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La série Star Wars continue !


Messages recommandés

il y a 7 minutes, Kiriyama a dit :

Mais là on parle de menacer de mort l'épouse de quelqu'un. Pour une romance fantasmée basée sur des (mauvais) films...

Tu veux qu'on reparle de l'acteur qui jouait Anakin dans l'Episode 1 ? Du doubleur américain de Jar Jar ? Dans toutes les communautés, il y a des tarés. Mais genre des tarés dangereux.

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Il y a 1 heure, Ciders a dit :

Oui mais :

  • on s'amuse
  • y'a pas de Mary-Sue
  • y'a des vilains
  • y'a un truc débile qui fait marrer (Baby Yoda)
  • ça casse pas trois pattes à un Gundark mais finalement ça divertit
  • et personne ne s'étripe à la fin du truc entre fans

 

C'est..... un western. Après toute cette affaire sur le vaisseau pénitentiaire me paraît totalement inutile et le passager sur Tatooine aussi... Bref, ya deux épisodes de trop. 
 

Par contre le champ des possibles est assez bien vu que le Moff se balade avec le Sabre Noir...

 

 

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il y a une heure, Rufus Shinra a dit :

C'est mignon de vous voir découvrir le phénomène du ship et de la fascination tordue pour les Mary Sue, mais je vous rassure, c'est pas nouveau. *regarde très longuement dans la direction de Chrétien de Troyes, de son Lancelot et de ses personnages toutes et tous "idéalement proportionnés"*

ce gars moyenageux, où les héros sont des mâles blancs hétérosexuels et les filles blanches souvent juste bonnes à être troussées sauvées ?

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On 12/27/2019 at 8:56 PM, Rufus Shinra said:

C'est mignon de vous voir découvrir le phénomène du ship et de la fascination tordue pour les Mary Sue, mais je vous rassure, c'est pas nouveau. *regarde très longuement dans la direction de Chrétien de Troyes, de son Lancelot et de ses personnages toutes et tous "idéalement proportionnés"*

Il y a quelques menues différences dans la qualité du récit quand même: la structure et les principes fondamentaux du récit de chevalerie cassent pas des briques, c'est certain (quoiqu'il faille garder à l'esprit que c'était moins fait pour être lu que pour être "mis en scène, animé" et récité par des troubadours et trouvères brodant sur la matière initiale selon l'audience, l'actualité du moment, les thèmes à la mode, les questions épineuses....), mais l'importance est moins dans l'histoire fondamentale que dans son articulation selon des codes qu'aucun d'entre nous aujourd'hui ne maîtrise, voire connaît, et sur lesquels même les médiévistes s'arrachent ce qu'il leur reste de tifs. Et ces codes (à l'époque connus instinctivement/culturellement par les publics ciblés) portent l'essentiel du contenu signifiant pour l'édification et l'édification (et la flatterie) d'une certaine classe, l'émerveillement d'autres et le divertissement de tous, ne prenant leur pleine signification qu'avec l'interprétation de l'artiste transmettant la matière de façon vivante. La lecture du matériau brut est d'un usage nettement plus limité. Un peu comme le théâtre est devenu un art nettement plus stérile quand il s'est plus agi de répéter un texte figé, de moins en moins pertinent dans toutes ses subtilités à mesure que les siècles passaient, en lieu et place du spectacle vivant et constamment changeant que pouvait constituer une seule et même pièce à une autre époque (les principes de la Commedia del'Arte, en somme, qui sont en bonne partie la façon dont Shakespeare ou Molière opéraient, modifiant le texte de soir en soir, parfois réécrivant tout en quelques jours, et l'interprétation étant très libre). 

