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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles
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Le budget alloué par l'Union Europeenne a l'espace (dont une grosse partie va sur le budget de l'ESA) va passer de 11 Md€ a 16Md€ pour le budget 2021 > 2027. Soit en moyenne de 1.5Md€ par ans a 2.3Md€. Une grosse partie de ce budget sera réservé au programme de positionnement (Galileo/EGNOS) et l'autre partie au programme Copernicus. 

http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-4022_en.htm

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  • 2 weeks later...

« Paris et Berlin veulent maximiser l'usage des lanceurs européens »

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301863911758-paris-et-berlin-veulent-maximiser-lusage-des-lanceurs-europeens-2186685.php

si pb d'accès

Dans un entretien aux « Echos », Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, répond aux attaques du patron d'Airbus à l'encontre de la politique spatiale européenne. L'Europe participe au « new space », explique-t-elle à la veille de l'ouverture du Toulouse Space Show mardi 26 juin.

Lors du sommet franco-allemand de Meseberg, Paris et Berlin ont défendu la fusée Ariane 6 après les critiques de Tom Enders, le patron d'Airbus...

L'Union européenne a plus que jamais besoin d'un accès autonome à l'espace, tant pour assurer sa souveraineté que pour disposer d'un important levier de croissance économique, surveiller l'environnement ou agir contre le changement climatique. La France et l'Allemagne ont donc réaffirmé leur soutien total au programme Ariane 6. Soutien qui s'est d'ailleurs concrétisé la semaine dernière à l'agence spatiale européenne par le déblocage d'un financement de plus de 300 millions d'euros, qui va permettre de lancer dès cet été la production des premières fusées Ariane 6.

Quand SpaceX bénéficie de lancements garantis par la Nasa et l'US Air Force, ArianeGroup se plaint d'un manque de visibilité sur son carnet de commandes. Que leur répondez-vous ?

Je répète qu'il existe bien une volonté de maximiser l'usage des lanceurs européens. Malheureusement, il n'existe pas en Europe de « buy european act » et donc pas de clause d'exclusivité des tirs en faveur d'Ariane 6 et Vega-C. Néanmoins, même s'il n'y a pas de préférence automatique, il doit y avoir un principe de réalité : il est important que les Etats soutiennent le lanceur qu'ils financent. Plusieurs contrats sont en cours de discussion, dont certains à un degré de maturité très avancé. La Commission européenne a déjà signé deux contrats de lancement avec Ariane 6 et nous venons d'annoncer un troisième lancement pour le satellite militaire franco-allemand CSO. D'autres discussions dans le secteur commercial sont en cours. Je suis donc confiante.

Même si Ariane est moins compétitive que les lanceurs américains ?

Bien plus compétitive qu'Ariane 5, Ariane 6 a été lancée à un moment où personne ne doutait de la robustesse d'Ariane 5. Qu'aurait-on entendu s'il n'y avait pas eu un nouveau programme européen ? Il faut garder raison face à l'offensive médiatique de SpaceX. Dans le détail, on s'aperçoit que SpaceX pratique des prix différenciés selon les clients et qu'il est très soutenu par les autorités américaines.

Le patron d'Airbus, Tom Enders, vient de vous adresser une lettre pour se plaindre de la bureaucratie de l'Agence spatiale européenne et réclamer un nouvel élan franco-allemand pour l'espace ? A-t-il raison d'être inquiet ?

A l'approche de la fin de son mandat, Tom Enders dresse son constat. Mais sa lettre relève plutôt du commentaire et il me semble inutile de polémiquer. Nous attendons des industriels qu'ils s'engagent pleinement avec les Etats dans le spatial d'aujourd'hui et de demain.

Pour ce qui est des qualités et défauts de l'organisation spatiale européenne, personne n'a attendu M. Enders pour en être conscients. J'ai l'intention d'y travailler avec mes homologues européens, dont l'Allemagne bien sûr.

La Commission européenne vient d'ailleurs de proposer un effort budgétaire sans précédent de 16 milliards d'euros pour le spatial sur la période 2021-2027. Des travaux sont en cours pour trouver la meilleure articulation possible entre l'Agence spatiale européenne et la Commission européenne.

