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Les énormités et clichés du cinéma et séries télévisées


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Les distances de tir étonnantes pour les armes de poing (et la force de pénétration)

 

Les mitrailleuses (y compris lourdes) dont les munitions semblent ne pas faire plus de dégâts que celles des fusils ou armes de poing; "une balle est une balle" semble être la règle générale, même quand les persos semblent passer un temps fou à parler de la différence entre calibres et types de munitions, histoire de faire bander le redneck (et le faire se sentir intelligent) et d'épater le glandu moyen avec du jargon pseudo technique pour que lui aussi se sente un expert. Mais quand ça tire, une balle est une balle, sauf si on a la munition spéciale magique (la cop killer qui passera à travers 50 obstacles métalliques et un gilet pare balles pour tuer Ronnie le bon gars et loyal partenaire de 5-10 minutes dans l'épisode (juste assez pour signaler que la mort c'est triste et que les bons gars sont des héros et que le perso connaît du monde en dehors de ce qu'on voit 99% du temps à l'écran -genre il a une vie malgré ses journées apparentes de 80h), qui meurt avec des trémolos et une musique dramatique. 


Si mes souvenirs sont bons il n'a plus de cartilage dans les rotules.

Bof. Ca sert à quelque chose, ce truc? 

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Oh! Un truc avec le dimensionnement des explosifs dans les séries et films.... Enfin 2 trucs:

- il y a toujours les explosifs gadgets spéciaux, de taille microbienne mais qui peuvent faire péter n'importe quoi, pénétrer n'importe quel blindage en tenant dans un dé à coudre. C'est un peu le même principe que le pistolet grappin avec treuil incorporé, qui tient dans un holster normal et peut soulever 1 ou 2 personnes indifféremment, à grande vitesse, et auquel on se tient juste avec une main: puissance infinie -il lance à des dizaines de mètres et perce du béton armé en établissant une prise pouvant tenir le poids-, capacité de levage hors norme, avec une cartouche de gaz qui doit être grande comme un tube de dentifrice au mieux. La miniaturisation en fiction télé ou film, c'est pas de la rigolade!

- plus on annonce que la bombe qu'il faut désarmer ou réutiliser peut "raser 20 pâtés de maisons/blocs d'immeubles new yorkais", détruire un aéroport.... Plus, quand elle explose, on voit, au final, toujours la même explosion, généralement du gabarit à faire péter une voiture ou un bus (au mieux), à croire qu'il y a une dose standard réglementaire pour l'écran, et qu'on ne fait rien au-dessus ou en-dessous, sauf à entrer dans la réglementation "grenade à l'écran", qui est beaucoup plus souple (et fait une explosion extrêmement variable, qui fait une explosion de 2-3m de haut sur 30cm de rayon, jusqu'à faire péter une voiture dans un torrent de flammes).... Mais évidemment, sans doute une autre réglementation, quand cette explosion arrive, les persos doivent être en train de courir, ni trop loin ni trop près, pour exécuter le même plongeon naze vu à l'écran depuis les années 60. 

 

Et sauf exception (généralement quand les scénaristes en ont besoin, ce qui est assez rare), les explosions ne font pas vraiment d'éclats ou de shrapnels mortels/blessants dans un rayon très large (on les voit juste pour le style, au mieux): une explosion est franche, nette et, et ne blesse jamais les persos par éclats interposés (ça fait des blessures pas nobles, des amputations, des morts lentes....), seulement par sa force de concussion (ou explosion pure et simple si le perso est au contact de la bombe), ou, parfois, par ensevelissement si la situation s'y prête. 

Modifié par Tancrède
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Et puis dans les fusillades, les mecs qui se cachent derrière les voitures, avec les carosseries de 1,5 mm qui arrétent des balles de 7.62 tirées à 10m...pour les grenades , suivant les films cela varie entre le mammuth (pétard de notre enfance) et l'explosion sub-nucléaire suivant les besoins

 

j'aime bien les films d'aviation style flyboys ou red tails avec des avions à moteur antigravitation et des structures à rigidité infinie..

 

Les bombes avec un détonateur à minuterie avec un compte à rebours bien en évidence...et les deux fils qui vont bien pour brancher sur l'ordi (compatible bien sur...) qui va désamorcer à 00.01  (pour ça l'Odyssee du Hindenburg est bien...Georges C Scott bricole la bombe qui lui pête à la gueule...)