Après, le roman de chevalerie est certainement devenu de plus en plus enfermé sur lui-même au fil des siècles, tournant sur les mêmes trucs et, pour la partie que nous comprenons encore aujourd'hui (le récit "de surface" tel qu'il apparaît), s'enfonçant dans la surenchère et la caricature façon SuperSayien + roman Harlequin, avec pour aboutissement le best seller du Bas Moyen Age, Amadis de Gaule.... Qui a finit par déclencher une réaction (aidé d'un des premiers romans de ce type à montrer des failles dans la matrice, Tirant le Blanc), le roman picaresque, et surtout, dans cette tradition, le Don Quichotte. Mais il est à noter que Cervantès et Martell (l'auteur de Tirant le Blanc, et chevalier lui-même) étaient de grands fans d'Amadis et des romans de chevalerie; c'est un peu comme si (quelques registres de qualité en-dessous) un vrai bon auteur aujourd'hui qui aime pourtant de tels récits écrivait un chef d'oeuvre critique passionnant ET émouvant dégommant tout le genre des Super Héros (un peu plus poussé que The Boys, moins acrimonieux que Watchmen) et ce que l'univers Marvel a développé toujours un peu plus depuis 10 ans (de plus en plus formulaïque, du gros-billisme croissant, des codes et tropes de plus en plus nombreux et abusés, de la politique du moment injectée dans le récit et s'y imposant, au détriment de qualités plus intemporelles....). 

Après, "idéalement proportionnés", faut aussi pouvoir vendre son truc: beaucoup des plus grands films se sont fait avec des acteurs, qui ont tendance en général à être au-dessus de la moyenne esthétique de la société. Même avec les meilleures plumes, y'a un business à faire tourner, et faut bien attirer les fantasmes du consommateur, tant sur les images qu'il veut dans sa tête que sur l'idée qu'il se fait de lui-même. On peut pas vendre Quasimodo dans chaque bouquin ou film :happy:. L'imaginaire (la porte d'entrée du récit, qu'il soit superficiel ou profond) a toujours eu un biais esthétique. Ecce homo. 

On 12/27/2019 at 10:16 PM, rendbo said:

ce gars moyenageux, où les héros sont des mâles blancs hétérosexuels et les filles blanches souvent juste bonnes à être troussées sauvées ?

Pour les mecs: ouais, ceux-là. Pour les gonzesses, je recommande la lecture de ce genre qu'est le roman de chevalerie; la jeune pucelle est le plus souvent la "demoiselle en détresse". Les autres nanas sont tout sauf ça, souvent représentées comme la contrepartie du pouvoir apparent des hommes: le pouvoir "informel", l'influence, la magie, le calme contre l'emportement, la concorde, la résolution des conflits, l'éducation (notamment des jeunes chevaliers), mais aussi la traîtrise, la manipulation, la perdition, la tentation.... Ce ne sont pas des personnages passifs ou de second plan. C'est très stylisé, comme récit, et tous partagent des faiblesses et forces similaires qui s'expriment en partie différemment selon le sexe, avec un bémol pour les dirigeants, souvent présentés comme "d'une autre essence" (plus unisexe)... Ce qui n'est pas étonnant vu qu'ils étaient les principaux commanditaires de tels récits (hommes et femmes: Aliénor d'Acquitaine n'est qu'un exemple parmi d'autres, et personne ne l'a jamais représentée allégoriquement comme une donzelle passive et niaise). 

Modifié par Tancrède
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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Tu veux qu'on reparle de l'acteur qui jouait Anakin dans l'Episode 1 ? Du doubleur américain de Jar Jar ? Dans toutes les communautés, il y a des tarés. Mais genre des tarés dangereux.

C'est vrai que c'est à cette époque que la "communauté" Star Wars a commencé à devenir de la merde. Quand on y pense.

Mais ça ne date pas d'hier et c'est le lot de toutes les occupations: plus il y a de monde qui "entre" dans l'univers, plus la communauté devient pourrie.

La seule solution pour maintenir un semblant d'ordre c'est de rendre le hobby le moins attractif possible. Ce qui n'est pas non plus très malin si l'objectif est de gagner de l'argent.

 

 

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18 hours ago, Ciders said:

Tu veux qu'on reparle de l'acteur qui jouait Anakin dans l'Episode 1 ? Du doubleur américain de Jar Jar ? Dans toutes les communautés, il y a des tarés. Mais genre des tarés dangereux.

 

14 hours ago, Patrick said:

C'est vrai que c'est à cette époque que la "communauté" Star Wars a commencé à devenir de la merde. Quand on y pense.

