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Les énormités et clichés du cinéma et séries télévisées


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Post séparé, pour un thème controversé et où la fiction, pour le coup, a joué un grand rôle, ou plutôt contribué à perpétuer, voire accroître, une perception biaisée vers laquelle notre nature nous fait pencher déjà à la base. Quel est ce "code" devenu norme l'écran? La torture est efficace. Récemment revenue dans le débat public américain à la suite d'un rapport sur les années écoulées depuis le 11/09, ce thème a vu jusqu'à la Cour Suprême statuer sur la chose, ou plus souvent certains de ses membres s'exprimer dessus; ainsi le très controversé et critiquable Antonin Scaglia de faire reposer son argumentation en faveur de la torture (évidemment sous le vocable de "enhanced interrogation techniques", et sous le couvert moral du "il y a certains moments où c'est nécessaire" -argumentation sur "l'exception" qui permet généralement de justifier n'importe quoi) sur le fait que (citation littérale) "ça marche pour Jack Bauer dans 24". Comme diraient les ricains, I shit you not! Il l'a vraiment dit avec un visage sérieux, comme si c'était de l'argument! 

 

Et il faut bien le reconnaître: avez-vous vu beaucoup de séries ou films où la torture ne fonctionne pas pour obtenir du renseignement, faire craquer quelqu'un pour le rendre absolument obéissant? Exception faite bien sûr de l'occasionnel héros qui subit bravement les pires affres sans craquer, clamant à l'occasion "vive la patrie, le bien, l'amour, la société de consommation et les chatons sur Youtube". Et elle marche vite, en plus, la torture: pas besoin de s'assurer que ce que la victime déballe est vrai.... C'est forcément vrai, puisqu'obtenu sous la torture et la menace. Et en plus, c'est précis et circonstancié, amenant plein de trucs que le bourreau n'a pas pensé et n'aurait pas pu penser à demander. CHIRURGICAL qu'on vous dit! Ca rappelle cette pas si ancienne disposition de la loi qui voulait qu'aucun aveu ne soit admissible en justice sans le préalable de "la question", expression qui était l'ancêtre de la formule "enhanced interrogation technique", soit une manière de ne pas dire "torture" tout en soulignant à quel point c'est moral, légitime et légal (mais en omettant le fait de dire que si on se casse le cul à inventer une formule foireuse et politiquement correct, c'est qu'on n'est pas si sûr que ce soit une seule de ces trois choses). 

 

Et c'est l'une des ironies et déformations majeures de ce code ciné-télé: on détourne le débat sur "la torture c'est bien ou mal/la torture, c'est les autres qui la font, pas nous parce qu'on est gentils et moraux", en shuntant complètement celui sur "est-ce que ça marche", si bien que la perception qui est transmise vers et acceptée tacitement par le public est que "ça marche, mais que notre fibre morale fait qu'on doit s'en priver", tout en gardant en réserve (pour quelques séries/films) l'occasionnel cliché du "bon héros sombre" qui va devoir faire cette chose "horrible mais nécessaire" parce qu'il est prêt à "tout sacrifier", à "faire ce qui doit être fait" (sous entendu "pas comme les tapettes gauchistes et moralisantes) et à "aller jusqu'au bout" au nom du bien, de sa patrie, de sa famille et de son toutou-aux-yeux-humides-si-mignon. 

 

Et ce faisant, la perception complètement faussée est que le débat est là: c'est un outil utile et efficace, mais seule notre fibre morale nous retient de l'utiliser. Plaçant ainsi la chose sur un plan purement abstrait et, en apparence, fragile, voire complètement théorique, donc souvent très facilement soluble dans les solutions d'urgence et d'exceptions, et encore plus une fois que les torturés ont été dûment présentés (qu'ils le soient ou non) comme des "méchants" et déshumanisés, ce qui est encore plus facile quand ce sont des étrangers (déjà un ou plusieurs crans moins "humains", ou en tout cas moins importants, dans nos modes de perception). Ce qui est entre autres choses un très bon moyen pour l'occasionnel politicien (ou dans la discussion publique, pour certains débatteurs) d'apparaître comme le "mec moral mais dur", celui qui "fait ce qu'il faut", y compris le "sale boulot nécessaire", en capitalisant sur le besoin d'action et le sentiment d'impuissance créés par la peur (qu'on entretien aussi). 

 

Qui dit que les clichés qu'on voit à l'écran sont sans effet sur nos perceptions du monde réel? Ici, à la base, la torture dans la fiction est un artifice d'intrigue pour prendre des raccourcis, s'offrir une facilité ou faire jouer le pathos (vis-à-vis du martyr de la victime).... Et pourtant, en devenant un code, une convention, un outil généraliste, quels effets en découlent. 

