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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles
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"Arianespace vient de signer ce qui est à ce jour son plus gros contrat de tous les temps : 21 vols de Soyouz fermes, assorti d'options pour cinq Soyouz de plus et trois Ariane 6, pour déployer l'essentiel de la constellation OneWeb"

selon Air & Cosmos 

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  • 3 weeks later...

Sacré chemin parcouru depuis les débuts d'Ariane. C'est aussi un très beau pied de nez à ses détracteurs alors qu'on nous a annoncé la mort des lancements commerciaux pour Ariane depuis 3 ans (dont certains sur ce forum qui se reconnaîtront :| ).

 

Maintenant attendons que l'année 2015 soit terminée avant de sabrer le champagne :p

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Malheureusement,ca sera pas pour tout de suite,  c'est vrai que j'aurais préféré voir quelques milliards de la Grèce partir dans  la conquête spatiale européenne et autre projets scientifique.  en attendant je préfère

voir plus de mission tel que rosetta et autres.

 

Pour ariane V, au niveau prix, je note que l'écart se resèrre, avec une rationalisation de la production et des lancements, ce n'est pas impossible, tant qu'on ne perd pas en fiabilité. Par contre les marges en sont réduite.

 

 Quand ce dernier propose des prix à moins de 60 millions et 85 millions de dollars respectivement pour des petits satellites (Falcon 9) et des gros satellites (Falcon Heavy), la société européenne a quant à elle réduit ses prix à 70 millions (petits satellites) et plus de 100 millions de dollars (gros satellites). Elle continue donc à subir la pression des prix de la part de SpaceX, qui d'ailleurs avant son échec de juin, baissait encore ses prix. Arianespace compte revenir à un équilibre économique à partir de 2017 pour Ariane 5 grâce à des efforts de productivité.

 

Modifié par zx
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Malheureusement,ca sera pas pour tout de suite,  c'est vrai que j'aurais préféré voir quelques milliards de la Grèce partir dans  la conquête spatiale européenne et autre projets scientifique.  en attendant je préfère

voir plus de mission tel que rosetta et autres.

 

Pour ariane V, au niveau prix, je note que l'écart se resèrre, avec une rationalisation de la production et des lancements, ce n'est pas impossible, tant qu'on ne perd pas en fiabilité. Par contre les marges en sont réduite.

Surtout que le Falcon Heavy est passé récemment à 90 millions de $ et j'attends la mise à jours des prix pour le Falcon 9 (Visiblement le carnet de commande pour 2016 n'est toujours pas plein).

Après Arianespace a fait 3 millions d'euros de bénéf l'an dernier ce qui reste faible surtout avec les 100 millions d'euros de subventions annuels.

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  • 1 month later...

Arianespace continue son bonhomme de chemin. Peut être les premiers contrats de lancements pour Ariane 6 l'an prochain. Il confirme une montée en cadence entre 2020, date du premier lancement prévu pour Ariane 6 et 2023, date du dernier lancement prévu pour Ariane 5.

http://www.boursorama.com/actualites/satellites-arianespace-poursuit-sa-course-en-tete-6f7d1114c0f4a4e6a43d306004195ca6

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  • 3 months later...
Il y a 4 heures, zx a dit :

apparament  ! proton cassent les prix

Arianespace vise 11 lancements en 2016,  8 ariane + vega/soyouz

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/01/05/97002-20160105FILWWW00108-ariane-arianespace-vise-8-lancements-en-2016.php

Pas surprenant avec un rouble faible. Je ne suis absolument pas dans le détail de leurs industries, mais, en mode "café du commerce", le spatial (et potentiellement l'armement) reste un domaine où la majorité de leurs frais sont libellés en rouble non ? (au contraire de l'aéro civile)

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Arianespace réagit au succès de SpaceX:
Le CNES et Airbus Safran Launchers préparent une riposte
L’Agence spatiale française et le maître d’œuvre industriel commencent à travailler sur un moteur réutilisable en vue de diviser par deux le coût des futurs lanceurs. Deux cents ingénieurs seraient mobilisés sur le projet du moteur du futur baptisé Prométhée. Les premiers tests en banc d’essai pourraient intervenir d’ici la fin de la décennie.