Mais ça ne date pas d'hier et c'est le lot de toutes les occupations: plus il y a de monde qui "entre" dans l'univers, plus la communauté devient pourrie.

La seule solution pour maintenir un semblant d'ordre c'est de rendre le hobby le moins attractif possible. Ce qui n'est pas non plus très malin si l'objectif est de gagner de l'argent.

 

 

Ca a toujours été le cas depuis que la célébrité existe: il y a toujours une proportion d'afficionados qui passe la barre de la démence, ou à tout le moins de la décence. Ca va de gens qui suivent l'objet de leur fantasme partout à ceux qui "s'invitent" à leur domicile ou leur chambre d'hôtel (pour leur parler, les baiser ou les tuer), en passant par ceux qui les insultent ou ne tolèrent pas la moindre critique à leur égard (jusqu'au point de la violence), et ça inclue tous les degrés de manifestation de comportements et réactions excessifs, dont le plus fréquent, parce que le plus accessible, est le commentaire ou l'adresse, jadis par courrier, et maintenant online. Et sur ce phénomène qui existe depuis toujours, on a ajouté au siècle dernier la massification des plates-formes pour la célébrité et l'impact culturel/émotionnel auprès de vastes pans de population, d'une part, et plus récemment, l'internet, qui offre une plate-forme d'échange permanente, quasi gratuite et sans limite aucune de quantité de contenus. De ce fait, le web, surtout avec la généralisation du haut débit, des smartphones et des médias sociaux, a juste agi comme un révélateur de ce qui existait, plus que comme un agent du changement en soi. Et ce qui est vrai pour une célébrité l'est aussi pour une franchise, ses personnages, son univers fictionnel, les méandres de ses histoires et sous-histoires.... C'est tout le problème d'un business qui a pour but de soulever les passions et de parler directement à l'inconscient, aux peurs, aux manques, aux insatisfactions.... Tu joues avec les passions, tu récoltes des réactions passionnées (cad, aux marges, borderline psychopathiques). S'il y a 1% de vrais tarés dans une audience et qu'un perso, un acteur ou un univers a 10 millions de fans qui ont maintenant la possibilité de communiquer leurs sentiments sans efforts et sans coût, à tout instant, ce 1% représente quelque chose d'inquiétant (avec une micro proportion de vrais tarés dangereux et capables de passer à l'acte, et une un peu plus grande de gens qui vont vraiment faire chier): il était là avant, c'est juste qu'on le voyait moins. 

Mais quand on regarde ce problème, il faut se dire qu'il est inévitable, précisément parce qu'on joue avec les passions humaines, et que c'est la raison d'être même du show business/divertissement. On peut pas cracher dans la soupe quand on y bosse et qu'on y a du succès, parce que ce qui motive les fans adulateurs qui complimentent à tout va et défendent l'oeuvre/l'acteur même quand il n'y a vraiment rien pour le justifier, c'est exactement le même muscle qui motive les détracteurs maladifs et les gens dangereux/haineux (et ce sont souvent les mêmes personnes qui passent d'une attitude à l'autre, les mêmes personnes qui s'estimeront "trahies"....). Yin, yang, amour, haine toussa, c'est le même business. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 17 heures, pascal a dit :

Quelqu'un peut-il me dire d'où vient le 3e sabre laser de Rey (celui à lame jaune) qu' elle allume alors qu'elle enterre les sabres de Luc et Leia sur Tatouine ...

Dans cette nouvelle trilogie il y a une règle d’or : ne jamais se poser de questions sur ce qui se passe à l’écran.

Edit : de toute façon, les scénaristes eux-mêmes ne s'en sont pas posées en rédigeant leur script.

Modifié par Kiriyama
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Il y a 17 heures, pascal a dit :

Quelqu'un peut-il me dire d'où vient le 3e sabre laser de Rey (celui à lame jaune) qu' elle allume alors qu'elle enterre les sabres de Luc et Leia sur Tatouine ...

Elle la fabriqué.

Autre question ? c'est quelle acteur qui dit "Bravo pour la manœuvre Poe " (je ne suis pas sur du texte)

 

Modifié par LBP
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Le 01/01/2020 à 10:15, LBP a dit :

Elle la fabriqué.