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Qui dit que les clichés qu'on voit à l'écran sont sans effet sur nos perceptions du monde réel? Ici, à la base, la torture dans la fiction est un artifice d'intrigue pour prendre des raccourcis, s'offrir une facilité ou faire jouer le pathos (vis-à-vis du martyr de la victime).... Et pourtant, en devenant un code, une convention, un outil généraliste, quels effets en découlent. 

 

Les "clichés" qu'on voit a l'écran peuvent avoir tendance a banalisé certain comportement, apres il est toujours délicats d'évaluer a quel point, et a quel point ce comportement est latent chez l'individu.

 

Le fait de voir toujours des grand apart super équipé quelques soit le niveau de vie des familles... donne une image complétement décalé de la normale de l'américain moyen par exemple. Heureusement qu'il y a les "Macons du coeur" pour rétablir la vérité sur les taudis US :lol:

 

L'impact de ces clichés est prédominante dans la perception des USA... ca intoxique certes les spectateurs "export", mais ca fini aussi par auto-intoxiquer les specttteur domestiques.

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Les "clichés" qu'on voit a l'écran peuvent avoir tendance a banalisé certain comportement, apres il est toujours délicats d'évaluer a quel point, et a quel point ce comportement est latent chez l'individu.

 

Le fait de voir toujours des grand apart super équipé quelques soit le niveau de vie des familles... donne une image complétement décalé de la normale de l'américain moyen par exemple. Heureusement qu'il y a les "Macons du coeur" pour rétablir la vérité sur les taudis US :lol:

 

L'impact de ces clichés est prédominante dans la perception des USA... ca intoxique certes les spectateurs "export", mais ca fini aussi par auto-intoxiquer les specttteur domestiques.

Ca et la "white picket fence" des maisons ou les pelouses non naturellement vertes des jardinets (quoique les Californiens paient la note pour ça actuellement); ce genre de déformations de la perception est-elle directement proportionnelle au nombre d'heures passées devant l'écran (avec quelques variables bien sûr, comme l'état de vulnérabilité aux images -dépendant de l'humeur, du caractère, de l'état émotionnel....-, le type d'émissions regardées....)? 

Ceci dit, évidemment que la plupart des codes mis en valeur par l'écran reposent sur des comportements ou tropismes déjà présents chez l'individu (je l'ai mentionné); le point est que l'écran devient un multiplicateur de force pour ces codes et tropismes, au point de la banalisation, et même souvent de l'exaltation. Flattant les bas instincts qui souvent n'ont pas beaucoup besoin de stimulation. Mais quand on passe au niveau du matraquage constant dès l'enfance, le terme de stimulation devient un bien faible euphémisme. 

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A ce propos une chose intéressante dont j'ai discuté récement. Pourquoi certains ne regardes que des series américaines, et ne supportent aucune serie francaise meme les bonnes.

 

En grattant un peu je me suis apercu, que ce qui était tres acceptable dans une serie US du point de vue d'un étranger, ne l'était plus lorsque celui ci le voyait dans une serie local.

 

En gros un francais pourrait tres bien trouver the shield tres "bon enfant" parce qu'exotique culturellement, et ne pas supporter Braquo parce que trop violent parce que trop proche culturellement. C'est un comportement assez commun visiblement.

 

Résultat j'imagine que les serie US pourraient etre bien moins "traumatisantes/banalisantes" pour les clients exports, que pour les spectateurs domestiques, et donc avec beaucoup plus d'influence sur les spectateur domestique. D'ou l'anecdote ca marche bien pour jack bauer...

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Certainement, la distance vis-à-vis du sujet aide.... Mais faut pas quand même en venir à mésestimer d'autres facteurs fondamentaux comme la qualité de réalisation ou de script, où les ricains sont infiniment plus rôdés généralement (ce qui se voit même dans les séries les plus cheap et sans grande ambition), même si la France a commencé récemment à rattraper un peu de son retard. La qualité de réalisation du produit (thèmes, idées et scénaris fondamentaux mis à part) joue à tant de niveau et si puissamment sur la perception et l'appréciation qu'on ne doit pas mésestimer la chose. Et beaucoup de ces aspects dépendent de la taille de l'industrie, qui détermine le niveau d'activité et l'expérience de ceux qui y participent, sans compter bien sûr le nombre de projets en cours (accru par l'aspect "sélection naturelle" culturellement plus poussé aux USA, en cycles plus rapides) et l'investissement moyen par projet. 

