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faltenin
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Ceci dit, je kiffe bien l'option 2 ... et elle ramènerait le choix suisse en faveur du Gripen sur le devant de la scène en créant un bel environnement favorable à une consolidation de micro-flottes de Gripen loués en Europe centrale.

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c'est marrant mais j'ai comme dans l'idée que l'option 1 tient la corde ...

 

Après le programme de l'Otan "Baltic Air Policing" permettant la couverture

aérienne des trois états baltes, est-ce que l'Otan proposera à l'Autriche le

"Austria Air Policing" à partir de la base aérienne autrichienne de Zeltweg ?

:cool:

SharkOwl

Référence :

http://en.wikipedia.org/wiki/Baltic_Air_Policing

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En tenant compte du microscopique budget de défense actuel en Autriche si cela

arrive, l'Autriche aura deux options :

1.

Sous traiter sa police aérienne et sa défense aérienne à un pays voisin ou à un

groupe de pays voisins ( Allemagne, Italie )

 

[mode troll on]

 

Encore faut-il que ces 2 pays aient assez d'appareil opérationnel pour ça

 

[mode troll off]

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Et puis ca veut dire aussi aucun contrôle des alésages de la part des contrôleurs. Je ne peux pas croire qu'ils ont montés leur avion comme des saguoins au point d'en limiter les capacités. Je me dis que le problème est autre.

 

D'après ce qui m'a été dit à midi les soucis du Typhoon ne sont vraisemblablement pas d'ordre industriel (usinage ou construction) mais peut-être bien d'ordre structurels (conception).

 

Cet avion n'a pas été conçu pour la BA TBA comme aujourd'hui on voudrait bien le voir faire, c'est un intercepteur HA qui pousse fort qui a été conçu pour le combat BVR HA et il se pourrait bien que certains éléments structurels n'apprécient guère le traitement qu'on leur inflige aujourd'hui.

 

Il ne faut pas prendre les anglais ou les italiens pour des pourceaux. Ces gens construisent des avions depuis longtemps et les problèmes de qualité de ce genre comme le dit très bien Jarod semblent bien surprenants de la part de BAé ou d'Alenia.

Pour certains il se pourrait bien que l'on demande un peu trop à cette cellule.

 

Une chose est sûre cet avion n'appontera jamais :happy:

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Les problèmes ont été détectés sur les Eurofighter allemands et autrichiens, ce sont pourtant les utilisateurs qui en demandent le moins à leurs avions  :lol:

 

Ou bien ce sont les seuls à l'avoir signalé de manière à ce que cela se sache ?

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Il convient d'ailleurs de noter que cette "affaire" est rendue publique alors qu'une série de rapports pointent du doigt les forces armées allemandes quant à la disponibilité des matériels et au coût de certains programmes, ceci explique peut-être cela en matière de publicité.

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Cet avion n'a pas été conçu pour la BA TBA comme aujourd'hui on voudrait bien le voir faire, c'est un intercepteur HA qui pousse fort qui a été conçu pour le combat BVR HA et il se pourrait bien que certains éléments structurels n'apprécient guère le traitement qu'on leur inflige aujourd'hui.

 

Si j'ai bien compris, les pylônes et l'armement air/sol appliquent trop de contrainte sur la cellule (par rapport à ce qui était prévu pour les missiles). La solution serait donc de charger un peu moins la mule ou de réduire un peu le domaine de vol pour les configurations air/sol ?

 

 

Enfin si ça se confirme, ça va rendre explosif les débats "Eurofighter vs Rafale" sur les forum anglo-saxons O0

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Ce ne sont que des suppositions de la part de gens du métier qui ne croient pas vraiment à des problème d'alésage et de qualité à ces niveaux d'exigence de fabrication ...

 

Mais il est un fait que si on se trouve bien face à un problème de conception de tels éléments de structure la question prend une toute autre dimension tant opérationnelle (enveloppe de vol, configurations) que financières.

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Une  bouteille de mousseux sur la fin de l'aventure EF et de nouvelles perspectives pour le Gripen

 

Bof le Brésil n'a plus de sous, les suisses ne veulent plus d'armée et le reste du monde veut du F35 (puis s'il faut faire du low cost les US peuvent se permettre de vendre à perte leurs F16 à la place).

 

J'ai l'impression que Dassaut en Inde (voir aux EAU) c'est un peu le dernier espoir de l'industrie aéronautique militaire Européenne.

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Histoires de trous, de petits trous ....

Si histoire de petits trous il y a !

 

Je viens de faire le voyage avec une connaissance en partance de Genève vers Biarritz pour rejoindre Turbomeca.

Je travail en rapport avec sa boite (SVP je tairais le nom) qui est fournisseur pour Safran, DA, et donc Snecma, Turbomeca  etc ...

Donc, étant lui-même justement spécialiste de cette partie mécanique & matériaux bien spécifique (y compris les traitements spéciaux de surfaces) j'en ai profité bien sûr pour aborder le sujet, qui fait beaucoup jaser dans la profession !