Autre question ? c'est quelle acteur qui dit "Bravo pour la manœuvre Poe " (je ne suis pas sur du texte)

 

Elle utilise l'une des extrémités de son baton pour faire son propre sabre, ce qui finalise sa formation de Jedi.
 

L'acteur je crois que c'est Denis Lawson qui reprend le role de Wedge Antilles.

Modifié par Castor
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Vu le film hier et bien que j'ai passé un meilleur moment que le VIII, je suis encore stupéfié par l'étendue de mon indifférence. Ce fut un pur blockbuster pour lequel il n'y a plus d'investissement, la saga star Wars a perdu toute intensité et spécificité. L'écriture est clairement sous stéroïdes avec un rythme trépidant même si les scènes sont plus stupides les unes que les autres. J'ai trouvé les anciens totalement amortis dans leur jeu (Harrison Ford ou Mark Hamill).

En conclusion de ces 3 épisodes ne restent plus grand chose et un très bel échec pour créer des arcs narratifs valables pour les nouveaux personnages. Un seul personnage a un véritable arc, même stupide (Kylo Ren), Rey est confirmé Mary Sue (aucun arc), le reste n'a strictement rien.

En revanche, la mise en scène et le visuel sont très bons même ça ne suffit pas à cacher la misère industrielle. Petit bémol sur l'animation de l'eau qui ne m'a pas semblé naturelle.

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5 hours ago, SinopeMT said:

 

En revanche, la mise en scène et le visuel sont très bons même ça ne suffit pas à cacher la misère industrielle. Petit bémol sur l'animation de l'eau qui ne m'a pas semblé naturelle.

Les visels, c'est encore la partie ILM de Lucasfilm: bien qu'elle essaie, K Kennedy n'a pas encore réussi à virer beaucoup de sales mâles blancs et asiatiques hérités de l'ère Lucas dans cette branche. Pour la mise en scène, je serais d'accord pour dire la mise en scène "tactique" des morceaux du film séparément (quoique le scénar des dites scènes, leur raison d'être, leur déroulement.... Soit d'une débilité profonde, qui nuit parfois même à l'efficacité tant la même chose aurait pu être mieux dite), par opposition à la mise en scène "stratégique", cad l'assemblage, le montage du film en un tout cohérent où l'ensemble devient plus que la somme des parties, et où chaque partie s'en trouve d'autant plus forte, intense, parlante et efficace par ce moyen (enjeux, suspense, continuité, cohérence, sens de la direction d'une intrigue et de ses sous-intrigues, parcours des personnages....). 

Quote

Ce fut un pur blockbuster pour lequel il n'y a plus d'investissement, la saga star Wars a perdu toute intensité et spécificité

La chose dont j'ai presque peur, c'est que cela soit désormais ce qui suffit dans la plupart des cas pour faire du résultat: dans le marché du divertissement audiovisuel actuel (tarifs, offres diverses à domicile, explosion des productions....) et avec l'évolution des mentalités (zapping, distance émotionnelle plus grande, immensité de l'offre qui crée un marché double: les trucs à forts investissement émotionnel, souvent de niche, et les trucs hyper génériques, où on ne s'attache que le temps du visionnage et où c'est juste les "boums" qui comptent), JJ Abrams a peut-être juste compris l'essentiel du marché, du moins aux yeux des décideurs en charge de grosses franchises pour lesquelles ils ne veulent pas prendre de risques (cf: Joker, petite production, est l'heureuse exception qui arrive de temps en temps), cad l'avenir pour de telles "enseignes", c'est juste de l'empilement à la Abrams de toute la sucrine (action ridicule, rythme sans pauses, scénar et persos aux oubliettes) parce que c'est ce qui va marcher en salles. Pas parce que le spectateur est plus con, mais juste parce que pour les gros blockbusters hyper visuels pour lesquels on se dérange encore pour aller en salle, c'est tout ce qui compte pour un public qui a changé en composition, nature, attitudes (moins de familles, tarifs élevés, attentes différentes....) vu la concurrence disponible à domicile et d'autres facteurs. L'hyper-sentimentalisme niais et facile à l'américaine, surtout tel qu'il a évolué depuis 20-30 ans (à mon sens, à partir des années 80, ça a vraiment commencé à se voir), est devenu une trope universelle qu'on ne se préoccupe même pas d'expliquer un minimum (beaucoup de persos semblent meilleurs amis, voire amants, en quelques secondes, ces temps-ci, les monologues sirupeux/dégoulinants qui font changer d'avis ou soulèvent les foules sont plus caricaturaux que jamais....) et qui s'accompagne désormais de déballages émos aussi gerbants que pré-ados: les deux forment la base dominante de relations entre persos dans ce genre de productions, sans doute afin d'aller au plus vite vers un mix d'action over the top (bien filmée/réalisée, mais fondamentalement too much et assez ridicule dans son script) et de dialogues d'exposition très égotistes. 