"Les mitrailleuses (y compris lourdes) dont les munitions semblent ne pas faire plus de dégâts que celles des fusils ou armes de poing"

 

Le dernier Rambo n'est quand même pas mal, la 12.7 fait des ravages est ça semble assez réaliste, on voit vraiment ce qu'une munition lourde peut faire

 

Par contre le lance-flamme nul...machin à gaz....les seuls vrais lance flammes que j'ai vu c'est dans "tobrouk" (avec G peppard et ça finit mal pour lui...) dans "l'ombre d'un géant" (impréssionant) et dans "requiem pour un massacre"

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Le dernier Rambo n'est quand même pas mal, la 12.7 fait des ravages est ça semble assez réaliste, on voit vraiment ce qu'une munition lourde peut faire.

 

Effectivement, c'était très bien rendu. Idem pour le Barrett .50 utilisé par un des mercenaires.

 

350px-M82CQ.jpg

Modifié par Kiriyama
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Oui le Barret, avec la fille à côté qui se fait exploser les tympans (sympa le mec de même pas l'avoir prévenue). En situation réelle elle aurait subi un trauma tel qu'elle aurait fini sourde à vie. Bon dans le film ils la font hurler en se tenant les oreilles... J'imagine que question réalisme on peut déjà s'estimer heureux.

Modifié par Patrick
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Le cinéma semble aussi avoir trouvé une solution avec le cone de sécurité arriére des lances roquettes .

Rambo (2) tir sans soucis un LAW a travers le pare brise casé de son hélico sur le Mi/puma 24 de méchants !!!

 

Bah oui: tu ne fais pas comme ça, toi? ;)

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Le cinéma semble aussi avoir trouvé une solution avec le cone de sécurité arriére des lances roquettes .

Rambo (2) tir sans soucis un LAW a travers le pare brise casé de son hélico sur le Mi/puma 24 de méchants !!!

 

 

1418040226-ramboiim72law-3.jpg

 

 

 

Alors que 9 ans auparavant :

 

 

Modifié par Sovngard
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Au final, et pour renvoyer au titre même du sujet, le point de tous ce qu'on critique est moins de dénoncer les codes, facilités de récit visuel, simplifications.... Que de pointer le seuil au-delà duquel ils deviennent des vraies énormités, de mauvaises habitudes de script, du simplisme, qui donne l'impression d'être pris pour un con. On a évidemment cette impression beaucoup plus vite quand on est plus ou moins connaisseur d'un domaine particulier, auquel cas le seuil est beaucoup plus bas dans ce qui concerne ce domaine. De même avec l'habitude des séries et films, qui fait voir les ficelles plus grosses, les codes plus évidents, les schémas et ressorts narratifs plus répétitifs.... Là, c'est autant le problème de la production que du fait que, "générations médias" ET âge obligent.... On est des geeks! Complètement saturés depuis des années ou des décennies, et ce toujours plus au fil du temps; la production de films et séries a t-elle jamais été aussi abondante et omniprésente, matraquée sur tous les lieux, réels ou virtuels, où notre attention peut se porter, aussi facile d'accès pour décompresser ou passer le temps, aussi addictive? Si on additionne l'ensemble de la production à un moment donné d'une année, il serait amusant de pouvoir faire la liste des scénari types, ressorts narratifs, archétypes de personnages, codes de narration.... Elle serait très courte, et on en a fait le tour. Non, ce qu'on fait n'est pas du pinaillage: le problème ne vient pas de nous.... Ou seulement en partie (minoritaire). 

Mais on reste un public et on a le droit de ne pas être contents de l'offre et de le faire savoir. 

 

Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi, dès qu'un personnage pose une bombe ou un émetteur sur la propriété d'un ennemi (ou l'inverse), le dit appareil doit absolument avoir un clignotant bien flashy? Je comprendrais si c'était juste un message subliminal (mais écrit très gros) pour le spectateur, mais quand le dit clignotant permet souvent de repérer le dit engin, ça devient un abus de code visuel! 

