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Forces de l'ordre américaines


Kiriyama
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reponse de Normand : ca depend

Et oui comme bcp de choses aux USA ca depend de l'etat, du comté voire du patelin

Ensuite pour ce qui est de l'organisation des FdO aux USa, vu que même les américains ne s'y retrouvent pas entre leur différentes agences, sous agences et juridictions, c'est pas ici que tu vas avoir des masses d'infos pertinentes

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Pour les sherif c'est tous les 4 ans en même temps que d'autres élections (juges...)

et il gèrent des comtés donc il y en a en banlieue des grandes villes style LA mais dans la ville même c'est le LAPD qui  a autorité c'est un peu comme les zones gendarmerie chez nous, sauf qu'ils ont d'autres fonctions que celles de police (les tribunaux et prisons des comtés sont à leurs charges.

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  • 2 weeks later...

Bonsoir,

Je voulais savoir comment, par qui et à quel rythme sont élus les shérifs aux États-Unis. Est-ce qu'il y en a aussi dans les grandes villes (Los Angeles, Washington...) ou uniquement dans les plus petites agglomérations ?

Merci d'avance ! 

 

Si mes souvenirs sont bons, mon cousin m'avait dit que lors des élections présidentielles, tous les 4 ans, ils votaient pour les shériffs, mais également les sénateurs, le maire, les députés, etc...

Suffit de passer quelque temps aux USA en période électorale pour voir qu'ils ont beaucoup de choix à faire ^-^

Remarque, après tu es tranquille pour 4 ans !

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il gèrent des comtés donc il y en a en banlieue des grandes villes style LA mais dans la ville même c'est le LAPD qui a autorité c'est un peu comme les zones gendarmerie chez nous, sauf qu'ils ont d'autres fonctions que celles de police (les tribunaux et prisons des comtés sont à leurs charges.         

 

Drôle d'exemple ;) : le LASD est un peu une exception dans le registre des Shériffs aux USA: le law enforcement dans la région de LA est un peu un bordel, un imbroglio entre le LAPD et le LASD, en raison de l'histoire particulière de l'endroit, et plus encore du développement urbain, si bien que le LASD et le LAPD opèrent de fait de façon totalement imbriquée dans une métropole énorme (qui dépasse en fait les limites du comtés, donc implique encore d'autres agences). La ville de Los Angeles proprement dite, donc la zone du LAPD ne couvre "que" 3,7 millions d'habitants sur 1290 kilomètres carrés, sur un comté de 10 000 kilomètres carrés et 10 millions d'habitants environs. De ce fait, et c'est un cas de figure quasiment unique, le LASD pèse plus lourd que le LAPD avec 18 000 employés (plus 5000 volontaires et réservistes) contre 13 000, qui s'occupent des zones dites "non incorporées" (ce en quoi le sheriff s'apparente à la gendarmerie en France; dans le comté, cela représente 65 000 kilomètres carrés et plus d'un million d'h'abitants), et de villes dites "incorporées" (des municipalités de plein droit, mais qui se mettent en contrat avec le LASD au lieu d'avoir leur police; la moitié des villes du comté sont dans ce cas). Ce à quoi s'ajoutent les villes du comté disposant aussi d'un Police Department, et les agences de police de zones particulières au sein d'une ville (ports, aéroports, écoles, certains parcs, certaines infrastructures et institutions).

L'imbroglio est encore pire quand on y ajoute le fait que la métropole de Los Angeles (qui fonctionne ainsi donc doit aussi organiser un certain niveau de police à cette échelle) est de facto une aire urbaine dépassant le comté (18 millions d'habitants pour cette mégapole), donc incluant les agences des comtés et cités voisines, et, pire encore, l'échelon étatique qui est là encore spécifique à l'Etat de Californie qui n'a plus de police d'Etat (depuis 1995), mais une "California Highway Patrol" (les "CHiPs" d'une vieille série télé) aux attributions plus limitées que des polices d'Etat formelles.

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  • 2 weeks later...

Sinon, est-ce qu'il y a déjà eu aux Etats-Unis des cas de fusillades où la population a donné un coup de main aux forces de l'ordre (comme en Russie à Beslan) ?

À ma connaissance, il n'y a pas eu d'événements comparable à Beslan hormis Waco.

Pour ce qui est de l'aide de la population. C'est tout relatif comme principe.

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Mais qui élit le shériff ? La population ?

 

Sinon, est-ce qu'il y a déjà eu aux Etats-Unis des cas de fusillades où la population a donné un coup de main aux forces de l'ordre (comme en Russie à Beslan) ?

 

Aujourd'hui le territoire est mieux maillé sur le plan policier. Mais le XIXième a vu des Shériff lever des adjoints parmi les citoyens volontaires pour traquer un bandit ou une bande. Cette faculté s'est vue parfois phagocytée par les bailleurs des fond des élections des shériff en question (compagnies ferroviaires pour casser des petits propriétaires, grands propriétaires pour les mêmes raisons ou pour s'accaparer le monopole du commerce de détail dans certains patelins). Je suppose que la faculté du Shériff d'enrôler un grand nombre d'adjoint ou simplement d'accroître l'effectif de la police municipale sur base d'un volontariat ou d'un auxiliat (cf NYPD actuelle) doit encore exister.