Marvel a évolué ainsi, et franchement, SW aussi. Et j'ai l'impression qu'ils ont essayé d'évacuer la trilogie de "reconnection" avec l'univers SW au plus vite (après la foirade du VIII et de Solo) pour ensuite faire ce qu'ils veulent avec la franchise: ce sera ce que Disney trouvera utile, et le tampon Lucasfilm/Star Wars sera foutu dessus pour vendre des joujoux et des tickets de parcs d'attraction. Les fuites qu'on a maintenant sur la façon dont a été tourné l'épisode IX, suscitant notamment la colère d'Abrams pour ce qui a été découpé/monté dans son dos (alors qu'il était censé avoir l'essentiel du director's cut), semblent pointer dans cette direction (beaucoup de scènes et persos n'ont apparemment été foutus là que pour ajouter du merchandising). 

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Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

Pour la mise en scène, je serais d'accord pour dire la mise en scène "tactique" des morceaux du film séparément

La mise en scène recouvre selon moi la photographie, le découpage, les mouvements de caméra, la décoration et les costumes. Le montage et l'écriture sont des domaines différents où le film a de grosses faiblesses comme discuté précédemment. Il y a pas mal de plans très beaux dans le film même s'ils sont inutiles ou ineptes d'un point de vue scénaristique (par exemple Rey qui saute par-dessus le vaisseau de Ren dans le désert).

 

Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

La chose dont j'ai presque peur, c'est que cela soit désormais ce qui suffit dans la plupart des cas pour faire du résultat

Bien au contraire, je pense que cela est insuffisant et le box-office américain souffre (-5% cette année : https://www.boxofficemojo.com/year/?ref_=bo_nb_di_secondarytab) alors que le nombre de sortie n'a jamais été aussi élevé (900 films contre une moyenne 5 ans de 800 films). La recette moyenne par film diminue fortement depuis 4 ans alors que les mises n'ont jamais été aussi élevées. Disney cache la misère mais ses dernières productions gâchent beaucoup de crédit (les résultats critiques tant "professionnels" que grand public sont beaucoup plus mitigés que le résultat financier). 

 

Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

c'est juste de l'empilement à la Abrams de toute la sucrine

Pire que Jean Van Hamme ou Ken Follet dans leurs domaines, il est vrai qu'un Abrams demeure le produit le plus monocorde qui soit. Son talent pour faire du vide de façon différente avec un goût de réchauffé est fascinant. Sa manie du McGuffin est le plus gros problème pour moi parce qu'elle n'entraîne rien de vraiment palpitant et n'aboutit sur aucune révélation non plus.

 

Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

'hyper-sentimentalisme niais et facile à l'américaine, surtout tel qu'il a évolué depuis 20-30 ans (à mon sens, à partir des années 80, ça a vraiment commencé à se voir), est devenu une trope universelle qu'on ne se préoccupe même pas d'expliquer un minimum (beaucoup de persos semblent meilleurs amis, voire amants, en quelques secondes, ces temps-ci, les monologues sirupeux/dégoulinants qui font changer d'avis ou soulèvent les foules sont plus caricaturaux que jamais....) et qui s'accompagne désormais de déballages émos aussi gerbants que pré-ados: les deux forment la base dominante de relations entre persos dans ce genre de productions, sans doute afin d'aller au plus vite vers un mix d'action over the top (bien filmée/réalisée, mais fondamentalement too much et assez ridicule dans son script) et de dialogues d'exposition très égotistes. 