N'y a-t-il pas une lutte de pouvoir entre les deux institutions ?

Non ! Il n'est pas question que la Commission européenne crée une nouvelle agence de programmes spatiaux. Pour l'ESA, avoir un client aussi important et solide que la Commission européenne est une excellente nouvelle. L'ESA continuera bien sûr de développer les programmes spatiaux européens.

Les Britanniques font de leur maintien dans la constellation Galileo un casus belli. Ne devrait-on pas les garder à bord ?

La règle du jeu du Brexit est claire : d'abord organiser la sortie avant de renégocier des conventions de coopération. On ne sort pas de l'Europe à la carte. Mais évidemment, le Royaume-Uni restera un partenaire important de l'Union européenne dans le domaine scientifique et l'innovation.

L'Europe prend-elle du retard dans le New Space ?

Le New Space constitue une opportunité formidable pour l'Europe. Partout des incubateurs de start-up se montent, que ce soit au sein de grands groupes comme Airbus ou Safran, ou en lien avec le CNES.

Lors du sommet de Meseberg la semaine dernière, la France et l'Allemagne se sont engagées à présenter conjointement, d'ici la fin de l'année, des mesures concrètes pour répondre aux enjeux de ce New Space. Notre objectif est de donner un coup d'accélérateur.

L'Europe dispose déjà de projets très prometteurs, comme le moteur réutilisable Prometheus, le dirigeable géant Stratobus de Thales, la méga constellation OneWeb développée par Airbus ou le nouveau fonds d'investissement CosmiCapital lancé par le CNES. Cette dynamique sera confortée par le fonds de 10 milliards d'euros pour l'innovation et l'industrie, que nous sommes en train de constituer, et par le projet d'agence européenne de l'innovation de rupture. Ce qu'il faut maintenant, c'est que les talents de l'économie digitale prennent en main les opportunités offertes par les données spatiales. C'est le rôle des Etats et de l'Europe de les aider.

Faut-il avoir peur de la volonté de Donald Trump de créer une force militaire spatiale ?

Chacun sait qu'il existe des enjeux militaires dans l'espace, d'où la nécessité d'avoir un accès autonome. La loi de programmation militaire en France souligne la nécessité d'investir dans des domaines de confrontation sensibles et nouveaux.

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Arianespace annonce un été chargé

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301888100964-arianespace-annonce-un-ete-charge-2187827.php

 

Après un début d'année poussif avec seulement trois tirs de fusées, le port spatial de Kourou devrait se ranimer. La bagarre commerciale est néanmoins très rude entre les opérateurs de lanceurs spatiaux.

Arianespace, qui rêvait en début d'année de réaliser un record de 14 lancements depuis la base spatiale de Kourou, n'anticipe plus que onze tirs en 2018, comme l'an dernier. « Certaines des opportunités de lancement identifiées en janvier ne se réaliseront pas en 2018, mais nous espérons faire aussi bien qu'en 2017, ce qui est positif », a déclaré le PDG d'Arianespace Stéphane Israël, en marge d'un salon dédié aux télécommunications à Singapour.

Le ralentissement des commandes de satellites géostationnaires, qui s'accélère depuis 2016 (8 satellites commandés en 2017 contre 15 en 2016 et 22 en 2015) n'est pas en cause, car il n'affectera l'activité qu'avec deux ans de décalage en 2020-2022. Si Arianespace n'a procédé qu'à trois lancements de satellites au premier trimestre, c'est essentiellement en raison du temps perdu sur le tir dévié de janvier mais surtout en raison du report par un client d'un tir pour cause de non-disponibilité d'un satellite.

Intense bagarre

La saison devrait s'intensifier cet été avec trois missions à réaliser en moins de deux mois. Le 25 juillet, Ariane 5 emportera quatre nouveaux satellites de la constellation Galiléo pour le compte de la Commission européenne. Fin août, le lanceur Vega a programmé la mission Aeolus, un satellite de surveillance des vents de l'Agence spatiale européenne. Et le 5 septembre devrait avoir lieu le tir de la centième Ariane 5 avec deux satellites commerciaux à bord.

