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Les énormités et clichés du cinéma et séries télévisées


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Pour la torture, ''Couvre feu'' avec Bruce Willis sortie en 1998 me semble un exemple prémonitoire des dérives de la lutte antiterroriste mené par ''l'armée'' face aux méthodes ''classiques'' du FBI.

 

Siege_movie_poster.jpg

 

Oui, le sujet de "Couvre-feu" c'était la réaction sécuritaire des démocraties confrontées au terrorisme, et c'était en plein dans le mille.

 

Accessoirement le scénariste de ce film, Lawrence Wright, s'est lancé dans le journalisme d'investigation après le 11 septembre et a sorti le meilleur livre qui répond à la question "comment en est-on arrivé là ?". Si vous hésitez entre le rapport de la commission d'enquête sur le 11 septembre ou les livres de Steve Coll ou Peter Bergen, prenez La Guerre Cachée de Lawrence Wright.

Modifié par Rob1
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Les "clichés" qu'on voit a l'écran peuvent avoir tendance a banalisé certain comportement, apres il est toujours délicats d'évaluer a quel point, et a quel point ce comportement est latent chez l'individu.

 

Le fait de voir toujours des grand apart super équipé quelques soit le niveau de vie des familles... donne une image complétement décalé de la normale de l'américain moyen par exemple. Heureusement qu'il y a les "Macons du coeur" pour rétablir la vérité sur les taudis US :lol:

 

L'impact de ces clichés est prédominante dans la perception des USA... ca intoxique certes les spectateurs "export", mais ca fini aussi par auto-intoxiquer les specttteur domestiques.

 

Pour rester dans les séries, j'ai tendance à les classer rapidement en deux catégories selon l'attention faite au décor et autre cadre du tournage qui fait qu'on je m'immerge ou pas.

 

Par exemple dans les séries policières, typiquement, il y a les décors de bureaux où tout est propre et récent (NCIS, les experts etc.), et ceux où on a fait des efforts (The Wire dans le cas extrême... Bosch dans une moindre mesure) qui donnent une "personnalité" propre à l'environnement, et par corollaire aux persos et à la série.

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Personnellement les locaux dans Les Experts me dérangent. On se croirait plus dans une navette spatiale de Star Trek que dans un vrai commissariat. Il y a des lumières partout, des couleurs criardes, des reflets à tout bout de champ. Ça agresse les yeux.

Modifié par Kiriyama
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  • 1 month later...

Quelqu'un a déjà vu Terminator Genesis ?

Oui, c'est tout caca (mais vraiment très caca).

 

 

 

Une des grandes absurdités invisibles des films et séries: les ondes..... Les héros et méchants de l'ère moderne ont toujours des gadgets commandés à distance et des communications qui passent absolument partout, et à n'importe quelle distance, gardant ainsi leurs liaisons fonctionnant à 100% où que ce soit et quoiqu'il arrive: sous l'eau, de l'autre côté de la planète, à l'intérieur d'un bunker blindé 200m sous terre, dans un avion.... La caméra, la radio commande, la liaison de données et les communications fonctionneront parfaitement quoiqu'il arrive, permettant tout, y compris la transmission instantanée de masses de données, la manipulation d'un engin commandé remplissant une tâche de haute précision, une conversation complexe prononcée dans l'urgence et à voix basse (qualité son parfaite).... Et le tout sans possibilité de détection ou d'interception, évidemment. Ca va, j'imagine, avec les téléchargements de quantités bibliques de données hautement sécurisées de façon quasi instantanées (quand on farfouille notamment dans l'ordi d'un méchant qui revient d'une minute à l'autre), la bande passante toujours disponible (un peu comme le fait qu'ils ont toujours des satellites dispos pour regarder n'importe où sur le globe à n'importe quel moment, et assurer le suivi autant qu'il le faut), les connections hyper haut débit jamais interrompue ou en baisse de forme.... Bref, les TIC marchent terriblement bien pour les persos de fiction. 

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Dans la même veine, les communications radios sont coupées pour la discrétion mais le héros à un GPS activé.

 

Si tu veux parler de rien émettre, le GPS de base (calcul de position) c'est entièrement passif. Le chargement des données carto par contre ca peut être sur demande active (sur mon smartphone).

Modifié par Rob1
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Oui, on a souvent des connexions GPS ou satellite en temps réel, je suis bien d'accord. 

 

Sinon avec les ordinateurs dans les séries télé on remarque qu'ils sont toujours hyper réactifs. Jamais de bug, de plantage, etc.

 

Sinon quelqu'un sait plus ou moins dater l'apparition de femmes/Rambo dans les séries (style Nikita, Revenge...) ? De quand date ce phénomène plus ou moins ? 

