir cette capacité à voir le régiment comme une boîte à outils , et dans cette caisse toute les types de pièces d'artillerie à disposition , passant par le 105 , le 120 et le 155 , sans oublier les LRU  .

Bien évidement la capacité à avoir les réservistes orienté vers les 120 RTF1 logique tout en étant aussi apte à gérer du 105 si besoin .

De facto on aurait les bons outils dans la bonne boîte à outils et ainsi employé par des personnels vraiment concentré sur l'utilisation mais aussi le cadre d'emploi de ces outils , offrant la souplesse qui apporterait la sérénité aux fantassins .

Enfon bref encore une fois on recommence les mêmes conneries qu'avant et on aura toujours une armée en mode echantillonnaire ... Tout en créant de nouvelles chapelles avec l'arrivée des 120 chez les fantassins ...

Voir mon message précédent concernant ces choix concernant l'envoi des 120 chez les fantassins...

 

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@Fanch

Citation

J'ai vu des chefs de groupe Mortier de RI largement au dessus de leur équivalent des RA. Faut pas généraliser. Les 120RT ont été filés au RA pour 2 raisons principalement : faire des économies de personnels en filant les Mo120 en double dot aux RA, et guerre de chapelle. 

Un chef de groupe mortier , la on parle de mortier de 81 mm en terme d'organisation ,effectif et nombre de pieces .

si on parle de Section de Mortier lourd on est plus dans la même mesure de responsabilité .

Donc on parle de qui quand on compare avec ton exemple , car en mode SML/batterie on parle pas ni on a de chef de groupe mortier .

Pour la partie économique , j'ai pas d'avis tranché , mais une chose est sûre j'ai jamais vu les SML tourner en tant que SML en MCD comme en RCA , mais plutôt en tant que section d'infanterie.

La raison étant qu'au coup de sifflet ben fallait pouvoir avoir de la souplesse , et en ayant une capacité double , voit triple au niveau service de pièce, ben au niveau prépositionnés on avait les 105 et les 120 .vu les différences au niveau portée et létalité , ben on ne pouvait pas se permettre de devoir attendre l'envoi d, e personnels spécifique et uniquement forme sur un seul type de pièce .

Pour ton exemple de chef de groupe , meilleur que certains chez les Artilleurs , je ne vois ou tu compare car un chef de groupe c'est un chef de pièce en SML , canon etc....

Un groupe mortier c'est 2 mortier de 81 mm il me semble , aux ordres d'un sergent .

On avait pas d'équivalent quand on travailler sur le mortier de 120 mm , les chefs de chaque pièces étant soit sergent ou un capochef , le chef de section un lieutenant ou un sous-officier supérieur.

Donc pour comparer , j'ai un peu de mal à voir le curseur entre chef de groupe mortier et un chef de section de mortier lourd .

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il y a 2 minutes, gustave a dit :

Il y avait des chefs de section SML en RI. Leur suppression ne tient qu'à la volonté de quaternariser les RI à effectif identique...

Oui je sais qu'il y avait des chefs de section SML avant ...

Mais étant donné qu'il n'y avait plus de mortier de 120 , je vois pas où l'on pouvait comparer avec des chefs de groupe qui sont sur mortier de 81 mm ou le travail est différent en terme de responsabilité et nombre de pièces , capacité à gérer l'environnent bien plus important au niveau portée de tir avec une section sur 120 .

 

 

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@Gibbs le Cajun

Pour le coup, ils s'agissaient d'une procédure de réglage (observateur), de la rapidité à traiter une demande de tir (le message de demande ne correspondait pas au format réglementaire et ne pouvait pas être traitée telle quelle par ATLAS, l'un des CDG a su s'adapter et pas l'autre), et des capacités à s'intégrer à une manoeuvre IA (bon c'est sûr que c'est plus simple pour un fantassin de comprendre un fantassin).

 

D'une certaine manière je m'en fous, tu as des types excellent dans tous les régiments et je ne pense pas que les 120RT soient mis servis dans les RA qu'ils ne l'étaient dans les RI. Et même si je pense que c'était une connerie de mettre les 120 dans les RA (pas pour une histoire de compétence, mais uniquement à cause de la fumisterie de la double dotation), actuellement il est absurde de refiler des 120 dans les RI (car ceux-ci ont perdu les compétences des SML). Retrouver ces compétences prendra des années, et je ne suis pas certains que l'on aura ces années. Alors qu'elles existent dans les RA. Je préfèrerai que l'on monte en puissance l'ART en créant des batteries Mo120.