 

Les USA contemporains voient plutôt une inflation des services de maintien de l'ordre, parfois concurrents, parfois moins. La traque des deux Tchérchéno-américains a bien montré une grosse mobilisation de moyens matériels d'agents de police très lourdement armés.

 

Par contre pour être Shériff il ne faut pas nécessairement être diplômé en quoi que ce soit si ?

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Pour ce qui est de l'aide de la population. C'est tout relatif comme principe.

 

En effet, mais je pensais que vu la taille et la violence là-bas, ça pouvait être arrivé de grosses bastons où se mêlent policiers, malfaiteurs et civils. D'un autre côté les forces de l'ordre sont mieux organisées aux Etats-Unis, donc moins susceptibles d'être prises en défaut.

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Il y a encore beaucoup de petites (et de moins petite) ou le maire étant de méche avec le sheriff et le juge local et vice versa permet une bonne dose de corruption et copinages en tout genres.

 

Le cas de ''Sheriff fait moit peur'' et de certains épisodes de ''l'Agence tout risque'' est une parodie basé sur une amére vérité...

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A tous les niveaux: pas que dans les petites villes. Le shériff est un élu, donc quel que soit l'endroit, c'est un politicien, pris dans les intrigues de pouvoir local, qui a besoin de fonds de campagne, doit se rattacher à une administration, un corpus d'idées, une politique et/ou des personnalités (et ils se soutiennent mutuellement, comme "multiplicateurs médiatiques", que ce soit 2 candidats allant dans les bars d'un comté vide, ou faisant une campagne visible dans le comté de LA).

 

La traque des deux Tchérchéno-américains a bien montré une grosse mobilisation de moyens matériels d'agents de police très lourdement armés.

 

C'est en train de devenir une polémique régulière aux USA: la militarisation des forces de police, non seulement dans l'équipement et l'apparence, mais aussi dans l'organisation, la tactique et, plus grave encore, la conception du métier, la façon de se voir (l'esprit "c'est une guerre là-dehors" qui est pris de plus en plus au sérieux), l'approche des problèmes....

 

Par contre pour être Shériff il ne faut pas nécessairement être diplômé en quoi que ce soit si ?

 

L'exigence arrive vite et varie selon la taille de l'agglomération et/ou ses caractères particuliers (les comtés riches exigent "du service"), mais aussi les "types" de jobs de shériff. Il y en a 3 grands types: restricted service (gardiennage des prisons et tribunaux, transport de prisonniers, application des ordonnances de cour et accompagnement du processus judiciaire, ventes aux enchères publiques de propriétés foncières, saisies....), limited service (cf précédent, plus  une certaine capacité d'enquête et de patrouille, généralement limitée à des zones précises) et full service (le type le plus fréquent, avec les pleines responsabilités et pleins pouvoirs du statut). A noter que l'extension exacte des prérogatives d'un shériff dépend de l'Etat, pas du niveau fédéral, et qu'il existe donc des variations selon les endroits (de même que certains Etats n'ont pas de shériffs du tout), de même que la charge de shériff peut varier énormément selon les endroits, suivant la taille du comté, sa population et sa densité d'habitation (certains Etats très vides ont pourtant plein de comtés et donc de sheriffs, d'autres en ont peu). De même, beaucoup de villes d'un même comté peuvent choisir d'être "incorporées" et donc de se doter d'une force de police propre, voire s'associer pour la monter (souvent d'ailleurs pour dégager le shériff, dans le cas d'autorités de comtés corrompues, ou au contraire luttant contre les élites citadines). De même, un comté peut choisir de se doter d'une police de comté (et le shériff, s'il en reste, devient un restricted ou limited service), ou d'un marshall de comté (ou un d'Etat avec des assistants), qui, lui, n'est pas élu, mais nommé.  

 

un diplôme de droit (d'une nature ou d'une autre) est un minimum, pas forcément universitaire, mais il existe un peu partout des "Law enforcement academies" (il existe d'autres appellations) par lesquelles il est généralement obligatoire de passer. Ne pas oublier que le bureau de shériff (l'institution, pas le personnage) est à la base un organisme signant un contrat avec le siège du comté ou de la paroisse (la Louisiane n'a pas de comté, mais des paroisses), de la cité autonome (certains Etats en ont) ou de la cité-comté (des "consolidations" ont eu lieu entre certaines villes et leur comté d'appartenance, fusionnant l'autorité). Cet organisme doit donc fournir de "la qualité", une qualification (dont le niveau et les standards peuvent varier, même s'il y a un plancher), comme dans toute relation contractuelle, surtout quand il s'agit d'un "business" aussi spécifique et régulé.