Modifié par Kiriyama
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Oui, on a souvent des connexions GPS ou satellite en temps réel, je suis bien d'accord. 

 

Sinon avec les ordinateurs dans les séries télé on remarque qu'ils sont toujours hyper réactifs. Jamais de bug, de plantage, etc.

 

Sinon quelqu'un sait plus ou moins dater l'apparition de femmes/Rambo dans les séries (style Nikita, Revenge...) ? De quand date ce phénomène plus ou moins ? 

Tu as commencé à voir ça de façon anecdotique, mais régulière, dans les années 60-70, avec les "grandes ancêtres" que furent Emma Peel (et ses remplaçantes auprès de M. Steed) et Wonder Woman; ça s'est en fait développé à cette époque avec la vogue des arts martiaux orientaux qui ont visuellement créé le code (pour l'écran) que le gabarit n'est rien (et que les très musclés sont lents, stupides et maladroits) et que les dits arts martiaux permettent de "retourner la force" de l'adversaire contre lui (et autres facilités). Matraque un peu ça, et ça devient un code visuel facile qui permet aux nanas taille mannequin, enfants et vieillards de foutre une tripotée à une horde d'armoires à glace estampillées FS. Du coup, question code visuel entré dans les moeurs, c'est ça ou des super pouvoirs (sous une forme ou une autre), évidemment, et le pli est pris. 

Les années 80 ont continué à refoutre une couche en la matière, même si hors des séries, c'était encore essentiellement confiné à la scène téléfilms/séries B/films "de genre" (arts martiaux, fantasy), avec des femmes comme Cintya Rothrock (qui a cumulé 1000 fois plus de films cheaps essentiellement inconnus -mais cultes pour une certaine audience- que Steven Seagal et ses films made in Europe de l'Est produits à la douzaine). Cöté "grand" cinéma, Nikita est essentiellement le point de départ iconique (ironique quand on voit le réalisme volontaire de Nikita, qui met en exergue la force du personnage sans avoir à la "justifier" par des capacités invraisemblables). 

Pour moi, ce sont les années 90 qui ont vu la "régularisation" du phénomène, sa banalisation, avant tout dans les séries: le stéréotype de la femme d'action (généralement policière ou détective privée, parfois "espionne", plus quelques autres carrières de façon anecdotique), avec comme corollaire le code télévisuel selon lequel personne ne peut lui casser la gueule sinon une autre femme, est entré dans les moeurs à ce moment, façon déferlante. La simple force du nombre, en somme, qui en a fait un code de plus à l'écran: Buffy est la plus emblématique, mais on trouve surtout quantité d'inspectrices/détectives, et quelques espionnes (qui auront plus le vent en poupe dans la décennie suivante), qui assurent la permanence à l'écran et dans les rétines.

 

C'est moins sensible en Europe, mais il faut aussi prendre en compte, surtout à partir des années 80, le rôle du catch dans ces codes culturels: aux USA, le catch est vraiment partout, et les soirées WWE sont du niveau de la religion. Et dans les spectacles et procédés stylistiques de ce sport (dont les protagonistes sont essentiellement des cascadeurs/acteurs mettant en scène des "bagarres" scénarisées et grotesques), l'introduction des femmes comme autre chose qu'un accessoire visuel sur le ring date vraiment des années 80, en tant que phénomène massif: elles ont rapidement eu leurs compètes, et comme les scènes sont unifiées et qu'il a fallu à cette époque réellement relancer l'intérêt et créer l'événement à l'année, la mise en scène a explosé pour être une histoire continue où les catcheurs sont en permanence dans leur rôle, sur et hors du ring. Du coup, hommes et femmes ont des relations, interagissent, et inévitablement, doivent aller sur le ring ensemble, soit pour des matches, soit dans des "événements spontanés" de toutes sortes; et du coup, ils se castagnent fréquemment. Et toute une gamme de code s'est alors développée, avec un énorme impact sur les modes de pensées et attentes du public: un homme doit perdre le combat (et de façon humiliante, surtout après s'être vanté et avoir méprisé la nana), sauf s'il triche ou est réellement une montagne de muscles, les nanas ne sont "girly" et en mode crêpage de chignon/tirage de tresses qu'entre elles.... 