En octobre, il faudra aussi envoyer dans l'espace Bepi Colombo, l'une des missions d'exploration les plus ambitieuses de l'Agence spatiale européenne en coopération avec son homologue japonaise, puisqu'il s'agit d'aller explorer la planète Mercure. Si la constellation de satellites OneWeb est en phase avec le calendrier annoncé, c'est-à-dire avec un premier lancement cette année, Kourou pourrait donc voir huit tirs entre juillet et décembre.

Selon Stéphane Israël, les commandes engrangées permettent aussi d'envisager 2019 avec une certaine sérénité. Le rythme annuel de tirs serait inchangé. Au-delà, la bagarre commerciale fait rage, face à la montée en puissance de SpaceX, l'arrivée promise de Blue Origin et le développement de multiples lanceurs pour des satellites de petite taille.

Dans ce contexte, Stéphane Israel se félicite des  décisions prises en juin par le conseil de l'Agence spatiale européenne pour financer la transition entre les deux lanceurs, Ariane 5 et 6. « Cela donne un coup de boost à nos discussions avec nos clients commerciaux et nous donne confiance dans leur issue », explique-t-il. Néanmoins, plus que jamais, Arianespace compte sur un soutien institutionnel de l'Europe, faute de quoi la filière sera fragilisée.

Modifié par zx
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  • 2 weeks later...

L'Écosse accueillera le premier port spatial britannique

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/07/16/97001-20180716FILWWW00014-l-ecosse-accueillera-le-premier-port-spatial-britannique.php

Citation

Le Royaume-Uni s'intéresse d'autant plus au développement de son industrie spatiale que son rôle dans les projets spatiaux européens est remis en question par le Brexit.

 

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  • 5 weeks later...

Article intéressant et assez complet sur Ariane:

https://spacenews.com/ariane-6-is-nearing-completion-but-europes-work-is-far-from-over/

  • Visiblement donc les études pour un étage réutilisable prend toujours en compte différentes options (la solution SpaceX mais aussi les autres).
  • Ils vont donc faire évoluer A6 régulièrement avec de nouvelles tech
  • Arianespace a obtenu 9 contrats commerciaux contre 6 pour SpaceX en 2017

 

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L'ESA s'apprête à lancer Aeolus, le satellite d'Airbus pour améliorer les prévisions météorologiques

Le 22 août, l'Agence spatiale européenne (ESA) lancera Aeolus, un satellite fabriqué par Airbus pour mesurer des vents. Le satellite embarquera une technologie inédite basée sur un laser de forte puissance. Les données recueillies par Aeolus permettront d'améliorer grandement les prévisions météorologiques.

https://www.usinenouvelle.com/article/l-esa-s-apprete-a-lancer-aeolus-le-satellite-d-airbus-pour-ameliorer-les-previsions-meteorologiques.N731924

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Il y a 2 heures, zx a dit :

L'ESA s'apprête à lancer Aeolus, le satellite d'Airbus pour améliorer les prévisions météorologiques

Le 22 août, l'Agence spatiale européenne (ESA) lancera Aeolus, un satellite fabriqué par Airbus pour mesurer des vents. Le satellite embarquera une technologie inédite basée sur un laser de forte puissance. Les données recueillies par Aeolus permettront d'améliorer grandement les prévisions météorologiques.

https://www.usinenouvelle.com/article/l-esa-s-apprete-a-lancer-aeolus-le-satellite-d-airbus-pour-ameliorer-les-previsions-meteorologiques.N731924

Le décollage est toujours impressionnant. Elle part comme un missile.

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Dream Chaser’s European deal points to multi-role ambition

https://www.nasaspaceflight.com/2014/01/dream-chasers-european-deal-opens-ambitions/

Citation

 

However, by far the most interesting comment came from Jan Woerner, the chairman of the German space agency (DLR), who appeared to confirm studies into launching Dream Chaser on an Ariane rocket.