 

Aussi, la taille du marché compte: en France, un produit (film ou série) généraliste doit taper dans tous les segments de population significatifs (les vieux, les jeunes, les femmes, les hommes, le sud, le nord, les riches, les pauvres, les branchés, les pépères....), pour essayer de marcher (c'est-à-dire commencer à taper dans l'audience à 5 millions et plus pour la télé), ce qui limite sa capacité d'originalité, là où aux USA, on peut viser ces gabarits d'audience, voire bien plus, sur le marché domestique (but primaire des productions classiques, encore en majorité liées aux chaînes télé, les acteurs comme Netflix n'étant pas encore la norme) sans avoir à être généraliste, en gardant des produits très typés.

Donc, pour  ce qui concerne le sujet, on peut se lâcher et bien plus donner dans les clichés, tropes et codes d'un certain registre, et les pousser à fond, voire au-delà. 

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Elle est en fait très présente, même si pas si souvent (du moins quand ce sont les "gentils" qui l'utilisent) au même degré que dans 24: combien de séries voient des personnages mettant quelques baffes, tapant du poing sur la table de manière "suggestive" (de pire s'il n'y a pas coopération), tordant des doigts ou voyant un personnage utiliser son regard pénétrant et son langage corporel pour suggérer que la violence menace? Les séries policières en regorgent, et ça marche toujours. 

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Bah à la limite prendre une posture menaçante fait peut-être partie "du jeu" des policiers dans la réalité, je n'en sais trop rien.

 

Par contre ce qui est marrant c'est que quand les méchants utilisent la torture ça ne marche pas, mais si ce sont les gentils (pour la bonne cause, toujours), ça fonctionne.

 

Il y aurait donc la bonne et la mauvaise torture.

 

Une autre chose assez courant lorsque les héros combattent un virus hyper mortel contre lequel il n'existe aucun vaccin : lorsque le héros (ou un/e copain/copine/famille/équipier...) est infecté à son tour, la recherche se met à progresser à une vitesse stupéfiante et un sérum/vaccin est mis au point en maximum 48 heures. Mis au point généralement par une ou deux personnes maximum (généralement une scientifique qui n'a pas dépassé la trentaine d'ailleurs). 

Modifié par Kiriyama
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T'as remarqué aussi à quel point les virus et maladies artificiellement implantés ont un timing précis, exactement comme les bombes avec affichage électronique du décompte? "tu vas mourir dans 46,3 heures", ou "l'antidote deviendra inefficace passé 46,3 heures"; pas de variation individuelle, pas de facteurs aggravants ou limitant la progression du virus, non, c'est un fonctionnaire qui pointe. Et rarement de la dégradation de capacités jusqu'au moment crucial. Et hop, quand on injecte l'antidote, c'est rétablissement immédiat, si même il y a eu dégradation dans les dernières minutes. 

Ca et les opérations à coeur ouvert, arrêts cardiaques multiples (parfois volontairement induits pour "faire le mort"), noyades/réanimation ou transfusions complètes qui ne laissent pas de séquelles et dont on peut apparemment se relever pour repartir dans l'action dans la minute... La condition physique miraculeuse des personnages de fiction. Pas besoin de sécu pour eux, ce qui laisse plus de budget pour se payer un super appart, des super fringues et des super bagnoles sur un salaire de flic. 

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Oui, l'absence de séquelles chez les personnages de fiction est quelque chose d'assez incroyable, qu'il s'agisse de résistance au virus ou aux accidents. 

 

Ce n'est pas une série d'action mais le personnage de Meredith Grey dans Grey's Anatomy nous donne un exemple de ce qu'est une santé de fer : noyade avec coma et cerveau privé d'oxygène longtemps, fausse couche, accident d'avion... Mais toujours au top de la forme hein ! 

 

Le plus drôle étant que ces conneries sont présentes dans une série médicale.

Modifié par Kiriyama
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:lol:  :lol: Tu t'es fait eu! Grey's Anatomy n'est pas une série médicale, pas plus que Rookie Blue n'est une série policière: ce sont des séries sentimentales (tendance soap opera avec qualité de prod  et d'écriture un cran supérieure) avec un décor à thème. 

On attend avec impatience une série dans le même genre qui donne dans le thème militaire: imaginez une garnison qui s'envoie en l'air dans toutes les configurations possibles, des officiers qui s'envoient des sergents ou des hommes/femmes du rang, le cuistot qui s'enfile la générale, les grandes déclarations d'amour en OPEX sur fond de mitraillage à tout va, les ruptures en direct pendant une détention chez les talibans, les déchirements de vraies/fausses décapitations en vidéo par ISIS (est-il/elle mort pour de vrai? Va t-il/elle revenir? A t-il/elle un jumeau/une jumelle?), les grossesses en pagaille dans une unité censément "battle ready".... Qu'est-ce qu'on se marrerait sur le forum! Sans compter qu'il faudrait une proportion dantesque de nanas dans une unité combattante pour éviter d'avoir une série quasi exclusivement gay. 