Jean-Yves Le Gall a ainsi  révélé que l’agence spatiale française travaillait à une solution (...) en partenariat avec Airbus Safran Launchers, le maître d’œuvre industriel de la fusée Ariane.
L’agence spatiale européenne (ESA) travaille au niveau de l’architecture générale du lanceur et dispose d’une enveloppe de quelques  millions d’euros tandis que le CNES travaille sur un futur moteur baptisé Prométhée. "Il faut continuer à travailler pour être paré à toutes les éventualités. Et si d'aventure dans trois, quatre, cinq ans, le réutilisable devient une réalité, il faut que nous ayons une réponse suffisamment avancée", a expliqué le président du CNES.

L'organisme a ainsi signé le 12 novembre dernier un contrat d’études avec Airbus Safran Launchers pour la définition un moteur réutilisable. (...)
Les équipes commencent à se faire une idée assez précise du moteur : (...) une poussée de l’ordre de 100 t. et (...) conçu pour être produit à une cadence d’environ une cinquantaine par an.
Les équipes ont entrepris une démarche sur un moteur combinant de l’oxygène liquide à un hydrocarbure qui pourrait être soit du kérosène soit du méthane. Les deux options sont en train d'être étudiées. "Cela penche du côté du méthane car il génère moins de suie que le kérosène", explique Jean Marc Astorg.
Les européens savent que le temps presse. S’il a fallu dix ans environ pour développer le moteur Vulcain qui propulse l’étage principal d’Ariane, le CNES espère raccourcir les délais pour concevoir Prométhée notamment en exploitant les dernières technologies en matière d’impression 3D, de prototypage, de lean manufacturing… Selon les équipes,  les premiers tests en banc d’essai du moteur Promothée sont envisageables d’ici la fin de la décennie.

http://www.usinenouvelle.com/article/le-cnes-et-airbus-safran-launchers-preparent-une-riposte-a-spacex-et-sa-fusee-reutilisable.N371705

Dans le cadre des moteurs réutilisables, j'ai découvert Rocket Lab (http://www.rocketlabusa.com/), une société néo-zélandaise, met en œuvre  la fusée Electron (https://fr.wikipedia.org/wiki/Electron_%28fus%C3%A9e%29) Cette dernière se sert d'un  moteur-fusée utilisant des turbopompes qui ne tournent pas grâce à des turbines à gaz mais utilisent des moteurs électriques sans balais.

Ceux-cis obtiendraient un rendement de 95% au lieu des 50% habituels et simplifiraient fortement la construction des moteurs en limitant le nombre de pièces et les contraintes thermodynamiques. Les deux moteurs électriques, (gros comme des  canettes), recevraient leur énegie de batteries lithium ion. Je me demande si la technologie ne s'avèrerait pas prometteuse? Bien sûr la masse de batterie requise augmente proportionnellement à la poussée, mais on pourrait peut-être recourir à des super condensateurs?

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Le 9 janvier 2016à16:03, zx a dit :

Peut-être, mais en attendant, Arianespace s'intéresse également au réutilisable:

