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Politique étrangère du Royaume-Uni


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Il y a 13 heures, clem200 a dit :

Et Boris est prêt à tout pour montrer qu'il est puissant même sans l'UE 

Le pire s'est que je l'imagine bien être fier comme Artaban lors des accords d'adhésions.

Après cela fait quelques années des pays intègrent l'organisation car il y a de réelles avantages, des pays comme Israël envisage aussi une intégration.

 

Modifié par Rochambeau
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  • 1 month later...

https://www.theguardian.com/politics/2022/jul/28/foreign-office-not-regained-global-footing-under-liz-truss-report-finds

Le nombre d'équivalents temps plein travaillant dans la région indo-pacifique est trois fois supérieur à celui de l'unité Europe orientale et Asie centrale.

Seuls 160 employés couvrent l'ensemble de la région, dont 20 à Moscou. Le nombre d'employés du département qui parlent un russe de niveau avancé est passé de 83 en décembre 2017 à moins de 60 en février 2022.

Un ancien ministre des affaires étrangères, Philip Hammond, a déclaré à l'institut qu'il pensait que le département avait subi une "humiliation systématique", nombre de ses rôles clés ayant été repris par le Cabinet Office ou le conseil de sécurité nationale.

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  • 1 year later...

https://unherd.com/2024/01/how-realists-sacrificed-their-morality/ (22 janvier 2024)

Cet article met en exergue l'un des grands noms de l'école réaliste anglaise : Edward Hallett Carr, célèbre pour son livre "The Twenty Years' Crisis, 1919-1939 : An Introduction to the Study of International Relations" paru en 1939, qui dézingue l'idéalisme wilsonien, la Société des Nations, etc...

Diplômé en lettres classique de Cambridge devenu diplomate, dont l'expérience de la négociation des conférences de paix de Paris en 1919 l'a désenchanté de la politique internationale, Carr a expliqué dans La crise de vingt ans comment les illusions bien intentionnées des idéalistes libéraux avaient mis l'Europe sur la voie de la guerre.

Comme l'a écrit Carr, "l'effondrement des années 1930 était trop écrasant pour être expliqué simplement en termes d'action ou d'inaction individuelle. Sa chute a impliqué la faillite des postulats sur lesquels elle était basée" parce que "les principes eux-mêmes étaient faux ou inapplicables". Hier comme aujourd'hui, "de nombreux commentaires sur les affaires internationales ont été rendus fastidieux et stériles par la confrontation incessante à une réalité qui refusait de se conformer aux prescriptions utopiques".

Tant la Grande-Bretagne, à l'époque de son hégémonie mondiale, que les États-Unis, qui l'ont supplantée, ont confondu leur propre domination politique et économique avec le bien de toute l'humanité, "habillant [leur] propre intérêt sous l'apparence d'un intérêt universel dans le but de l'imposer au reste du monde", mais "dès que l'on tente d'appliquer ces principes prétendument abstraits à une situation politique concrète, ils se révèlent être les déguisements transparents d'intérêts particuliers égoïstes". Alors, comme les dinosaures libéraux qui dominent encore le discours de politique étrangère, "l'utopiste, confronté à l'effondrement de normes dont il n'a pas réussi à pénétrer le caractère intéressé, se réfugie dans la condamnation d'une réalité qui refuse de se conformer à ces normes".

Avec la montée en puissance des États-Unis à la suite de la guerre froide, le pendule intellectuel s'est éloigné des réalistes pour se rapprocher des idéalistes qui voyaient dans la Pax Americana la possibilité d'orienter la politique mondiale vers un paradis terrestre. Leurs idées, sous une forme vulgarisée, n'ont cessé d'envoûter nos dirigeants. Comme l'a prévenu le grand réaliste américain John J. Mearsheimer dans sa conférence commémorative E.H. Carr en 2004 : "Carr... serait consterné par l'absence quasi-totale de réalistes et la domination presque totale des idéalistes dans l'académie britannique contemporaine. En fait, il est difficile d'imaginer qu'une université britannique engage aujourd'hui un jeune chercheur qui avance des arguments comme ceux que l'on trouve dans The Twenty Years' Crisis".

De même que les dirigeants politiques britanniques nous engagent aujourd'hui dans la défense ultime d'un ordre mondial américain où ils n'ont pas voix au chapitre, de même l'académie britannique des relations internationales, à l'instar des experts utopistes des années 30, s'est engagée à fournir une couverture intellectuelle à ce projet voué à l'échec et délirant.

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