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il y a 26 minutes, Fanch a dit :

@Gibbs le Cajun

Pour le coup, ils s'agissaient d'une procédure de réglage (observateur), de la rapidité à traiter une demande de tir (le message de demande ne correspondait pas au format réglementaire et ne pouvait pas être traitée telle quelle par ATLAS, l'un des CDG a su s'adapter et pas l'autre), et des capacités à s'intégrer à une manoeuvre IA (bon c'est sûr que c'est plus simple pour un fantassin de comprendre un fantassin).

 

D'une certaine manière je m'en fous, tu as des types excellent dans tous les régiments et je ne pense pas que les 120RT soient mis servis dans les RA qu'ils ne l'étaient dans les RI. Et même si je pense que c'était une connerie de mettre les 120 dans les RA (pas pour une histoire de compétence, mais uniquement à cause de la fumisterie de la double dotation), actuellement il est absurde de refiler des 120 dans les RI (car ceux-ci ont perdu les compétences des SML). Retrouver ces compétences prendra des années, et je ne suis pas certains que l'on aura ces années. Alors qu'elles existent dans les RA. Je préfèrerai que l'on monte en puissance l'ART en créant des batteries Mo120.

La compétence dans le futur viendra du fait de la conduite des mini drones par les fantassins. Pour designer les objectifs au Griffon Mecap.

De toute façon le pointage est automatique. Il suffit de rentrer dans la machine les coordonnées GPS. Pour que les obus tombent au bon endroit.:wub:

 

 

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il y a 4 minutes, Fanch a dit :

@Gibbs le Cajun

Pour le coup, ils s'agissaient d'une procédure de réglage (observateur), de la rapidité à traiter une demande de tir (le message de demande ne correspondait pas au format réglementaire et ne pouvait pas être traitée telle quelle par ATLAS, l'un des CDG a su s'adapter et pas l'autre), et des capacités à s'intégrer à une manoeuvre IA (bon c'est sûr que c'est plus simple pour un fantassin de comprendre un fantassin).

 

D'une certaine manière je m'en fous, tu as des types excellent dans tous les régiments et je ne pense pas que les 120RT soient mis servis dans les RA qu'ils ne l'étaient dans les RI. Et même si je pense que c'était une connerie de mettre les 120 dans les RA (pas pour une histoire de compétence, mais uniquement à cause de la fumisterie de la double dotation), actuellement il est absurde de refiler des 120 dans les RI (car ceux-ci ont perdu les compétences des SML). Retrouver ces compétences prendra des années, et je ne suis pas certains que l'on aura ces années. Alors qu'elles existent dans les RA. Je préfèrerai que l'on monte en puissance l'ART en créant des batteries Mo120.

Bien évidemment qu'on a des gens compétents ou incompétents dans chaque Arme , maintenant des situations peuvent pas non plus être comparable si on prend en compte dans la majorité du temps et des manips .

Ben quand même ,qu'on ai des gens motivés , des cadres qui aiment leur spécialité , je pense que c'est une évidence , maintenant ça peut avoir des des limites , surtout quand on est employé bien plus souvent hors cadre de la spécialité .

Je pense quand même que les SML en régiment d'infanterie étaient pas forcément le cadre pour évoluer dans l'optique de mener sa barque au niveau spécialité, car si parfois un fantassin peut comprendre un fantassin , il arrive aussi qu'un fantassin axé 00 ne veut pas et ne pourra comprendre et donc prendre en compte son homologue fantassin mais spécialiste .

Faut prendre une vie d'ensemble , et c'est en cela que je prenait l'exemple du Colonel du 2e REI qui avait du mal à obtenir la précision des tirs de ses SML .

De facto en voyant travailler la batterie  du 11 qui était présente ( la B3 il me semble ) , la problématique se poser pas vu que l'impératif en travaillant au profit des fantassins étaient d'avoir pas de temps détourner hors spécialité en amont , et d'avoir la pression au niveau Régiment dans les résultats à obtenir pour garder un haut niveau et être le mieux noté à chaques contrôle régimentaire sur des campagnes de tir  regimentaire mais aussi au niveau de l'Arme artillerie .

Donc on baignait forcément plus dans la spécialité que ne pouvait l'avoir des fantassins en SML . On a vu souvent arrivé des gars au moment des retour de séjour outremer opté pour un RAMa plutôt que le retour en RIMa , surtout au retour d'un séjour comme Djibouti ou on voyait aussi des personnels de SML allaient en  batterie solsol au 5e RIAOM pour la durée de leur séjour individuel en outre-mer, vu que c'était dans les TDM une possibilité de pouvoir servir de manière individuelle en outre-mer pour un séjour de 1 voir 2 ou 3 ans ( plus rare 3 ans , plutôt spécifique a des cadres , surtout dans le Pacifique).