L'énorme paradoxe est tout ce qui est décrit là est exactement la série Fast & Furious que j'apprécie pourtant beaucoup :). Mis à part le 7 qui était un peu too much et sirupeux, j'ai trouvé que le 5, 6 et 8 étaient d'excellents représentants du blockbuster pop-corn et jouissif. Ce sont des films œcuméniques où tout le monde a un truc à trouver. 

 

Il y a 7 heures, Tancrède a dit :

Et j'ai l'impression qu'ils ont essayé d'évacuer la trilogie de "reconnection" avec l'univers SW au plus vite

D'un point de vue stratégique, j'ai trouvé que faire des épisodes supplémentaires n'était pas très brillant: 6 films bouclaient une saga fascinante mais qui n'avait pas grand chose à dire de plus, dans le sens où l'histoire d'Anakin avait une certaine cohérence et suffisamment de richesse thématique pour alimenter les amateurs. Le lore était assez riche pour que Disney fasse sa propre proposition dans l'univers et créer une autre histoire en 3 épisodes totalement indépendante des Skywalkers. Ca aurait été un retour à un pur film de studio mais ça aurait eu le mérite d'être intriguant et certainement intéressant.

Avec ses 3 épisodes catastrophiques et incohérents, l'intégrité de l'univers a été ébranlé et la marque en est durement affectée. 

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4 hours ago, SinopeMT said:

 

Avec ses 3 épisodes catastrophiques et incohérents, l'intégrité de l'univers a été ébranlé et la marque en est durement affectée. 

Yep, mais il faut aussi reconnaître qu'ils avaient "besoin" de connecter l'univers tel qu'il est censé se développer avec Disney à la continuité "historique", cad les Skywalkers, pour un public à retrouver ET à trouver: faire du complètement neuf dans le même univers n'aurait sans doute pas suffit à relancer la machine avec l'ampleur et l'impact voulus, et c'était toute la gageure que de faire venir et convaincre LES anciens publics (ceux de la première trilogie, ceux des "années creuses" qui ont vécu sur la première trilogie, ses reformatages et l'explosion du lore hors ciné, ceux de la prélogie) et en plus d'attirer de nouvelles audiences (générations moins "starwarisées", et les audiences de pays moins touchés par SW). La mission était difficile, mais pas nécessairement tant que ça, comme l'épisode VII l'avait montré par son résultat: il n'y avait pas besoin de quelque chose de fabuleux pour aller taper plus de 2 milliards de CA, prouvant ainsi le grand appétit pour du SW ainsi que la curiosité autour de la franchise (un tel chiffre, avec même un bon résultat en Chine, montre la puissance d'appel), sinon la satisfaction durable pour le résultat. 

Z'ont foiré leur coup, et n'ont qu'eux-mêmes à blâmer, même s'ils ne le feront pas et préféreront foutre ça sur le dos de "fans toxiques". 

Quote

L'énorme paradoxe est tout ce qui est décrit là est exactement la série Fast & Furious que j'apprécie pourtant beaucoup :). Mis à part le 7 qui était un peu too much et sirupeux, j'ai trouvé que le 5, 6 et 8 étaient d'excellents représentants du blockbuster pop-corn et jouissif. Ce sont des films œcuméniques où tout le monde a un truc à trouver. 

Ouaif, vraiment chacun son truc, parce qu'à part le premier, ça m'a vraiment barbé cette franchise... Y'a que quand Vin Diesel lance son regard creux censément intense et dit "this is family" que j'ai une réaction, même si c'est sans doute pas celle voulue... Je m'explose de rire. 

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Pire que Jean Van Hamme ou Ken Follet dans leurs domaines, il est vrai qu'un Abrams demeure le produit le plus monocorde qui soit. Son talent pour faire du vide de façon différente avec un goût de réchauffé est fascinant. Sa manie du McGuffin est le plus gros problème pour moi parce qu'elle n'entraîne rien de vraiment palpitant et n'aboutit sur aucune révélation non plus.