 

En résumé :

- le travail s'effectue au niveau du micron pour les principales pièces mobiles de turbines

- il se situe au environs des 4 microns pour les éléments de structures (suivants les pièces concernées et le type d'aéronef)

- il est possible de réaliser industriellement des trous "parfaits", et sur tous matériaux, sans avoir à reprendre la pièce (l’outillage et la méthodologie annulant pratiquement parfaitement les bavures, annulant donc de fait pratiquement tout ébavurage à ce niveau).

Par contre, ce sport est très pointu, et nécessite un outillage très couteux et parfaitement adapté au matériau concerné, tout comme un process lui même parfaitement adapté au matériau et parfaitement maîtrisé. Bref, vue le nombre de trous divers pour l'ensemble d'une structure de cellule cela coûte cher.

Enfin il n'est guère possible économiquement parlant (toujours au niveau du nombre de trous sur tous les éléments composant une structure) de contrôler un à un la qualité du perçage de chacun des trous au niveau du micron, sauf à exploser les coûts juste à ce niveau, somme toutes basic de la production totale d'un aéronef de ce type.

Bref, en partant sur ce principe à la base, le contrôle est plus poussé en amont du process qu'en aval ... Donc possible que si le travail n'est pas parfaitement maîtrisé sur tout le process avant usinage, qu'il y ai des pièces non conformes au cahier des charges qui passent sans être identifiées comme telle au contrôle.

 

Donc pour lui, si ce "problème de trous" est avéré, il s'agit certainement d'un problème bêtement induit par une recherche de maîtrise des coûts trop zélée à ce niveau du process (outillage/méthodologie/maîtrise/contrôle).

Et donc quelques microns non désirés qui sont passés inaperçus sur des séries à l'usinage ....

 

Ce pourrait-être aussi simple que cela, d'après lui ....

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Ceci dit, je kiffe bien l'option 2 ... et elle ramènerait le choix suisse en faveur du Gripen sur le devant de la scène en créant un bel environnement favorable à une consolidation de micro-flottes de Gripen loués en Europe centrale.

En tant que contribuable Slovaque, l'option 2 me parait sympa.

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J'espère que la presse généraliste française va enfin comprendre que faire cavalier seul sur le rafalou était la bonne solution...

 

Ce qui serait malhonnête d'affirmer sans précaution.

 

Peut-être avons nous simplement eu la chance de passer à travers les problèmes. Certaines difficultés seront aussi plus visibles sur une flotte de 400 appareils que sur un effectif quatre fois moindre.

 

Pour le moment, les faits nous donnent raison mais d'autres faits sont têtus : jamais vendu hors de France, pas de viseur de casque, améliorations (intégrations) à financer par le client, ... Se gausser de cette difficulté et se mettre en avant par rapport à ce point, c'est s'exposer à un rappel désagréable des autres points qui ne nous plaisent pas (et qui ne sont pas forcément justifiés à nos yeux).

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J'espère que la presse généraliste française va enfin comprendre que faire cavalier seul sur le rafalou était la bonne solution...

La presse gé dire du bien de Dassault ? Voyons, un peu de sérieux.

 

Même si demain DA réalisait la première navette spatiale permettant d'aller sur Mars et d'en revenir sans séquelles dues aux radiations solaires et dans le laps de temps nécessaire à effectuer une croisière autour du monde, le tout dans un luxe et un standing de première classe et au prix d'un billet de TGV Paris-Lyon de 2eme classe, ils cracheraient encore dans la soupe.

 

C'est pathologique. Il n'y a rien à espérer de ces gens, la seule chose à faire est de ne pas les lire et d'au contraire soutenir sites et presse papier consacrée pleinement à la défense.

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La pièce est en trois parties, dont une fabriquée par BAE, celle qui pose problème. Les deux autres sont fabriquées en Italie ainsi que l'assemblage final des trois parties.

De memoire c'est tout le tronçon arrière de fuselage qui est assemblé par BAe.

A priori cela n'exclue pas pour autant l'utilisation plus ou moins extensive de fournisseurs de pièces élémentaires (ferrures diverses, panneaux, que sais je encore...).

A priori cela n'exclue pas non plus la sous traitance d'opérations manufacturing sur le site même de l'assemblage final du tronçon.

Ces deux derniers paramètres compliquent notablement les contrôles qualité.

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Il ne faut pas prendre les anglais ou les italiens pour des pourceaux. Ces gens construisent des avions depuis longtemps et les problèmes de qualité de ce genre comme le dit très bien Jarod semblent bien surprenants de la part de BAé ou d'Alenia.:

Le seul erreur qui puisse raisonnablement venir du bureau d'étude d'après moi, serait d'avoir fait une liasse (comprendre des plans) qui n'appellent pas la bonne gamme d'alesage, autrement une définition qui ne stipule pas le bon niveau de finition requi pour les alésages. Ce qui expliquerait pourquoi le dit défaut se retrouve systématiquement sur tous les avions.

Pour autant un problème de non conformité (c est à dire non respect des plans) intervenu systematiquement sur la ligne d assemblage ne me paraît pas si improbable car il ne me semble pas que les alésages soient contrôlés de façon systématique, en tout cas pas avec un niveau de détail qui permettrait de se rendre compte d'un mauvais ébavurage.

Quelqu un de vraiment proche du sujet pourra peu être nous donner son opinion.

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