Je connaissais des gars de la SML du 3e RIMa , et on c'était croisé déjà en RCA , eux étant en mode section de marche infanterie et nous en étant en batterie sur 105 et 120 .

Plus tard durant le séjour à Djibouti , on c'est revu , et selon l'air du temps au 3e RIMa et à quelle sauce était mangé la SML , ben il y avait comme une certaine lassitude , déjà avant mon départ à Djibouti j'ai eu un gars de la SML qui avait opté pour la mutation au 11 plutôt que repartir en SML vu l'ambiance , vu qu'il avait fait son séjour en batterie au 5e à Djibouti, ben il a opté pour la mutation au retour du séjour au 11 plutôt qu'au 3 .

Bien souvent se qui semblait démotivé était la gestion interne au régiment , qui pouvait voir selon le CDC , un CDU pas forcément les mêmes priorités , surtout si on avait besoin d'employer hors cadre spécialité mortier lourd comme Fantassin .

De facto le facteur humain à souvent pesé dans les SML , et une vision de l'emploi de la SML au niveau du régiment , entre être une réserve de personnel pour les cies de Combat , ou avoir du résultat au niveau qualité des tirs en SML mais pouvant peser si pas une priorité au niveau régiment selon les opex , mission en cours .

Bien évidemment chaque Régiment avait pas forcément de pb , mais le pb venait de garder la continuité dans les performances , et entre les nouveaux arrivants , les fins de contrat , les mutations , ben au niveau d'une section de mortier lourd on avait pas les effectifs d'une section de combat  , donc pas la même possibilité de garder un potentiel qualitatif et d'expérience de manière durable là où on avait  des spécialistes qui certe était bien former , mais qui avait pas forcément la possibilité de gagner en expérience vu un emploi hors cadre de la spécialité SML .

Donc ça explique pourquoi l'optique du 2e REI d'avoir 2 SML était plutôt très judicieux pour offrir aux personnels des SML de prendre de l'expérience , néanmoins je pense que ça n'avait pas évité les travers selon les chefs de corps , en 2 ans ont peut vite perdre en qualité dans un cadre et une ambiance ou fournir en mode 00 était plutôt une priorité , l'optique réserve de Fantassins parfois plus pregnant .

Je ne sais pas si je suis plus clair dans mes propos , mais je pense quand même que pour pérenniser une optique orientée vers une spécialité ne peut pas s'épanouir dans un cadre d'une SML au milieu des compagnies de combat, en sachant qu'on avait aussi dans la CEA les AC , les sol-air 20 mm et la SRR , donc d'autres entités aux antipodes du travail de la SML .

Donc je pense que l'optique oeuvrer sur du 120 était plus rentabiliser en régiment d'Artillerie ou la problématique d'être minoritaire dans un régiment qui pense infanterie avant tout ,se qui est logique est naturel , de facto on aura pas la possibilité de briller dans la compétition plutôt saine inter compagnie de combat 

, Ou on pousse a être le meilleur . Je pense même que lorsque la SML se faisait remarquer en ayant bien fait son travail de fantassins comme n'importe quelle autres sections de combat des compagnies de combat , ben ça apportait pas forcément une vision positive avec les autres compagnies , qui prenait plutôt mal de voir les gars de la SML faire mieux que eux et en mode fantassin pur .

De facto on avait aussi se risque d'avoir se côté pesant avec l'ambiance au sein même du régiment . Alors bien évidemment, d'un régiment à un autre ça pouvait varier , plus positif pour une SML ou l'inverse au niveau ambiance et cadre d'épanouissement.

en régiment d'Artillerie , de facto se genre de pb était pas de mise vu que la force principal et la raison d'être était les batteries de tir .

bon je ne sais pas si je suis plus clair , mais bon voilà ma vision du truc ....