 

Du haut vers le bas, de la WWE et des autres organisations nationales jusqu'aux spectacles locaux (aux USA, c'est hallucinant d'omniprésence jusqu'aux plus petits bleds: tout le monde a sa scène et ses catcheurs locaux essayant de se faire remarquer, reproduisant tout ce qui se fait chez les "grands"), tout ce fonctionnement s'est diffusé et a impacté les moeurs. C'est un truc qu'on n'a pas vraiment en Europe, au final, ce mode de "violence fictive en 3D" qui est un spectacle permanent et omniprésent, et aussi culturellement implanté que le Superball (on n'a "que" les vrais sports de combat et la fiction télé/ciné). Mais pour impacter les moeurs et les esprits, et créer des codes culturels, c'est extrêmement puissant. 

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Oui, c'est tout caca (mais vraiment très caca).

 

Non pas du tout d'accord.

Ce film est meme une agreable bonne surprise ! :)

 

Biensur, il ne vaudra jamais les 2 premiers mais ca redresse beaucoup la tête par rapport au T3 .

 

Scene culte et collector "Quand le Shwarzy de 2015 affronte celui de 1984 ! " :)

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Un autre phénomène physique assez étonnant : l'absence d'effet de souffle lors des explosions. Les personnages sont projetés parfois à plusieurs mètres mais tant qu'ils ne sont pas au centre de l'explosion ils n'ont jamais rien.

Et les explosions n'ont que très peu d'éclats, ou juste pour l'apparence, et surtout, ils ne font pas de dégâts sur ceux qui sont à proximité, et qui devraient sinon être déchiquetés par tout plein de petits trucs bougeant très vite. 

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Oui, j'avais oublié de parler des éclats.

 

On note aussi que les tympans des personnages ne sont jamais affectés par les explosions, gunfights dans des environnements fermés...

Une exception à la règle, sur ce dernier point et ses succédanés: l'un des pires réalisateurs en matière de codes et abus de clichés pour les scènes d'action (et d'autres trucs) a fait un film fondé sur un dommage causé ainsi: John Woo dans Le Tueur, où le personnage voit sa vie changée parce qu'il a tiré juste devant les yeux d'une passante, la rendant aveugle. Mais bon, à part ça, non, les flingues sont bons pour les sens, à l'écran. 

Modifié par Tancrède
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Premier épisode de The Walking Dead le héros tir alors qu'il est dans un tank et est complètement Out. Dans Black Hawk Down aussi il y en a un qui perd l'ouïe par ce que son équipier tir avec sa minimi au niveau de son oreille.

Modifié par Conan le Barbare
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Et les explosions n'ont que très peu d'éclats, ou juste pour l'apparence, et surtout, ils ne font pas de dégâts sur ceux qui sont à proximité, et qui devraient sinon être déchiquetés par tout plein de petits trucs bougeant très vite. 

 

Et les explosions font d'énormes boules de feu, que se soit une simple grenade à main ou un lance roquette. Le cinéma américain aimant bien rajouter quelques galons d'essence pour la moindre explosion.

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Premier épisode de The Walking Dead le héros tir alors qu'il est dans un tank et est complètement Out. Dans Black Hawk Down aussi il y en a un qui perd l'ouïe par ce que son équipier tir avec sa minimi au niveau de son oreille.

 

 

Dans le dernier Mad Max aussi  (à la 30ème seconde) :

 

https://www.youtube.com/watch?v=fCL3y6VRzCE

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Oui m'enfin il ne perd pas l'ouïe pour autant dans Mad Max.

Là tu es vache et juge un peu facilement: détruire l'ouïe par le son d'une détonation ne cadre tout simplement pas avec le genre de Mad Max.... C'est plutôt un univers où on arrache l'oreille et/ou perce le tympan avec une foreuse. Question de style. 

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Je sais bien mais bon il est à peine dérangé par la chose.

 

 

Il se ramasse aussi un carreau d'arbalète dans la main gauche quand il conduit le gros-porteur du Mange-Personne et ça ne semble pas vraiment le gêner pour autant. À son stade, la douleur n'est plus qu'une simple donnée.

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Je sais bien mais bon il est à peine dérangé par la chose. C'est tout sauf réaliste. Bref je sais bien que ce film est un vaste cartoon, un western motorisé absolument génial tant c'est stupide.

Ce pourquoi on a cité ce cliché en premier lieu; mon post ne faisait que pointer du doigt la façon dont l'ouïe peut être perdue dans le monde de Mad Max, avec ses lois de la physique et de la physiologie quelque peu.... Différentes :happy: . Vu le volume auquel ils écoutent la musique dans ce film, de toute façon, ils doivent tous être déjà à moitié sourd à la base. On le remarque pas trop en voyant le film, mais à mon avis, si on était parmi eux, on se rendrait compte que ce qu'ils appellent murmurer est ce que nous appellerions hurler comme un porc à la St Jean. 

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