Je ne crois pas que le gars ait eu une seule idée dans sa carrière: il réchauffe, reprend, copie, pompe tous les clichés les plus faciles, et vit dans un univers si générique qu'il pourrait affadir n'importe quoi. Le mec a autant de saveur qu'une béchamel sans sel et muscade. Et pourtant il a fait une carrière hors norme avec ça.... Go figure. D'un autre côté, Michael Bay a aussi fait une grande carrière, dans un autre genre, donc on va dire qu'il y a de ces trucs, dans la vie....

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Bien au contraire, je pense que cela est insuffisant et le box-office américain souffre (-5% cette année : https://www.boxofficemojo.com/year/?ref_=bo_nb_di_secondarytab) alors que le nombre de sortie n'a jamais été aussi élevé (900 films contre une moyenne 5 ans de 800 films). La recette moyenne par film diminue fortement depuis 4 ans alors que les mises n'ont jamais été aussi élevées. Disney cache la misère mais ses dernières productions gâchent beaucoup de crédit (les résultats critiques tant "professionnels" que grand public sont beaucoup plus mitigés que le résultat financier). 


 

Justement, sur une baisse structurelle (liée à la concurrence croissante du home cinema et à la hausse des tarifs en salles) et une explosion du nombre de films présentés, l'autre phénomène à pointer est la concentration encore plus accrue des recettes sur un nombre plus réduit de film: la distribution type Paretto des résultats a toujours été la donne au cinoche, mais c'est devenu encore plus prononcé, surtout à l'ère de Disney tout puissant, qui a chopé la part du lion de la recette annuelle aux USA (et quasiment tous les films ayant fait plus d'un milliard). Il y a donc un marché qui favorise, différemment d'avant, un certain type de blockbusters que plus de monde va voir moins pour y être accro que pour en prendre plein les mirettes en 3D/IMAX et les oublier. Mon hypothèse est qu'on consomme encore moins du cinéma en salle pour le sens procuré ou l'attachement à des intrigues et des persos, et plus pour un univers familier-rassurant/qui a fait ses preuves/auquel on est attaché /dont on a les codes (le même réflexe que pour des séries, quoi: les séries NCIS, Hawai Five-0, c'est de la pure merde et toujours le même épisode depuis le début.... Mais les audiences sont hors normes), et encore plus pour le visuel et les sensations immédiates ressenties via les spécificités techniques du visionnage en salle, que le home cinema ne peut égaler. Résultat, on produit plus de films parce que les studios, au moins dans le domaine des blockbusters, jettent de la merde à l'écran et attendent de voir ce qui reste collé et ce qui tombe, pour voir ce qui peut devenir une franchise. Ca, et il y a aussi l'usage "tactique" de films pour lesquels les studios n'ont aucune illusion, mais qui servent à rôder/sélectionner des talents, et à meubler de l'espace en salle que les concurrents n'auront pas (la guerre pour les créneaux/semaines de lancement et diffusion est un vrai truc). Comme qu'y disent dans Gladiator: y'en a qui sont bons pour combattre, d'autres qui sont bons pour crever, et t'as besoin des deux. 

 

 

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  • 2 weeks later...
il y a 49 minutes, Extramusica a dit :

Mon dieu je revois mes messages de naïf d’après l’épisode VII...

Le 8 est passé par la depuis...(pas vue le 9)

Quel fou j'ai été.

Roh, un autre revenant :biggrin:.

Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Tu avais fait voeu de silence jusqu'au retour de Palpatine c'est ça ? :bloblaugh:

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Bon, le film a plus ou moins fait tout le résultat qu'il pouvait faire en salle: il vient de franchir péniblement la barre du milliard de CA en salles, ce à quoi s'ajouteront un certain nombre de revenus ancillaires, à commencer par les DVD Blu Ray (un marché en baisse structurelle rapide because streaming) qui ajouteront dans le meilleur des cas autour de 100 millions, les droits de rediffusion qui seront beaucoup plus réduits qu'avant vu que Disney + est maintenant lancée et que ça reste donc dans la maison (et qu'évaluer si des gens signent un abonnement, même pour juste un mois, à cause de ce film, est hasardeux, et sans doute équivalent à des clopinettes en termes de fric), des adaptations jeux vidéos (plus liées à la marque SW qu'au film, donc pas vraiment budgétables comme gain de l'épisode IX), le merchandising physique (qui s'est largement cassé la gueule avec et/ou à cause de cette trilogie) et les entrées en parcs (pareillement difficile à attribuer à un film, et l'image de celui-ci a peu de chances d'aider). 