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3 hours ago, LBP said:

Des régiments infanterie inter-arme :
Des compagnies de AMX-10 P
Une de 120 mm tracté avec VAB
Un escadron de amx 30

C'est le Retex de la guerre en Ukraine

Vu qu'on mentionne ça, voici une expérimentation française des années 50: la 7e Division Mécanisée Rapide. La division comprenait les éléments suivants

  • Compagnie de Commandement Divisionnaire
  • 3 Régiments Inter-Armes (devait en avoir 4 total mais c'est jamais arrivé)
    • Escadron de Commandement et Services
    • 2 Escadrons blindés (16 AMX-13)
    • 2 Compagnies de Voltigeurs (AMX-13 VTT)
    • Escadron de reconnaissance (Jeep)
    • Détachement de liaison du genie
    • Batterie d'obusiers autopropulsés de 105mm (attachés depuis l'artillerie divisionnaire
  • Régiment de Reconnaissance
    • Escadron de Commandement et Services
    • 3 Escadrons EBR
      • Peloton de Commandement (avec 3 EBR et un SPAAG M16)
      • Peloton d'éclaireurs montés (sur 13 Jeep)
      • 3 Pelotons de combat (5 EBR, 1 mortiers de 81mm, un groupe de protection sur 5 Jeep)
  • Groupe d'Artillerie (toutes les batteries sont détachées auprès des RIA
  • Groupe Anti-Aérien (40mm Bofors)
  • Compagnie des Transmissions
  • Bataillon du Génie
  • Bataillon Logistique
    • Compagnie de Commandement et Logistique
    • Compagnie de Contrôle du Traffic
    • Compagnie de Transport
    • Compagnie du Matériel
    • Compagnie Médicale
  • Compagnie de Maintenance

En image:

Quote

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Il y a des parallèles intéressants avec l'ABCT US moderne, même si ce n'est pas tout à fait similaire. La 7DMR a aussi été conçue dans un but bien différent: la guerre nucléaire, où la dispersion était vue comme la meilleure protection contre des frappes tactiques.

Modifié par mehari
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Il y a 7 heures, Scarabé a dit :

La compétence dans le futur viendra du fait de la conduite des mini drones par les fantassins. Pour designer les objectifs au Griffon Mecap.

De toute façon le pointage est automatique. Il suffit de rentrer dans la machine les coordonnées GPS. Pour que les obus tombent au bon endroit.:wub:

 

 

Sauf que si tu ne peux plus travailler en mode dégradé ( ben oui la technologie ça tombe aussi en panne , ça pourrait être brouiller etc ... ) ...

Tu auras l'air très con si tu n'as plus ta capacité de pointage classique et le personnel qui va bien pour permettre un pointage classique via la réception de coordonnées par communication radio   par exemple ....

Enfin je dis ça je dis rien ... 

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Il y a 2 heures, Gibbs le Cajun a dit :

ben oui la technologie ça tombe aussi en panne , ça pourrait être brouiller etc ...

Bête expérience vécue cette semaine lors d'une visite romaine, le mec devant moi avait laissé tomber son portable, résultat interdit d'entrée avec sa mégère car pas de preuve de billets-coupe-file, je vous dis pas la soufflante qu'il s'est pris de sa moukère ... bibi j'ai tout également sur papier, qui tombe moyennant en panne ..

Clairon

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Il y a 2 heures, Clairon a dit :

Bête expérience vécue cette semaine lors d'une visite romaine, le mec devant moi avait laissé tomber son portable, résultat interdit d'entrée avec sa mégère car pas de preuve de billets-coupe-file, je vous dis pas la soufflante qu'il s'est pris de sa moukère ... bibi j'ai tout également sur papier, qui tombe moyennant en panne ..

Clairon

Il suffit d'avoir une redondance ... de circuits pour les avions ... et de pdf, également envoyés sur le tel de la moukère.

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12 hours ago, Fanch said:

D'une certaine manière je m'en fous, tu as des types excellent dans tous les régiments et je ne pense pas que les 120RT soient mis servis dans les RA qu'ils ne l'étaient dans les RI. Et même si je pense que c'était une connerie de mettre les 120 dans les RA (pas pour une histoire de compétence, mais uniquement à cause de la fumisterie de la double dotation), actuellement il est absurde de refiler des 120 dans les RI (car ceux-ci ont perdu les compétences des SML). Retrouver ces compétences prendra des années, et je ne suis pas certains que l'on aura ces années. Alors qu'elles existent dans les RA. Je préfèrerai que l'on monte en puissance l'ART en créant des batteries Mo120.

+ @Gibbs le Cajun

Je vais peut-être dire une énormité... Mais il ne serait pas possible que la section mortier lourd nouvelle génération soit une section d'artilleurs, faisant leur carrière dans le corps de l'artillerie, mais affecté dans le RI bidule pour deux ans ? Un peu la logique des régiments inter-armes. Cela permettrait d'avoir un niveau d'expertise artillerie plus homogène, des personnels plus motivés (car experts de leur sujet, pas cinquième roue du carrosse d'un régiments de biffins) et des perspectives de carrière plus attractive en restant dans la spécialité (aujourd'hui sur M120 tracté, demain sur Cesar ou MEPAC...). Même la formation continue pourrait se faire de manière plus naturelle en adossant ces sections à un régiments d'artillerie "de référence" dans la même région et qui s'assurerait que les mecs aient le bon niveau de formation. 