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Ca pourrait être une "bonne" façon de contourner la loi qui interdit d'utiliser l'armée pour des troubles intérieurs que d'utiliser une police militarisée.

Maintenant, est-ce qu'une "désescalade" serait possible à terme ?

Modifié par Kiriyama
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Pas sans changements importants sur plusieurs plans, qui tous se jouent dans le débat public, au niveau national et au niveau des Etats:

 

- discussion sur les stratégies fondamentales de police (qui inclue aussi les "neigbourhood watch" et autres "milices" plus ou moins spontanées"): le débat entre "community policing", "intelligence led policing" et des façons plus dures de répression fait rage, surtout autour de dispositifs précis, comme le "stop and frisk", "stand your ground", les questions autour du port d'armes.... La montée du "vigilantism" (et des multiples accidents tragiques qui vont avec, de la loi du silence qui s'installe avec dans certaines communautés -qui permet parfois de l'ostracisme, du lynchage....-) s'inscrit aussi dans ces débats

 

- discussion autour des campagnes électorales et des groupes et financements qui les favorisent, donc aussi de la place des médias: l'argument du "tough on crime" est devenu depuis longtemps un hochet politique facile sur lequel plusieurs générations de district attorneys, maires et sheriffs ont beaucoup trop compté, incitant structurellement à une politique du chiffre démagogique et facile qui a rendu les forces de police calibrées pour se défouler sur un grand nombre de petits délinquants non violents (et proportionnellement moins sur des délinquants plus sérieux et le "vrai" crime) qui, en revanche, vont prendre du galon en prison, en même temps que cette tache sur leur CV tend à les exclure de la société (inemployabilité....), toutes choses qui renforcent la violence dans les rues et incitent à toujours plus de démagogie, mais aussi à des postures publiques incitant à accroître le nombre d'uniformes (et d'armes), et plus encore le nombre d'unités et services "d'intervention" (genre SWATs et assimilés) qui, en tant que spécialistes, sont les principaux pourvoyeurs de cette tendance à la militarisation. En plus, agiter ces unités, se faire voir avec, les employer à tort et à travers, fait partie d'un arsenal de politicien ambitieux qui donne l'air, à peu de frais, de "prendre les choses au sérieux". Ca s'ajoute au corollaire "soft" de telles évolutions, à savoir les contrôles accrus et socialement aiguillés (race, quartier, CSP) qui eux aussi sont souvent démagogiquement instrumentalisés et multipliés (ça donne l'impression qu'on s'agite), qui concourent de l'aggravation de la situation en de nombreux endroits, des tensions sociales et des mauvais rapports avec une police qui, du coup, est d'autant plus incitée à être agressive et à se surarmer, à opérer en force... A noter le cas particulier des shériffs qui, en tant qu'élus, sont à la fois des flics et des politiques, donc incités à concourir disproportionnellement à cette logique, du moins dans certains Etats (particulièrement les Etats ou Comtés frontaliers, ceux avec une "gun culture" importante, des tensions raciales/communautaires, une situation économique difficile....); une caricature du genre est le tristement célèbre shériff Joe Arpaio en Arizona

 

- discussion fondamentale autour de la "War on drugs" menée depuis plus de 30 ans et de ses conséquences: inefficace et ayant aggravé la sécurité intérieure et aux frontières, ce dispositif énorme a de multiples conséquences sur la société US. Incitation à la dépense "militarisée", aux troupes d'intervention, aux multiples "joint structures" avec des services de renseignement et des branches de l'armée (chaque structure, en interne, devenant une plate forme pour ambitieux voulant s'agiter pour faire le beau auprès de ses supérieurs), usages de troupes des armées ou de la Garde Nationale, violence avec les gangs mexicains, stratégie intégrée avec les armées (puisqu'il y a aussi une "politique extérieure" de cette "guerre": au Mexique, en Colombie....), développement des moyens propres des grandes agences (DEA, FBI, ATF, DHS: chacun veut son renseignement, ses troupes d'intervention, utiliser les ressources des Etats....), plus encore explosion du "complexe carcéro industriel" devenu un lobby énorme qui incite à "faire du chiffre" (faire croître sans cesse le "marché" en multipliant les populations de petits délinquants non violents en prison) et concourt activement du pourrissement de la situation (et des problèmes de finances publiques).... Bref, la War on Drugs est une des causes premières de la violence aux USA, de sa croissance, de son changement de nature, de son "implantation" dans certaines zones. Ce qu'a remarqué il y a 2 semaines le ministre de la justice Eric Holder en engageant un processus visant au démantèlement de ce dispositif, de cette politique (dans la mesure où l'exécutif peut agir seul, vu le blocage total du Congrès).

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  • 2 weeks later...

Mais est-ce que ces débats sont déjà engagés au niveau du grand public ? Ou est-ce que les gens y trouvent leur compte dans la situation actuelle ?

L'air de rien au vu de ce que tu expliques c'est la société qui doit évoluer, pas juste ses forces de l'ordre.

Modifié par Kiriyama
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  • 4 years later...
  • 2 months later...

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