1 milliard, sachant qu'il doit y avoir eu pas mal d'achats de places en salles par Disney pour atteindre à tout prix ce seuil désormais symbolique, et que le budget prod tourne probablement autour des 300 millions (que Disney avouera... Ce peut être plus), avec 200 à 300 de plus pour le marketing (qui inclue des coûts de "lobbying" comme l'imposition tarifée aux grands réseaux de salles de garder le film sur leurs meilleurs écrans pendant 4-5 semaines ou plus, qu'il y ait remplissage ou non), c'est pas des masses; 1 milliard de CA, ça veut dire grosso modo 600 millions de recettes pour le distributeur (Disney) avant impôts, des problèmes avec les exhibiteurs (les salles de ciné) qui ne feront pas de fric (Disney rafle 90% de la recette les 2 premières semaines sur les gros blockbusters, généralement, avec décroissance variable après, du coup seuls les films "endurants" rapportent aux salles) et encore du fric à redistribuer aux équipes de producteurs et autres bénéficiaires (le personnel syndiqué, les stars qui peuvent négocier ces trucs, le réalisateur....), ce qui peut faire jusqu'à 10% du résultat obtenu (beaucoup de modalités négociées dans ces trucs). 

En essence, et vu la décroissance rapide du résultat en salles (à 2 semaines, il faisait déjà nettement moins par jour que Rogue One), le film a des chances d'être sous le résultat de Rogue One (un spin off séparé de l'histoire principale, sans star) ou Joker. (un délire condamné par la presse, qui a coûté 55 millions à produire et a reposé essentiellement sur le bouche à oreilles). Et il est fort possible qu'il s'agisse, malgré un CA qui a première vue ferait envie à n'importe quel studio, d'un film qui PERDRA de l'argent, et à qui la couverture marketing pourrait fort bien ne pas réussir à donner l'image du succès, au milieu de l'assez grande indifférence (cf le peu de buzz suivi sur internet, passé le moment de la sortie, hors des "bulles" de fans et antifans, plutôt réduites). 

Bref, Houston Coruscant, we have a problem. Et Baby Yoda risque de ne pas suffire à réparer les dégâts: juste après le buzz sur The Mandalorian et des chiffres appréciés, SW a été englouti médiatiquement par l'effet Witcher et surtout par ses chiffres (et cette putain de chanson désormais virale et accommodée à toutes les sauces, que j'arrive pas à me sortir de la tête). Difficile de trouver des chiffres sur la réalité démographique de l'audience SW, mais l'impact sur les plus jeunes générations semble désormais très limité, voire marginal, ce qui peut être une sentence de mort, sinon de la franchise, du moins de son impact à haut niveau: SW est-elle devenue une marque de niche, réservée à un public plus restreint (plus vraiment celui du milliard de dollar de CA/film à l'avenir, maintenant que la saga principale est finie), et majoritairement âgé de plus de 25-30 ans? 

 

Modifié par Tancrède
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Citation

(et cette putain de chanson désormais virale et accommodée à toutes les sauces, que j'arrive pas à me sortir de la tête).

J'essaie d'oublier, Tancréde c'est pas gentil.

 

Honnêtement si la saga ce casse la gueule c'est une bonne chose. Je suis personnellement partis sur un boycott total de tout ce que disney peut pondre(autant que faire ce peut,). Je sais que pas mal de gens sont sur la même longueur d'onde. Alors mon humble porte monnaie ne doit peser lourd dans la balance hein je le sais bien mais je m'en fous. ILS N'AURONT RIEN pas un kopec.

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