On tourne autour de l'idée de GTIA permanents (en tout cas sur ce forum !) depuis pas mal de temps.

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On notera que des mortiers lourds dans les éléments d'infanterie ne sont pas vraiment quelque chose de rare: Italie, Allemagne, Suède, Norvège, Pologne, Ukraine, Russie, Chine, États-Unis (qui en mettent même dans leurs régiments de cavalerie), Japon, etc. La France, la Belgique et les Pays-Bas sont plutôt des exceptions dans ce contexte (on notera que la Belgique semble prévoir des MEPAC dans un de ses futurs BnCav cependant).

Ça a l'avantage de permettre au BnA de se concentrer sur les obusiers et les roquettes.

12 minutes ago, Rivelo said:

Je vais peut-être dire une énormité... Mais il ne serait pas possible que la section mortier lourd nouvelle génération soit une section d'artilleurs, faisant leur carrière dans le corps de l'artillerie, mais affecté dans le RI bidule pour deux ans ?

Pour un temps peut-être mais pour le long terme, j'ai un doute. On notera qu'aux US, les mortiers sont de la responsabilité de l'Infantry Branch (MOS 11C) mais que la cavalerie n'a pas de MOS associé, signifiant que leurs mortiers sont servis par du personnel de l'infanterie.

 

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il y a 16 minutes, Rivelo a dit :

+ @Gibbs le Cajun

Je vais peut-être dire une énormité... Mais il ne serait pas possible que la section mortier lourd nouvelle génération soit une section d'artilleurs, faisant leur carrière dans le corps de l'artillerie, mais affecté dans le RI bidule pour deux ans ? Un peu la logique des régiments inter-armes. Cela permettrait d'avoir un niveau d'expertise artillerie plus homogène, des personnels plus motivés (car experts de leur sujet, pas cinquième roue du carrosse d'un régiments de biffins) et des perspectives de carrière plus attractive en restant dans la spécialité (aujourd'hui sur M120 tracté, demain sur Cesar ou MEPAC...). Même la formation continue pourrait se faire de manière plus naturelle en adossant ces sections à un régiments d'artillerie "de référence" dans la même région et qui s'assurerait que les mecs aient le bon niveau de formation. 

On tourne autour de l'idée de GTIA permanents (en tout cas sur ce forum !) depuis pas mal de temps.

Tout à fait d'accord les mecs ils vont tous passer par le Groupement d'Application de l'Ecole d'Artillerie

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il y a 50 minutes, Rivelo a dit :

+ @Gibbs le Cajun

Je vais peut-être dire une énormité... Mais il ne serait pas possible que la section mortier lourd nouvelle génération soit une section d'artilleurs, faisant leur carrière dans le corps de l'artillerie, mais affecté dans le RI bidule pour deux ans ? Un peu la logique des régiments inter-armes. Cela permettrait d'avoir un niveau d'expertise artillerie plus homogène, des personnels plus motivés (car experts de leur sujet, pas cinquième roue du carrosse d'un régiments de biffins) et des perspectives de carrière plus attractive en restant dans la spécialité (aujourd'hui sur M120 tracté, demain sur Cesar ou MEPAC...). Même la formation continue pourrait se faire de manière plus naturelle en adossant ces sections à un régiments d'artillerie "de référence" dans la même région et qui s'assurerait que les mecs aient le bon niveau de formation. 

On tourne autour de l'idée de GTIA permanents (en tout cas sur ce forum !) depuis pas mal de temps.

Ben effectivement ça pourrait être une solution très intéressante qui prend pas mal de points en compte .

Au moins les savoir faire seraient garder , en sachant qu'on a aussi des Artilleurs qui à la base avaient pas la vocation pour l'artillerie , mais qui ont au final bien adhéré, avoir la possibilité de passer en régiment d'infanterie dans un premier temps ben SML , et voir plus si affinité ( passage en compagnie de combat , via les mortiers de 81 mm ) .

Et comme le dit si bien @Fanch, on a des bons partout,  ça pourrait être aussi bénéfique pour les fantassins intéressés par le service dans une SML , et pourquoi pas être une forme de passerelle aussi pour les groupes mortiers de 81 mm qui pourraient aussi naviguer entre SML et les mortiers de 81 mm , une forme de nouvelle spécialité .