“It could even be possible to launch the Dream Chaser – with some minor changes – from within the fairing,” Professor Woerner added, clearly citing an unmanned mission for the spacecraft. “But that would mean the Dream Chaser would have to be changed a little bit, because the wings are a little bit too big.

“Or we could put it on top of the launcher, like it is with Atlas V, but then we would have to recalculate all the aerodynamics.”

Professor Woerner stressed they had only looked at simulations. A reference to Dream Chaser being too heavy was later revealed as a joke about a civil engineer using concrete, not about the spacecraft.

It’s not the first time the Europeans have looked at launching a space plane atop of the Ariane rocket, as seen via the ill-fated Hermes program.

Notably, such a possibility of Dream Chaser riding with a European launcher is long into the distant future, with the current evaluations focused on riding with the United Launch Alliance’s Atlas V – as per the proposal in the Commercial Crew Program (CCP) drive.

The immediate focus of the European deal will remain on the docking system and technologies available at ESA and the DLR,

“Today marks a special day for SNC,” added Mr. Sirangelo. “With the start of these new relationships with ESA and DLR we are able to continue to expand the Dream Chaser Space System globally.

“The combined strengths of our partner space agencies, industrial companies and education institutions will significantly advance space education, exploration and, for various missions such as microgravity science, spacecraft servicing, debris removal, and materials manufacturing, provide economic benefits to all partners and strengthen U.S. and international ties.”

 

 

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  • 2 weeks later...

Une série de contrats pour la famille Ariane 

CSO-3 Francais sur Ariane 6:

http://www.arianespace.com/press-release/arianespace-to-launch-the-cso-3-satellite-with-ariane-6-for-frances-cnes-and-dga/

Deux satellites indiens pour Ariane 5:

http://www.arianespace.com/press-release/arianespace-to-launch-the-gsat-31-and-gsat-30-satellites-for-india-with-ariane-5/

5 Lancements pour Eutelsat et Ariane 6:

http://www.arianespace.com/press-release/eutelsat-signs-long-term-multiple-launch-service-agreement-with-arianespace/

Ce qui fait au total encore 17 Ariane 5 a lancer, 5 Ariane 6, 28 Soyuz et 9 Vega.

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il y a 23 minutes, zx a dit :

Vega prend de l'étoffe,  28 soyouz ?

Pour Vega il y a aussi visiblement un contrat qui devrait être signe prochainement. Ca fait 3 ou 4 lancements par an pour 3 ans. C'est pas mal.

Pour les Soyuz c'est essentiellement pour le contrat One Web (21 Soyuz + 5 options et 3 Options sur Ariane 6).

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Il y a 11 heures, zx a dit :

Les russes vont en profiter pour monter les prix de leur lanceur. Ils auraient torts de s'en priver.

Oui et non. Oui car ils ont déjà augmente le prix de leur Soyuz vendu a Arianespace. Non car Arianespace achète par batch et donc et donc les prix sont defini a la signature du contrat et ne bouge plus jusqu'au prochain batch. Et non aussi car avec l’arrivée d'A62 ils ont beaucoup moins de moyens de pressions sur les prix.

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il y a 10 minutes, The mouse a dit :

Un autre contrat pour la fusée Vega/ Vega C.

Arianespace mettra en orbite THEOS-2 pour Airbus Defence and Space dans le cadre d'un contrat clé en main avec le thaïlandais GISTDA

Source:http://www.arianespace.com/press-release/with-its-vega-vega-c-launcher-arianespace-to-orbit-theos-2-for-airbus-defence-and-space-in-the-framework-of-a-turnkey-contract-with-thailands-gistda/

Le couple satellite d'observation Airbus + Vega continue de bien fonctionner.

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En ces périodes de disette spatiale, un peu de tumulte dans ce silence va nous faire un peu de bien.