(...) Les récents succès des Américains Blue Origin et de Space X –fin 2015- dans la récupération d’étages de lanceur ont sans doute éclipsé les efforts que l’industrie européenne est en train de déployer
(...) Très discrètement, le Centre national d’études spatiales (Cnes) et la société Airbus Safran Launchers (ASL) ont ainsi signé un contrat d’études début novembre (...) . L’objectif est radical : diviser par dix le prix du propulseur. Ainsi, ce futur moteur ne coûterait que 1 million d’euros, contre un peu plus de 10 millions pour le moteur Vulcain qui équipera Ariane 6. (...)
Son nom de code : Prométhée, pour Precursor Reusable Oxygen METHan cost Effective Engine. (...) Parmi les technologies qui seront à coup sûr utilisées figure la fabrication additive, qui permettra à la fois de réaliser du prototypage rapide, et à terme, la production de pièces de série à faible coût. Environ 50 % (en valeur) des pièces de Prométhée pourrait être réalisées en impression 3D, notamment certaines tuyauteries et vannes, ou la chambre de combustion. Au passage, la fabrication additive permettra de repenser la conception de certains composants de façon à diminuer le nombre de pièces.
Par ailleurs, ASL et le Cnes mettront en œuvre toutes les technologies permettant de baisser les temps de développement.(...) Témoin de cette accélération, Prométhée devrait tourner au banc d’essai avant 2020. A priori, les deux partenaires visent une poussée de 100 tonnes, même si ce chiffre n’est pas gravé dans le marbre.
Toutefois, il n’y aura en principe pas de ruptures majeures dans les matériaux (...) ou dans la géométrie (...). Les innovations se situeront plutôt dans les systèmes, par exemple dans le logiciel de régulation de la puissance, ou l’ajout de protections thermiques pour encaisser la rentrée dans l’atmosphère. (...) 
L’une des contraintes est de réduire au minimum les opérations de maintenance et de remise en vol, notamment en utilisant les techniques de la "Structural health monitoring", ces capteurs intégrés dans les structures qui permettent de faire de la maintenance prédictive. L’objectif est une remise en vol en quelques semaines, (...), avec un potentiel de cinq réutilisations du moteur. (...)
Enfin, avec un ergol à base d'hydrocarbure, très certainement du méthane, Prométhée va entrainer une vraie rupture dans le choix des (...) lanceurs européens. Ces derniers fonctionnent à l’hydrogène liquide en raison de son rendement très efficace dans la poussée. Mais avec un lanceur réutilisable, ce ne sera plus possible car il faut emporter plus de carburant (environ 30 % supplémentaire). Or l’hydrogène a une densité trop importante (70 kg/mètre cube), et a tendance à dégrader les composants. Au contraire, le méthane affiche 420 kg/mètre cube (...) tout en entrainant peu d’endommagements.
Prométhée, s’il voit le jour, va donc participer à plein aux objectifs d’un futur lanceur européen réutilisable : l’enjeu est de diviser par deux les coûts au kilo
mis en orbite géostationnaire (GTO), pour passer de 10 000 €/kg (pour la future Ariane 6) à 5 000 €/kg. Sachant qu’Ariane 6 doit déjà diviser par deux ses coûts par rapport à ceux d’Ariane 5 (20 000 €/kg) !
http://www.industrie-techno.com/le-cnes-et-airbus-safran-etudient-un-moteur-spatial-reutilisable-et-low-cost.41901 

Je crois que c´est la première fois que je lis un objectif chiffré pour le nombre de réutilisations (5). Est-ce que SpaceX ou BlueOrigin ont donné également des indications?

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Il y a 1 heure, Desty-N a dit :

Or l’hydrogène a une densité trop importante (70 kg/mètre cube), et a tendance à dégrader les composants. Au contraire, le méthane affiche 420 kg/mètre cube (...) tout en entrainant peu d’endommagements.

Il y a une coquille, là, n'est-ce pas ? La densité annoncée du méthane est supérieure à celle de l'hydrogène.

Je dois avouer ne pas bien comprendre le raisonnement, en plus : les avantages d'une moindre corrosion sont clairs, mais espèrent-ils en plus un gain d'encombrement par le recours à un carburant plus dense ? Et ce seul gain d'encombrement permettrait de franchir un seuil en dépit d'un rendement massique inférieur ?

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il y a une heure, seb24 a dit :

Je suppose qu'il y a une coquille ? 42Kg/metre cube et non pas 420.

Non, ça a bien l'air d'être 420kg/m3 en phase liquide.

Du coup il manquerait juste un mot dans la phrase :

Citation

Or l’hydrogène a une densité trop peu importante (70 kg/mètre cube), et a tendance à dégrader les composants. Au contraire, le méthane affiche 420 kg/mètre cube (...) tout en entrainant peu d’endommagements.

Si c'est ça le recours au méthane, par une moindre corrosion et par un moindre encombrement à masse égal, permettrait de compenser son moindre rendement par unité de masse par des gains sur les organes de stockage et de circulation du carburant.

En outre il est probablement moins cher à l'achat, et beaucoup moins contraignant côté réfrigération (point de fusion à -182.46 °C contre -259.2 °C) et confinement au sol (la molécule d'H2 à tendance à passer les membranes qui retiendraient le CH4).

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Désolé si l'article est imprécis. Tout à l'heure, j'ai joué de malchance également concernant l'économie russe. :pleurec:

J'ai cité ces données, car c'est la première fois que je tombais sur un objectif chiffré pour le nombre de (ré)utilisations (5) . De surcroît, cela m'a l'air raisonnable, alors que la communication des concurrents américains reste très floue sur le sujet.
Avec un peu de chance des générations successives de Prométhée permettront d'aller au delà de cinq fois grâce à l'expérience acquise. 

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