Je pense que là effectivement un effectif équilibré d'Artilleurs muté et de fantassins seraient une solution qui déjà dans un premier temps limiterait la casse au niveau perte de savoir faire .

Je pense que l'optique interarmes y gagnerait si on va dans cette direction .

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  • 2 weeks later...

Habemus papam! On a enfin des précisions sur les évolutions de l'AdT, alors que le texte de la LPM était très flou:

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cion_def/l16cion_def2223061_compte-rendu#

Citation

La LPM consacre 2,6 milliards d’euros aux munitions de l’armée de Terre aussi bien pour l’entraînement que pour la constitution de stocks, ce qui représente notamment plus de 16 millions de munitions « petit calibre », 300 000 obus de mortiers, 3 000 missiles moyenne portée, 2 000 munitions télé-opérées.

Au-dessus des brigades

Pour être à la hauteur de ces exigences, le commandement des forces terrestres sera réorganisé. Un gain de cohérence est recherché avec un poste de commandement de niveau corps - le CRR-FR - et deux PC de division, chaque division possédant en propre son bataillon de commandement et de quartier général, en mesure de préparer le combat et le diriger ; trois commandements pour apporter aux divisions les capacités nécessaires dans les domaines du renseignement, des opérations dans la profondeur, des actions spéciales, de l’hybridité, du cyber, des appuis et de la logistique. Le tout reposant donc sur des brigades interarmes et spécialisées, plus autonomes.

Pour éclairer, comprendre les enjeux de la métamorphose de la guerre, et dynamiser la transformation capacitaire des unités, je souhaite créer un commandement du combat futur (CCF) sur la base de l’actuel centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC).

De quoi s’agit-il ? À partir du retour d’expérience, de l’observatoire des conflits actuels et des liens étroits entretenus avec les think tanks, ce commandement éclairera l’armée de Terre et les régiments sur leur emploi opérationnel à un horizon de quatre ans et aussi sur le plus long terme.

L’objectif est de favoriser la transformation de l’armée de Terre en assurant la continuité entre l’innovation réactive et la prospective. Il s’agira, par une démarche exploratoire alliant réflexion, simulation, wargaming et expérimentation, de transformer les innovations technologiques en innovations tactiques pertinentes pour conserver la supériorité sur le champ de bataille.

Comment ? En concentrant dans une même structure la doctrine, le retour d’expérience, l’appropriation de la modernisation par les forces (la force d’expertise du combat Scorpion (FECS) et la section d’expérimentation robotique), l’expérimentation et l’innovation participative (le Battle Lab Terre et la force expérimentale Terre). Le CCF entretiendra un lien étroit avec la Section Technique de l’armée de Terre pour la conduite des programmes majeurs.

Brigades

C’est pourquoi nous allons procéder à un rééquilibrage au sein des brigades et entre brigades. L’Ukraine souligne l’importance du commandement, du soutien, de la logistique et des appuis. L’armée de Terre doit trouver le bon équilibre dans la structure de ses forces terrestres : PC de corps d’armée, division, éléments organiques, brigades interarmes.

La plupart des brigades interarmes sont composées de sept régiments : trois d’infanterie, deux de cavalerie, un d’artillerie et un du génie. L’objectif est d’accroître leur autonomie, notamment en vue de déployer une unité de combat opérationnelle sur le terrain.

Le premier axe de cette réorganisation portera sur le ciblage tactique, en reliant les moyens de renseignement, accrus grâce aux drones et aux systèmes de radars, aux capacités d’action, notamment de feu dans la profondeur, d’artillerie et d’aérocombat, pour établir une chaîne de frappe efficace.

Le deuxième commandement sera axé sur l’hybridité, avec pour objectif de progresser dans l’action spéciale terrestre, l’influence, le partenariat et les actions de déception, pour fournir aux divisions ou aux corps d’armée déployés des capacités accrues et plus cohérentes dans ce domaine.

Le troisième axe concerne la logistique, au sens large. Nous avons vu lors du début du conflit en Ukraine l’importance de ces fonctions : il faut sortir de l’idée que « la logistique suivra ». Il est primordial que notre capacité d’autonomie et de soutien logistique monte en gamme pour construire une véritable manœuvre.

Régiments

RI

Les régiments d’infanterie auront une taille plus ramassée. Mais ils verront leurs capacités significativement renforcées au cours de la LPM dans tous les champs avec la création d’une section de mortiers de 120mm et d’une section d’attaque électronique ; avec la mise en place d’unités de munitions télé-opérées et de robots terrestres ainsi que la densification des capacités anti-char. Bien sûr, les GRIFFON et les SERVAL continueront à remplacer les véhicules d’ancienne génération.