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Pensacola était quand même moins orientée soap.

 

Sinon Shonda Rimes fait aussi du soap à la sauce intrigue politique avec Scandal.

 

Au fait ça existe de bonnes séries médicales ? Techniquement Urgences ne me semblait pas trop mal fait, même si je ne suis pas spécialiste.

Modifié par Kiriyama
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Pour l'information générale je crois avoir trouvé la source de cette digression.

 

https://www.youtube.com/watch?v=tyWSp9p8d80

 

 

Elle est en fait très présente, même si pas si souvent (du moins quand ce sont les "gentils" qui l'utilisent) au même degré que dans 24: combien de séries voient des personnages mettant quelques baffes, tapant du poing sur la table de manière "suggestive" (de pire s'il n'y a pas coopération), tordant des doigts ou voyant un personnage utiliser son regard pénétrant et son langage corporel pour suggérer que la violence menace? Les séries policières en regorgent, et ça marche toujours. 

 

D'un autre côté comment ça se passe au Commissariat ou quand on tombe entre les mains des vrais services évoqués dans lesdits films ou séries ? Et a-t-on attendu le 11 septembre pour croire que cela fonctionne ? Surtout si 'lon reste dans le suggestif que tu décris.

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Pour l'information générale je crois avoir trouvé la source de cette digression.

 

 

 

 

 

D'un autre côté comment ça se passe au Commissariat ou quand on tombe entre les mains des vrais services évoqués dans lesdits films ou séries ? Et a-t-on attendu le 11 septembre pour croire que cela fonctionne ? Surtout si 'lon reste dans le suggestif que tu décris.

Bien sûr, mais avoue quand même que l'après 11/09 a poussé le truc quelques crans plus loin, surtout dans les démocraties occidentales, et, dans la fiction, a ouvert une porte devenue depuis une convention, à la fois significative, révélatrice et amplificatrice des moeurs et mentalités du temps, avec cet à côté de largement contribuer à fausser le débat dans le monde réel. Quand on y pense, dans une population shootée à plus de 3h d'audiovisuel par jour (très peu de ce temps étant dédié aux infos -pour ce qu'elles valent même sur ce sujet) depuis la petite enfance (moyenne américaine), l'impact ne peut pas être neutre. 

Mais sinon, oui j'ai vu le segment de John Oliver (il a quoi? 2, 3 semaines?), mais Dieu merci, c'est pas ma référence première. Il a manqué un argument du rapport du Congrès en question (qui est critiquable et l'a été; il y a eu un débat intéressant), cependant: le recueil de témoignages d'officiers pakistanais et égyptiens sur l'inefficacité de la torture et les réelles raisons pour lesquelles elle est pratiquée sans grande retenue dans ces pays où le sujet est -là où ça se décide- sans réels gardes-fous. Quand t'as une flopée de gars qui font ça depuis des années, voire des décennies, qui te balancent que ça n'a rien à voir avec la collecte de renseignement, ça remet quelques patates au fond du sac: habitude/tradition, besoin de se dire qu'on fait quelque chose (surtout dans une bureaucratie où on essaie de se faire mousser, paraître "pro actif"....), se donner des airs "sérieux" et "zêlé", l'envie de faire mal à l'ennemi, pagaille de problèmes personnels (pour ceux qui pratiquent).... Plein de trucs comme ça président à cet usage. 

Modifié par Tancrède
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Mais sinon, oui j'ai vu le segment de John Oliver (il a quoi? 2, 3 semaines?), mais Dieu merci, c'est pas ma référence première.

 

 

Je l'ai mis parce que ton post initial suivait le script du show en fait. J'ai tiqué quoi ^-^ .

 

Après pourquoi l'évoquer de cette manière difficile à dire. C'est aussi la première fois depuis pas mal de temps que les Etats-Unis étaient engagés dans deux guerre d'occupation pure et dure sans justification véritable autre que du pur fric. J'ai l'impression qu'il y a eu volonté de tout justifier.

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Ca doit être une maladie.... Et en fait un cliché; parmi les jolies actrices accro à la taxidermie, j'avais déjà entendu des trucs sur Amira Casar et Virginie Ledoyen. A mettre dans la rubrique des clichés bizarre que le ciné ou la télé accolent aux personnages d'acteurs ou d'artistes en général (pratiques sexuelles "déviantes", superficialité, addiction systématique à une ou plusieurs drogues....). 

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