Il a raison, mais les politiques refusent de sauter le pas, l'ATV avait l'opportunité d'avoir enfin une version habité. et permettrait d'offrir des services en orbite terrestre. surtout en ces période de confrontation spatiale. L'europe doit avoir son accès à l'espace, A5 qui avait été pensée pour le vol habité, pourrait être totalement dédié au vol humain, A6 je ne crois pas qu'ils ont intégrés cela contrairement à la F9 de spaceX. je suis sur qu'il y a quelques chose à faire avec les italiens et les allemands. Les francais pour les évolution du lanceur A5 man rated , les italiens pour la capsule (expérience IXV), les allemands pour le module de service (production ATV), manque le chef d'orchestre,l'argent, la volonté politique de l'UE. J'espère que cela va les réveiller un peu.

Arianespace CEO exhorte l'Europe à muter des vols spatiaux

http://aviationweek.com/world-satellite-business-week/arianespace-ceo-urges-europe-mull-manned-spaceflights

 

«Le vol habité me tient à cœur; avec leur savoir-faire, les Européens peuvent le faire », dit-il. Israël se réfère à l'expérience de l'Agence spatiale européenne (ESA) avec le véhicule de transfert automatisé (ATV), utilisé pour réapprovisionner la Station spatiale internationale. L’ATV appartient à la catégorie des capsules spatiales réutilisables, a déclaré Israël. Il a également souligné la fiabilité d'Ariane. «Nous avons toutes les briques», a-t-il déclaré.

"Nous avons une belle politique spatiale européenne, avec de superbes missions ... Le vol habité est la seule conquête qui nous manque", a tweeté Israël le mois dernier. Le lancement de la première capsule spatiale de nouvelle génération aux États-Unis est prévue pour 2019. Israël s'attend à ce que de nombreux médias européens appellent alors le bureau de presse d'Arianespace et lui demandent: «Sur quoi travaillez-vous dans le domaine du vol habité?

 article anglais:

 

PARIS - Le redémarrage imminent des vols spatiaux habités à partir du sol américain soulève des questions pour l’Europe, a déclaré le PDG d’ Arianespace , Stéphane Israel, cette semaine à la World Satellite Business Week (WSBW) d’Euroconsult.

«Le vol habité me tient à cœur; avec leur savoir-faire, les Européens peuvent le faire », dit-il. Israël se réfère à l'expérience de l'Agence spatiale européenne (ESA) avec le véhicule de transfert automatisé (ATV), utilisé pour réapprovisionner la Station spatiale internationale. L’ATV appartient à la catégorie des capsules spatiales réutilisables, a déclaré Israël. Il a également souligné la fiabilité d'Ariane. «Nous avons toutes les briques», a-t-il déclaré.

"Nous avons une belle politique spatiale européenne, avec de superbes missions ... Le vol habité est la seule conquête qui nous manque", a tweeté Israël le mois dernier. Le lancement de la première capsule spatiale de nouvelle génération aux États-Unis est prévue pour 2019. Israël s'attend à ce que de nombreux médias européens appellent alors le bureau de presse d'Arianespace et lui demandent: «Sur quoi travaillez-vous dans le domaine du vol habité?

Le secteur est actif, avec l'annonce récente par le Premier ministre indien Narendra Modi de son intention de mener une mission habitée en 2022 et des projets lunaires de la NASA, selon Israël. Partageant apparemment les espoirs d'Israël, l'astronaute de l'ESA Thomas Pesquet a tweeté le 29 août: «Peut-être qu'un jour je partirai de Kourou.» L'Europe n'entre pas dans cette direction, a déclaré Israël à WSBW. "Peut-être un jour."

En 1992, l’Europe a abandonné ses projets concernant le véhicule réutilisable Hermes, semblable à la navette spatiale de la NASA. Le programme Ariane 5 a été lancé plus tôt et sa fiabilité cible a été définie en pensant au vol habité.

Modifié par zx
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il y a 13 minutes, zx a dit :

Arianespace CEO exhorte l'Europe à muter des vols spatiaux

http://aviationweek.com/world-satellite-business-week/arianespace-ceo-urges-europe-mull-manned-spaceflights

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PARIS - Le redémarrage imminent des vols spatiaux habités à partir du sol américain soulève des questions pour l’Europe, a déclaré le PDG d’ Arianespace , Stéphane Israel, cette semaine à la World Satellite Business Week (WSBW) d’Euroconsult.