RC

Les régiments de cavalerie verront leur capacité d’agression - c’est-à-dire le couple canon/missile, leur dotation de munitions télé-opérées - ainsi que leur capacité de renseignement (drone, radar) renforcées. Concrètement, cela permettra de mieux équiper les escadrons de reconnaissance et de créer de nouvelles unités spécialisées de guerre électronique ou de renseignement technique. Une majeure partie de nos chars LECLERC sera rénovée autour d’une pérennisation de leur motorisation, d’une meilleure protection, d’une connectivité modernisée et de nouveaux viseurs.

En ce qui concerne les chars, se posent une question de court terme et une autre de moyen terme. À court terme, les 200 LECLERC de notre parc doivent continuer à combattre dans les forces terrestres durant les prochaines années. La question de savoir ce que nous devons faire pour cela n’est pas complètement détachée du système principal de combat terrestre (MGCS).

Nous travaillons, notamment avec notre partenaire allemand, à la question de moyen terme, à savoir le système de chars qui entrera en service à l’horizon de 2040. Indépendamment du développement industriel, le programme MGCS nous permet de travailler sur ce que seront les caractéristiques du système de chars futur et les briques technologiques nécessaires. Le système comportera nécessairement une partie robotisée. C’est une des raisons du retard pris par le programme : manifestement, la robotique terrestre atteindra la maturité un peu plus tardivement que la robotique aérienne. C’est plutôt à l’horizon de 2045-2050 qu’à l’horizon de 2040 que nous disposerons d’un engin robotisé sur Terre réellement opérationnel, contribuant au combat.

Mon objectif de court terme est donc de prolonger les LECLERC jusqu’en 2040 ou 2045. J’estime qu’il est possible de le faire en les modernisant, notamment en numérisant la tourelle, en modifiant le viseur et en pérennisant le moteur.

RA

Pour répondre au durcissement des conflits, la LPM permettra de renouveler les équipements de nos unités d’appui, de combler certaines fragilités. Ainsi, d’ici 2030, chaque régiment d’artillerie disposera de :

16 CAESAR de nouvelle génération ;

8 mortiers embarqués sur GRIFFON pour l’appui au contact (MEPAC) ;

des premières munitions télé-opérées moyenne portée, avec un début de livraison LARINAE à l’horizon 2028 ;

de nouveaux moyens d’acquisition et de renseignement avec une quinzaine de véhicules d’observation artillerie, des radars de surveillance terrestre, et des drones SDT-L complémentaires aux SMDR déjà livrés et au SDT du 61e régiment d’artillerie.

Dans les faits, cette LPM comblera donc les manques actuels du volet « feu » et densifiera la modernisation de ses moyens d’acquisition. Dans le domaine des feux dans la profondeur, l’armée de Terre comptera au moins 13 lanceurs de nouvelle génération en 2030, pour succéder aux LRU. La capacité de défense d’accompagnement entamera sa reconstitution avec la livraison de 24 SERVAL dotés d’une tourelle MISTRAL, soit 4 sections, de 48 postes de tir MISTRAL modernisés, de 12 SERVAL de lutte anti-drone en complément des 12 VAB ARLAD, de nouveaux radars de détection et postes de commandement permettant de maitriser l’espace et les menaces aériennes au-dessus des forces terrestres.

5 milliards d’euros sont prévus pour la défense sol-air, qui est une dimension importante de cette loi de programmation militaire. Pour l’armée de Terre, cela représente douze radars et des SERVAL PC associés, vingt-quatre tourelles MISTRAL placées sur des SERVAL et quarante-huit postes de tir débarqués MISTRAL. Ce seront aussi, en complément, douze SERVAL de lutte antidrones équipés de canons antiaériens dont le calibre – de 40, 20, voire 30 millimètres – reste à définir en fonction notamment du porteur. Cette capacité fera assurément partie de la panoplie à développer, mais elle doit encore être précisée.

Pour ce qui est des munitions de précision et des flux logistiques, ma réponse sera « hybride ». La précision des munitions doit diminuer en partie le volume de munitions employé. De fait, face à certains objectifs précis et identifiés, lorsqu’on ne dispose pas d’une artillerie de précision, on envoie un « plot », c’est-à-dire au moins six obus, en fonction de la portée, afin de tenter de neutraliser, par exemple, un ensemble de trois chars, et lorsqu’on en dispose, on peut n’en tirer que trois. La loi de programmation militaire prévoit bien l’acquisition de munitions d’artillerie de précision, mais ces munitions n’éliminent pas le besoin de saturation qui s’impose parfois, notamment pour traiter des objectifs enterrés ou protégés, et il faut donc combiner les deux.