 

Ou encore le caractère étonnant des barèmes de rémunération des tueurs à gages, qui se font des contrats à 500 000 ou 1 million de dollars par tête. Plus généralement, ces quidams semblent souvent survalorisés et surévalué: le client veut les rencontrer, ils sont de mystérieuses personnalités internationales surentraînées (électroniciens et informaticiens de génie, saboteurs de grande classe, tireurs d'élite, combattants imbattables, tirés à quatre épingles et gravures de mode de 25-30 ans à tout péter), jouent les James Bond à louer (casinos, grands hôtels, déploient des moyens de tarés pour leurs missions), pour au final..... Avoir un job qui se résume à tirer un coup de fusil, foutre un poison ou une bombe où il faut, dans un contrat qui dure 1 ou 2 jours: renseignement, analyse, approche, détermination du scénario du meurtre.... Sont fournis par le client.... Qui paie quand même 1 million pour que le gars (ou la fille, n'oublions pas les mystérieuses tueuses de 50kg toutes mouillées qui vont attaquer des hordes de gardes du corps à mains nues) tire une balle ou aménage une embuscade. 

Mais c'est bien connu, les méchants (y compris les génies du mal) sont cons: ils surpaient tout, et pas que d'un peu..... Même s'ils font tuer le tueur après son méfait (il a quand même été payé d'avance). 

Modifié par Tancrède
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Ah tiens ! les balises, puces et localisations grâce au portable c'est devenu un classique. Ça permet de retrouver quelqu'un sans devoir enquêter.

 

Je regrette l'inspecteur Colombo qui arrêtait les suspects grâce à une vraie enquête et non grâce à la "science".

 

Pour les tueurs à gages ce qui est marrant c'est qu'on les présente souvent comme des professionnels temps plein qui vivent de leurs contrats alors qu'en réalité les "pro" sont plutôt rare. En général ce sont des malfrats lambda qui, de temps à autre, acceptent un coup de ce genre. Et j'ai aussi un doute sur la grille des rémunérations.

 

Quoique en fonction de la cible. Il faudrait voir combien à touché Oswald pour Kennedy. Si quelqu'un sait retrouver sa fiche de paie...

Modifié par Kiriyama
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Si on additionne l'ensemble de la production à un moment donné d'une année, il serait amusant de pouvoir faire la liste des scénari types, ressorts narratifs, archétypes de personnages, codes de narration.... Elle serait très courte, et on en a fait le tour. Non, ce qu'on fait n'est pas du pinaillage: le problème ne vient pas de nous.... Ou seulement en partie (minoritaire). 

Mais on reste un public et on a le droit de ne pas être contents de l'offre et de le faire savoir.

 

De manière plus générale, c'est un grand classique de la littérature depuis que l'Homme est Homme: les récits qu'il raconte suivent des trames plus ou moins similaires, plus ou moins stéréotypées. Cela a été étudié notamment par les folkloristes, par exemple le soviétique Vladimir Propp dès les années 1920, qui a montré que la plupart des contes folkloriques russes suivaient une trame à peu près immuable en 31 étapes (qu'il appelait les "fonctions du compte": le héros reçoit une marque, le héros est reconnu, le héros reçois un objet magique, etc.). Cette idée a été reprise et étendue par les structuralistes (français, notamment: Roland Barthes, AJ Greimas, etc., etc.) dans les années 1960 à travers différentes théories du schéma narratif montrant que tous les récits fonctionneraient peu ou prou de la même manière, avec des variations "de surface": la tête du héros, la situation exacte où il est, etc. Cela a donné une discipline académique qu'on nomme parfois la narratologie.

 

Ensuite, il faut prendre en compte la problématique du genre narratif (les stéréotypes ne seront pas les mêmes dans un récit de guerre, un récit policier, un récit de SF, etc.), et ce que je nommerais "l'air du temps" (ce qui est à la mode, ce qui intéresse en 2014 n'est pas nécessairement la même chose qu'en 2000, 1980, 1950 ou 1900...).

Modifié par Bat
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Dans un épisode de K2000 (nouvelle mouture) passé aujourd'hui (il y avait une séquence aviation, j'ai arrêté le zapping), un Hercules C-130 larguait la bombe radioactive d'un terroriste par la rampe arrière d'une altitude de 51.000 pieds (15.500 m).

Modifié par Zalmox
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