«Le vol habité me tient à cœur; avec leur savoir-faire, les Européens peuvent le faire », dit-il. Israël se réfère à l'expérience de l'Agence spatiale européenne (ESA) avec le véhicule de transfert automatisé (ATV), utilisé pour réapprovisionner la Station spatiale internationale. L’ATV appartient à la catégorie des capsules spatiales réutilisables, a déclaré Israël. Il a également souligné la fiabilité d'Ariane. «Nous avons toutes les briques», a-t-il déclaré.

"Nous avons une belle politique spatiale européenne, avec de superbes missions ... Le vol habité est la seule conquête qui nous manque", a tweeté Israël le mois dernier. Le lancement de la première capsule spatiale de nouvelle génération aux États-Unis est prévue pour 2019. Israël s'attend à ce que de nombreux médias européens appellent alors le bureau de presse d'Arianespace et lui demandent: «Sur quoi travaillez-vous dans le domaine du vol habité?

Le secteur est actif, avec l'annonce récente par le Premier ministre indien Narendra Modi de son intention de mener une mission habitée en 2022 et des projets lunaires de la NASA, selon Israël. Partageant apparemment les espoirs d'Israël, l'astronaute de l'ESA Thomas Pesquet a tweeté le 29 août: «Peut-être qu'un jour je partirai de Kourou.» L'Europe n'entre pas dans cette direction, a déclaré Israël à WSBW. "Peut-être un jour."

En 1992, l’Europe a abandonné ses projets concernant le véhicule réutilisable Hermes, semblable à la navette spatiale de la NASA. Le programme Ariane 5 a été lancé plus tôt et sa fiabilité cible a été définie en pensant au vol habité.

Pladoyer pro-domo typique sans arguments réaliste (c'est cool, il faut le faire ) juste pour récupérer un budget annuel en plus de plusieurs milliards garanti ...

Si on veut faire des choses utiles, il faut amplifier la construction de télescopes spatiaux, de sondes d'exploration du système solaire et des rovers qui vont avec.

Le vol spatial habité sert surtout à tester le vol spatial habité autrement dit il sert juste à se justifier lui même.

Et il font extrêmement gaffe à ne pas développer de technologies (en toute discrétion bien entendu) et à ne pas développer de moyens pour trop diminuer le nombre de lancement associés ainsi que de diminuer les besoins en main d'oeuvre humaine au sein de la station... Quand on voit qu'avoir des robots télécommandés du sol dans la station voir même des robots extérieurs commandés par les astronautes depuis la station en est à ses balbutiements après plus de 50 ans de vols habités. Idem pour le recyclage de l'eau qui n'a commencé à être mis en place et que partiellement vers 2009 ... Bref, le but est autant de justifier le budget que de faire des "trucs" en orbite.

Pour l'ATV, et je suis bien au courant car j'ai bossé dessus, c'est l'exemple même d'un immense gâchis. A quoi bon développer un vaisseau spatial pour en faire 5 exemplaires et puis de tout remiser à la cave ? C'etait un très mauvais investissement. Il faut se consacrer à des investissement pérennes menant à des grandes séries utiles avec un savoir faire maintenu chez les industriels.

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L'ATV était la contribution européenne à l'ISS, c'était soi ca, soi donner de l'argent à la place, l'expérience a servie pour developper le module de service Orion pour le SLS, mais on a pas capitaliser dessus, c'est cela qui me fait rager, l'accès à l'espace devient maintenant un enjeu majeur, comme en son temps il fallait avoir un lanceur pour échapper aux chantages des un et des autres, c'est sans doute pour cela qu'il en a profiter pour lancer un appel.

L'europe c'est 400 millions d'habitants, on devrait pouvoir y arriver.  5 milliards de l'esa contre les 20 milliards de la nasa, si on augmente de 50% on aura notre accès. Je préfère investir dans ces tehcno et faire bosser nos ingénieurs et scientifique.  Pour ma part, je passerai le budget à 10 milliards  pour l'accès à l'espace et augmenter les missions d'exploration robotisées, on a les moyens, mais il faut une volonté.

Modifié par zx
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