Il nous faut aussi prévoir les camions et les transports nécessaires à nos unités pour transporter notamment les obus d’artillerie, qui sont l’élément le plus dimensionnant de la charge logistique de nos brigades et de notre division.

RG

Réorganisé, le Génie bénéficiera d’un renforcement en effectifs qui lui permettra de recréer des unités disparues spécialisées dans le minage, le contre-minage et le franchissement ; et de densifier des capacités échantillonnaires aujourd’hui comme l’ouverture d’itinéraire, le franchissement fluvial. En plus des premiers engins du combat du génie et des 8 premières portières de franchissement SYFRALL, l’arrivée des GRIFFON et SERVAL Génie assurera la mise sous blindage des unités de combat du génie.

Robotique

.En 2026, une première unité pilote sera équipée de 6 à 8 plateformes armées dans le but d’expérimenter l’accompagnement de groupes de combat débarqués. La prochaine LPM portera le plus ambitieux programme robotique de l’armée de Terre. Ce dernier a pour objectif la livraison à l’horizon 2030 de plateformes polyvalentes terrestres de combat, de classe deux tonnes, probablement équipée d’un canon de moyen calibre, orientées agression. L’enjeu sera de concilier la haute technologie de ces futurs robots avec le pragmatisme et la rusticité de notre armée de Terre pour que la robotique permette de gagner effectivement en masse. Enfin, en plus de la modernisation des capacités de renseignement électromagnétique terrestre et embarquée sur le SDT qui sera armé, l’armée de Terre construira une capacité complète autour d’unités existantes et nouvelles pour opérer dans le milieu cyber tant pour se protéger, attaquer qu’influencer.

En tout état de cause, nous ne devons pas rater l’étape de la robotisation. La période 2024-2030 sera primordiale à cet égard. Nous estimons que nous disposerons, à l’horizon de 2030, de robots pesant environ 2 tonnes. Ils porteront une partie de la charge des fantassins et leur serviront d’appui, notamment en leur fournissant une puissance de feu importante. À ce stade, je conçois le rôle des robots de la manière suivante : ils viendraient renforcer la masse d’une unité d’hommes plutôt qu’agir de manière distincte ou dans un autre compartiment de terrain que les hommes. Nous travaillons sur cette question également.

Indépendamment du développement industriel, le programme MGCS nous permet de travailler sur ce que seront les caractéristiques du système de chars futur et les briques technologiques nécessaires. Le système comportera nécessairement une partie robotisée. C’est une des raisons du retard pris par le programme : manifestement, la robotique terrestre atteindra la maturité un peu plus tardivement que la robotique aérienne. C’est plutôt à l’horizon de 2045-2050 qu’à l’horizon de 2040 que nous disposerons d’un engin robotisé sur Terre réellement opérationnel, contribuant au combat.

ALAT

Quant au TIGRE le passage au standard 2 se poursuivra et, en fin de loi de programmation militaire, nous disposerons de 67 TIGRE au standard 2. L’évolution de ces appareils vers un standard ultérieur est actuellement en discussion, notamment avec les Espagnols, avec lesquels nous sommes associés dans ce programme. Nous devrons aussi tenir compte des éléments que nous fournira le conflit en Ukraine pour préciser les conditions d’emploi de ces hélicoptères, en fonction notamment de l’évolution de la capacité des drones aériens, car les hélicoptères qui succéderont au TIGRE standard 2 auront consubstantiellement la capacité de guider certains drones aériens ou d’opérer avec eux.

Réserve

La première viendra en appui de la force opérationnelle terrestre. Elle sera composée de compléments individuels ou de véritables unités adossées à des régiments. Son objectif sera de faire le même métier que les unités de la force opérationnelle terrestre et, ce faisant, d’aider celle-ci à mieux remplir ses missions – franchissement, logistique –, ou d’apporter un complément, par exemple en assurant la protection des postes de commandement (PC).

La seconde sera conçue d’emblée comme territorialisée et assurera des missions de protection, d’appui aux populations, de soutien aux forces de sécurité intérieure, dans un périmètre local ou régional qui reste à définir. Elle pourrait être composée d’une partie des régiments existants, ou bien d’unités nouvellement créées, qui seraient implantées de préférence dans des « déserts militaires » où se trouvent des jeunes susceptibles de s’engager sous les drapeaux pour trois à six mois.

 

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